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ville de vanves - Page 519

  • COMMENT VIT ON ET GERE T-ON CE CONFINEMENT HISTORIQUE A VANVES ET AILLEURS AU NIVEAU DES MAIRES

    «Il n’y a pas un seul maire de France qui se planque chez lui. Ils sont tous au turbin. Macron a cité 6 fois les maires lors de sa dernière allocution. Il n’y a qu’un seul présent en cas de crise, c’est le maire !»constatait l’un des collégues altoséquanais du maire de Vanves qui travaille comme un malade avec ses équipes à un rythme tellement soutenu, qu’ils ont l’impression d’être plus occupé que durant la campagne électorale en étant au four et au moulin, du matin, jusqu’au soir.

    Dés les premiers jours de cette crise sanitaire, il a dû balayer tous les champs possibles d’intervention d’une commune, grâce à ses services et le personnel communal, des créches et des écoles jusqu’aux EHPAD et  personnes âgées et vulnérables isolées, en faisant respecter les mesures de confinement et la tranquillité publique grâce à la police municipale, en venant en aide aux personnels de santé (distribution de masques, de blouses…)  comme aux commerçants et artisans (pour leur faire bénéficier des aides de la Région notamment des 500 € à ceux qui sont fermés,  de GPSO qui abonde d’autant), en suscitant un réseau municipal de solidarité, et en mobilisant associations et bonnes volontés 

    Ces maires ont même dû gérer quelques flottements, avec ordres et contre ordres venus d’en haut : Tout d’abord, les marchés alimentaires qu’il a fallu fermer, puis laisser ouvert, aprés la déclaration du premier ministre qui ne faisait pas la distinction entre couverts et pas couverts, en s’entremêlant les pattes, même s’ils avaient prévu un dispositif de sécurité et de vigilance qui fonctionnait bien comme à Vanves. Il a appris, ainsi en milieu de matinée, un jeudi semble t-il à 10H30 grâce à la réception d’un mail du préfet annonçant, la suspension des marchés, avec effet immédiat, annoncée la veille à la TV. Du coup s’ils étaient ouvert à Clamart et au Plessis, à Vanves il était fermé ! Les gens n’ont pas compris ! Ensuite, la désinfection des rues, qui a semé le zizanie, le temps que la haute autorité de la santé se prononce, et de s’apercevoir que cela ne servait à rien. GPSO a décidé d’augmenter la fréquence du nettoyage des rues en montant la température de l’eau à 120° .

    Sans parler des tests systématiques dans les EHPAD, des masques qui devraient être systématiquement distribués par les villes ( ?), et portés dés que l’on sort de chez soi.La prestigieuse et indépendante institution - placée par la loi «sous la protection du président de la République» - l’Académie de Médecine dans un texte intitulé « aux masques citoyen » a pris position, sans ambiguïté aucune, pour l’obligation du port d’un masque, fut il artisanal ou alternatif. «Le non respect de cette règle  citoyenne et «altruiste coûtera  plusieurs milliers d’infections, donc plusieurs centaines d’hospitalisation et plusieurs dizaines de morts supplémentaires.

    Ces maires sentent bien que sur le déconfinement va leur retomber dessus, parce que qu’il va falloir qu’ils le gèrent. Beaucoup ont largement anticipé avec une réunion spécial déconfinement avec tous les directeurs et chefs de service de la ville pour balayer tous les sujets de la jeunesse, des créches aux écoles, centres de loisirs, en passant par les colonies de vacances - est-ce qu’il faut les maintenir ou les annuler - sans parler des séjours linguistiques qu’il faut abandonner. Des tas de questions se posent à eux auxquelles ils ne peuvent pas encore répondre.  «Il est urgent de se mettre en ordre de marche, et c’est là où effectivement, l’expérience sert, car anticiper sur tout cela est un vrai plus» expliquait l’un de ses collégues. En dehors des écoles, dont on a beaucoup parlé, les services d’Etat Civil vont très probablement être confrontés à un afflux important d’activité : reprise des mariages et des enregistrements de pacs, mais aussi de toutes les opérations qui n’ont pu avoir lieu pendant le confinement, demandes de passeports, de CNI.

