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vanvesauquotidien - Page 50

  • VANVES ET SA REGION DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    CONSULTATION SUR LA MOBILITE

    Les vanvéens, comme  tous les Franciliens sont invités jusqu’au 31 mars 2025 à donner leurs avis, remarques et propositions sur le futur des mobilités dans la Région, à l’occasion de l’enquête publique sur le Plan des mobilités qui succède au Plan de déplacements urbains (PDU) d’Île de France de 2014. Il a pour objectif de répondre aux besoins des Franciliens en matière de déplacements à l’horizon 2030 et de placer la mobilité en Île-de-France sur la voie du bas carbone. Il vise ainsi la baisse de 15 % des déplacements en voiture, la hausse de 15 % des déplacements en transports en commun, ainsi que la multiplication par trois des déplacements à vélo. Ainsi, il fixe la stratégie régionale en matière de mobilité jusqu’en 2030 et les actions à mettre en œuvre à travers 14 axes et 46 actions portant sur l’ensemble des modes de déplacement des Franciliens ainsi que sur le transport de marchandises.  «Ces contributions seront déterminantes pour façonner un modèle de mobilité résilient, durable et adapté aux besoins de chacun » explique-t-on à  la Région qui appelle à une mobilisation massive des citoyens afin de construire l'avenir des déplacements sur le territoire

    GRAND PARIS EXPRESS : RETARD

    Les vanvéens ne pourront pas emprunter le nouveau métro automatique à la gare Fort d’Issy-Vanves-Clamart avant la fin 2026 alors que la date de mise en service de la ligne 15 Sud du Grand Paris Express était prévu fin 2025. La société du Grand Paris (SGP) explique ce décalage par « les difficultés du passage de la phase de travaux de génie civil et d’aménagement à la phase des systèmes de transports et de réalisation des essais ».  Ainsi ce n’est pas le génie civil, ni les aménagements qui rallongent le calendrier, mais le réglage du systéme automatique de conduite des trains dont l’ampleur et la complexité de la tâche avait été sous-estimé. Car contrairement aux premiers essais, « le rodage du systéme automatique se fait désormais dans la configuration définitive du métro. Et ces nouvelles difficultés nous conduisent à enregistrer ce délai supplémentaire » explique la SGP qui, pour garantir un niveau de performance optimum, ne peut faire ce travail d’adaptation que simultanément sur les trois lignes15-16-17.  « C'est une très mauvaise nouvelle pour les centaines de milliers d'habitants et travailleurs de la petite couronne qui l'attendent depuis plus de quinze ans» avait  réagit Valérie Pécresse en rappelant qu’elle avait tiré plusieurs fois le signal d'alarme ces derniers mois sur les risques qui s'accumulaient sans être entendue. Du coup, elle a demandé «la création d’une mission de contrôle et de coordination pour réduire ces délais supplémentaires au maximum à fin 2026 et assurer une information précise et transparente, en temps réel, des membres du conseil de surveillance de la SGP».

    TRAM T2 :TRAVAUX A LA PORTE DE VERSAILLES 

    Pour améliorer les conditions d'exploitation de la ligne T2, la RATP va réaménager le terminus de la Porte de Versailles. Le projet « T2 ACE »  prévoit des améliorations majeures, comme la création de voies de retournement à la station Porte de Versailles, le déplacement de la station de 100 mètres et l'ajout de quais latéraux et de nouveaux chemins piétons. Ces travaux entraîneront, entre le 3 et le 16 Mars, la fermeture des stations Porte de Versailles, Porte d'Issy, Suzanne Lenglen et Henri Farman. La station Issy Val de Seine deviendra le terminus provisoire. Ensuite, la station Suzanne Lenglen deviendra le terminus provisoire jusqu'en février 2026. À long terme, d'autres améliorations sont prévues, comme l'ajout de rames supplémentaires pour réduire l'attente à 3 minutes 30 pendant les heures de pointe, améliorant ainsi les conditions de transport. 

