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voie réservée - Page 2

  • VANVES ET LE PERIPH : APRES LA VITESSE A 50 KM/H, LE RETOUR DE LA VOIE RESERVEE

    Héritage des voies olympiques, la voie réservée au covoiturage et aux transports en commun sera de retour le 3 mars à titre expérimental,  sur le périphérique parisien et une partie des autoroutes A1 et A13, en semaine aux heures de pointe ont annoncé lundi  le Préfet de police et la maire de Paris, ce qui a alimenté les conversations dans les cafés du commerce vanvéens et franciliens

    «À compter de cette date, seuls les véhicules avec au moins deux passagers (sauf les poids lourds), les transports collectifs, taxis, véhicules de secours et personnes à mobilité réduite pourront circuler sur cette voie du lundi au vendredi, de 7 heures à 10h30 et de 16 heures à 20 heures» ont-ils précisé. Quant aux contrôles, ils devraient être effectués grâce à des caméras de détection de plaques et de la vidéo-verbalisation. Selon la première mouture du projet, les contrevenants s’exposeront à des amendes de 135 euros, «comme quand on roule sur une voie de bus». «Des agents assermentés seront chargés de vérifier à chaque infraction le nombre de personnes présents dans le véhicule grâce aux caméras».

    La concertation doit permettre de préciser les contours et modalités exactes de mise en place de chacune de ces voies en les inscrivant dans un contexte d'utilisation en conditions normales, hors période exceptionnelle des Jeux. Les services se sont accordés par ailleurs sur une série d'indicateurs pour le suivi de la mise en place de ces voies. «Ils permettront d'évaluer dans des conditions normales, hors période exceptionnelle des Jeux Olympiques, l'impact des voies réservées sur le trafic (congestion, temps de parcours, reports), le respect des mesures, l'acceptabilité sociale, la sécurité routière. Le suivi de la qualité de l'air et du bruit depuis l'abaissement de la vitesse sur le boulevard périphérique sera également pris en compte pour cette portion».

    Foncièrement opposée à cette mesure, la Région Ile de France par la voix de sa présidente, a réagi en  évoquant un « risque d’embouteillage sur les voieries secondaires comme boulevard es Maréchaux et les autoroutes franciliennes », un « risque de hausse de la pollution de l’air », « l’impossibilité de faire circuler les bus dans de bonne conditions sur la voie réservée qui devraient traverser toutes les voies de circulation en entrant sur le Périphérique et en sortant, ce qui serait terriblement complexe et dangereux pour tous les usagers » et enfin sur « la mise en danger des usagers des deux roues motorisées qui circuleraient en interfile, désormais entre la 1ère et la 2e voie ou la 2e et 3e voie».

    D’ailleurs, la Région  considère que le bilan de la réduction de la vitesse maximale autorisée à 50 km/h est très mitigé, contrairement aux affirmations de la ville de Paris : Gain négligeable sur la bruit qui diminue très faiblement (entre -1,5 et -2,5 dB). «La réduction est non-perceptible par de nombreux riverains». Résultat inexploitable sur la qualité  de l’air «vu qu’il n’y a qu’un seul capteur pour mesurer la qualité de l’air sur le boulevard Périphérique ». Sur la congestion automobile, la baisse existait déjà entre 2023 et 2024 avant la mise en place des 50 km/h et était même supérieure en septembre. 

    La Région demande L’organisation d’une concertation continue avec tous les maires franciens et les Présidents des Conseils Départementaux, pour répondre aux inquiétudes liées à la fluidité de la circulation et aux reports de trafic. Et la possibilité de désactiver en temps réel la voie réservée en cas de thrombose (ou, au contraire, de très faible circulation la nuit), notamment en cas d’accident, d’aggravation de la congestion, y compris sur le réseau secondaire. Tout en rappelant  que 90 % des Franciliens sont opposés à cette mesure. « Le Périphérique est pour l’ensemble des Franciliens une infrastructure d’intérêt régional ».

