Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ville de vanves - Page 44

  • LA ZONE A FAIBLE EMISSION S’APPLIQUE VANVES DANS UN MOIS ET DEMI

    Dans moins d’un mois et demi, le 1er Janvier 2025,  la troisième étape de la ZFE (Zone à Faible Emission) interdira la circulation des véhicules Crit’Air 3 (essences d’avant 2006 et diesels d’avant 2011) à l’intérieur de la zone délimitée par l’A86. Près de 1,3 million d'automobilistes qui seraient concernées par les restrictions, contre 7 % (370.000 voitures) actuellement, soit 15 200 véhicules d’artisans, 49 000 véhicules utilitaires et 422 000 véhicules particuliers, selon une étude de l’APUR (atelier Parisien d’Urbanisme)

    Cette mesure risque d’être pénalisante comme l’ont fait remarquer d’un côté la Région Ile de France, Valérie Pécresse sa présidente ayant écrit à son homologue de la Métropole du Grand Paris (MGP) pour « attirer votre attention sur la nécessité impérieuse de ne pas rendre la vie impossible à des parties entières de la population en entravant trop brutalement leur faculté d’aller et venir» ; et de l’autre des organisations professionnelles de TPE et d’artisans  qui exhortent la MGP «à maximiser les dérogations en faveur des professionnels pour ne pas trop pénaliser les petites entreprises qui n'ont qu'un seul véhicule, la plupart du temps ancien, ainsi que les salariés qui doivent utiliser leur voiture pour se rendre au travail, souvent des travailleurs de première ligne et en horaires décalés (commençant ou finissant leur activité professionnelle entre 21 heures et 6 heures) qui n'ont pas la possibilité de prendre les transports en commun (livreurs, agents de sécurité, personnels hospitaliers, etc.)» indiquent elles en s'inquiètant vivement des effets de cette interdiction sur leurs collaborateurs des métiers en tension, aux horaires décalés, qui travaillent sur Paris en habitant les départements périphériques de la région et qui doivent par conséquent utiliser leurs véhicules personnels tôt le matin et / ou tard le soir.

    «Autrement dit, nous sommes favorables à la responsabilité environnementale des TPE-PME car nous soutenons l'indispensable transition écologique de notre économie, mais pas quoi qu'il en coûte en termes économiques et sociaux pour nos entreprises et nos collaborateurs. A fortiori dans une conjoncture économique agitée et dégradée, alors que les TPE-PME franciliennes subissent des défaillances record et des marges réduites» indiquent-elles à instar de la présidente de la Région : « Le risque est réel, si un tel arrêté devait être pris, que nous assistions à une relégation des Franciliens les plus en difficulté et à une accentuation des fractures territoriales et sociales de l’IDF» argumentent-elles en rappelant que sa politique vise depuis 2016 à éviter un tel scénario. «La ZFE ne doit pas se transformer en zone à forte exclusion», ajoutent-elles en appelant Patrick Ollier, président de la MGP, à lancer une révision de ce texte pour «corriger les conséquences sociales douloureuses qu'il entraînerait pour les ménages les moins favorisés et les artisans d'ÎDF».

    En retour, la MGP indique tout d’abord qu'elle possède un dispositif «Métropole roule propre» pour changer son véhicule depuis 2016 :  8.549 demandes d'aides et 34,9 M€ ont été distribués. Ces aides sont cumulables avec d'autres dispositifs, telle que la prime à la conversion, qui fait d'ailleurs partie des principales attentes dans le cadre du projet de loi de finances 2025. Et qu’ensuite elle a mis en place un  «Passe ZFE-24H» qui  permet aux véhicules exclus de pouvoir accéder exceptionnellement à l'intérieur du périmètre de l'A86 (celle-ci n'étant pas incluse), de 8h à 20h, hors week-ends et jours fériés. Le tout durant 24 heures, à 12 reprises chaque année. Mais, pour la région, «les conditions et durées des dérogations sont trop hétérogènes et complexes, et le mécanisme d’autorisation préalable trop contraignant pour nos citoyens et entreprises, à qui nous devons, au contraire, de la simplification».

  • A VANVES HEMISPH’ERIK, UN CLUB POUR LUTTER CONTRE L’ISOLEMENT A TRAVERS DES ATELIERS CREATIONS

    À Vanves, le club Hemispherik qui «s’engage dans la lutte contre l’isolement social à travers de nombreux ateliers, pour s’ouvrir à l’autre et apporter de l’humain là où il n’y en a pas », organise aujourd’hui une  « Porte Ouverte » dans ses locaux de la rue Louis Dardenne, une ex-pharmacie où cette association s’est installée en 1993. Ce club qui a fêté ses 30 ans en Septembre dernier sur la photo), est un lieu pour s'entraider, se ressourcer, pour créer des liens, pour trouver de la chaleur humaine, pour prendre des initiatives, pour sortir de l’isolement, pour reprendre confiance en soi

    « C’est un lieu d’entraides et d’acceptation, personne n’a d’étiquettes sociales ou religieuses» indique Séverine Genevaz Coordinatrice. «Un lieu de vie différent où convivialité, simplicité, service, entraide sont des mots courants au sein de cette structure non militante qui accueille en journée  des personnes dont l’âge peut varier entre 35 et 75 ans et sont parfois à un stade d’isolement assez avancé et/ou en soufrance physique. Un lieu aménagé comme un chez soi, accueillant et fonctionnel avec du mobilier offert par des mécènes. Un lieu qui permet aux adhérents de se retrouver régulièrement en dehors des structures de soins afin de partager de moments conviviaux », c’est-à-dire «un sas entre l’hôpital et la vie de tous les jours».
    Un espace cosy où chacun peut s’adonner à la lecture, aux jeux de société, à l’informatique, à la Wii, etc... et où deux animateurs accueillent les adhérent(e)s sans poser de questions indiscrètes si ce n’est que de proposer une collation « soft » froide ou chaude. Des tables, des fauteuils posés ça et là permettent à chacun de suivre des cours de dessin, de peinture ou de discuter tout simplement avec d’autres. Tout l’espace est baigné de lumières indirectes ce qui rend l’ensemble chaleureux. «Chacun vient quand il le souhaite et participe à sa manière à la vie de l’association».

