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vanvesauquotidien - Page 329

  • L’AGENDA A VANVES D’UNE SEMAINE MARQUE PAR UN JUBILE ET LE TELETHON

    Alors qu’on n’arrête pas de parler de la 5e vague du coronavirus, et de la présidentielle, avec la primaire (interne) chez les LR avec le vote électronique du  premier tour entre le 1er et le 4 Décembre, à Vanves, des jalons ont été posés pour les législatives qui suivront l’élection du Président de la République. Avec la réunion bilan de Florence Provendier, député LREM avec Gabriel Attal ministre-porte parole du gouvernement qui devraient être de nouveau candidat dans la 12e Circonscription, et qui était samedi matin devant Carrefour Market pour soutenir la collecte de la banque alimentaire avec le stand tenu et manangé par Antoinette Girondo et ses bénévoles dont Séverine Edou conseillère municipale LREM trés mobilisée   Avec la désignation de Sandrine Bourg comme candidate LR dans cette circonscription par la fédération LR des Hauts de Seine. Il sera intéressant de savoir si l’UDI départementale désignera un candidat puisque c’était le fief d’André Santini, ou passera un accord avec LR sur une candidature unique de la maire adjointe, conseillère départementale de Vanves. Et si c’est le cas, cela confirmera que l’UDF aura phacocytée totalement la section LR de la 10e circonscription grâce à l’élection comme délégué d’hibernatus. En attendant, elle aura fort à faire face au plus jeune ministre du gouvernement, que les vanvéens qu’il a rencontrée, ont trouvé affable, disponible, à l’écoute, pas du tout la grosse tête alors qu’il a pris un poids politique important, comme l’a constaté l’auteur du blog après avoir entendu des vanvéens qui l’ont rencontrée ce jour là, et pas du tout engagé politiquement

    Lundi 29 Novembre

    A 12H au prieuré Sainte Bathilde : Messe d’ouverture de l’année jubilaire et rencontre des méres supérieures des trois communautés de l’hexagone sur une question essentielle sur leur avenir.

    Mardi 30 Novembre

    A 12H au prieuré Sainte Bathilde : Ouverture de l’année jubilaire par une célébration eucharistique présidée par Mgr Rougié, Evêque de Nanterre, en présence du maire de Vanves, du pére Abbé de la Pierre qui Vire et du pére abbé de Saint de Ligugué dont les monastéres ont aidés les fondatrices de cette congrégation à sa naissance, avec le curé de Vanves, Xavier Schelker

    A 15H au Théâtre Le Vanves : Projection du film «Les bénédictines de Sainte Bathilde, visages d’unec congrégation » de Lisette Lemoine et Aubin Hellot.

    Jeudi 2er Décembre

    A 20H30 à l’Eglise saint Etienne (au Sycomore) : Le CCFD «Terre Solidaire» de Vanves-Issy organise une conférence sur «Quelle agriculture pour nourrir le monde de demain» avec Marc Dufumier, agronome et président du Commerce Equitable France

    Vendredi 3 Décembre

    A 16H au square du 11 Novembre et à 18H au MacDonald : Ouvertures des points de ventes du 43e Téléthon dans le commune  qui a suscité une forte mobilisation des associations de Vanves depuis début novembre

    Samedi 4 Décembre

    A 8H30 au Marché et à 9H30 devant Intermarché et Carrefour Market : Points de vente et collecte de dons du Téléthon avec une soirée «des îles» à 19H à la Palestre organisée organisée par Passion Latina Vanves

    Dimanche 5 Décembre

    A 11H30 au square des combattants d’AFN : Cérémonie départementale d’hommage aux Morts pour la France pendant la guerre d’Algérie et des combats de Tunisie et du Maroc en présence du préfet des Hauts de Seine Laurent Hottiaux     

  • LES BENEDICTINES DE VANVES CELEBRENT LE CENTENAIRE DE LEUR CONGREGATION : 2 -L’INSTALLATION A VANVES

    En 1928, la communauté s'installe dans un petit pavillon de Vanves , car les locaux de Paris étaient devenus trop petit, le temps que leur monastère qui sera consacré le 28 Mai 1949, par le nonce apostolique Mgr Roncalli, futur pape Jean XXIII, soit construit entre 1934-36 par les fréres Perret  et le moine architecte Don Paul Bellot (1876-1944).

    Il a véritablement créé un bâtiment d‘avant-garde avec la brique de Vaugirard,   une chapelle à nef unique avec une charpente métallique, une toiture en fibro-cimet, un campanile à 3 cloches, un cloître fermé, avec une hôtellerie installé dans le bâtiment actuellement occupé par les Xavières dans le prolongement de  la librairie des bénédictines, avec les cuisines donnant sur un grand réfectoire (occupé aujourd’hui par l’association Simon de Cyréne qui en a fait sa salle commune), avec au-dessus l’hostellerie qui avait déménagé où se trouvait une vingtaine de chambres (occupé et réamégagé par Simon de Cyréne).

    Le prieuré avait été inauguré par le cardinal Verdier le 25 Mars 1936 et la chapelle a été consacrée le 28 Mai 1949 par le futur pape dont une plaque apposée à gauche de l’entrée rappelle le souvenir ainsi que les traces des doigts du futur pape sur les croix de consécration apposées dans l’édifice.

