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vanvesauquotidien - Page 465

  • COVID-19 : VANVES EN ZONE D’ALERTE MAXIMALE AVEC UN PLAN BLANC RENFORCE

    Si 40,1% des lits de réanimation de la région sont occupés par des patients atteints du coronavirus,  ce chiffre pourrait grimper dans les 10 à 15 prochains jours si les nouvelles restrictions n'ont pas l'effet escompté, ont prévenus les autorités publiques en début de semaine, alors que la préfecture de police annonçait les nouvelles mesures accompagnant le classement du Grand Paris en zone d’alerte maximale en début de semaine, et qu’hier, l’agence régionale de Santé (ARS) d’Ile de France (IDF) déclenchait le «plan blanc renforcé » dans l’ensemble des établissements de santé franciliens. Il s’agit de «mobiliser toutes leurs ressources, en prévision d'un «afflux important» de malades du Covid-19 dans les prochaines semaines, et ainsi d’anticiper les jours à venir». Il leur permettra de  déprogrammer des activités, «une décision lourde» qui «veut dire qu'on va prendre une marée très forte et qu'il faut mettre toutes les forces dans la bataille» a-t-  prévenu son directeur. « Ce n'est pas banal, ça doit alerter chacun sur le fait que l'impact hospitalier est déjà là en réanimation et qu'il va être très puissant sur les autres services d'hospitalisation» a-t-il insisté

    Ainsi 455 personnes admises en services de réanimation, sur 2 439 patients Covid-19 hospitalisés dans les huit départements d'IDF.  «On pense qu'on atteindra les 50% de lits de réanimations occupés par des patients Covid d'ici 10 à 15 jours si les mesures qu'on prend aujourd'hui n'ont pas l'effet qu'on escompte» a affirmé Aurélien Rousseau, directeur de l’ARS-IDF.  Sachant que la plupart des établissements hospitaliers se heurtent à d’importantes difficultés de recrutement en IDF comme dans la France entière où il faudrait enrôler jusqu’à 24 000 infirmiers et 10 500 aides-soignants supplémentaires. A Paris, l’AP-HP indiquait qu’il lui manquait 450 infirmières, toutes disciplines confondues pour accueillir 400 patients atteints du Covid-19 en Réa. De surcroît, selon les témoignages, la motivation n’est plus la même qu’au printemps. «Aujourd’hui, on a des soignants qui ne veulent pas retourner sur le Covid, pour continuer à soigner leurs patients» confiait Djillali Annane chef de service en réanimation de l’hôpital de Garches dans le Monde. «C’est très différents  de Mars, où tout le monde voulait aider. De nombreux soignants en ont marre. Ils sont épuisés, la première vagie les a cassés,  On voit la lassitude» ajoutait son collégue de l’hôpital Avicenne de Bobigny

    Dans la capitale, le taux d'incidence poursuit sa hausse et se hisse aujourd'hui à plus de 260 pour 100.000 habitants. Sur les 20-30 ans, l'incidence à Paris est au-delà de 500 pour 100.000 personnes (et 200 en proche banlieue)  tandis qu'il se situe au-dessus de 100 pour les personnes âgées. Ce qui voudrait dire qu’à Vanves plus de 60 à 70  de vanvéens seraient touchés. Heureusement que les vanvéens sont respectueux des consignes comme ils peuvent s’en apercevoir autour d’eux, notamment sur le port du masque, très important. Même s’ils ont dû changer leurs habitudes, beaucoup regrettant l’absence d’animations d’événements culturels reportés, la limitation des activités associations à cause de tout ce protocole sanitaire que chacun respecte. En s’exprimant quelquefois sur les réseaux comme sur les transports, la ligne 13 et les terrasses de cafés (Voir VAQ d’hier).  

