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vanvesauquotidien - Page 460

  • L’HOMMAGE EMOUVANT DE VANVES ET DE LA FRANCE A SAMUEL PATY

    Comme ce fut le cas dans de nombreuses villes de France, et à Vanves (A 12h devant l’hôtel de ville), Mercredi avant l’hommage à la Sorbonne, maires, élus, agents municipaux, habitants, ont respectés, une minute de silence,  en hommage à Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie assassiné pour avoir voulu promouvoir et enseigner la liberté d'expression. «Nous sommes tous meurtri et bouleversé ! » a déclaré le maire de Vanves à cette occasion qui a rappelé sur une courte vidéo diffusé sur le site facebook de la ville,  qu’avec «les Clés de l’Actu » animé par la journaliste Patricia Loison, la ville essaie de développer l’esprit critique des jeunes, les aider à décrypter l’actualité, lutter contre les fakes news… «L'effroyable assassinat du professeur Samuel Paty commis vendredi 16 octobre 2020 nous a tous saisis, interpellés, blessés au plus profond de notre sensibilité républicaine et humaine» ont réagis  de nombreux maires comme lui,  en mettant, à titre symbolique, les drapeaux de l’hôtel de ville, des écoles pour certains en berne. En fin de journée, beaucoup de vanvéens ont regardé l’hommage  de la nation à Samuel Paty, diffusé à la TV, certains ont pu se rendre devant la Sorbonne ce soir là, où le chef de l’Etat a loué « un héros tranquille » et un homme qui « incarnait le professeur dont rêvait Jaurès dans cette lettre: la fierté unie à la tendresse ». Un ami de la famille a d’ailleurs lu en ouverture de la cérémonie la lettre de Jean Jaurès «aux instituteurs et aux institutrices » publiée dans La Dépêche en 1888.

    Beaucoup de Vanvéens se sont exprimés sur les réseaux sociaux, par des hashstag « Je suis enseignant » ou « Je suis Samuel » ou des textes courts comme Anne Laure Mondo ex-conseillére municipale PS : « Vous êtes né la même année que ma sœur, professeur, comme vous. Qui serions nous sans vous, professeurs, qui avez accompagné nos plus beaux apprentissages et contribué à forger les êtres que nous sommes devenus... Adieu Mr le Professeur, on ne vous oublira jamais !".  D’autres comme les animateurs du Café Théo se sont exprimés dans des mails aux participants de cette rencontre régulière entre croyants de toute religion qui n’ont pu le faire depuis Mars à cause du confinement et de la crise sanitaire. Comme l’un des animateurs Renaud Paul qui écrivait au lendemain de cet assassinat : «Hier après-midi, une nouvelle fois, nous avons connu l’horreur, l’indicible. Un professeur d’histoire géographie des Yvelines a été décapité, semble-t-il, pour avoir enseigné à ses élèves la liberté d’expression, la nécessité de pouvoir débattre de tout, de la République comme des croyances. Comment accepter qu’un homme puisse mourir pour exercer son métier et transmettre à nos enfants ce que nous avons de plus cher, la liberté de penser ?  Cet acte et la résonance qu’il porte tragiquement avec les attentats de Charlie Hebdo, montre que le terrorisme est là, toujours prêt à surgir.  Nous, Républicains de tous bords, ne devons jamais céder face à cette tyrannie de la peur, nous devons faire bloc, rester unis et toujours porter haut nos valeurs liberté, égalité, fraternité ».
    Danielle Nizieux, une autre animatrice du Café Théo ajoutait : « Il s’agit d’un assassinat contre lequel tous se sont élevés, comme toutes les communautés religieuses, et pourtant ce qui l’a provoqué est là, encore, au milieu de nous. Car ce qui a conduit à cela, c’est l’emprise que les islamistes construisent sur certains de leurs coreligionnaires. Et il nous appartient, avec tous les moyens d’un Etat, et d’une nation unie et solidaire, de déconstruire cette emprise. Parce que nous ne confondons pas islam et islamisme et que notre objectif, notre espérance, c’est la fraternité entre tous les hommes. Au nom d’une Vérité qu’ils seraient les seuls à maîtriser, les islamistes tentent de promouvoir en France (et ailleurs) les principes et les modes de vie attachés à leur compréhension de l’islam, à en convaincre leurs coreligionnaires, fût-ce par la menace de l’exclusion, afin d’instaurer des zones (enclaves) de vie conforme aux lois du prophète. Et pire, ils font l’apologie   ce qu’ils présentent comme le sommet de l’obéissance, par l’éradication des mécréants. Et comme on vient de le voir par deux fois en un mois, ils peuvent convaincre» explique-t-elle.

