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décés

  • VANVES ET LE COVID-19 : Les Franciliens fortement affectés, mais de façon inégale

    A un moment où le bilan s'éleve à plus de 99.135 morts dans l’hexagone depuis le début de la crise selon Santé Publique France, et où la barre du million de décès a été franchie en Europe, fortement commenté dans les médias et la presse écrite, 10 pages dans Le Monde de Jeudi,  l’Institut Paris Région penché s’est justement sur la mortalité dû au Covid-19 dans notre région : «Avec 11 300 décès supplémentaires lors de la première vague du printemps 2020 (11 Mars -10 Mai 2020), cette crise sanitaire a remis sous le feu des projecteurs les fortes disparités et inégalités socio-spatiales des territoires face à la mortalité : +110 % d’augmentation de la mortalité en Seine-Saint-Denis lors de la 1ére vague, +74 % d’augmentation de la mortalité dans l’Essonne lors de la 2e vague, fin 2020» explique cet organisme régional dans un article publié sur son site internet couplé avec un autre qui explique que, dans le même temps, l’exception francilienne en matière de naissance : «Avec environ 80 000 naissances de plus que de décès en 2020, -  près de 172 000 naissances pour un peu plus de 92 000 décès en 2020  - l’excédent naturel francilien fait de plus en plus figure d’exception en Europe comme en France. Son niveau reste élevé, en dépit de la baisse de la fécondité et des naissances, mais aussi de la pandémie de Covid-19 qui a particulièrement frappé l’ÎDF»

    La première vague a été particulièrement virulente avec 11 300 décès supplémentaires en IDF par rapport à ceux comptabilisés sur la même période au cours des cinq dernières années. La région a connu une hausse de 79 % des décès, contre 48 % dans la région Grand Est et 22 % pour l’ensemble de la France. Le nombre de décès lors de la première vague a même presque doublé (+97 %) chez les Franciliens âgés d’au moins 75 ans. Lors de la deuxième vague, entre septembre et fin décembre 2020, le nombre de décès en IDF a augmenté à nouveau (+18%) , sans atteindre les niveaux observés durant le premier confinement. Pour autant, l’épidémie est loin d’être terminée et sa trajectoire peut encore surprendre. En mars 2021, l’ÎDF  était une nouvelle fois brutalement touchée par une troisième vague, sans avoir éprouvé un reflux important des cas de la deuxième vague en janvier et février.

    Si tous les départements franciliens ont vu leur nombre de décès augmenter pendant le premier confinement, la Seine-Saint-Denis a été la plus touchée, puisque les décès ont plus que doublé par rapport aux cinq années précédentes (+110 %). Dans les autres départements, le progressions ont aussi été très conséquentes :  +92 % dans leVal d’Oise, +85 % dans les Hauts de Seine,  et +84 % dans le Val de Marne.  Quant au début de la deuxième vague, il a frappé plus fortement l’Essonne (+74%), les Yvelines (+67%)  et le Val-d’Oise  (+63 %). En revanche, au cours de cette période (septembre-décembre) un recul de la mortalité a été observé dans les Hauts-de-Seine (-13 %) et en Seine-et-Marne (-10 %).

    Les fortes disparités de surmortalité en période de Covid-19 décrites sont le reflet d’inégalités socio-spatiales de santé largement connues, documentées et particulièrement marquées en région ÎDF. «Il est aujourd’hui démontré que le risque de développer une forme sévère de la Covid-19, voire d’en décéder, est fortement lié à l’âge, au sexe, mais aussi aux maladies chroniques préexistantes, telles que l’hypertension, le diabète ou l’obésité. Il dépend par ailleurs de facteurs comme la taille des ménages et les conditions de logement, qui augmentent le risque de transmission du virus au sein d’un même foyer. La situation professionnelle est également discriminante : au printemps 2020, plus de 765 000 «travailleurs clés» franciliens n’ont pu être confinés du fait du caractère indispensable de leur activité. Il s’avère que la plupart de ces facteurs touchent particulièrement les populations les plus défavorisées et, par là même, les territoires où elles résident en majorité» a-t-il constaté. C’est en Seine-Saint-Denis que la part des travailleurs clés dans l’ensemble des actifs résidents est la plus élevée (18 % en 2017), «La pandémie de Covid-19 risque de conduire à une aggravation des inégalités socio-spatiales de santé préexistantes »

