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ville de vanves - Page 273

  • A COTE DE VANVES, LES TRAVAUX DE LA TOUR TRIANGLE SONT LANCES

    Unibail-Rodamco-Westfield vient de commencer le chantier de la tour Triangle à Paris, après des mois de contestations et de critiques. Des palissades blanches ont été installés avenue Ernest Renan séparant les deux parties du parc des expositions, entre cette avenue et le hall n°1. Les camions et engins sont à l'œuvre, en train de préparer le terrain avant les premiers coups de pioche pour construire cette immense tour.

    Cette tour,  signée de l'agence d'architecture suisse Herzog et de Meuron,  comptera 42 étages sur 180 mètres de haut qui hébergera notamment un hôtel quatre étoiles, plus de 2.000 m2 d'espace de travail partagé ("coworking"), un centre de santé et un espace culturel. Pour les architectes c'est un projet qui limite l'emprise au sol, et donc l'artificialisation de sols pour accueillir un nouveau bâtiment. Son emprise au sol est trois fois inférieure à un bâtiment habituel de même surface. Il comportera 2600 mètres carré de terrasses végétalisées. Le promoteur, le groupe Unibail-Rodamco-Westfield vante la construction vertueuse de cette tour avec des façades bioclimatiques du béton bas carbone. La ville de Paris assure de son coté, que des bureaux pourront être transformés en logements si besoin. Les opposants ont dénoncé «un mastodonte énergivore de 15.000 tonnes de béton, imposé par Anne Hidalgo, qui ne répond à aucun besoin» comme l'avait déclaré en décembre dernier  le maire (LR) du XVe arrondissement Philippe Goujon.  Les élus écologistes de Paris avaient également avancé que ce projet «héritier de l'urbanisme des années 60, est économiquement anachronique et hors sol à un moment où le développement du télétravail et du co-working a bouleversé l'immobilier tertiaire et où plus de 4 millions de m2 de bureaux sont vacants sur le territoire francilien».  Pour ces élus, «c'est une tour au bilan carbone catastrophique pour sa construction comme son fonctionnement.  Il faut 3 à 4 fois plus de béton et d'acier pour construire la tour que pour construire un bâtiment très basse consommation respectant les plafonnements parisiens», ont ajoutaient les membres du Collectif contre la Tour Triangle, association d'opposants.  Le projet qui coûtera 700 M€ doit voir le jour en 2026.

  • AU FORT DE VANVES, UN SERVICE LUTTE CONTRE LES CYBER-ATTAQUES ECONOMIQUES

    Florence Parly, ministre des Armées, était Jeudi dernier au fort de Vanves qui jusqu’en 1883 se trouvait sur le territoire de notre commune, d’où son nom, avant la création de la commune de Malakoff où il se  situe maintenant à Malakoff. Mais aucun élu de Vanves n’était présent lors de cette visite et de la pose d’une première pierre (sur la photo)  d’un  nouveau bâtiment opérationel doté de toutes les fonctionnalités qu’est en droit d’exiger une direction centrale d’un service de renseignement de premier rang, la  DRSD (Direction du renseignement et de la Sécurité de la Défense) dirigée par le général Bucquet.

    Avec plus de 350’000 enquêtes administratives réalisées en 2021, soit un millier par jour, la DRSD dont les missions portent sur le contre-espionnage et la contre-ingérence, est sans conteste le premier service enquêteur de France. L’objectif est de gagner en cohérence, de simplifier ses processus « métiers», d’améliorer ses capacités de recueil et d’analyse du renseignement et de mettre l’accent sur la cybersécurité et les nouvelles technologies. «Nous voyons une résurgence des actions décomplexées de nos compétiteurs. Face à ces tentatives d’espionnage, d’entrave et de discrédit de notre action, vous agissez : vous détectez, vous investiguez, vous identifiez et si cela s’avère nécessaire, vous vous assurez de contrecarrer ces actions malveillantes» a expliqué la Ministre en comptant sur eux, «pour être particulièrement vigilants en matière de contre-ingérence économique  car  c’est un champ qui est de plus en plus investi, nous en avons encore eu la preuve assez récemment. La guerre économique, à la croisée des rapports de force géopolitiques et des négociations commerciales, est un champ de conflictualité que nous ne devons pas sous-estimer : il a la particularité de nier les alliances au profit des intérêts».

