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vanvesauquotidien - Page 462

  • VANVES A SUIVI LES ONSEQUES DU PRINCE PHILIP D’EDIMBOURG A LA TELEVISION

    Beaucoup de Vanvéens ont suivi les obsèques prince Philip d’Edimbourg à Vanves chez soi, car la famille royale britannique fait partie de la vie des britannique, comme ils se sont précipités sur les numéros spéciaux des magazines, Paris Match, Point de Vue Images etc… Durant toute l’après midi, ils ont été devant leur poste TV comme cette retraité britannique, ancien fonctionnaire de l’UNESCO qui vit à Vanves depuis plus de 60 ans qui, à l’instar de Charlotte Ramplin, cette star qui a choisi de vivre en France , expliquait : «Je vis en France, mais je me sens profondément britannique. C’est comme si, on avait perdu un membre de notre famille. Nous avons toujours vécu avec lui, avec elle ! » confiait Hillary Devreux devant sa TV.

    Cette septuagénaire avait 4 ans lorsqu’Elisabeth et Philip se sont mariés, un peu plus bien évidement lorsqu’Elisabeth a été couronné. Elle se souvient très bien de cette retransmission en direct à la TV de son couronnement « grâce à Philippe qui avait insisté pour faire entrer les caméras tv dans Westminter », de ses fêtes dans les rues de Londres. « Beau, intelligent, il était admiré par les jeunes filles que nous étions à l’époque, et encore aujourd’hui. Certes, il marchait deux pas derrière la Reine, mais il l’a beaucoup influencé et soutenu. On l’aimait et on attendait qu’il fasse des gaffes » se souvient-elle en relevant que tous les générations se retrouvent aujourd’hui pour dire qu’elles l’appréciaient. «Même ceux qui ne sont pas royalistes respectent l’institution royale car elle est importante à leurs yeux, et surtout parce que chacun de ses membres n’expriment pas une opinion politique »

    Hillary Devreux reconnait «qu’on vit la fin d’une époque, même si la Reine semble éternelle. Nous pensons beaucoup à elle, car elle était heureuse avec lui». Au fil des années, elle reconnait, comme beaucoup de monde, en dehors de son histoire personnelle très riche à travers l’Europe, avoir découvert un homme qui était écologiste avant l’heure, qui s’est beaucoup occupé des jeunes pour leur venir en aide, un érudit qui avait 13 000 œuvres dans sa bibilothèque et a écrit 14 livres, un francophile qui parlait un français parfait, un grand père très présent auprés de ses petits fils, surtout à la mort de Diana : « sans lui, sa précense à leur côté, ils n’auraient pas défilé comme ce fut le cas derrière son cercueil à travers Londres». Ce sont les images, les impressions, les souvenirs de cette vanvéenne britannique, que laisse Philip comme pour beaucoup de Vanvéens.

  • HIBERNATUS A LA TETE DES REPUBLICAINS DE VANVES ET D’ISSY LES MOULINEAUX

    A l’occasion du renouvellement des instances internes au sein des républicains de la Fédération des Hauts de Seine et dans chaque circonscription, Bertrand Voisine adjoint au maire de Vanves (à gauche sur la photo lors d'une cérémonie au square Marceau pour un 18 Juin devant la plaque du Général Gaulle) )  a été reconduit dans ses fonctions de délégué de circonscription lors d’une élection très contestée.

    Il a été avec 3 voix d’avances (51,26%), très loin des scores d’Isabelle Debré (100%)  sur son concurrent Cyrille Grand Clément (48,74%) un isséen qui n’en restera pas là, à cause du déroulement de la campagne, très courte, et de ses élections. Non seulement à cause des trois voix d’écart, ( 61 contre 58)  mais des conditions de la campagne : Il aurait mené une campagne de phoning en ayant utilisé le fichier des adhérents, alors que c’était interdit  par les régles électorales édictées pour ce scrutin par la Secrétaire Départementale LR 92, Marie Do Aeschlimann, conseillère Régionale. Avec, à la manoeuvre une adhérente, ex-directrice financière de l’UMP, qui serait poursuivie dans le cadre de l’affaire Bygmalion.

    De surcroit, les candidats à ces élections internes ont relevé qu’il y avait problème sur l’intégrité de l’élection puisque son épouse est salariée du mouvement dans le département. Et qu’elle était chargé d’organiser cette élection, dont celle de son mari, en ayant accès au fichier des adhérents, en manageant toutes les opérations de vote tant sur Internet qu’au bureau de vote ouvert à la permanence départementale. Factuellement, elle aurait organisée aussi la campagne et l’élection de son époux, pour beaucoup e républicains vanvéens et isséens.

    Enfin, contrairement au passé, pratiquement plus aucun vanvéens ne siége au comité de circonscription composé de 12 membres et de 3 représentants des nouveaux adhérents. Un seul qui n’a pas obtenu beaucoup de suffrages, étant élu lui aussi de justesse : Alexis Gastauer.