     

  • PAS ENCORE DE VOIE RESERVEE SUR LE PERIPH LE LONG DE VANVES

    Lorsque les vanvéens s’engageront sur le Périph par les bretelles des portes de La Plaine, Brancion ou de Vanves, ils n’auront pas à veiller d’éviter d‘emprunter la voie réservée au covoiturage mis en place depuis le lundi 3 Mars. Tout simplement parce que la portion sud du Périph entre les portes de Sévres et Bercy n’est pas concernée parce qu’elle est réduite à 3 voies au lieu de 4. Pour l’instant, car elle devrait l’être ultérieurement

    Ainsi, après le Périph à 50 km/h depuis Octobre, une voie de covoiturage a été mis en place dés le 3 mars pour une période expérimentale de 6 mois. La voie de gauche, comme c’était le cas pendant les Jeux olympiques de Paris 2024, est utilisée pour cette phase de test et elle est réservée au covoiturage, aux bus, aux taxis et aux véhicules de secours. Deux créneaux ont été mis en place, entre 7h et 10h30 puis entre 16h et 20h (du lundi au vendredi uniquement). Un bilan devra être effectué «au bout de six mois afin d’évaluer son efficacité, son impact sur la fluidité de la circulation et les conditions de sécurité» selon le ministère de l'Aménagement du territoire et de la Transition écologique  qui ajoute «qu’à l’issue de cette évaluation, il sera décidé de maintenir ou de suspendre la mesure des voies réservées».

    Bien évidemment, La mairie de Paris s’en est félicitée. Anne Hidalgo qui a toujours dit vouloir pérenniser le principe de voie réservée, héritage des JO de 2024, poursuit dans sa volonté de lutter contre l’autosolisme et réduire les nuisances liées à la voiture. De son côté, la présidente de la Région Ile de France, Valérie Pécresse, s’est inquiété d’un risque d’embouteillages massifs et d’un report sur les voies limitrophes. Tout en notant, comme elle l’a instamment demandé, la désactivation - par la mairie de Paris ou la préfecture de police - de cette voie réservée en cas de congestion de l’infrastructure : « La Région Île-de-France sera vigilante sur les modalités de mise en œuvre de cette désactivation temporaire pour qu’elle tienne compte également des effets de congestion du réseau secondaire causés par cette voie réservée » assure-t-elle

    De son côté, l’association 40 millions d’automobilistes  qui dénonce « une mesure discriminatoire, inadaptée et précipitée », a lancé une pétition contre la voie de covoiturage sur le périphérique, intitulée « Automobilistes à Paris, la peine Capitale ». Elle demande la fin de l’expérimentation et s’oppose à l’application officielle de la mesure, prévue le 1er mai prochain.

    En attendant, toutes les personnes ne respectant pas les règles de circulation sur cette voie seront passibles d’une amende de 135 €, aprés une phase pédagogique de deux mois. A l’aide d’une caméra de contrôle qui utilise l’intelligence artificielle, un conducteur seul sera averti de son infraction. Dans les faits, un losange blanc lumineux lui indiquera de changer de file. La phase de verbalisation entrera en vigueur le 1er mai. «Concrètement, des totems surmontés de caméras permettront d'identifier les catégories, de compter les passagers, à l’avant comme à l’arrière, et de lire les plaques minéralogiques avant et arrière» explique la mairie de Paris. A l’issue de l’évaluation, «il sera décidé de maintenir ou de suspendre la mesure des voies réservées», précise le Direction des routes d’Ile de France.

  • LE DEPUTE DE VANVES EN UKRAINE : « Une visite dont on ne revient pas indemme ! » confie Gabriel Attal

    Alors qu’Emmanuel Macron rencontrait Donald Trump, le 24 Février dans son bureau ovale à Washington, Gabriel Attal débutait un séjour de 3 jours en Ukraine, où il a, ce jour-là, participé à un forum de soutien à l’Ukraine « YES » où étaient présent Ursala Von der Leyen, présidente de la commission, Antonio Da Costa président du Conseil Européen, plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement, 3 ans après le début de l’invasion russe. Dés son retour, il évoquait devant quelques journalistes un voyage dont «on ne revient pas indemne» fait de rencontres avec des mères endeuillées et des vétérans mutilés,  d’une visite d’une école souterraine, qui lui a permis de mesurer la « détermination des Ukrainiens à tenir coûte que coûte », avec des nuits souvent ponctuées d’attaques de drones russes, notamment à Odessa (sur la photo lors de la visite de la cathédrale de Transfiguration plusieurs fois bombardé)

