Vanves, comme de nombreuses communes voisines, avait, au petit matin hier, des airs de Chamonix. Les vanvéens ont découvert leurs toits, trottoirs et capots recouverts de neiges. Cependant, la couche est moins épaisse que prévu, alors que l’on attendait en IDF, entre 2 et 7 cm, au lieu de 5 à 10 cm. Mais c’était suffisant pour rendre les rues et les trottoirs glissants, fermer certaines voies comme les rue Falret, L.Dardenne, Victor Higo le long du lycée Michelet…et même le parc F.Pic, ce qui a fait réagir une mére de famille sur les réseaux sociaux – «On n est pas assez enfermés comme ça ? Les temps ne sont pas faciles laissez au moins les enfants jouer danss la neige ! Enfants vanveens passez à travers les grilles et remplissez le parc de bonhommes de neige !» - et Thomas Campion pour faire quelques photos de sa fenêtre de l’avenue du Parc qu’il a fait paraître sur Facebook. Mais beaucoup de seniors n’ont pas bougés de chez eux, comme lors du confinement.
Près de 300 km de bouchons ont été enregistré mercredi matin sur les autoroutes et les routes nationales franciliennes, une situation « quasi normale » malgré l’épisode neigeux dans la région, indiquait la direction des routes d’Ile-de-France (DiRif) qui avait fermé la RN 118 jusqu’à 14H Mercredi pour éviter une répétition d’un précédent épisode neigeux en février 2018, où 950 véhicules, soit près de 2.000 personnes, avaient été bloqués par la neige la nuit sur cet axe routier aux pentes marquées, qui relie les Ulis (Essonne) au sud-ouest de Paris. «Le réseau est circulable mais nous demandons une très grande attention aux automobilistes notamment sur les bretelles et les voies rapides car les températures vont encore chuter» indiqué le DiRiF qui avait mobilisé ses saleuses dés mardi matin : 600 agents sont mobilisés sur les routes d’Île-de-France, il y a 1 300 kilomètres d’axes à saler. «La température peut descendre à -10° dans la nuit de mercredi à jeudi» selon la préfecture. Comme lors du premier confinement, les cours en distanciel ont donc «privilégiés» dans des départements de la grande couronne où les transports scolaires avaient été annulés
Enfin dans le cadre du plan Grand Froid, le préfecture de Région a renforcé son dispositif de soutien aux personnes à la rue, relayé par chaque préfecture dans les départtements comme ce fut le cas dans les hauts de Seine, en oiuvrant plus de 250 places d’hébergement d’urgence supplémentaires en ÎDF dont 45 dans les Hauts de Seine à destination des femmes, familles et hommes isolés. Toutes les équipes de maraudes, pédestres, véhiculées et nocturnes (Samu Social de Paris, , associations, etc.) sont renforcées pour aller à la rencontre de tous les publics, y compris dans les zones les moins accessibles. Le nombre d’écoutants du 115 est également augmenté pour répondre aux demandes les plus urgentes. Ces 45 places ouvertes dans le département s’ajoutent aux 511 places déjà mobilisées pour la période hivernale 2020-2021. Au total, plus de 5 600 places d’hébergement d’urgence sont mobilisées chaque nuit dans les Hauts-de-Seine.