  • VANVES ET LE PERIPH : LA DROITE CONTRE LE PROJET DE VOIE RESERVEE

    «Touche pas à mon périph ! »: tel est l'intitulé de la pétition lancée jeudi dernier par le groupe des élus de droite du Conseil Régional « Île-de-France Rassemblée » LR et UDI), dans le cadre de la consultation lancée par la maire de  Paris le 17 avril sur la création d’une voie dédiée au covoiturage et aux transports en commun après les JO  2024. Un projet qui fait bondir la présidente Valérie Pécresse. En 2021, elle avait déjà organisé une consultation en ligne montrant que 90 des votants refusaient cette voie réservée : «Cette opération a pour but de sensibiliser les franciliens sur ce nouveau projet fou porté par la maire de Pari qui veut toujours refermer Paris sur lui-même, au détriment des millions de franciliens qui y travaillent sans avoir les moyens de s’y loger» explique le groupe de la Majorité en considérant que «supprimer une voie (celle de gauche, qui plus est), c’est garantir un enfer quotidien à tous les automobilistes et motards qui travaillent à Paris ou en proche banlieue» sur cette voie rapide où prés d’un million de véhicules se croisent chaque jour.

    «Sans prévoir la moindre étude d'impact, la mairie de Paris veut profiter d'une expérimentation prévue pendant les trois semaines des Jeux olympiques en plein été, pour saisir l'opportunité de ne jamais rendre aux automobilistes la voie qu'ils sacrifient temporairement au bon déroulement des Jeux», dénonce t-elle dans un communiqué où elle s’alarme sur les conséquences environnementales d’un tel projet : «En plus defaire vivre un calvaire à un million d’usagers de la route tous les jours, Anne Hidalgo prend le risque de faire exploser la pollution ans et aux abords de Paris. Rien ne pollue plus qu’un véhicule dans un bouchon». Et de prévenir : «La campagne ne devrait pas s’achever tant que des études d’impact sérieuses et indépendantes n’auront pas été réalisées et publiées»

  • VANVES DANS LE CREUX DE l’OREILLE

    LES EMBOUTEILLAGES DE LA PORTE DE LA PLAINE 

    Voilà quelques jours, l’association Agir sur Le Plateau a fait état de la réaction d’un de ses adhérents sur une nuisance récurrente à la porte de la Plaine depuis de longues années : Les embouteillages provoqués par les camions lors des montages et démontages de salons bloquant non seulement la place des Insurgés de Varsovie, mais la bretelle du Périph et les rues avoisinantes. Il a envoyé un mail à la société VIPARIS pour demander la condamnation de l'entrée/sortie de la bretelle de la Porte de la Plaine lors de ses montages/démontages de salons. Les photographies (floutées) qu’il a prise,  témoignent du défaut de gestion caractérisé et du mépris avec lequel VIPARIS traite les usagers de ce secteur en général et les riverains en particulier - des véhicules se retrouvent trop souvent bloqués pendant presque une heure. Cet adhérent  a rappelé qu'au cours d'une récente réunion publique, VIPARIS affirmait haut et fort et se félicitait de la qualité de la gestion des montages et démontages de salons : zone de stockage des camions, appels aux chauffeurs pour approcher la zone du parc au fur et à mesure ... «Nous constatons avec regret que ce n'était que de la communication et espérons que les mairies concernées, Paris et Vanves,  contraindront VIPARIS à appliquer de vraies mesures pour que l'entrée de Vanves reste accessible aux riverains» conclue Agir Pour le Plateau

    PERIPH : 90,2 % DES FRANCILIENS CONTRE LA SUPPRESSION D’UNE VOIE

    90,2 % des Franciliens se sont prononcés contre la suppression d'une voie à la circulation qui serait réservé à des usages privilégiés de Bercy à la Porte de Versailles. «Cette participation est très élevée, en comparaison à d'autres consultations locales organisées à Paris ou en régions, et témoigne de l'intérêt fort des franciliens pour le devenir de cette infrastructure structurante pour leur mobilité quotidienne» constate-t-on dans l’entourage de V.Pécresse qui a pris l’initiative de ce cette consultation menée en Novembre. Une majorité de commentaires défavorables pointe le risque d'augmentation de la congestion et de la pollution, les difficultés pratiques et le danger associé à l'insertion et à la sortie de la voie réservée, l'absence de précisions sur le projet et les usagers éligibles à cette voie.

    Cette annonce intervient une semaine après que la Ville de Paris ait annoncé attaquer en justice la Région pour cette consultation lancée en ligne. Ce projet de réhabilitation du périphérique en un boulevard urbain sème la discorde depuis 2019 entre Valérie Pécresse, vivement opposée à ce qu'elle a qualifié de risque de «thrombose de l'Île-de-France», et Anne Hidalgo, qui défend cette évolution. A l’approche de la présidentielle, le conflit entre les deux candidates franciliennes à l'élection s'intensifie, d’autant plus qu’arrivée en 2e position face à Eric Ciotti lors du 1er Tour de la primaire des Républicains, elle pourrait bien être élue samedi. Ca promet en Ile de France pour la Présidentielle