    Alors que se profilent des échéances électorales importantes avec les régionales et les départementales en Juin et les présidentielles en 2022 avec les législatives, la 10e circonscription des Hauts de Seine LR  a élu à sa tête un édile dont le bilan est maigre et l’action nulle au niveau militant. A tel point que les adhérents ont baissé de 75%. Pas une seule réunion depuis Janvier 2019. Même la crise sanitaire a bon dos en empêchant les réunions en présentiel depuis un an,  il n’a pas organisé une seule web-réunion par Zoom comme c’est le cas régulièrement dans les autres formations politiques à Vanves et à Issy les Moulineaux. Bertrand Voisine, pour beaucoup, c’est hibernatus. Ce qui arrange bien les maires UDI qui ne veulent pas de vagues, ni de contestation tant à Issy les Moulineaux qu’à Vanves.

  • VANVES ET LE COVID-19 : Les Franciliens fortement affectés, mais de façon inégale

    A un moment où le bilan s'éleve à plus de 99.135 morts dans l’hexagone depuis le début de la crise selon Santé Publique France, et où la barre du million de décès a été franchie en Europe, fortement commenté dans les médias et la presse écrite, 10 pages dans Le Monde de Jeudi,  l’Institut Paris Région penché s’est justement sur la mortalité dû au Covid-19 dans notre région : «Avec 11 300 décès supplémentaires lors de la première vague du printemps 2020 (11 Mars -10 Mai 2020), cette crise sanitaire a remis sous le feu des projecteurs les fortes disparités et inégalités socio-spatiales des territoires face à la mortalité : +110 % d’augmentation de la mortalité en Seine-Saint-Denis lors de la 1ére vague, +74 % d’augmentation de la mortalité dans l’Essonne lors de la 2e vague, fin 2020» explique cet organisme régional dans un article publié sur son site internet couplé avec un autre qui explique que, dans le même temps, l’exception francilienne en matière de naissance : «Avec environ 80 000 naissances de plus que de décès en 2020, -  près de 172 000 naissances pour un peu plus de 92 000 décès en 2020  - l’excédent naturel francilien fait de plus en plus figure d’exception en Europe comme en France. Son niveau reste élevé, en dépit de la baisse de la fécondité et des naissances, mais aussi de la pandémie de Covid-19 qui a particulièrement frappé l’ÎDF»

    La première vague a été particulièrement virulente avec 11 300 décès supplémentaires en IDF par rapport à ceux comptabilisés sur la même période au cours des cinq dernières années. La région a connu une hausse de 79 % des décès, contre 48 % dans la région Grand Est et 22 % pour l’ensemble de la France. Le nombre de décès lors de la première vague a même presque doublé (+97 %) chez les Franciliens âgés d’au moins 75 ans. Lors de la deuxième vague, entre septembre et fin décembre 2020, le nombre de décès en IDF a augmenté à nouveau (+18%) , sans atteindre les niveaux observés durant le premier confinement. Pour autant, l’épidémie est loin d’être terminée et sa trajectoire peut encore surprendre. En mars 2021, l’ÎDF  était une nouvelle fois brutalement touchée par une troisième vague, sans avoir éprouvé un reflux important des cas de la deuxième vague en janvier et février.

    Si tous les départements franciliens ont vu leur nombre de décès augmenter pendant le premier confinement, la Seine-Saint-Denis a été la plus touchée, puisque les décès ont plus que doublé par rapport aux cinq années précédentes (+110 %). Dans les autres départements, le progressions ont aussi été très conséquentes :  +92 % dans leVal d’Oise, +85 % dans les Hauts de Seine,  et +84 % dans le Val de Marne.  Quant au début de la deuxième vague, il a frappé plus fortement l’Essonne (+74%), les Yvelines (+67%)  et le Val-d’Oise  (+63 %). En revanche, au cours de cette période (septembre-décembre) un recul de la mortalité a été observé dans les Hauts-de-Seine (-13 %) et en Seine-et-Marne (-10 %).

    Les fortes disparités de surmortalité en période de Covid-19 décrites sont le reflet d’inégalités socio-spatiales de santé largement connues, documentées et particulièrement marquées en région ÎDF. «Il est aujourd’hui démontré que le risque de développer une forme sévère de la Covid-19, voire d’en décéder, est fortement lié à l’âge, au sexe, mais aussi aux maladies chroniques préexistantes, telles que l’hypertension, le diabète ou l’obésité. Il dépend par ailleurs de facteurs comme la taille des ménages et les conditions de logement, qui augmentent le risque de transmission du virus au sein d’un même foyer. La situation professionnelle est également discriminante : au printemps 2020, plus de 765 000 «travailleurs clés» franciliens n’ont pu être confinés du fait du caractère indispensable de leur activité. Il s’avère que la plupart de ces facteurs touchent particulièrement les populations les plus défavorisées et, par là même, les territoires où elles résident en majorité» a-t-il constaté. C’est en Seine-Saint-Denis que la part des travailleurs clés dans l’ensemble des actifs résidents est la plus élevée (18 % en 2017), «La pandémie de Covid-19 risque de conduire à une aggravation des inégalités socio-spatiales de santé préexistantes »