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ville de vanves - Page 1330

  • AVEC VANVES MIEUX, DES JEUNES ONT VOULU SE FAIRE ENTENDRE VOILA 6 ANS AUX MUNICIPALES 2008

    A Vanves, il y a énormément de personnes qui aimeraient que Vanves bouge – et c’était le théme de la liste « Vanves en Mieux » en 2008,  et ce que l’on veut faire,  correspond à ce que cette liste voulait faire »expliquait récemment Lucile Schmid qui conduit la liste EELV. Occasion de revenir sur cette liste conduite par Florence Kossof avec quelques jeunes qui avait reccueilie  3,79% en Mars 2008 et créé l’événement durant cette campagne municipale : « Nous avons voulu créer une dynamique entre tous ces citoyens mal-entendus » indiquait elle en expliquant « Notre action est née de cette écoute, des insatisfactions qui ne trouvent pas d’écoute et d’issus face aux autorités »

    Ces jeunes qui ont pris six ans maintenant, faisaient un constat qui n’a guére évolué :  Akim, 33 ans regrettait « qu’aucune structure n’existe pour orienter un jeune dans un cursus stable après un échec scolaire ». Kais, 21 ans  insistait sur le manque d’activités pour un jeune lorsqu’il a 18 ans : « c’est plutôt l’âge où on a besoin d’être accompagné car c’est peut être à cet âge que l’on a besoin le plus de soutien ». Zaer, 33 ans et Ahmed, 24 ans insistait sur le « Vivre ensemble » en expliquant « que notre projet repose sur l’humain, aller les uns avec les autres, se sentir bien dans sa ville » refusant de la  de voir « se transformer en cité dortoir, où chacun voit l’autre d’un mauvais œil, ne se saluant plus, n’échangeant plus. Nous voulons aider chacun lorsque cela va mal mais  aussi lorsque cela va bien… ». 

    Ils proposaient de multiples choses, quelquefois assez croustillants, dont certains ont été piquées par le maire sortant : constitution d’une commission de contrôle de l’attribution des places des créches. Inciter les enfants à pratiquer des activités sportives après la classe (qui devrait se réaliser avec les nouveaux rythmes scolaires). Cotisation unique pour participer aux activités sportives et culturelles (c’est pas déjà fait). Un manège sur la place de la République (c’est le cas depuis 2 ans),  des équipements sportifs équipés de défibrillateurs (c’est fait). La gratuité de la piscine pour les mineurs durant les vacances scolaires, et surtout ouvrir les installations sportives de Michelet aux vanvéens, avec le retour d’une course cycliste. La mise en place d’un taxi municipal sous forme de « cyclo-pousse ». Un carré supplémentaire pour les confessions non représentées au cimetière. Une cellule d’écoute et d’épanouissement personnel. Un canarval, une Nuit Blanche et du ciné en plein air, une toile d’expression géante, des animations tous les week-ends au parc F.Pic. Et le développement d’activités nocturnes, encadrées « favorisant les échanges humains, les intérêts et les plaisirs partagés ».

    Evidemment, les deux principaux candidats de l’époque, Bernard Gauducheau (UDI) et Guy Janvier (PS) se demandaient comment ils avaient fait pour réunir autant de monde à leurs réunions. « C’est parce que nous sommes allés chercher les gens, nous avons fait du terrain, en leur disant « cessez de vous plaindre, agissez aussi, venez nous écouter et travailler avec nous » expliquait Florence Kossof qui reconnaissait, après coup, que cela été dur, et qu’elle ne recommencerait pas. Mais elle ne regrettait rien car cette campagne leur a donné à tous,  l’occasion de rencontrer beaucoup de gens, d’aborder beaucoup  de problématiques avec les vanvéens. « Il y a un véritable problème d’écoute par rapport aux municipalités, car on a beau leur écrire, leur envoyer des mail, leur parler… il ne se passe rien et cela n’est jamais suivi d’effets. Tout cela fait que des gens en ont un petit peu ras le bol et ont eu vraiment envie de se faire entendre,  être écouté, et expliquer pourquoi on prend telle ou telle décision ». Mais c’était aussi une réponse des jeunes à Bernard Gauducheau qui a l’habitude de dire aux vanvéens qui râlent ou qui maugraient : « Eh bien si vous n’êtes pas content de ce que l’on fait à Vanves vous n’avez qu’à vous présenter aux municipales ! ». Et bien c’est ce qu’on voulu faire des jeunes vanvéens en le prenant au mot voilà 6 ans. Aujourd’hui, ils manquent dans cette campagne

