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les clés de l’actu

  • LES RENDEZ-VOUS A VANVES D’UNE SEMAINE TRES ANIMEE

    Le fil conducteur de cette semaine sera axée sur la santé mentale, grande cause de l’année pour la ville de Vanves  avec un débat et une ciné-conférence. Le Mag d’Octobre est paru avec un focus sur la nouvelle médiathèque. Un vanvéen sur les réseaux sociaux a proposé de la nommer «Mediathèque Samuel Paty» : «Ce serait un choix éclairé et une façon simple d'honorer un homme dont l'attachement aux valeurs républicaines et le sort dramatique nous ont tous profondément marqués». L’événement de la semaine dernière a été la pose de la nouvelle pierre de l'immeuble 360 de Mata Capital (sur la photo) ex-bureaux d’Orange qui , va être entièrement rénové. Cette requalification urbaine a fait l’objet d’une article dans les Echos et sur laquelle Pascal Vertanessian est revenu lors de la réunion publique de quartier du Plateau Jeudi dernier en parlant d'un très beau projet. Enfin, après la messe dominicale de 11H30, les salles rénovées de la Maison paroissiale Saint Remy ont été bénies par le père cure Xavier Schelker entouré de nombreux paroissiens.  

      

    Lundi 10 Octobre

    A19H30 à l’Hôtel de Ville : Réunion publique du quartier du Centre Ancien-Saint Remy

    Mardi 11 Octobre

    A 18H30 à panopée : Assemblée Générale de la LICRA

    A20H30 à l’espace Giner : Table ronde entre auteur et experts  sur «Environnment, travail et santé » dans le cdre de la semaine d’information de santé mentale

    Mercredi 12 Octobre

    A 19H au SQUARE : Réunion d’information sur le CMJ (Conseil Municipal des Jeunes)  que la municipalité souhaite relancer

    Jeudi 13 Octobre

    A 19H au théâtre le Vanves : Soirée des Présidents d’associations

    Vendredi 14 Octobre

    A 10H à la Défense : Conseil départemental des Hauts de Seine auquelle participe Sandrine Bourg

    A 20H au théâtre Le Vanves : Ciné conférence « Pour une bonne santé mentale face aux enjeux écologiques » dans le cdre de la semaine d’information de santé mentale

    Samedi 15 Octobre

    A 9H à la piscine Roger Aveneau : Réouverture exceptionnelle aves une après midi réservée à la 15ème édition du défi de l’eau  qui vient en aide cette année aux enfants de Madagascar. Cet événement solidaire et festif co-organisé par la FFN et l’UNICEF France,  accueillera plus d’une centaine d’enfants de 5 à 14 ans autour d’activités aquatiques et pédagogiques (paddle, initiation à la plongée), avec la présence de Camille Lacourt et Tatiana Silva,  parrains de cette nouvelle édition.

    A 11H à l’Espace Jean Monnet : Les Clés de l’Actu animée par  Patricia Loison, journaliste vanvéenne à France Télévision, qui propose aux jeunes de 11 à 15 ans de les aider à décrypter l'actualité et mieux appréhender les enjeux du monde qui les entoure

    A 17H à la Maison paroissiale de Saint Remy : Ciné Pizza pour les 13-17 ans, avec la projection du film «le discours d’un Roi»

    Dimanche 16 Octobre

    A 10H au square Jarrousse : Ateliers autour du bien être (yoga, gym, sophrologie..) dans le cdre de la semaine d’information de santé mentale

  • L’HOMMAGE EMOUVANT DE VANVES ET DE LA FRANCE A SAMUEL PATY

    Comme ce fut le cas dans de nombreuses villes de France, et à Vanves (A 12h devant l’hôtel de ville), Mercredi avant l’hommage à la Sorbonne, maires, élus, agents municipaux, habitants, ont respectés, une minute de silence,  en hommage à Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie assassiné pour avoir voulu promouvoir et enseigner la liberté d'expression. «Nous sommes tous meurtri et bouleversé ! » a déclaré le maire de Vanves à cette occasion qui a rappelé sur une courte vidéo diffusé sur le site facebook de la ville,  qu’avec «les Clés de l’Actu » animé par la journaliste Patricia Loison, la ville essaie de développer l’esprit critique des jeunes, les aider à décrypter l’actualité, lutter contre les fakes news… «L'effroyable assassinat du professeur Samuel Paty commis vendredi 16 octobre 2020 nous a tous saisis, interpellés, blessés au plus profond de notre sensibilité républicaine et humaine» ont réagis  de nombreux maires comme lui,  en mettant, à titre symbolique, les drapeaux de l’hôtel de ville, des écoles pour certains en berne. En fin de journée, beaucoup de vanvéens ont regardé l’hommage  de la nation à Samuel Paty, diffusé à la TV, certains ont pu se rendre devant la Sorbonne ce soir là, où le chef de l’Etat a loué « un héros tranquille » et un homme qui « incarnait le professeur dont rêvait Jaurès dans cette lettre: la fierté unie à la tendresse ». Un ami de la famille a d’ailleurs lu en ouverture de la cérémonie la lettre de Jean Jaurès «aux instituteurs et aux institutrices » publiée dans La Dépêche en 1888.

