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vanvesauquotidien - Page 333

  • LE CAFE THEO POUR CEUX QUI CROIENT ET NE CROIENT PAS A DIX ANS

    Après prés de deux ans de crise sanitaire et de confinement, le café a repris ses rencontres-débats en présentiel à la brasserie-crêperie La Girafe le samedi à 10H comme ce sera le cas demain sur le théme «La non-violence, une utopie». Depuis dix ans, Le café théo pour ceux qui croient et ceux qui ne croient pas, se veut un lieu de convivialité et d’échange autant que de questionnement et de recherche de sens, enrichie par la diversité des horizons. Chacun est bienvenu dans cette réunion qui réunit, à chaque fois, 15 à 20 personnes. Le thème est introduit par une personne.  Un débat suit, où chacun s’exprime dans une discussion toujours amicale et respectueuse de l'opinion et des aspirations spirituelles de l'autre. Ceux qui préfèrent seulement écouter sans intervenir ont aussi leur place. Les thèmes sont généralement choisis par tous, chacun faisant des propositions en Juin, retenus pour la Rentrée

    Depuis 10 ans, ses réunions se sont déroulés dans différents établissements, Au Tout Va mieux (sur la photo), Le Soleil Levant, La Girafe. «Initié par des chrétiens, quelques musulmans de l’association Tous Ensemble y participent, quelquefois des boudhistes, mais pas de membres de la communaiué juive  moyennent intéressé. Catholiques et protestants viennent naturellement. Les autres, si on les relance » indique l’un des animateurs. En juin, ses membres ont réfléchis à une nouvelle appellation, mais ils tenaient à la dimension inter-religieuse et en sont restés à cette appelation. « Beaucoup de propositions ont été émises : café philo  a été mis de côté car trop intellectuel , et un consensus s'est dessiné sur un nom autour de la notion du sens de la vie, du sens de nos vies avec des appellations comme : café et sens de la vie, sens de ma vie, sens de nos vies, café chemin, café pluriel réflexion sur nos vies, questions sur nos vies... »  Par contre, ils sont souhaités restés à la Girafe et aborder des thémes plus sociaux comme ce sera le casen 2022 avec le 15 janvier : «Me too et après ? » et le12 février : «Quelle hospitalité, quel accueil pour les migrants ?»

  • LA SECTION RUGBY DU STADE DE VANVES PAS CONTENTE DU RETARD PRIS A MICHELET

    Laurent Cazenave-Lacroutz président de la section rugby  du Stade Vanves qui l’a créé en 2013 avec ses fréres, anciens éléves du lycée Michelet qui a une logue histoire avec ce sport, ne tient pas sa langue dans sa poche, lorsqu’il est mécontent, comme l’ont vérifié ses collégues des autres sections lors des comités directeurs : «Alors qu'il nous avait été annoncé que le terrain de Michelet serait prêt pour la fin novembre, la Ville de Vanves vient de nous prévenir qu'il y aurait (encore) un nouveau retard. La date de janvier 2022 a été évoquée. La possibilité d'utiliser le terrain les week-ends avant cette date a été à nouveau mentionnée et nous espérons que le nécessaire sera fait pour que cette possibilité devienne une réalité. Nous espérons un retour rapide de la part du service des sports de la ville sur ce sujet pour pouvoir tenir informée la centaine de familles dans l'attente» écrivait il sur le sitre internet de sa section en regrettant qu’aucune autre solution n'ait été proposée : « Notre club s'est créé et se développe depuis 8 ans sans moyens ni infrastructures dédiées grâce à l'énorme travail totalement bénévole accompli par ses dirigeants et encadrants. Il nous paraît nécessaire que les efforts ne soient pas uniquement de notre fait pour notre projet d'école de rugby : nous espérons que la ville et le service des sports feront aussi leur part».

    Rappelons que cette section rugby a été créée en 2013 et a vocation à accueillir toute personne souhaitant jouer au rugby quel que soit son âge, son niveau ou encore son gabarit. Ses joueurs portent le surnom des «Servals», en référence au félin de la savane africaine. Elle évolue au sein du championnat FFSE et dispute le «Challenge Ile de France rugby FFSE», un sympathique championnat permettant à chaque équipe d'évoluer à son niveau. Depuis cette Rentrée, elle a créé des équipes de jeunes (à partir de 5 ans),  avec l’idée d »’ouvrir une école du rugby, en profitant de la rénovation du terrain de rugby du Lycée Michelet qui devait leur  permettre de bénéficier de plus de créneaux, dans un cadre sportif sain en  privilégiant l’amusement et l’épanouissement de l’enfant plutôt que la compétition à outrance. Mais voilà, des appels d’offres infructueux, la crise sanitaire a  provoqué des retards qui font partie malheureusement des avatars des chantiers publics

  • LA MUNICIPALITE DE VANVES S’APPRETE A SUPPRIMER LA NAVETTE APRES L’AVOIR CONDAMMEE

    La Navette de Vanves, ligne de bus locale opérée par Grand Paris Seine Ouest (GPSO), cessera son service au 31 décembre 2021. En remplacement, les Vanvéens de plus de 65 ans ou en situation de handicap peuvent bénéficier du service de transport à la demande Vanves Express, à la condition parait il de déposer un dossier d’inscription au Pôle Senior.