  • CARNET DE BORD D’UN JEUNE VANVEEN, STEPHANE LANCELOT, A MIAMI…ALORS QUE LES USA S’APPRETENT A RECEVOIR…FRANCOIS HOLLANDE

    Jeune étudiant vanvéen en science de l’information et de la communication, Stephane Lancelot  séjourne actuellement aux USA et poursuit ses études l’Université Internationale de Floride (Floridia International University). Il en profite pour nous raconter  ce qu’il vit là bas mais aussi de la façon dont les événements internationaux ou nationaux sont perçus outre-atlantique. Avec la visite de François Hollande aux USA qui débute aujourd’hui jusqu’au 12 Février c’était l’occasion de lui demander comment les médias américains ont parlé de ses affaires de cœur  

    Après deux semaines passées à Vanves pour me ressourcer (par cela j’entends bien manger, revoir famille et amis), je suis reparti pour Miami le 29 décembre. Au programme : nouvel an, nouvelles rencontres, nouvelles matières, et  reprise des cours en douceur. Après un mois déjà, je suis satisfait du choix de mes matières. Surtout, ce que j’apprécie ici c’est la façon d’enseigner. Je revois certaines notions déjà abordées en France. Cependant, il y a une énorme différence, mes professeurs me les rendent nettement plus intéressantes en sortant du cadre traditionnel du cours magistral, même quand nous sommes plus de cent élèves. L’interaction entre élèves et professeurs est ici très forte. J’apprécie cela. 

    J’aimerais maintenant aborder deux sujets d’actualité. Français et donc gentleman (en tout cas c’est que les gens pensent ici) je vais faire honneur aux dames et commencer par le trio Gayet-Trierweiler-Hollande. Bien entendu, les médias n’en ont pas autant parlé ici qu’en France. Néanmoins, j’ai lu plusieurs articles à ce sujet. Une interrogation revenait à chaque fois : comment se fait-il que la presse française en fasse « si peu » à ce sujet ? Effectivement, rien à voir avec le traitement de l’affaire Clinton-Levinsky. Quant aux étudiants, quand je leur ai parlé de cette affaire, peu semblaient au courant.

    Enfin, parlons de l’évènement sportif numéro un ici : le Superbowl. Je n’avais jamais eu le courage de regarder celui-ci mais cette année j’ai fait l’effort. Nous étions une vingtaine d’étudiants regroupés devant un grand écran dans l’un des lounges du campus. Pizza, « wings » de poulet, sodas, et bières pour nous accompagner.  Ce que je peux dire c’est que c’est très looooooooong. Heureusement qu’il y avait à manger, à boire et que les  pubs diffusées lors des (très nombreuses) coupures valent le coup d’œil…

  • AVANT DERNIER CONSEIL MUNICIPAL A VANVES (suite et fin) : PEREQUATION, EMPRUNT, TERRAIN COCHE/BRIAND…AU CENTRE DU DOB

    A entendre l’opposition, Anne Laure Mondon(PS) et Claire Papy (EELV), mercredi soir lors du débat d’orientation budgétaire (DOB), «la situation financière de la ville parait saine et bonne », «nettement meilleure qu’en 2008 » selon l’élue écologiste, avec « de bons indicateurs » selon la présidente du groupe PS/PC : « 70,25% de taux de réalisation des investissements, une épargne disponible qui a augmente en 2013 par rapport à 2012 : 2.371.000 € contre 1.928.000 € -  Toutefois cela n’aura pas permis à la ville de ne pas faire appel à l’emprunt puisque celui-ci a été de 2 M€  - des charges de personnel qui augmentent mais restent contenues sous la barre de la hausse moyenne des charges de personnel dans la fonction publique de 2,5% ».

