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vanvesauquotidien - Page 484

  • VANVES SOUS LA NEIGE MERCREDI MATIN, LE PLAN GRAND FROID DECLENCHE EN ILE DE FRANCE

    Vanves, comme de nombreuses communes voisines,  avait, au petit matin hier, des airs de Chamonix. Les vanvéens ont  découvert leurs toits, trottoirs et capots recouverts de neiges.  Cependant, la couche est moins épaisse que prévu, alors que l’on attendait en IDF,  entre 2 et 7 cm, au lieu de 5 à 10 cm. Mais c’était suffisant pour rendre les rues et les trottoirs glissants, fermer certaines voies comme les rue Falret, L.Dardenne,  Victor Higo le long du lycée Michelet…et même le parc F.Pic, ce qui a fait réagir une mére de famille sur les réseaux sociaux – «On n est pas assez enfermés comme ça ? Les temps ne sont pas faciles laissez au moins les enfants jouer danss la neige ! Enfants vanveens passez à travers les grilles et remplissez le parc de bonhommes de neige !» - et Thomas Campion pour faire quelques photos de sa fenêtre de l’avenue du Parc qu’il a fait paraître sur Facebook. Mais beaucoup de seniors n’ont pas bougés de chez eux, comme lors du confinement.

    Près de 300 km de bouchons ont été enregistré mercredi matin sur les autoroutes et les routes nationales franciliennes, une situation « quasi normale » malgré l’épisode neigeux dans la région, indiquait la direction des routes d’Ile-de-France (DiRif) qui avait fermé la RN 118 jusqu’à 14H Mercredi pour éviter une répétition d’un précédent épisode neigeux en février 2018, où 950 véhicules, soit près de 2.000 personnes, avaient été bloqués par la neige la nuit sur cet axe routier aux pentes marquées, qui relie les Ulis (Essonne) au sud-ouest de Paris.  «Le réseau est circulable mais nous demandons une très grande attention aux automobilistes notamment sur les bretelles et les voies rapides car les températures vont encore chuter» indiqué le DiRiF qui avait mobilisé ses saleuses dés mardi matin : 600 agents sont mobilisés sur les routes d’Île-de-France, il y a 1 300 kilomètres d’axes à saler. «La température peut descendre à -10° dans la nuit de mercredi à jeudi» selon la préfecture. Comme  lors du premier confinement, les cours en distanciel ont donc «privilégiés» dans des départements de la grande couronne où les transports scolaires avaient été annulés

    Enfin dans le cadre du plan Grand Froid, le préfecture de Région a renforcé son dispositif de soutien aux personnes à la rue, relayé par chaque préfecture dans les départtements comme ce fut le cas dans les hauts de Seine, en oiuvrant plus de 250 places d’hébergement d’urgence supplémentaires en ÎDF dont 45 dans les Hauts de Seine à destination des femmes, familles et hommes isolés. Toutes les équipes de maraudes, pédestres, véhiculées et nocturnes (Samu Social de Paris, , associations, etc.) sont renforcées pour aller  à la rencontre de tous les publics, y compris dans les zones les moins accessibles. Le nombre d’écoutants du 115 est également augmenté pour répondre aux demandes les plus urgentes. Ces 45  places ouvertes dans le département s’ajoutent aux 511 places déjà mobilisées pour la période hivernale 2020-2021. Au total, plus de 5 600 places d’hébergement d’urgence sont mobilisées chaque nuit dans les Hauts-de-Seine.

  • PAS DE CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES RETRANSMIS EN AUDIOVISUEL SUR INTERNET

    Les élus écologistes vanvéens ont tenté, par un vœu déposé au dernier conseil municipal de Vanves samedi dernier, de demander la diffusion audiovisuelle des séances du conseil municipal sans succés, comme d’ailleurs à Issy les Moulineaux où la municipalité le refuse après l’avoir fait voilà quelques années.

    Alexia Pescreminoz (EELV) a tenté d’expliquer que « retransmettre le conseil municipal pourrait rapprocher les citoyens de la choses publiques et lutter contre l’abstention » tout en faisant remarquer que plusieurs communes le font depuis le second confinement pour « faciliter le suivi des conseils municipaux par les administrés en cette période de couvre-feu de surcroît. Les moyens technologiques d’aujourd’hui ne sont pas un frein». Gabriel Attal (LREM) a soutenu cette proposition puisque son groupe l’avait suggéré lors d’un des premiers conseils municipaux de la mandature. «Cette retransmission augmente la transparence. Et dans ce contexte de crise, il faut augmenter ce genre d’initiatuve. Cela ne coûte rien ! Des villes comparables s’y sont mis. Vanves pourrait prendre ce virage là. Il faudrait augmenter les flux numériques, mais c’est possible grâce à la 5 G » a-t-il conclu avec un petit clin d’œil en direction des écologistes qui sont vent debout contre la 5G !

    «C’est un serpent de mer ! La crise nous améne à reconsidérer cette question. Nous avons commencé avec une réunion publique virtuelle le 1er Février ! Mais cet outila des avantages et des inconvénients » a expliqué Julie Messier, maire adjoint à la communication en ressortant les arguments déjà présnté lors de la réponse de la municipalité à une question des marcheurs : Risque de théatralisation des séances du conseil municipal, obstacle à des débats serein, désintérêt du public car des questions très techniques sont abordées… «Il est illusoire de croire que cela améliore la démocratie locale» a-t-elle même expliqué. Et pourtant beaucoup de villes s’y sont mis à l’instar d’assemblée départementale comme dans les Hauts de seine, métropolitaine, comme pour la MGP, régionale comme pour l’ile de France, et cela permet à leurs élus de suivre de chez eux ou de leur bureau ces réunions lorsqu’un confinement et les régles sanitaires les empêchent de siéger en présentiel. Et des élus, dont le principal décideur à Vanves peut témoigner qu’il n’y a aucune théatralisation, quelquefois c’est même plutôt ennuyant, dans ces séances du conseil régional et du conseil métropolitain. Rien à voir avec les séances des questions au gouvernement à l’assemblée Nationale comme peut en témoigner Gabriel Attal porte parole du gouvernement.    

