Vanves a pris des airs de vacances, avec de surcroît le retour d’un beau temps et de la chaleur : Les médiateurs sont de retour depuis deux semaines reconnaissables à leur tee shirt bleu où est inscrit Médiation, le Barbecue de l’été à Saint Remy a repris en respectant les gestes barrière et de distanciation. Le magasin Bio C Bon prend en pension, le temps des vacances, les plantes de ses clients, pendant leurs séjours en France ou ailleurs. Les vanvéens peuvent profiter d’une nouvelle terrasse au Pavillon de la Tourelle. Après un changement de propriétaire, et des travaux de rénovation, il a ré-ouvert ses portes durant le printemps et propose de passer l’été dans l’herbe sur sa terrasse avec un restaurant éphémére à l’heure du déjeuner ainsi qu’un bar le soir, ce qui est nouveau : Beaucoup de vanvéens ont été dégusté un plat de tapas le soir, autour d’une bière ou d’un apéritif. Mais attention, il faut réserver sur Internet. Contrairement à ses voisines, Malakoff et Issy les Moulineaux, il n’y aura pas de feu d’artifice lors de ce long week-end du 14 Juillet à Vanves
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VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE
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BAPTEME DU FEU POUR ATTAL PORTE PAROLE DU GOUVENEMENT VU A VANVES
« C'était une première, en tout cas cela s'est bien passé pour moi et à la semaine prochaine, je crois que c'est comme ça qu'on dit » rigolait Gabriel Attal en clôturant le compte-rendu du conseil des ministres mardi dernier, premier oral visiblement stressé par l'exercice. Certains vanvéens ont pu suivre ce baptême du feu en direct sur les chaînes d’infos. « C'est un gouvernement de 600 jours. Un gouvernement paritaire, de dépassement et de combat » avait il assuré en commençant. « Je ne suis pas là pour donner des leçons, mais pour répondre aux questions », promettait il, la voix peu assurée, en annonçant un séminaire gouvernemental qui se déroule aujourd’hui. « Le gouvernement travaillera sur « quatre axes » : La reconstruction : sociale, environnementale et territoriale, le patriotisme républicain, il souhaite aussi apporter davantage de liberté, associer les forces vives et les élus et enfin l'Europe » a-t-il précisé avant de passer aux questions des journalistes qui ont concerné, bien sûr des sujets très chauds : Quelle réponse aux féministes qui dénoncent les nominations de Darmanin et Dupond-Moretti ? « Le gouvernement ne porte pas moins haut la question de l'égalité des hommes et des femmes.On ne peut pas sacraliser la présomption d'innocence, et considérer qu'il y aurait des personnes qui par la fonction qu'elles occupent ne pourra pas en bénéficier », poursuivait-il au sujet des investigations en cours dans le cadre de la plainte pour viol contre Gérald Darmanin.
Le gouvernement a-t-il viré à droite ? « Je considère qu'il faut regarder les gens pour ce qu'ils font et non pour ce qu'ils sont ou été ! Conviction et efficacité, cela résume l'ensemble des ministres. Ceux qui sont entrés au gouvernement, avaient fait la preuve de leur conviction depuis très longtemps (...) Ce gouvernement incarne le nouveau chemin écologique, social, économique, porté par le président» assurait il. Sur le changement de méthode du gouvernement : « On a un premier retour d'expérience ! Grâce à la Convention pour le climat. On a vu qu'en se parlant en s'écoutant, 150 citoyens tirés au sort pouvaient arriver à converger !». Pourquoi avoir nommé de « fortes » personnalités ?: « Ce sont des personnalités engagées, qui ont déjà exprimé leurs convictions. C'est un atout énorme de les accueillir. On a besoin de personnalités pour avancer ». Et ce sera ainsi toutes les semaines à la fin du conseil des ministres
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METROPOLE DU GRAND PARIS : Avec la réelection de Patrick Ollier, le maire de Vanves a assisté à un véritable psychodrame à la Marseillaise.