    Rappelons que cette navette municipale a été créée en 1983 par Gérard Orillard maire de Vanves à l’époqie, voilà presque 40 ans et qu’elle a été exploitée pendant plus de 20 ans en régie directe jusqu’en 2004. Sa gestion a été reprise en main par GPSO et a été est assurée par un prestataire privé, le groupe SAVAC en 2006. En 2010, le STIF (Syndicat des Transports d’Ile de France devenu Ile de France Mobilité) a transféré sa compétence (transport local) à GPSO et donc la gestion de cette navette comme de toutes celles qui existent dans les communes de ce Territoire de la Métropole. En 2015, GPSO a passé un nouveau marché public en créant un service plus visible et lisible, avec une offre simplifiée et quelques suppressions ou rajouts d’arrêts, des horaires plus adaptés, avec surélévation des trottoirs aux arrêts pour rendre plus accessible aux PMR et personnes en fauteuil cette navette qui est assuré par un véhicule électrique à plancher bas.

     A l’époque, elle était fréquentée à 75% par les jeunes et les seniors, et des utilisateurs dont 25% possédaient un abonnement (Pass Navigo) et 57% avaient l’habitude d’utiliser des tickets et de payer leur transport en commun. C’est pourquoi la ville avec GPSO avaient décidé de rendre payant la navette en pratiquant la tarification normale de tous les modes de transports existant dans la Région Ile de France avec la possibilité d’utiliser le même ticket lors de correspondances avec des bus, des tramways de la RATP (mais pas le métro) dans une période de 1H30. «Tout a un coût. Les choses ne sont plus gratuites. On n’était plus que 3 communes sur 7 de GPSO à avoir une navette gratuite. Ainsi tout le monde sera traité de la même façon !» expliquait  Bernard Gauducheau à l’une des nombreuses questions orales d’actualités de son opposition  en arguant comme il le fera encore que «Vanves est l’une des villes les mieux desservie d’Ile de France» et en parlant de la gare du Grand Paris Express Fort d’Issy – Vanves - Clamart qui désenclavera le  Clos Montholon, mais aussi de la ligne de bus 59  qui va jusqu’à cette gare, sans parler de la mise en place sur la ligne 189 de véhicules articulés -qu’on attend toujours -  pour transporter plus d’usagers notamment aux heures de pointe (du matin)….
    Résultat : La Navette municipale a été désertée, alors que celles d’Issy les Moulineaux et Boulogne restaient gratuite et très fréquentées. «La fréquentation de la Navette de Vanves a baissé à mesure que le service évoluait. Alors que plus de 70.000 voyages avaient été réalisés en 2016, la mise en place du service payant en 2017, pour financer le véhicule électrique et supporter le coût d’exploitation, a été synonyme d’une chute considérable des voyages les années suivantes (10.000 voyages en 2019), pour tomber à seulement 3.952 voyages en 2020. Ce dernier chiffre s’explique par l’impact de la crise sanitaire sur la fréquentation des transports en commun, une chute généralisée sur l’ensemble de l’Ile-de-France» explique la mairie sur son site Internet, en ajoutant : «Ce service n’est plus adapté aux besoins des usagers, notamment depuis le renforcement de l’offre de transports en commun sur la ville».

    Elle a lancé un service à la demande réservé aux habitants de plus de 65 ans et/ou en situation de handicap, ce qui va créer une ségrégation, car à l’époque de sa gratuité, beaucoup de jeunes et d’actifs en profitaient, surtout les jours d’intempéries parce qu’elle desservait des quartiers quelque peu isolé des transports en commun. «Ce nouveau service personnalisé est plus flexible, mieux adapté aux demandes identifiées par les différents services de la Ville et moins coûteux. Disponible sur réservation, il facilite les déplacements quotidiens des Vanvéens». Mais à la condition de remplir un dossier d’inscription, d’être munis d’une carte MDPH d’invalidité, et d’avoir plus de 65 ans…. Pour pour les PMR de moins de 65 ans, même temporaire à cause d’un accident, ne bénficiant pas de la carte handicapé qu’en sera-t-il ? GPSO avec Vanves, malgré leur bonne volonté, démontre le caractère technocratique de cette intercommunalité qui n’apporte rien  pour améliorer le quotidien des vanvéens, comme l’ont encore dénoncé les maires lors de leur congrés qui se déroule actuellement à côté de Vanves