Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ville de vanves - Page 1284

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : 29 DELIBERATIONS ET UNE COUPE DU MONDE QUI A REDUIT LES EFFETS DE MANCHE

    « Nous avons pris en compte les quelques remarques pour permettre au public de mieux suivre le conseil municipal » a déclaré Bernard Gauducheau en ouvrant cette séance, très contrainte au niveau temps à cause du match France-Equateur, où étaient inscrites 29 délibérations, et pas des moindre. Ce qui a limité les effets de manche entre majorité et opposition, mais pas empêché une courte suspension de séance.

    Le public est dorénavant installé face au conseil municipal,  de biais à cause d’un écran plus petit et design avec une image plus nette, et bénéficie de l’éclairage naturel ou lumineux de cette salle Henri Darien.  Quand aux élus, ils expérimentaient une nouvelle sonorisation mis en place par une société vanvéenne qui a rendu les propos plus compréhensibles et les interventions plus claires (de voix) même si une élue socialiste (Valérie Mathey)  s’est emberlificotée dans ses propos à l’occasion d’une question  sur la possibilité pour les partis politiques de bénéficier de salles gratuites pour leur réunion,  pour le plus grand plaisir de ses opposants.

    Si sur certains dossiers –   rythmes scolaires, restauration municipale,  Règlement intérieur du Conseil Municipal grâce à deux amendements oraux de ML Mondon (PS) accepté par la majorité ( 48H de délai au lieu de 72 pour déposer une question orale et possibilité d’amendement justement)  – le conseil municipal a pu faire consensus, à une voix prés,  celle de l’adepte du retour à la cuisine centrale de son enfance (Boris Amoroz)  à propos de la restauration municipale. Mais il n’en a pas été question sur le compte administatif,  en toute logique, le projet Niwa…sans parler d’autres points de désaccords notamment sur la question d’un écran pour la finale de la Coupe du Monde de Football le 13 Juillet qui occupe finalement beaucoup les esprits. En tous les cas, beaucoup d’élus, après une collation, se sont retrouvés dans les cafés-restaurants pour suivre le match France–Equateur avec un score nul. Comme au conseil municipal.

    PROJET NIWA : 3 délibérations étaient inscrites à l’ordre du jour. Tout d’abord l’acquisition par la ville du terrain de la DDE (au 16 rue René Coche) pour 3 710 000 €. Boris Amoroz (FdeG) a voté contre parce qu’il est « contre la privatisation d’anciens terrains publics vendus à une société privée comme Bouyges ». – « Les recettes de la transaction permettent de participer au financement du service public » n’a pas manqué de répliquer le maire. Le Conseil s’est ensuite prononcé sur le déclassement des 3714 m2 des terrains Aristide Briand-Diderot. « Un travail est en cours pour une réinstallation des services  du  Conseil Général (PMI, CVS) et trouver une solution pour la Croix Rouge (c’est fait) et Art Evolution » a t-il précisé à une question de JC Le Goff sur le devenir de ses deux associations. Il s’est enfin prononcé sur la promesse de vente de ces terrains à Bouygues Immobilier avec la création d’un parking public de 46 places (sur 174) et l’installation d’une collecte pneumatique des déchets. Anne Laure Mondon (PS) et Lucile Schmid (EELV) ont regretté l’abandon de la procédure de primo-accédant prévu à l’origine, « alors que le gouvernement vient de favoriser l’accession à la propriété à travers une série de 4 mesures concernant l’habitat » selon la première » et que « c’est l’un des moyens d’acquérir son premier appartement » pour la seconde. « Je comprends que la procédure de primo-accédant interroge. Cependant, compte tenu du haut niveau qualitatif de NIWA, le prix des appartements sera élevé. Et une décote sur de tels logements, n’empêchera qu’ils seront chers. De surcroît, on n’a pas de dispositif de contrôle  afin que les primo-accédants ne revendent pas leur bien rapidement pour faire une plus value. En plus, pour 10 logements, le jeu n’en valait pas la chandelle »