  • VANVES EN CONFINEMENT DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    DECES A VANVES

    Parmi l’un des cinq décés enregistré à l’Ehpad «Soins et Repos» de la communauté des Jésuites, le quotidien « Le Républicain Lorrain » a consacré un article au père Xavier Nicolas qui est décédé à Vanves le 5 avril, à l’âge de 99 ans. «Né à Vergaville le 18 janvier 1921, au foyer de Jules et Jeanne Nicolas, le défunt était entré dans la Compagnie des jésuites le 19 décembre 1942 et a été ordonné prêtre le 27 juillet 1952. D’un tempérament vigoureux, actif et engagé, il a exercé la plupart de ses ministères auprès des petits et des «incroyants  en Alsace, Picardie, Lorraine, Ile-de-France et Normandie. En 2012, à l’ouverture de l’Ehpad Maison Soins et Repos, le père Nicolas a rejoint la communauté de Vanves, poursuivant ses ministères itinérants auprès de ses nombreux amis» indiquait le quotidien. iL se pourrait bien qu’il ait participé à des cafés Théo voilà quelques années

    Le stade de Vanves a annoncé la disparition de Guy Marze, survenu le dimanche 12 avril 2020. «Il a été pendant des années un membre important du Stade de Vanves, que ce soit à l’Administration Centrale comme trésorier, à la Gym Volontaire ou encore au Basket-ball.  Guy était présent sur chacune de nos animations, à de nombreux matchs, et était toujours prêt pour donner un coup de main.  À la suite de quelques vertiges il venait moins nous voir mais c’était toujours avec passion et avec quelques commodités qu’il nous rendait visite. Depuis quelques temps il était placé dans un établissement spécialisé et nous n’avions que de rares nouvelles.Guy bénévole de l’ombre, sérieux, honnête et apprécié de tous, faisait partie de notre grande famille, nous avons tous une pensée pour lui aujourd’hui» a écrit Bruno Chauvet en informant l’ensemble des dirigeants du Stade de Vanves.

     

    LE JOGGING DE NOUVEAU AUTORISE 

    L'interdiction de faire du sport en plein air entre 10 et 19 heures demeure à Paris, mais elle a été levée ce mercredi presque partout en banlieue, dans les Hauts de Seine, et à Vanves, selon des informations pariesdans le Parisien et l’Equipe. Entrée en vigueur le 8 avril, cette restriction n'apparaît plus dans la plupart des arrêtés préfectoraux détaillant les autres mesures de confinement. C'est ainsi le cas concernant les Hauts-de-Seine, et théoriquement à Vanves, où les nouvelles mesures courent jusqu'au 11 mai. Concrètement, les joggeurs doivent toutefois être munis d'une attestation dérogatoire pour des sorties une fois par jour, pour une durée d'une heure et dans un rayon d'un kilomètre autour de leur domicile.

  • DURE-DURE TREVE DES CONFISSEURS A VANVES AVEC LA DISPARITION DE DEUX PERSONNALITES ATTACHANTES

    Cette trêve des confiseurs à Vanves a été quelque peu particulière, à cause de la disparition de deux personnalités attachantes auxquels ont rendu hommage beaucoup de vanvéens, notamment sur les réseaux sociaux : Daniel Barois, conseiller municipal  est décédé la veille de Noël d’une longue maladie. Ses obsèques ont eu lieu samedi à l’église Saint Remy célébrées par le père curé Bertrand Auville.  Pierre Bettane est décédé violemment d’une crise cardiaque deux jours après Noël. Ses obsèques devraient avoir lieu vendredi au cimetière intercommunal de Clamart