    «Qu’on ne s’y trompe pas : faisant moi-même partie d’un groupe interreligieux dans une calme banlieue parisienne, où les faits mis en avant dans les enquêtes sont totalement inimaginables -mais tout peut arriver n’importe où, on vient de le voir- mon souci est que le vivre ensemble, que l’on a beaucoup de mal à instaurer et à entretenir, ne devienne ni un vivre côte à côte, ni un vivre face à face. C’est pourquoi, je pense qu’il faut se tenir au courant de cette actualité de l’islamisme, aussi douloureuse soit-elle, (qui pourrait y échapper aujourd’hui, après le drame de vendredi ?) afin de ne tomber ni dans le piège de la naïveté, ni dans le piège de la compromission, ni dans le piège de l’amalgame. Et faire tout notre possible, avec tous les moyens que la laïcité nous autorise, pour aider ceux qui, à commencer par les musulmans, luttent en tous lieux contre l’islamisme, gagnent en influence et contrecarrent les tentatives toujours plus audacieuses des extrémistes. Pour eux, les « français » désignent tous les musulmans insensibles aux thèses sécessionnistes, coupables de vivre leur foi de façon apaisée ou de l’avoir accommodée à la modernité. Les « apostats » auraient abandonné leur religion, et troqué leurs origines islamiques contre des origines démocratiques. Ils incarnent un processus ressenti comme délitement de l’islam par les extrémistes dont il est l’obsession. L’idée est de créer de plus en plus d’enclaves où règnerait la Loi musulmane la plus stricte. Ceci, dans un contexte de désécularisation progressive des sociétés européennes en particulier depuis les années 2000, et la fissuration du modèle démocratique.  Or, pour aider les français musulmans, qui souvent sont impuissants à éloigner cette gangrène, à se sortir de l’emprise extrémiste, il faut savoir ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas. Où l’Etat doit mettre le haut-là et redéfinir une laïcité qui ne s’affadisse pas. C’est ainsi que pourront vivre ensemble des groupes de convictions différentes qui se respecteront, n’essaieront pas de convertir, travailleront ensemble à la découverte et à l’analyse de leurs croyances respectives et pourront avancer sur le chemin de la fraternité».

    Enfin, le site de France 3.Fr citait François Bouyer, professeur d’histoire-géographie au lycée Michelet qui  montre régulièrement des caricatures à ses élèves, et n’a jamais eu de problème en les diffusant dans ses classes tout en estimant que la nouvelle génération y est peut-être moins réceptive que les autres. «On a affaire à des générations qui ne sont pas celles des années 70, ils sont souvent conformistes. L’esprit frondeur de Charlie, c’est loin de leur culture. Leur expression, c’est : « ça ne se fait pas ! ». Ils sont facilement choqués et ont du mal à hiérarchiser. C’est aussi pour ça que les cours d’éducation civique sont importants» expliquait il. «On fait cours de plus en plus avec les réseaux sociaux, la classe n’est plus un sanctuaire. Je ne connais pas une classe qui n’a pas un fil WhatsApp. Et on doit faire face à une forte pression des parents». Mais aujourd’hui, à ses xyeux, «c’est essentiel d’enseigner le droit à la caricature mais aussi de faire des cours sur la parole sur les réseaux sociaux, comment est-ce qu’on l’encadre?». Il a  prévu d’en parler à leurs élèves à la rentrée.

  • SODEXO RETENU POUR ASSURER LES CANTINES ET LA RESTAURATION DES AINES

    Finalement le choix de la ville de Vanves s’est porté sur la société Sodexo pour assurer les repas dans les écoles centres de loisirs, créches dans le cadre d’un appel d’offres dont le lancement avait été retardé à cause du confinement.