    NOUVEAUX RYTHMES SCOLAIRES : « Malgré les réserves de la majorité municipale – on n’est pas convaincu des bienfaits d’une telle réforme -  la ville de Vanves a décidé de mettre en place, dans un esprit républicain, les nouveaux rythmes » a indiqué Bernard Gauducheau (UDI) en donnant la parole à Jeremy Coste (UDI), maire adjoint chargé des Ecoles qui a fait un historique de la concertation en rendant hommage à Marie Françoise Goloubtzoff qui l’a mené à bien, expliquer le choix d’en rester au systéme Peillon plutôt que Hamon plus souple, faute de temps pour mener une nouvelle concertation face à la date de remise du dossier à l’inspection académique et  présenter le dispositif retenu sur lequel a énormément travaillé le service éducation qui est maintenant très mobilisé pour le mettre en œuvre à la Rentrée. « Ce qui ne sera sûrement pas simple » a reconnu le Maire. Lucile Schmid (EELV) s’est félicité de tout « ce travail effectué par l’ensemble des acteurs qui n’étaient pas tout à fait d’accord. On découvrira à terme que cette réforme sera bonne pour nos enfants » a-t-elle déclaré en s’inquiétant sur la mobilisation des associations : « Nous avons une longue liste d’intervenants, d’auto entrepreneurs au conservatoire et au Stade de Vanves » a rassuré Jeremy Coste (UDI). Jean Cyril Le Goff (PS) était heureux d’apprendre « que dans un souci républicain, vous respectiez la loi, tout comme de notre côté, lorsque nous avons voté le report de sa mise en place à la Rentrée 2014 » et tout se félicitant de la mise en place du quotient familial et de la mise en oeuvre de l’accueil péri-scolaire aux primaires

    RESTAURATION MUNICIPALE : Le Conseil municipal a retenu la société ELRES du groupe Elior pour 6 ans. « On garde le même prestataire. On a amélioré les menus, avec des produits français (poulet label rouge, viande limousine…) et bios… qui font l’unanimité des parents d’éléves. Vous avez pris en compte nos réflexions depuis le dernier renouvellement de cette délégation de service public » a constaté Jean Cyril LeGoff (PS). « On voit bien que les deux offres étaient de qualité. Peut être que la différence s’est faîte sur la cuisine centrale. Le sujet de la qualité est une vraie question avec le suivi de sa gestion. Le conseil municipal devrait aller goûter ce qui est servi à nos enfants ou nos aînés. Ce qui a changé la perception des parents lorsqu’ils l’ont fait » a indiqué Lucile Schmid (EELV)..   « C’est un sujet très préoccupant Je ne passe pas une journée sans me dire qu’il y a un risque de pépin, 3000 risques (repas). Et il n’y en a pas (d’accidents) parce qu’on s’est assuré de prestataires de grande qualité tant au niveau des plats que de la sécurité alimentaire » lui a répondu le maire  Boris Amoroz (FdeG/PC) a défendu la liaison chaude avec la cuisine centrale (de son enfance) qui « est mieux en terme de proximté, d’emplois » a-t-il expliqué en regrettant que l’option déchets recyclablesn’ait pas été retenue.  « A l’époque, votre mére était parent d’éléve et on servait 800 repas par jour, transportés dans des containers entre la cuisine centrale et les écoles dans des camionnettes. Et on commençait à s’inquiéter. Il aurait fallu reconstruire, ce qui aurait coûté très cher. Il était clair qu’on n’en avait pas les moyens. On est passé à la délégation de service public et à la liaison froide, on a recruté une dédiéticienne et mis en place plusieurs dispositifs pour assurer 3000 repas par jour » a indiqué l’ex-maire adjoint chargé des écoles et de la jeunesse de Didier Morin, à qui l’opposition a longtemps reproché de l’avoir mis en place en 1994/95.

    Le Bog aura l’occasion de revenir sur ces sujets et bien d’autres abordés lors de ce conseil municipal dans les jours à venir

  • VANVES A L’HEURE JAPONAISE AVEC LE PROJET NIWA DE KENGO KUMA ET BOUYGUES IMMOBILIER

    La Palestre a fait le plein Mardi soir, pas autant que pour les nouveaux rythmes scolaires, pour la présentation du projet Niwa à l’emplacement des terrains René Coche-Aristide Briand-Diderot. Tous les protagonistes étaient présent de la ville à Seine Ouest Habitat avec GPSO, et à  Bouygues Immobilier  avec son cabinet d’architecte Kengo Kuma et le paysagiste Michel Desvignes. Beaucoup de vanvéens avaient fait le déplacement, découvrant la maquette et de nombreux panneaux  qui ont été pris en photo sur toutes les coutures par leurs smartphones