    Le 11 Juillet 1945, le Révérendissime Pére Fulbert Gloriés abbé de la Pierre-Qui-Vire veut bien unir spécialement cette congrégation à cette abbaye. Le monastére de Vanves dans les années qui précédérent et suivent la seconde guerre mondiale, a apporté sa contribution à ce qui est l’un des printemps du catholicisme français. En cela, il se situait bien dans la tradition du Moachisme que le Le concile Vatican II soulignera dans son décret de la vie religieuse

    C’est à Vanves que mére Bénédictine meurt le 1er Février 1952. Les soeurs  étaient à l’époque prés de 75 et  8 monastères avaient été fondée en France mais surtout en terre de mission selon l'inspiration qu’elles avaient eu avec l'encyclique Rerum Ecclesiae ; C'est d'abord Ambositra à Madagascar (1934) où quatre sœurs fiurent envoyés par mére Bénédictine, le jour où la première pierre du prieuré fut posée,  cette première fondation dessinant la physionomie de celles qui suivront : enracinement dans l’Eglise locale, travail conforme aux conditions du pays, hospitalité où « chaque pauvre est respecté et nul riche suspecté » (Dom A.Louf).Cette communauté d’Ambositra devient à son tour fondatrice en 1955. Suivront Buôn Ma Thuôt au Vietnam 1954), déménagé à Thu Duc (1967) ; Manajary (Madagascar) (1954) ; Matigné-Briand (France),1956 ; Toffo au Bénin  (1966) ; Saint -Thierry (1968) ; Joffreville (Madagascar) (1976) ; Loc Nam (Viêt-Nam) (2000) , Abbis-Abeba (Ethiopie en 2017 par Sœur Hareg, où chaque monastère forment la congrégation des Bénédictines de sainte Bathilde. « En chacun de ces monastères, un propos simple et fondamental : chercher Dieu selon la régle de Saint Benoit. Elle est la norme de notre manière de suivre le christ par les chemins de l’Evangile ».

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  • LES BENEDICTINES DE VANVES CELEBRENT LE CENTENAIRE DE LEUR CONGREGATION : 1 - LA CREATION

    La Congrégation bénédictine de Saint Bathilde fondée en 1921 entre dans l’année du centenaire de sa création, le 30 Novembre 2021 par un rassemblement non pas de toutes les méres prieures des monastères créés à travers le monde, à cause de la crise sanitaire, mais des communautés présentes en France avec deux journées de rencontres dés lundi, une messe célébrée par Mgr Rougié, Evêque du diocése des hauts de Seine, à 12H le mardi 30 Novembre, avec la projection d’un film au théâtre le Vanves l’après-midi . Occasion de rappeler son histoire en 3 actes

    Les Bénédictines de Sainte Bathilde souvent nommées Bénédictines de Vanves sont une congrégation religieuse féminine de  droit pontifical vivant la vie monastique ouverte sur le monde avec une attention à l'unité des chrétiens dans l'élan missionnaire. Bénédictine Waddington Delmas avec soeur Marie Scholastique Richard à Paris ont créé cettte congrégation en 1921, mais elle ne s’est s’installé que bien plus tard à Vanves dans ce prieuré Saint Bathilde  construit en 1934 par dom Bellot. Veuve protestante récemment convertie au catholicisme, Marguerite Waddington-Delmas était devenue le 11 Juillet 1918, Oblate de l’Abbaye Saint Martin de Ligugé et pris le nom de sœur Bénédicte. Cette mére de 6 enfants, venant de l’église réformé, était entrée dans l’Eglise Catholique en 1916. Elle communiquera à sa famille monastique, avec sa foi profonde, son souci d’humanité, le respect des confessions chrétiennes, le désir d’unité, l’attention au monde qui l’entoure.

    Elle a pensé ensuite à entrer dans la vie religieuse et en a parlé à Jean Martial Besse, bénédictin de Ligugé qui lui suggère une oblature régulière, c’est à dire un institut de femmes qui suivent la régle de Saint Benoît, mais sans la clôture religieuse (marquée physiquement par des barreaux, mur, grille, porte verrouillée), tout en conservant la double dimension de « consécration » (appartenance à Dieu) et de «protection ascétique» (de la vie religieuse).  Ainsi pour chaque sortie, même régulière, toute sœur doit demander et obtenir l’autorisation de sortir (pour un cours à l’institut Catholique, ou suivre un atelier, aller animer un groupe de prière, ou une activité sociale) à la mére supérieure. Il préconisait une communauté qui exerce une hospitalisation ouverte, à la manière des monastères masculin. Cette Congrégation respecte la pratique des trois vœux d’Obéissance, de Chasteté, de Pauvreté selon la règle de Saint Benoit. «Son but spécial est de mettre la force de vie contemplative au service de l’œuvre missionnaire de l’Eglise » selon la constitution des Bénédictines Missionnaires

    La rencontre de Marguerite Waddington-Delmas avec Gabrielle Richard, (sœur Marie-Scholastique) oblate de Ligugé a été capitale.  Pour avoir une connaissance de la vie religieuse bénédictine en vue de la future fondation, toutes les deux ont désirés recevoir la formation du noviciat à l’abbaye de Jouarre, où elles ont fait leur profession religieuse le 30 novembre 1921, acte par laquelle une nouvelle branche de la famille bénédictine a pris naissance, et se sont installés avenue de Ségur dans un petit hôtel particulier le 2 janvier 1922. En janvier 1924, elles ont instituée pour la première fois à Paris l’octave de priére pour l’unité des Chrétiens. Comme le 28 février 1926, Pie XI, dans son encyclique Rerum Ecclesaie demandai aux ordres contemplatifs de fonder des monastères en pays de mission, la jeune communauté a sentie qu’elle devait répondre à cet appel dès que les circonstances le permettraient et renouer ainsi avec la vieille tradition missionnaire de l’ordre bénédictin. Le 24 juin 1926, la congrégation des réguliers a autorisé le nouvel institut sous le nom d’oblates missionnaires de saint Benoît. Le cardinal Dubois signait le décret d’érection le 15 août. Plus tard la communauté s’est placée sous le patronage de sainte Bathilde selon le vœu de Don Besse et s’est installée à Vanves…

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