    Ce n’est pas la première fois que Gabriel Attal s’est rendu dans ce pays où sa famille maternelle a des origines ukrainiennes. L'an passé, après son départ de Matignon, il s'était rendu sur les rives de la mer Noire en compagnie de sa mère à la découverte des lieux où ont vécu ses grands-parents et arrière-grands-parents. Cette fois-ci, il s’est rendu à Zaporija à 30 km de la ligne de front, et à Odessa, en Crimée, sur la terre de ses aïeux, où il a visité le château de son grand-père, devenu aujourd'hui un lycée agricole. L'an passé, Le Monde avait rapporté que son arrière arrière-grand-père Iouri Meyendor avait été assassiné par un révolutionnaire anarchiste ukrainien, Nestor Makhno, chef d'une armée de combattants opposés au tsar et aux bolcheviques. Le chef des députés Ensemble pour la République (EPR) qui était accompagné de Delphine Lingemann et Natalia Pouzyreff, députées Renaissance respectivement du Puy de Dôme  et des Yvelines en est revenu avec l’idée de plaider pour «la poursuite et le renforcement de notre soutien militaire» à l’Ukraine et de porter «l’accélération du calendrier d’adhésion à l’Union européenne».

    D’autant plus – Et ll est d’ailleurs,  l’un des rares députés à s’être exprimé  - après le retournement de la position américaine après l’investiture de Trump  concernant ce pays et l’Europe,  les propos sidérants du vice président américain à la conférence de Munich sur la sécurité qui ont plus que troubler  spécialistes et journalistes, et surtout la violente altercation Trump -Zelensky dans le bureau ovale  : « Les États-Unis ont perdu le droit de se revendiquer comme les leaders du monde libre. Ce rôle nous revient à nous, Européens. L'Europe a la force de tenir ce flambeau. Elle doit en avoir le courage » réagissait il vendredi dernier  en faisant confiance au Président Emmanuel Macron « pour, sans attendre, et avec tous les États qui y sont prêts, aller au maximum des livraisons d’équipements et de fonds disponibles à l’Ukraine. Et plus largement, c’est une Europe souveraine et indépendante qui assure sa sécurité et son autonomie stratégique que nous devons construire. Maintenant »

    « Depuis 3 ans, les Ukrainiens se battent avec bravoure et héroïsme contre l'agresseur russe. Je viens leur dire toute la solidarité et le soutien absolu que nous portons au peuple ukrainien, victime d’une guerre cynique et brutale, voulue, enclenchée et menée par Vladimir Poutine. Toute paix négociée sans l’Ukraine serait illusoire. Elle préparerait les conflits de demain, plus forts et plus violents encore. Elle marquerait l’avènement d’un nouvel ordre mondial fondé sur la loi du plus fort et les instincts de prédation » expliquait le député de Vanves juste avant son départ. «Livraison de canons Caesar, livraison de Mirage-2000, formation de militaires ukrainiens, ce soutien concret et tangible apporté au peuple ukrainien, est un honneur pour notre pays. Ce sont nos valeurs de liberté universelle en actes. Et ce sont précisément ces valeurs, le droit international et le multilatéralisme qui sont ici testés par le Kremlin. Abandonner les Ukrainiens serait abandonner ce que nous sommes » ajoutait l’ex-premier ministre qui a été tout récemment élu  président du groupe d’Amitiés France-Ukraine

    Il  avait eu l’occasion d’affirmer, à la réunion du 20 Février à l’Elysée avec les différents partis, « qu’aucune négociation ne peut avoir lieu sans l’Ukraine et sans l’Europe. Ce qui est en jeu, c’est leur pays, c’est notre continent, ce sont les valeurs universelles. Le dialogue bilatéral qui s’est ouvert entre les Etats-Unis et la Russie ne décidera pas du sort des ukrainiens. Comment pourrait-il en être autrement alors que le régime du Kremlin continue de bombarder l’Ukraine, refuse de discuter avec ses dirigeants, et que le Président Trump a lui-même remis en cause la légitimité démocratique du Président Zelensky ? Dire cela, ce n’est pas renoncer au dialogue, et nous devons continuer à échanger avec les Etats-Unis pour les convaincre de soutenir une paix solide et durable, négociée avec et pour les Ukrainiens » expliquait le Secrétaire Général de Renaissance quelques jours avant le déplacement du Président de la République à Washington. Tout en rappelant que l'année dernière, en tant que Premier ministre, il avait défendu et obtenu l'adoption par le Parlement d'un accord bilatéral de sécurité sans précédent entre la France et l'Ukraine : « Il y a quelques semaines, nous étions collectivement fiers de voir la France livrer à l’Ukraine de premiers avions de combat Mirage-2000 ».