    Bernard Gauducheau a refait un historique rapide de cette opération qui est liée finalement à l’îlot Cabourg : « J’avais remarqué une parcelle de 5000 m2, l’un des derniers plus beaux sites de Vanves, dont la vente allait permettre de financer cette opération (Ecoles maternelle et primaire, centre de loisirs, Espace Jean Monnet). Ce terrain, bien placé proche de la gare Vanves-Malakoff, bien, ensoleillé, était favorable aux logements. Mais il fallait faire vite pour éviter que l’Etat le fasse à notre place en plus dense » a-t-il indiqué en revenant sur le concours d’architecture organisé à partir de lignes directrices avec le théme du jardin japonais. Sur 24 candidatures, 6 ont été retenus par un jury de 20 personnes qui a sélectionné le projet de Kengo Kuma par 9 voix sur 12. « Ce projet a été validé par le Conseil municipal avant les élections municipales. Nous avons attendu qu’elles soient passées pour vous le présenter. Ce projet sera manquant pour notre commune » a-t-il indiqué.

    « Ce n’est pas un projet parmi tant d’autres. C’est un projet de référence en terme d’architecture, de qualité d’usages des logements afin qu’ils soient traversant et multi-orientés, et de développement durable » a indiqué le directeur d’agence Bouygues en indiquant avoir travaillé avec plusieurs intervenants. « Notre ambition tient en 4 engagements : Un projet architectural et paysager affirmé qui s’adapte et sait répondre à l’environnement existant, la qualité d’usage des logements afin qu’ils soient vivables et adaptés, la baisse et la maîtrise des charges grâce au développement durable, la maitrise des nuisances pendant le chantier ». La représentante de l’architecte Kengo Kuma s’est alors lancé dans une description du projet conçu sur le concept du jardin japonais, en créant des liens entre les éléments et les espaces tant à l’intérieur de l’îlot et à l’extérieur, en jouant sur la transparence grâce à des passages verdoyants,  et l’habitat qui reste à l’échelle humaine, de 4 ou 5 étages dont certains sont en retrait pour animer les façades, et répondre aux bâtiments qui lui font face, rue Aristide Briand, avec la Maison de retraite et les créches, tout en favorisant la luminosité naturelle.

    Le cabinet Michel Desvignes a rassuré en expliquant « qu’il ne s’agit pas de refaire une caricature de jardin japonais mais de s’inspirer du concept et de le ré-interpréter pour répondre aux besoins de cette résidence, avec des plantes et des arbres correspondant au climat de Vanves et nécessitant un minimum d’entretien ». Il s’agit donc d’un jardin de copropriétés qui respecte deux principes : Un effet de continuité entre espaces urbain et vert, un renforcement des contrastes avec des bassins en îlot central, pour récupérer les eaux de pluie, et des jardins automnales et printaniers à l’intérieur, des arbres à l’extérieur qui auront une grande importance. L’agence Bouygues Immobilier est revenu sur les bâtiments qui seront de très haute qualité environnemental (THQE) et permettront d’améliorer de 20% tous les curseurs au niveau thermique et énergétique. Les matériaux utilisés seront naturels, facile à traiter, pérennes. Ces bâtiments devraient s’inspirer pour leur consommation électrique ce qui est mis en place chez sa voisine avec IssyGrid, où il y a une mutualisation des consommations bureaux/logements    

    A l’occasion des questions, le maire a fait préciser plusieurs chose : ce projet  comportera 158 logements dont 36 sociaux gérés par GPSO Habitant et situé côté rue René Coche. Les logements sociaux seront des PLS ( à 10 € la location au m2) où seront logés uniquement des vanvéens : « C’est un choix, car en IDF il y a très peu de PLS qui permette de loger des gens qui n’ont pas assez d’argent pour acheter et qui en ont trop pour être logé en HLM ». La commercialisation des appartements en accession dont les prix seront au prix du marché selon Bouygues Immobilier (8000 € le m2), devrait être commencée à l’automne 2015. Un parking de 174 places dont 50 seront publiques, est prévu  avec des accès côté rue René Coche. Le permis de construire de Niwa devrait être déposé à l’automne. Le chantier qui  devrait s’étaler sur 2 ans a fait l’objet de nombreuses questions des riverains qui craignent des nuisances, échaudés par les chantiers en cours. Le maire et l’agence Bouygues les ont rassuré d’autant plus que le vaste espace occupé par cette parcelle  (et le chantier) devrait permettre d’éviter d’avoir des camions qui stationnent dans les rues, notamment lors des travaux de démolition puis de terrassement.  