    Sous l'impulsion des adhérents, d’autres activités prennent corps pour le plus grand plaisir de chacun. Ils ont le pouvoir de proposer une activité qu’ils aimeraient pratiquer ou, pourquoi pas, qu’ils aimeraient animer : les animateurs sont là pour les aider à réaliser leur projet, ils ont un rôle de facilitateur. Les adhérents deviennent alors les acteurs de ce Club.

    «Nous sommes dans une optique d’entraide avant tout. C’est le principe des Groupes d’Entraide Mutuelle (GEM), nous aidons dans de nombreux domaines. Il y a tout pour accompagner les personnes qui le souhaitent à la thématique santé, par exemple. Grâce à des ordinateurs, nous pouvons nous rendre sur internet pour aider les personnes isolées à mieux gérer leurs dossiers et lutter ainsi contre la fracture numérique » indique-t-elle

    Ce club qui est subventionné par l'ARS Ile deFrance, le Conseil Départemental des Hauts de Seine est l’un des 500 G.E.M existant sur la France rencontrant un vrai succès et représentent une réponse pour tous ceux qui risquent d’être marginalisés par la maladie ou en situation de fragilité psychique (Loi de février 2005 visant à promouvoir la participation et la citoyenneté des personnes handicapées)

  • LE DEPUTE DE VANVES, GABRIEL ATTAL, LANCE SON ASSOCIATION DE LUTTE CONTRE LE HARCELEMENT SCOLAIRE

    A la veille de la journée nationale dédiée à cette cause, la semaine dernière, Gabriel Attal a lancé  « Faire Face » dont l’objectif est «d’organiser des interventions dans les établissements scolaires, former la communauté éducative, le personnel des établissements, les parents et accompagner les familles de victimes du harcèlement, avec l'appui d'avocats» détaillait il dans une vidéo publiée sur X.

    Lors de son passage éclair à l'Éducation nationale, entre juillet 2023 et janvier 2024, Gabriel Attal avait fait de la lutte contre le harcèlement scolaire la grande cause de son action, confiant au passage en avoir lui-même été victime à l'adolescence lors d’une interview sur TF1 voilà un an. Il avait notamment publié un décret pour que « la peur change de camp  »et que ce soit le harceleur qui change d'établissement et non l'élève harcelé. Il avait instauré des « cours d’empathie » censées être généralisés en septembre 2024. Il avait  permis le recrutement de personnels dédiés au harcèlement dans les rectorats et mis en place un questionnaire national pour détecter de nouvelles situations de harcèlement - Sept millions et demi d’élèves l’ont remplie – que la nouvelle ministre de l’Éducation a décidé de généraliser. « Ces mesures ont provoqué un électrochoc et je crois que nous sommes à un tournant culturel, en tout cas au sein de l’Éducation nationale » assurait il récemment dans une interview au journal la Dépêche. .

    «C’est un sujet qui me prend aux tripes parce qu’on ne peut pas rester de marbre face à la moindre violence qui s’exerce sur les enfants et les jeunes. Y compris quand elles viennent d’autres jeunes. Ensuite parce que je crois que c’est un élément qui est consubstantiel à notre objectif d’élever le niveau à l’école. On ne peut pas bien apprendre en étant malheureux à l’école. Enfin, pour moi, lutter contre le harcèlement, c’est se battre pour la tolérance, le respect de l’autre, la bienveillance à l’école. En luttant contre le harcèlement je pense que l’on peut changer la société et aller vers une société plus humaniste et fraternelle »expliquait  il dans cete interview

    Au sein de cette association, il est accompagné de Béatrice Le Blay, mère de Nicolas, adolescent qui s'était suicidé à l'âge de 15 ans l'an dernier après avoir été harcelé au lycée et Elian Potier, qui est à la tête de l'association Urgence harcèlement. Et il a le soutien de la Première dame, Brigitte Macron qui est aussi très investie sur ce thème. « Elle s’est emparée très tôt du problème. Elle fait partie de ceux qui ont contribué à éveiller les consciences et elle a une constance absolue sur ce sujet. Quand j’étais ministre de l’Éducation puis Premier ministre, nous avons beaucoup travaillé ensemble sur ce thème. Je l’ai eu au téléphone avant le lancement de l’association pour lui en parler et elle était emballée par le projet. Elle a enregistré une vidéo qui a été diffusée lors du lancement de l’association. C’est un combat qui a besoin d’elle ! » indiquait il.

    Et il a aussi le soutien e la ville de Vanves dont le maire assurait ces jours-ci que « la Municipalité apporte son plein soutien auprès de ses victimes, se mobilise contre de tels agissements et compte sur les enseignants pour en signaliser les cas ! »