    Les raisons de l’équipe municipale sont multiples : Tout d’abord, une offre qualitative, favorisant ses approvisionnements de qualité, notamment locaux, bio et labellisées, avec des viandes 100% d’irigine françaises, l’utilisation très majoritaire de produits frais et cuisinés par la cuisine centrale, la mise à disposition d’un kit repas complet pour les enfants allergiques. Ensuite une offre favorisant les actions en termes de développement durable, grâce à des livraisons effectués grâce à des véhicules propres (GNV ou électriques), des barquettes végétales et compostables, des bacs inox, des bornesde tri, des centrifugueuses mis en place sur les site pour inciter à consommer des fruits et légumes et lutter contre le gaspillage alimentaire, avec  un accompagnement régulier des agents sur la bonne utilisation des produits d’entretien écolabellisé. Enfin des animations et des actions pédagogiques vis-à-vis des écoliers.

    Sodexo est l’un des deux géants avec Elior de la restauration collective. Elle a été créé voilà plus de 50 ans à Marseille avec la livraison de repas aux salariés puis aux clients des compagnies de croisières par l’ingénieux Pierre Bellon, mais le fondateur n’est pas resté longtemps dans le seul métier de cantinier. Spécialiste de la restauration dans les bases vie, il a étendu ses services à l’hôtellerie puis la sécurité, les déplacements, la maintenance et propose l’ensemble de ces services sous forme de contrats intégrés et centralisés aux grandes entreprises, à la fois dans leurs bureaux et leurs usines. Dans les années 80, il s’est invité sur le marché très lucratif des titres restaurants, profitant de la niche fiscale et sociale existant en France sur ce moyen de paiement et son adaptation dans un nombre grandissant de pays. A ce jour, les services aux entreprises sur site constituent encore 80% de l’activité de Sodexo

    Sodexo  sert 750.000 repas par jour dans quelque 2.000 écoles publiques et 350 établissements privés.  Le respect des normes de sécurité les plus strictes dans les cantines scolaires est d’une priorité absolue pour elle, pour garantir à chaque enfant l’accès à une alimentation de qualité. Pour respecter ces engagements, elle dispose de la plus grande équipe de nutritionnistes au monde et forme chaque année des milliers d’employés à l’hygiène et la sécurité alimentaire. «Dans les écoles, l’équilibre alimentaire des jeunes élèves est plus que jamais un sujet prioritaire. C’est également une préoccupation quotidienne pour de nombreux parents, qui savent à quel point une bonne alimentation est essentielle dans la réussite scolaire des enfants. C’est pourquoi nous veillons, depuis toujours, à ce que chaque écolier ait accès à des repas sains, équilibrés et savoureux» explique son service de communication.

    Le confinement avec la crise sanitaire a tout bouleversé. Elle a dû revoir toute son organisation, avec des consignes de sécurité strictes, le nettoyage et la désinfection fréquentes des locaux, une amplitude horaire plus grande, un marquage au sol pour réguler la circulation des enfants, qui sont espacés à table et doivent respecter les gestes barrière…  Plus de salières, de panières à pain, ni de carafes, remplacées par des bouteilles d’eau individuelles etc

    Sa concession à Vanves devrait démarrer à la Rentrée de Janvier 2021

  • PROJET D’HOTEL A VANVES : TROP D’INCERTITUDES POUR LA REPUBLIQUE EN MARCHE

    Après avoir donné quelques extraits des observations des écologistes, d’associations comme le collectif du 4 septembre, et de vanvéens, il ne manquait plus que celles de la République en Marche données par Jean cyril Le Goff lors du conseil municipal de Jeudi dernier. D’ailleurs parmi les vanvéens qui se sont déplacés pour assister à ce conseil, quelques uns ont été étonnés par les propos du maire sur la majorité silencieuse qui approuve la politique menée par la muicipalité, mais qui peut aussi la désaprouver ( ?), sur ses esprits fossilisant qui s’opposent à ce projet et à la constitution d’un pole hôtelier autour  de la porte de la Plaine. Ce qui n’est pas vrai, car ils s’opposent surtout à la hauteur démesurée de cet hôtel dans ce quartier qui pourrait être très bien à rabaisser à une hauteur similaire à l’hôtel Mercure, et à la disparition d’arbres et d’espaces verts dans une ville qui en contrepartie de ses nombreuses nouvelles constructions, ne se reverdit pas, et aux problèmes de stationnement et de circulation qu’engendrait ce nouvel hôtel, avec notamment les cars de tourisme qui s’ajouteraient à ceux de l’hôtel Mercure déjà nombreux en période normale.