  • UNE EX-DRH DE LA MAIRIE DE VANVES DANS LA TOURMENTE BYGMALION : FABIENNE LIADZE

    Cette affaire Bygmalion qui fait des dégâts considérables au sein de l’UMP en touchant des élus des Hauts de Seine, comme Eric Cesari, directeur administratif de l’UMP et l’œil de Nicolas Sarkozy dans l’appareil gaulliste, mais aussi maire adjoint à Courbevoie, avec une ex-directrice des ressources humaines à la ville de Vanves qui a travaillé pendant 7 ans  aux côtés de Bernard Gauducheau, conseillère municipale d’Issy les Moulineaux depuis Mars dernier : Fabienne Liadze. Le JJD du 22 Juin consacrait une page entière (p.4) à la double comptabilité à l’UMP où elle apparaissait en photo entre le trésorier Philippe Briand et Nicolas Sarkozy avec ce sous titre : « La directrice des affaires financières de l’UMP, Fabienne Liadzé aurait tenu une double comptabilité et connaissait le montant exact des dépenses de campagne. Sur ordre de qui ? Qui a-t-elle informé ». Les journalistes politiques l’ont dénommée la «nouvelle Cassetta » : « Elle a la clé, elle est la cheville ouvrière, la petite main obligée, celle qui, aujourd’hui peut faire pencher la balance dans le sens de l’une des deux théses en présence » écrivait Laurent Valdigué en faisant état de son refus de s’exprimer. Elle a été mise à pied mercredi dernier dans l’attente de son licenciement.

    A 39 ans, elle a été élu conseillère municipale sur la liste conduite par André Santini, en Mars 2014 : « Née à Issy-les-Moulineaux il y a 39 ans, j’ai grandi et vécu dans cette ville qui m’a toujours offert un cadre de vie épanouissant et dynamique. Mariée et mère de trois enfants, j’ai suivi de près l’évolution de notre commune et suis particulièrement attentive à l’héritage que nous léguerons à nos enfants en matière d’environnement, de liens sociaux et de capacité à bien vivre ensemble. Spécialisée dans les ressources humaines, je suis une femme active, impliquée dans la vie associative et animée par le sens de l’intérêt public » expliquait elle en rappelant que son parcours professionnel lui a donné l’occasion de travailler pendant 7 ans à Vanves en tant que Directrice des Ressources Humaines, aux côtés du Maire Bernard Gauducheau entre 2002 et 2009. 

    Dans le bilan d’activité de 2009, dernière année de son passage, à la tête du service des ressources humaines, elle faisait état d’une attention accrue portée aux questions de condition de travail, de la concertation avec les organisations syndicales sur tous les thèmes relatifs à la situation professionnelle des agents (statuts, conditions de travail). « L’objectif général du service est pérenne depuis 2004 : Contribuer à l’élaboration d’une politique des ressources humaines et à la mise en œuvre de cette politique en accompagnement des objectifs généraux de développement du service public municipal : Démarche qualité pour les missions de bases du service (gestion du circuit des candidatures, accueil individualisé des agents pour régler leurs questions de carrière, formation, retraite, paie…), développement d’un environnement du travail motivant pour les agents et travail sur leur intégration et la communication interne grâce à une lettre mensuelle Personnel Info ». Elle n’a laissé que des bons souvenirs aux communaux, qui l’appréciaient, la trouvaient sympathique, certains voyant en elle une femme brillante pleine de ressources et d’avenir

    « J’ai pu observer l’efficacité de l’action politique de proximité lorsqu’elle est fondée sur l’attention et le respect portés à l’autre et  le sens de l’intérêt collectif. Active en politique depuis maintenant plusieurs années, il m’a semblé tout naturel de m’investir à Issy-les-Moulineaux auprès d’André Santini dont l’engagement auprès des Isséens et la passion pour sa ville ne sont plus à démontrer. Je souhaite, à ses côtés, être utile à mes concitoyens dans une démarche d’accueil et d’accompagnement, avec respect et tolérance. C’est tout le sens que je donne aujourd’hui à mon engagement » expliquait elle lors de la campagne électorale sur le site Internet de la liste « Ensemble pour Issy » en ajoutant : « Je me reconnais pleinement dans les valeurs défendues aujourd’hui par André Santini. Ce sont en partie celles que m’ont transmises mes parents (mon père est pasteur et ma mère préparatrice en pharmacie). Le souci de l’autre est pour moi une valeur fondamentale à protéger dans une société trop souvent marquée par le repli sur soi,  la recherche de l’intérêt personnel, voire le rejet de l’autre »