    L’associations des maires de France (AMF) a demandé, à propos des équipements sportifs et culturels que l’État fixe des consignes générales sur leur réouverture, en laissant là encore «une large liberté d’application». Certains équipements pourraient, selon l’association, «rouvrir assez rapidement pour des usages personnels en en excluant toute manifestation à caractère collectif » : ce pourrait être le cas des médiathèques, courts de tennis, golfs. En revanche, «les gymnases, piscines, patinoires, stades, salles de cinéma, théâtres, salles de spectacle, pourraient rester fermer dans un premier temps, voire jusqu’à l’été »

    En ile de France, la question du jour est aujourd’hui de faciliter la pratique du vélo et des nouvelles mobilités, pour éviter l’engorgement des réseaux de transports publics dont l’offre de services est évaluée autour de 50 % à l’horizon du 11 mai., 70% à entendre la PDG de la RATP sur France Info hier.  Le maire de Vanves a prévu de réunir en visioconférence, dans les tous très prochains jours, «un groupe de travail spécifique en coordination avec les acteurs de notre Plan Vélo Communal, pour accompagner cette reprise progressive et préparer cette nécessaire diversification des modes de déplacement pour la santé de tous». Anne hidalgo a prévu l’ouverture de piste cyclables temporaires sur les grandes voies parisiennes au dessus des lignes de métro ou de RER très fréquentées. Valérie Pécresse prévu de relancer son projet du RER du vélo etc…

  • COMMENT VIT ON CE CONFINEMENT HISTORIQUE A VANVES … AVEC UN VOLONTAIRE DU RESEAU MUNICIPAL DE SOLIDARITE : François Hamdan

    Vanves au Quotidien a renconré l’un des130 Bénévoles du Réseau municipal de Santé qui a été constitué dés le 1er jour du confinement  auquel se sont greffés le réseau Voisin-age, l’association des Petits Fréres des Pauvres, la Communauté des Jésuites de Vanves…

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi vous êtes-vous engagé dans le réseau de Municipal de Solidarité  ?

    François Hamdan : «J’ai l’esprit civique. J’ai constaté qu’il y a beaucoup de personnes vulnérables dans la ville, personnes âgées, isolées, malades. Or il faut être présent auprès d’eux lorsqu’on vit un tel événement. C’est notre devoir ! De surcroît je suis très actif dans le domaine de la solidarité, je participe aux Restos du Cœur,  à la collecte de la banque alimentaire, et dans celui de la citoyennté car je suis conseiller de quartier sur le Plateau, membre de l’association de la résidence Rabelais où j’ai animé la fête des voisins. De surcroît, j’ai une mére âgée, des voisins âgés… C’est pourquoi, dés le début, j’ai rejoint ce réseau municipal de Solidarité en ayant email dés le premier jour du confinement au maire et on m’a mis en contact avec l’association Voisin-Age

    VAQ - Qu’est-ce que l’on vous demande de faire ? Qui aidez-vous ?

    F.H. : « La première action est de prendre des nouvelles de ces personnes âgées et vulnérables qui ne sortent pas de chez elle avec ce confinement, sur leur vie de tous les jours, sur leur santé, leur moral. Beaucoup reconnaissent que le confinement est difficile à supporter et se confient. Mais ce n’est pas mon rôle de jouer les psychologues, mais le fait d’être présent (au téléphone), de les écouter suffit souvent.  Si elles ont besoin, je leur fais des courses dans les grandes surfaces, ou chez les pharmacies, deux fois par semaine. Et puis, nous rapportons certains événements au CCAS ou à l’association Voisin-Age qui prennent le relais, lorsque nous voyons que ces personnes ne vont pas bien. Je suis ainsi 11 personnes, selon un planning établi par l’association pour éviter que plusieurs d’entre nous appellent la même personne dans le même temps ou tout de suite après qu’elle ait reçu un coup fil d’un autre intervenant, pour étaler les appels dans la journée.   