  • UNE PROFESSION MONASTIQUE CHEZ LES BENEDECTINES DE VANVES, UN EVENEMENT RARE ET RICHE EN SYMBOLE

    La Bénédictines compte une nouvelle sœur de plus depuis une semaine après la profession monastique de Bathilde Moulin-Garrivier qui s’est déroulé le 2 Février dernier dans la chapelle du prieuré, présidé par Mgr Rougié Evêque du diocése des Hauts de Seine, en présence des péres Hauttecoeur et Aville, ancien et actuel curé de Vanves. Une très belle cérémonie pleine de symbole et de gestes significatifs, mais aussi une grande fête pour permettre à Sœur Bathilde d’être accueillie dans l’église et la communauté. La dernière profession de foi monastique remonte à 2015 dans ce prieuré. «Comme il est bon d’être réuni pour cette profession de foi monastique entre les célébration de la Saint Bathilde et la présentation du seigneur » selon Mgr Rougié et à la veille d’un dimanche célébrant les vocations. Notamment d’une nouvelle sieur qui a choisi comme prénom  «Bathilde » :  «C'est un choix à la fois personnel, puisqu’elle a connu la congrégation en étant bibliothécaire à la BNF, au cours de son travail pour la BNF; elle a aimé et a désiré se laisser porter par son patronage pour répondre comme Bathilde à une vocation «tardive» pour passer sa vie «abimée dans la prière.  Il est lié à ce prieuré, qui porte ce nom voulu non par Dom Bello l'architecte mais par nos fondatrices » confiait sœur Marie Madeleine Caseau, prieure à la fin de cette belle cérémonie

    Quatre moments importants ont marqué cette liturgie de la profession de foi monastique, mardi dernier : l'appel tout d’abord, où la soeur répond librement à son nom : « Me voici ! » la réponse est personnelle, accuellie par l'Eglise.

    Le deuxième est l'engagement que reçoit la prieure après que l'Eglise ait authentifié la demande. La prieure reçoit la profession avec l'interrogatoire : veux-tu vivre les trois vœux : stabilité, obéissance et conversion des mœurs. La soeur a ensuite lu sa charte, l’a signée, l’a montrée à la prieure, à l'évêque, à chaque soeur du chapitre de la commnunauté et à l'assemblée, puis Sœur Marie Madeleine, la prieure l’a signé et la soeur l’a déposé sur l'autel, lieu du sacrifice du Christ auquel elle est associée. Elle a fait ensuite profession d'obéissance par le geste d'obédience entre les mains de la sœur prieure, en silence puis chant du suscipe, le verset de profession monastique : «Reçois-moi, Seigneur selon ta Parole et je vivrai, ne déçois pas mon attente» trois fois repris par la communauté. La troisième étape est intervenue avec la consécration monastique, soeur Bathilde s’étant prosternée, que Mgr Rougié a accompli avec l'appel de l'Esprit, la litanie des saints, la prière de consécration, la plupart des soeurs s’étant placés autour d’elle, puis ont étendu la main droite sur elle en signe d’appartenance .

    Le quatrième temps a été remise des signes, la coule, le vêtement de prière par la prieure, l'alliance et le psautier par Mgr Rougié comme signe de l'alliance sponsal et mission dans l'Eglise, pour célébrer les louanges de Dieu. Il s’est terminé par l’accueil dans la comunauté et la congrégation, marqué le baiser de Paix, généralement, mais là par une accolade à cause des précautions sanitaires, avec chaque sœur : «Sœur Bathilde, désormais tu es membre à part entière de notre congrégation des bénédectines de Saint  Bathilde » a alors déclaré sœur Marie Madeleine, la prieure

    Mais d’en arriver à cette profession de foi monastique, la préparation est longue puisqu'il faut au moins sept ans de vie partagée avant l'engagement définitif. «Les différentes étapes, entrée au postulat, entrée au noviciat avec la vêture, la première profession, jalonnent l'intégration progressive et l'apprentissage de la vie commune. La recherche du bien commun devient très concrète et dans les petits détails. Tout prend sens au fur et à mesure, et c'est cela qui authentifie l'appel et aide à faire le pas définitif tant pour la soeur que pour la communauté. Les semaines qui précèdent sont des semaines de prière, de préparation surtout de la cérémonie avec le choix du jour, des textes, de acteurs, comme les musiciens, les célébrants, les chantres, la répétition des rites pour les assimiler est un moment fort, une vraie connivence naît entre la prieure et la soeur; c'est comme une naissance ... engendrer à la vie de consacrée. La veille, le silence, l'intériorité sont là si tout a été bien orchestré et préparé d'avance, l'essentiel est de vivre l'essentiel, vivre le don au présent donc être totalement dedans, non en représentation, en spectateur mais bien en acteurs mus par l'Esprit. Le Christ s'offre en nous, à par nous, à nous... Mystère qui nous dépasse, nous déborde en nous traversant» expliquait Sœur Marie Madeleine Caseau, après cette magnifique profession monastique qui s’est terminée par un temps convivial.