    Après les annonces de lundi dernier, le préfet de police de Paris et le directeur de l’ARS IDF avec la Maire de Paris,  ont donné rendez-vous dans quinze jours, le 19 Octobre,   pour faire le point et annoncer soit un renforcement des mesures ou un allégement en fonction de l’évolution de la situation. «Quinze jours c’est le délai pour que des décisions comme la fermeture des bars, produisent de premiers effets mesurables dans les statistiques sanitaires. Cela parait le bon rythme pour réévaluer les mesures prises» selon la préfecture de Police qui aura une réunion de coordination chaque lundi avec l’ARS…     

  • VANVES ET LE COVID-19 : PRENDRE LES TRANSPORTS EST MOINS DANGEREUX QUE BOIRE UNE BIERE SUR UNE TERRASSE VANVEENNE

    Les vanvéens sont vigilants dans ce contexte de crise sanitaire, notamment sur les réseaux sociaux où il s’expriment.  Alors que Paris et la petite couronne venaient de passer en zone d'alerte maximale, entraînant de nouvelles restrictions pour freiner la propagation de l'épidémie, des centaines de voyageurs se retrouvaient entassés et bloqués dans les couloirs du métro, comme l’ont montré de nombreuses vidéos diffusées sur les réseaux sociaux et relayés par leurs soins. Et notamment sur la ligne 13 que beaucoup d’entre eux empruntent, et qui  a encore une fois subi l'ire de passagers massés près de quais rendus difficile d'accès par la surabondance de passagers. ET pourtant le préfet de police a confirmé que les transports publics ne feraient l’objet d’aucunes restrictions,  du moins pour l'instant, au contraire de nombreux autres lieux de contact comme les salles de sport, les gymnases, les piscines, les congrès ou les bars.  Ce qui apparait, à leurs yeux, complétement incompréhensible

    «Les transports en commun ne sont pas un lieu de contamination particulier», s'est justifié Jean-Baptiste Djebbari ministre délégué aux transports, en rappelant que «toutes les études scientifiques prouvent que moins de 1% des contaminations se passent dans les transports». En cela, le «protocole sanitaire extrêmement strict», déjà en place dans ces lieux de transit et en particulier le port du masque obligatoire suffit à limiter les risques au maximum. D’ailleurs Santé Publique France  indiquait que sur l'ensemble des 2830 clusters identifiés entre le 9 mai et le 28 septembre, les transports (l'avion, le bateau et le train) ne représentaient que 1,2% du total et une extrême minorité des clusters en cours d'investigation. Les contaminations ont principalement lieu dans les «entreprises hors établissements de santé», pour un quart, en «milieu scolaire et universitaire», pour un cinquième, et dans les «établissements de santé» ou les «événements publics ou privés et rassemblements temporaires de personnes», pour un dixième chacun. Pourtant , à la Mi-Juin, le Haut Conseil de la Santé Publique considérait les transports en commun comme «des lieux clos à risque de transmission du virus». Qui croire ?

    «Les règles sanitaires sont plus strictes dans les transports que dans les bars. Le port du masque est, par exemple, permanent», rappelait Ile de France Mobilités, la haute autorité des transports en IDF où siége le maire de Vanves. «Nous n'avons pas connaissance de clusters dans les transports en commun. Toutes les études, y compris à l'étranger, montrent que ces lieux sont sûrs. Les mesures prises suffisent à garantir que le risque de contamination est limité» ajoutait elle.  De surcroît, l'absence de touristes, le développement de modes de transport alternatifs et le télétravail viennent parallèlement réduire la pression sur les lignes. «Les images particulièrement impressionnantes partagées lundi sur les réseaux sociaux sont le résultat de «dysfonctionnements» sur la ligne 13. Il y a eu un concours de circonstances, avec deux incidents à la suite», expliquait-on la RATP qui décidé de mobiliser ses agents pour canaliser les flux, pour éviter que les scènes d'attroupements sur les quais de la ligne 13, dans les couloirs du métro ou dans le RER B se reproduisent. Il n’en reste pas moins que le message est clair : prendre le métro est désormais moins risqué que boire une bière en terrasse