    VAQ- Comment vous organisez-vous dans cette action de solidarité qui a l’air de vous occupez beaucoup ?

    F.H. : « Je télétravaille, mais comme toutes mes activités professionnelles, sont au ralentie, lorsqu’elles ne sont pas à l’arrêt, je dispose de temps que j’occupe ainsi. Et c’est tant mieux, car on se sent utile, valorisé en aidant son prochain. Dieu n’a-t-il pas prenez soin les uns des autres.

    VAQ- Comment vous protégez-vous et respectez vous les régles ?

    On nous fournit 2 masques par semaine, mais ma cousine qui est couturiére m’en fabrique aussi. J’ai acheté des gants et du gel hydroalcoolique, et je respecte les régles de distanciation lorsque je vais faire les courses, les gestes barrières.

    VAQ- De quoi vous êtes-vous rendu compte en aidant ces personnes plus vulnérables et fragiles

    F.H. : « On sent une détresse, le poids de la solitude, car elles voient plus leurs enfants et petits enfants, même lorsqu’elles utilisent Internet, mais ce n’est pas pareil de les voir physiquement. On entend quelquefois fois des propos plus politiques sur l’actualité, et on sent une défiance vis-à-vis des pouvoirs publics qu’elles jugent défailllants, peu compétents. Mais j’évite de parler politique ou d’entrer dans des propos plus personnels.

    VAQ- Que vous disent elles de leur vie confinée ?

    F.H. : « L’une d’ente elles, 82 ans, m’a dit qu’elle avait connu la seconde guerre mondiale, la guerre d’Algérie, mais elle n’avait vécu un tel événement ? Même s’ils ont été quelque peu confinés à cette époque ! Mais là, cela n’a rien à voir ! Elle ne voit personne dans les rues, n’entend plus rien du bruit de la ville.

  • CHRONIQUES DE VANVES EN CONFINEMENT : Rencontres furtives ce week-end de printemps !

    Comme chaque semaine, le mairede Vanves a fait le point de la situation, cette fois, en compagnie du commissaire de police Quentin Bevan, au lendemain de l’allocution du président de la République qui a constaté que les maires sont en première ligne. D’autant plus qu’ils vont êttre sollicité pour la mise en place du déconfinement notamment avec les écoles, ce qui suscite quelques inquiétudes dont la presse a fait état   «La Police Nationale assure des contrôles tous les jours : 2000 contrôles ont été effectués depuis le début du confinement avec  plusieurs centaines de PV dressés»  a indiqué le commissaire de police qui a constaté que «les Vanvéens respectent les mesures. La police ne ne peut pas être partout, même si des gens sont encore souvent dehors».  D’ailleurs en matière de service public, la poste, place de l’insurrection, est ré-ouverte mais seulement de 14H à 17H. Les chantiers à Vanves ne reprendront pas avant le 11 Mai a indiqué le maire alors que certaines reprennent ailleurs, mais au ralenti et en respectant les règles de barrières et de distanciation.

    Le maire a indiqué que la ville a commandé 30 000 masques lavables, et en a déjà distribués 14 500 aux professionnels de santé et aux EHPAD où 7 personnes âgées sont décédées depuis le début de la crise. D’ailleurs le blog avait fait état de la disparition du pére Xavier Nicolas parmi les cinq décès à l’Ehpad «Soins et Repos » de la communauté des Jésuites. Mais la Croix la semaine dernière a fait état aussi du décés dans cet EHPAD du pére Philippe Lécrivain qui était un «fin connaisseur de l’histoire de la vie religieuse et de la Compagnie de Jésus.  Ceux qui ont eu la chance d’avoir Philippe Lécrivain comme professeur au Centre Sèvres, où il a enseigné de 1987 à 2011 la théologie de la vie religieuse, ou à l’Institut catholique de Paris, où il enseignait l’histoire de l’Église, se souviennent d’un homme passionnant, prompts aux traits d’esprit et aux anecdotes pour mieux faire comprendre son sujet ».