    Les marcheurs ont expliqué qu’ils adhéraient tout d’abord aux préconisations de la CCI des Hauts de Seine  qui suggére de «créer une zone commerciale intégrée ou non à l’espace hôtelier, avec une offre commerciale de proximité et de services ouverts sur la ville de Vanvesour répondre aux besoins de la clientèle hôtelière, des salariés et des habitants du secteur». Ensuite aux observations du Préfet des Hauts de Seine qui attirait l’attention sur « le risque que constitue l’augmentation des hauteurs de par et d’autre du boulevard périphérique en participant à la création d’un bouclier urbain plus ou continu d’immeubles d’activités et de bureaux». A ses yeux, il conviendrait que «les projets de la ville de Paris et des villes limitrophes situés en bordure du périphérique puissent davantage s’harmoniser dans un projet urbain élaboré  à une plus grande échelle »

    Ils ont expliqué, par la voix de Jean Cyril Le Goff qu’ils ne pouvaient  ignorer les nombreuses inquiétudes et remarques des riverains en citant une vanvéenne – «En relisant votre programme, je retrouve bien une mention à une modification du PLU intégrant « une dimension  écologique renforcée… ». Permettre la construction d’un hôtel de 37 M de haut en lieu et place d’une lignée d’arbres, est-ce cela qu’il fallait comprendre derrière cette définition ? Comment avoir confiance dans la parole donnée par l’équipe municipale si la première mesure consisterait à reneir complément le programme pour lequel, elle a été élue ? »  -  ou ce Président d’un conseil syndical d’une copropriété située rue du 4 septembre qui avait noté que «dans le dossier de concertation de Mai 2019, la hauteur annoncée était d’environ 31 m, et de lors de la réunion e concertation du 2 Juillet 2019, il était annoncé un immeuble de R+7 de 28 m de hauteur » ou encore ce Président du conseil syndical d’une copropriété située rue du Moulin qui fort justement relevait que «de grandes difficultés sont à craindre pour le stationnement des autocars. De même que l’hôtel Mercure, le nouvel hôtel recevra des groupes de touristes en dehors des périodes de salons (été principalement) et ceux-ci arriveront en autocars. Or, La situation devant le Mercure est souvent anarchique et dangereuse. Les emplacements de stationnement réservés étant insuffisants, des autocars stationnement en double file pendant la montée ou la descente des passagers, ce qui n’est pas sans danger pour les véhicules qui empruntent cette portion de rue en courbe, sans visibilité. La situation sera ingérable si des autocars stationnent également devant l’autre hôtel en empiétant totalement ou partiellement sur la chaussée, le trottoir étant trop étroit pour la création La desserte par autocar ne peut être assurée que depuis l’intérieur du Parc».

    Et demander au Commissaire enquêteur d’émettre les préconisations et amendements suivants :

    -Réduire le plafond de hauteur autorisé, afin d’assurer une meilleure cohérence avec les bâtiments situés sur la rive opposée de la rue du Moulin ( l’hôtel Mercure a 25m de haut, Mama Shelter et le Novotel ont 31m de haut) tout en faisant remarquer que le quartier doit d’ailleurs répondre aux exigences du périmètre des 500 mètres autour d’un bâtiment historique, le Lycée Michelet.

    -Prévoir des prescriptions pour limiter l’impact du projet sur les plantations et imposer des mesures compensatoires pour maintenir la trame verte le long de la clôture du Parc ainsi qu’une plantation d’alignement sur l’ensemble de la rue du Moulin.

    -Prévoir des prescriptions imposant la prise en compte par le projet de ses besoins de desserte (qu’il s’agisse d’un hôtel ou de toute autre construction) sans gêne supplémentaire pour la circulation et la vie locale (dépose par autocars, taxis …) ».

    Et de conclure : « Devant l’existence de plusieurs petites zones d’aléas très forts où toute construction nouvelle est interdite, nous demandons qu’une information complète paraisse dans le journal, sur le site internet de la ville et qu’une réunion publique d’information soit organisée. Les Vanvéens ont le droit de savoir s’ils sont sur ou à côté d’une de ces zones dangereuses » a déclaré Jean Cyril Le Goff (LREM), et en annonçant devant « trop d’incertitudes qui persistent dans ce dossier » l’abstention des 3 élus LREM