  • VANVES APPELLE A SOUTENIR L’ARMENIE COMME LES HAUTS DE SEINE ET DE NOMBREUX ELUS

    173 maires, députés, Sénateurs dont le maire de Vanves avec ses collégues d’Issy les Moulineaux, André Santini et de Clamart, Jean Didier Bergeret qui accueillent une forte communauté arménienne, mais aussi de Florence Provendier  députée de la 10e circonscription (Issy/Vanves), Anne Hidalgo, Valérie Pécresse… ont signé une tribune dans le JDD de dimanche dernier appelant la France à sortir de sa position de neutralité face à «l’agression azerbaïdjanaise contre les Arméniens» au Nagorny Karabakh, région séparatiste que l’Azerbaïdjan cherche à reconquérir.
    Dans cette tribune publiée dans le JDD, en collaboration avec le Conseil de coordination des organisations arméniennes de France, ces élus estiment que la diplomatie française, qui  «ne ménage pas ses efforts, devrait à la lumière des événements récents de l’année 2020 reconsidérer profondément sa stratégie. Le 12 juillet dernier et sur plusieurs jours, écrivent les signataires, «l’armée azerbaïdjanaise a déjà attaqué non pas le Haut-Karabakh, mais l’Arménie dont les frontières sont pourtant unanimement reconnues par la communauté internationale (...) Cette attaque représentait une agression insupportable contre un pays ami de la France, auprès duquel nous avons une responsabilité historique et universelle au regard du génocide dont son peuple a été victime en 1915…Une responsabilité qui doit nous conduire à dépasser cette position de neutralité absolument intenable lorsque depuis quelques heures, les populations civiles sont attaquées : des femmes et enfants ont été tués, et la ville de Stepanakert, capitale du Haut-Karabakh, éloignée de plusieurs kilomètres de la ligne de front, a été la cible de bombardements. La neutralité ne saurait être un blanc-seing aux offensives qui n’ont pour seul objectif, la disparition des populations arméniennes de ce territoire». Les signataires dénoncent également le rôle de la Turquie qui «alimente violemment le conflit par des déclarations belliqueuses de soutien aux Azerbaïdjanais« et à travers »l’envoi de miliciens - pour ne pas dire de djihadistes - à la solde de la Turquie, acheminés en Azerbaïdjan depuis la Syrie où ils étaient venus semer la mort en particulier contre les populations kurdes…Pour l’ensemble de ces raisons, concluent les signataires, nous considérons que la diplomatie française doit réexaminer sa stratégie dans le conflit du Haut-Karabakh : dénoncer avec force l’agression azerbaïdjanaise et exiger l’arrêt immédiat des violences de la part de l’Azerbaïdjan sous peine d’un soutien massif aux autorités du Haut-Karabakh qui passera par la reconnaissance de leur légitimité pleine et entière»

    Goerges Siffredi, président du Département des Hauts-de-Seine avait fait part, de sa préoccupation face à  l'escalade de violences survenue dans le Haut-Karabagh, espérant vivement que «tout sera mis en œuvre pour que les hostilités cessent rapidement» et que «le Groupe Minsk parvienne à faire reprendre le dialogue de manière pacifique, stoppant ainsi les répercussions parmi la population civile.  Occasion de rappeler que le Département entretient des liens forts avec la région du Tavouch, limitrophe de l'Azerbaïdjan et déjà impactée par des affrontements survenus en juillet dernier. C'est dans cette région d'Arménie qu'il met en œuvre depuis plus de 10 ans un programme de développement agropastoral, en partenariat avec le Fonds Arménien de France. «Le Département des Hauts-de-Seine apporte tout son soutien aux victimes et à leurs proches, ainsi qu'à l'ensemble de la population civile» avait il indiqué.