    Beaucoup de Vanvéens se sont exprimés sur les réseaux sociaux, par des hashstag « Je suis enseignant » ou « Je suis Samuel » ou des textes courts comme Anne Laure Mondo ex-conseillére municipale PS : « Vous êtes né la même année que ma sœur, professeur, comme vous. Qui serions nous sans vous, professeurs, qui avez accompagné nos plus beaux apprentissages et contribué à forger les êtres que nous sommes devenus... Adieu Mr le Professeur, on ne vous oublira jamais !".  D’autres comme les animateurs du Café Théo se sont exprimés dans des mails aux participants de cette rencontre régulière entre croyants de toute religion qui n’ont pu le faire depuis Mars à cause du confinement et de la crise sanitaire. Comme l’un des animateurs Renaud Paul qui écrivait au lendemain de cet assassinat : «Hier après-midi, une nouvelle fois, nous avons connu l’horreur, l’indicible. Un professeur d’histoire géographie des Yvelines a été décapité, semble-t-il, pour avoir enseigné à ses élèves la liberté d’expression, la nécessité de pouvoir débattre de tout, de la République comme des croyances. Comment accepter qu’un homme puisse mourir pour exercer son métier et transmettre à nos enfants ce que nous avons de plus cher, la liberté de penser ?  Cet acte et la résonance qu’il porte tragiquement avec les attentats de Charlie Hebdo, montre que le terrorisme est là, toujours prêt à surgir.  Nous, Républicains de tous bords, ne devons jamais céder face à cette tyrannie de la peur, nous devons faire bloc, rester unis et toujours porter haut nos valeurs liberté, égalité, fraternité ».
    Danielle Nizieux, une autre animatrice du Café Théo ajoutait : « Il s’agit d’un assassinat contre lequel tous se sont élevés, comme toutes les communautés religieuses, et pourtant ce qui l’a provoqué est là, encore, au milieu de nous. Car ce qui a conduit à cela, c’est l’emprise que les islamistes construisent sur certains de leurs coreligionnaires. Et il nous appartient, avec tous les moyens d’un Etat, et d’une nation unie et solidaire, de déconstruire cette emprise. Parce que nous ne confondons pas islam et islamisme et que notre objectif, notre espérance, c’est la fraternité entre tous les hommes. Au nom d’une Vérité qu’ils seraient les seuls à maîtriser, les islamistes tentent de promouvoir en France (et ailleurs) les principes et les modes de vie attachés à leur compréhension de l’islam, à en convaincre leurs coreligionnaires, fût-ce par la menace de l’exclusion, afin d’instaurer des zones (enclaves) de vie conforme aux lois du prophète. Et pire, ils font l’apologie   ce qu’ils présentent comme le sommet de l’obéissance, par l’éradication des mécréants. Et comme on vient de le voir par deux fois en un mois, ils peuvent convaincre» explique-t-elle.

    «Qu’on ne s’y trompe pas : faisant moi-même partie d’un groupe interreligieux dans une calme banlieue parisienne, où les faits mis en avant dans les enquêtes sont totalement inimaginables -mais tout peut arriver n’importe où, on vient de le voir- mon souci est que le vivre ensemble, que l’on a beaucoup de mal à instaurer et à entretenir, ne devienne ni un vivre côte à côte, ni un vivre face à face. C’est pourquoi, je pense qu’il faut se tenir au courant de cette actualité de l’islamisme, aussi douloureuse soit-elle, (qui pourrait y échapper aujourd’hui, après le drame de vendredi ?) afin de ne tomber ni dans le piège de la naïveté, ni dans le piège de la compromission, ni dans le piège de l’amalgame. Et faire tout notre possible, avec tous les moyens que la laïcité nous autorise, pour aider ceux qui, à commencer par les musulmans, luttent en tous lieux contre l’islamisme, gagnent en influence et contrecarrent les tentatives toujours plus audacieuses des extrémistes. Pour eux, les « français » désignent tous les musulmans insensibles aux thèses sécessionnistes, coupables de vivre leur foi de façon apaisée ou de l’avoir accommodée à la modernité. Les « apostats » auraient abandonné leur religion, et troqué leurs origines islamiques contre des origines démocratiques. Ils incarnent un processus ressenti comme délitement de l’islam par les extrémistes dont il est l’obsession. L’idée est de créer de plus en plus d’enclaves où règnerait la Loi musulmane la plus stricte. Ceci, dans un contexte de désécularisation progressive des sociétés européennes en particulier depuis les années 2000, et la fissuration du modèle démocratique.  Or, pour aider les français musulmans, qui souvent sont impuissants à éloigner cette gangrène, à se sortir de l’emprise extrémiste, il faut savoir ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas. Où l’Etat doit mettre le haut-là et redéfinir une laïcité qui ne s’affadisse pas. C’est ainsi que pourront vivre ensemble des groupes de convictions différentes qui se respecteront, n’essaieront pas de convertir, travailleront ensemble à la découverte et à l’analyse de leurs croyances respectives et pourront avancer sur le chemin de la fraternité».

    Enfin, le site de France 3.Fr citait François Bouyer, professeur d’histoire-géographie au lycée Michelet qui  montre régulièrement des caricatures à ses élèves, et n’a jamais eu de problème en les diffusant dans ses classes tout en estimant que la nouvelle génération y est peut-être moins réceptive que les autres. «On a affaire à des générations qui ne sont pas celles des années 70, ils sont souvent conformistes. L’esprit frondeur de Charlie, c’est loin de leur culture. Leur expression, c’est : « ça ne se fait pas ! ». Ils sont facilement choqués et ont du mal à hiérarchiser. C’est aussi pour ça que les cours d’éducation civique sont importants» expliquait il. «On fait cours de plus en plus avec les réseaux sociaux, la classe n’est plus un sanctuaire. Je ne connais pas une classe qui n’a pas un fil WhatsApp. Et on doit faire face à une forte pression des parents». Mais aujourd’hui, à ses xyeux, «c’est essentiel d’enseigner le droit à la caricature mais aussi de faire des cours sur la parole sur les réseaux sociaux, comment est-ce qu’on l’encadre?». Il a  prévu d’en parler à leurs élèves à la rentrée.