La première des trois réunions publiques de quartier s’est déroulé hier soir à l’école Marceau, animé par Erwan Martin, maire adjoint dans un contexte pré-électorale à six mois des élections municipales, sur laquelle le blog reviendra demain. Mais certains sujets abordés hier soir, avaient fait l’objet d’un échange, comme c’est le cas régulièrement, ente la Municipalité et l’Association Agir Pour le Plateau, le 22Septembre dernier, et notamment sur la sécurité, la circulation, l’installation de médecins et les commerces.
Sur la Sécurité, est revenu la question de la présence d’un certain nombre de jeunes, de la fin de l’après-midi à des heures avancées de la nuit (jusqu’à 02 ou 03 heures du matin) soit en haut de la rampe donnant accès au centre commercial, voire entre le biblio-club et la pharmacie, sur la Place de Provinces ou sous le porche du 114, avenue Victor-Hugo ainsi que sur les bancs de béton vers l’avenue elle-même et, de temps en temps, à côté du local EDF sous l’espace Giner. Or « Les discussions, animées, génèrent des nuisances sonores empêchant les riverains de se reposer, de dormir et de profiter de la douceur estivale et les obligent à devoir fermer leurs fenêtres ; Le matin, des canettes, des bouteilles, des boîtes à pizza et des détritus divers fleurissent les lieux ; De même, des tags et peintures peuvent être dessinées sur les murs (le dernier date à côté du local à poubelles du 114). Par ailleurs, quelle que soit la saison, un véhicule (différent chaque soir) peut venir stationner entre le 114 et le 120 et livrer quelques substances illicites, ce qui selon de nombreux résidents transforme ce lieu du quartier en point de deal. Par ailleurs, la présence de nombreux jeunes hommes fait qu’un certain nombre de femmes ne passent plus par la porte d’entrée du 114 pour rentrer chez elles. Elles sont obligées de faire un détour afin de se rendre à leur domicile par d’autres endroits (le 108, le parking, le centre commercial) » rapportait l’association en faisant état de riverains excédés en estimant « qu’il est désormais temps que ce problème, qui dure depuis des années, trouve enfin une solution et que la mairie prenne de vraies mesures » et en alertant « la mairie qu’il ne peut pas être exclu qu’une action plus directe soit menée par une personne plus énervée que les autres »
L’association a fait remarquer que, le temps allant vers du frais et du froid, la Mairie devrait pouvoir avoir le temps nécessaire pour trouver des solutions et empêcher ce type de rassemblement (mais aussi le point de deal). Elle a demandé d’obtenir rapidement un rendez-vous avec le commissaire de police pour évoquer avec lui ces nuisances et comprendre ce que la police peut faire et comment elle peut intervenir afin d’y mettre fin. Puis un autre un rendez-vous avec GPSO pour évoquer avec eux l’installation prochaine de mobilier entre le biblio-club et la pharmacie, sous le porche du 114, avenue Victor-Hugo ainsi que sur les bancs de béton vers l’avenue afin d’occuper ces espaces et de stopper les rassemblements. Et Elle a insisté pour qu’un plan d’action concret soit défini puis mis en œuvre dans un délai permettant d’éradiquer le point de deal et d’empêcher ces rassemblements ;
Sur la circulation, l’association a réitéré ses constats en matière de dangerosité de la circulation à certains endroits de la ville, tout particulièrement rue Jean Jaurès et aux entrées de la ville en venant de Paris. Elle a de nouveau signalé les incivilités de certains cyclistes dans le tunnel piétonnier menant de la Place du 11-novembre 1918 à la station de métro Malakoff-Plateau de Vanves, « lesquels ne prennent pas la peine de descendre de vélo pour marcher et ne freinent pas toujours en présence de piétons, ce qui représente un danger certain et un risque élevé d’accident ». L’association a demandé qu’un système de barrière soit installé pour amener les cyclistes à mettre le pied au sol. Elle a signalé que les scooters pénétraient à nouveau dans la rue Auguste Comte par la rampe d’accès située au niveau de la place du 19 mars 62 et demandé qu’une barrière soit (ré)installée. Enfin, elle a signalé que le trottoir de la rue Louis Vicat était dans un état lamentable et dangereux (nombreux trous)
Enfin, l’association a souligné les problèmes que posent le manque de médecins à Vanves, notamment sur le quartier du Plateau, qui, comme une grande partie du territoire, est confronté au départ de médecins, généralistes, qui ne sont pas remplacés, comme c'est le cas pour le docteur Jouanneau dont l cabinet a définitivement fermé. Pour le commerce, la mairie avait prévu de faire le point lors de cette réunion publique, notamment sur les changements dans le centre commercial du Plateau d’ici à la fin du premier trimestre 2026