    Plusieurs séniors vanvéens qui s’inquiétaient des annonces du président de la République de les obliger de rester confinés après le 11 mai, parce qu’ils ont plus de 65/70 ans, ont été rassuré par la mise au point de l’Elysée vendredi dernier. Ce qui les chagrine beaucoup, c’est de ne plus voir leurs enfants ou leurs petits enfants, surtout lorsque l’un d’entre eux est né juste avant ce confinement comme le confiait une retraité : «Je ne le verrai pas s’éveiller dans les premiers jours de sa vie. C’est dur de ne plus les voir ! ». Et Internet ce n’est pas pareil ! C’est dur aussi pour eux de rester confiné, certains totalement, ravitaillés par leur fils, des voisins ou des bénévoles du réseau municipal de solidarité qui « font un travail formidable » selon plusieurs témoignages. «L’un d’entre eux me confiait qu’il n’arrêtait pas ! C’est une très bonne initiative de la ville » confiait Guy Janvier ex-maire de Vanves (1995-2001). D’ailleurs dans son intervention, le maire de Vanves a salué la générosité des vanvéens et l’engagement des bénévoles qui s’engagent de plus en plus pour le  CCAS et le Réseau municipal de solidarité qui coordonne les initiatives locales, et  qui ne manquent pas comme ses vanvéens qui  ont confectionnés des blouses.

    Des retraités se rattrapent en s’installant dans le petit bout de leur jardin, pour lire,  lorsqu’ils habitent un petit pavillon, entouré de leurs fleurs : «Je n’ai jamais vu mes roses aussi belles ! » confiait une autre retraité qui souffre un peu de ne plus pouvoir sortir – « mon fils me l’a interdit ! » - et de voir ses copines...au restaurant. D’autres ont découvert, les vertus du potager urbain et s’initie à devenir jardiniers, en donnant même des conseils : «Beaucoup de vanvéens se sont mis à faire des choses qu’ils n’ont pas l’habitude de faire. A mon nivrau, je me mets à la culture maraichére de ville. J’ai récupéré des pots de yaourts dans lesquels je met un peu de terre, des graines, je les laisse pousser pendant 8 à 15 jours, tomates, radis, persil… Quand les petites pousses font 5 cm, je les mets dans un pot de fleurs avec un peu plus terre, puis  je les mets dans un bac un peu plus grand. Et tout cela dans mon jardin, mais on peut le faire sur un balcon ou un rebord de fenêtre. D’ailleurs je me suis fourni chez Lidl qui vend des petits pots. Et je  commence à avoir des petits plants de tomates» confiait récemment Guy Janvier, retraité actif.  

    Mais pour tous ceux qui vivent en appartements, surtout avec de jeunes enfants, c’est souvent, maintenant que cela dure, de plus en plus difficile. Beaucoup, ses derniers jours, sont sortis, même peu de temps, avec leurs enfants, ce qui est le cas place de la République, où ils peuvent courir, se dépenser, faire du vélo, avec ces quelques jeunes parents qui se retrouvent en respectant les règles de distenciations, prés du manège. Le pére Bertrand Auville, curé de Vanves, laisse la grande porte de l’église St Remy ouvert. Certains viennent y jeter un coup d’œil ou faire une priére rapide, sans trop savoir s’ils peuvent ou non entrer. Sur le Plateau la longue file des clients qui attendant d’entrer au carrefour Market est impressionnant, s’étalant jusqu’au carrefour Albert Legris. Patients, ses clients attendent jusqu’à 1h30-2H avant d’y pénétrer et ressortir avec un caddie hyper rempli comme samedi dernier. Instants vécus à Vanves ce week-end lors de rencontres furtives à l’occasion de courses