Finalement, Patrick Ollier se succède à lui-même après un véritable psychodrame où les parisiens ont été meilleurs que les marseillais. Lors d’une primaire organisée mardi dernier au sein du groupe LR de 102 élus, une majorité avait décidé d’écarter ce vieux gaulliste de 75 ans au profit d’un jeune ex-LR (Libres) de 36 ans, fidéle de Valérie Pécresse, présidente de la Région. Patrick Ollier n’avait pas vu le coup venir de ce challenger qui l’a emporté par 54 voix contre 44, après avoir travaillé au corps chacun des élus durant ces derniers jours.
Du coup, hier au palais des Congrés lors d’une séance du Conseil Métropolitain, présidée par le doyan, André Santini, comme il fallait s’y attendre, Vincent Jeanbrun (LR) s’est retrouvé avec 3 candidats contre lui, au 1er tour : Il a recueilli 79 voix, contre 73 pour Philippe Laurent (UDI) maire de Sceaux (92) 26 pour Patrice Leclerc (FG/PC) maire de Gennevilliers (92) et 16 pour Daniel Guiraud (PS) maire des Lilas. Patrick Ollier, qui avait annoncé avant le vote qu’il n’était pas candidat, a malgré tout obtenu 9 voix.
Emmanuel Grégoire (PS), 1er Maire adjoint de Paris a alors, demandé une suspension de séance suite aux résultats du premier tour, pour «échanger avec les différents groupes». Avant le deuxième tour, le candidat Vincent Jeanbrun (LR) a pris la parole pour maintenir sa candidature et «s’indigner des petits arrangements qui se préparent».. Les autres candidats ont pris la parole à leur tour : Daniel Guiraud a appelé à voter «massivement» pour Philippe Laurent (LR), Patrice Leclerc (FG/PC) se désistait également pour Philippe Laurent (UDI) pour «une gestion partagée de la métropole». Face à cette situation, Vincent Jeanbrun (LR) demandait une nouvelle suspension de séance, d’une dizaine de minutes. Elle a été suivie d’une autre demandé par Eric Cesari président du groupe LR.
Au retour de tractations visiblement compliquées, Vincent Jeanbrun (LR) a finalement pris la parole et a annoncé «retirer sa candidature». Avant de quitter la salle, il a déclaré que «certains font honte à la démocratie». Face aux divisions, Eric Cesari, président du groupe LR a annoncé la candidature de Patrick Ollier «pour une candidature de «rassemblement». Le président sortant a annoncé se présenter à l’unique condition que les candidats se retirent. Ce qui a été le cas de Patrice Leclerc, Philippe Laurent «par souci d’apaisement» et Daniel Guiraud parce que «nous avons beaucoup de défis à relever ensemble». Le second tour n’était plus qu’une formalité pour un président sortant ressuscité : Patrick Ollier obtenait 133 et déclarait : «La MGP a gagné !»
Beaucoup d’observateurs se sont interrogés : «Pourquoi se déchirer pour renouveler le mandat de celui qui a porté la métropole sur les fonts baptismaux ?» Tout simplement parce que deux conceptions de la métropole qui s’affrontaient, dépassaient les clivages politique : Une gouvernance partagée et la défense d’une construction progressive de la Métropole d’un côté, avec Ollier, la suppression de la métropole considérée comme un échelon «inutile et coûteux», avec Jeanbrun . Avec derrière, deux femmes prêt à en découdre malgré les apparences : Anne Hidalgo, maire de Paris, 1ére vice-présidente de la MGP qu’elle défend avec des élus parisiens comme Geoffroy Boulard (LR) maire du 17e arrondissement, de l’autre Valérie Pécresse président de la Région qui vise à sa suppression avec ses lieutenants de son mouvement Libres, Vincent Jeanbrun mais aussi Jean Didier Berger maire de Clamart, partie à la reconquête des départements franciliens pour mieux encercler et isoler une capitale socialiste. Echec et Mat pour Pécresse.
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