    Elle a reconnue qu’il peut paraître de « bonne guerre » de mettre sur le dos du gouvernement actuel une péréquation et des dépenses toujours plus importantes et des dotations toujours plus faibles mais cela ne doit pas vous exempter » d’expliquer aux Vanvéens que « la nécessité pour les collectivités locales d’être inclues dans l’action gouvernementale de maîtrise de la dépense publique, l’est depuis de nombreuses années », « que la volonté de la part de l’Etat que les collectivités diminuent leurs dépenses, certes pour stabiliser leur dette, mais également pour que les dotations et concours de l’Etat aux collectivités puissent aussi diminuer, s’observait déjà fortement dès la loi de finances 2012, avant donc l’arrivée de la gauche au pouvoir ». Cette loi de finances avait notamment renforcé la péréquation avec le FSRIF (Fonds de Solidarité des communes de la Région Ile-de-France) et  le FPIC (Fonds de Péréquation Intercommunal) et prévue que le FSRIF devrait augmenter de plus de 50% d’ici 2015… « L’augmentation de la contribution de Vanves cette année n’est donc pas une surprise, elle était programmée depuis fin 2011 ! ». Elle a rappelé que si « les taux d’imposition communaux n’ont pas augmenté depuis 2009 vous avez pourtant voté, au sein de notre communauté d’agglomération GPSO, une hausse du taux intercommunal des impôts locaux qui est ainsi passée de 6,65 à 7,25% pour la taxe d’habitation et qui a engendré un rajout de 0,65% de la taxe foncière… et dans le même temps une grande partie du bénéfice qui découle de ces hausses d’impôts est redistribué à notre commune dont la dotation augmente d’environ un tiers… ». Enfin, elle a noté qu’aprés déduction des recettes propres de la commune, il est fait état  d’un solde à financer par emprunt de 9.679.000€  en 2014 (contre 5.098.000€ en 2013) : « Les conséquences d’un nouvel emprunt consenti sur l’exercice 2014 pèseront directement sur les équilibres de l’exercice 2015 avec un éventuel accroissement de l’annuité de la dette qui viendrait diminuer l’épargne disponible. Et les acquisitions foncières dans le cadre du projet Briand/Coche et ventes à venir ne peuvent expliquer à elles seules, ce solde à financer par emprunt qui restera conséquent »

    Bernard Gauducheau a eu l’occasion de lui répondre ainsi qu’à une question plus générale de Lucile Schmid (EELV) : « On sent beaucoup dans cette présentation des orientations budgétaires, et la mise en valeur de votre gestion, que l’on est en campagne. Avec ces bouleversements que nous allons vivre, comment envisagez-vous l’avenir ? » s’était elle interrogée en faisant référence au projet de loi sur la métropole du Grand Paris et la disparition des intercommunalités comme GPSO : « Ces réformes vont entrainer des bouleversements dans les conditions de gestion de nos communes. Une période de préfiguration  est prévue pendant 2 ans où tout va se décider notamment sur les transferts de compétences » a-t-il expliqué en rappelant que « l’intercommunalité nous a beaucoup aidé. Sa disparition ne peut que nous inquiéter. On n’aura plus les mêmes garanties dans les années qui viennent. Nous ne serons plus dans les mêmes conditions de sécurité. Nous pouvons craindre que des décisions soient prises et que l’on nous dise de nous débrouiller. Et je vois bien les choses venir comme cela. Et ces incertitudes nous empêchent de dire les conditions dans lesquelles nous gérerons cette vile…surtout au-delà de 2016 où nous n’avons aucune visibilité ». D’ailleurs il est revenu  sur le terrain Coche/Briand à la suite des interventions de Claire Papy  et Anne Laure Mondon en les assurant que le projet est tout à fait claire : « On ne rachéte qu’une parcelle (1/3 du terrain) puisque la ville est propriétaire du reste. J’ai lz certitude d’avoir deux exercices budgétaires dans des conditions satisfaisantes. Après 2016, je n’en sais rien. Mais ne vous faites pas d’illusion, si l’emploi, si l’économie, ne repartent pas… »… « Tout le monde en souffrira. Et ce n’est une question, ni de droite, ni gauche » a enchaîné Isabelle Debré (UMP). « Notre pays souffre ! Il est en déclin, et n’attire plus de fonds étrangers. Il faut que tout le monde se retrousse les manches ».