    Car l’une de ses missions de cette DRSD installé dans le fort de Vanves,  est de protéger les entreprises et les institutions liés de prés ou de loin aux industries de la Défense et de l’armement françaises. «Nous craignons que certaines entreprises étrangères profitent de la pandémie pour faire leur marché. La France peut avoir des services de renseignements hyperpuissants, mais leur action sera d’autant plus efficace que la population sera sensibilisés aux vulnérabilités. Il nous faut développer la sensibilisation des acteurs qui n’ont pas toujours le sentiment de vivre dans un monde dangereux» explique le Général Bucquet. Ainsi en Ile de France, 1500 entreprises sont suivies. Une petite équipe se déplace au moins une dizaine de fois par semaine pour sensibiliser les cadres dirigeants, les ingénieurs, les ressources humaines, afin  de les mettre en garde contre  par les ingérences  qui prennent différents types du débauchage jusqu’à la cyber attaque en passant par les vols d’ordinateurs, un rachat hostile pour faire main basse sur le savoir-faire d’une entreprise . «On s’adapte au contexte de chaque entreprise (PME, ETI, grands groupes) mais aussi star-ups, labs ou incubateurs, on leur présente un panel de vulnérabilité de l’espionnage économique aux investissements étrangers illustrés par des cas concrets et des affaires… » explique l’un de ses agents. Et ne croyez pas que nos PME, TPE, starts-up vanvéennes sont à l’abri, surtout si elles ont innovées. Bien au contraire !

  • UNE RENTREE A VANVES MARQUEE PAR DES ANNULATIONS, DES TESTS ET QUELQUES TENSIONS

    Cette semaine de Rentrée pour la nouvelle année s’est déroulée sur fond de crise sanitaire, avec des suppressions ou des reports de rendez-vous comme le repas paroissal prévu le 15 Janvier pour célébrer la Saint Remy reportée en Mai, comme les « galettes » traditionnellement organisé par les associations à cette époque, le banquet des seniors, des matchs comme c’était le cas pour le basket qui devait jouer à Tourcoing à cause de joueurs contaminés, des congrés et salons annulés ou reportés en Mars au parc des exposition…. Dans certaines communes, les classes d'instruments à vent dans les conservatoires er les leçons individuelles et collectives ont été annulée jusqu'à fin janvier, à cause de la propagation du variant Omicron. Les pharmaciens sont  sous pression avec ces longues files d’attente devant les barnums blancs pour se faire tester surtout, et vacciner (sur laphoto devant la pharmacie de l’Eglise).

    Selon les dernières données de Santé publique France, un test au Covid-19 sur cinq s’avère positif en IDF. Le taux de positivité est de 20,5 % dans la région contre 17,1 % au niveau national. Un résultat qui s’explique par un nombre record de tests réalisés ces derniers jours : 9,5 millions de testes réalisés la semaine derniére (+25%) contre 3 millions de tests hebdomadaires en 2020 et 6 en Août  2021. La hausse du nombre de cas positifs témoigne «d’une circulation virale toujours plus intense, dominée par le variant Omicron» affirme SPF. Cela s’explique également par un nombre de tests réalisés ces derniers jours. Le taux d’incidence se rapproche des 3.000 cas pour 100.000 habitants dans la Région. Une tension hospitalière se fait déjà ressentir. Les scientifiques prévoient un pic épidémique à la mi-janvier.

    Dans les écoles, la tension est grande actuellement après l’annonce d’un nouveau protocole considéré comme « hors sol » annoncé par le ministre de l’Education la veille de la Rentrée dans le Parisien, heureusement allégé depuis peu….  «Ce nouveau protocole sanitaire rend la situation ingérable. Il veut que dans un cas de contamination dans une classe, tous les élèves devaient passer un test antigénique. Puis, un second test, deux jours après le premier cas et un troisième, quatre jours après. Si l’un des élèves était déclaré positif pendant ce laps de temps, la démarche des trois tests devait être relancée du début. On arrive plus à gérer» expliquait un responsable d’un syndicat enseignant qui ajoutait : «Depuis trois jours, les directions scolaires ne font que rappeler les parents. Ce protocole entraine une consommation massive d’autotests car les écoles demandent aux parents d'utiliser des autotests, et ils se tournent donc vers les pharmacies. Les pharmacies ne savent pas si elles seront remboursées et sont réticentes à fournir des tests, alors que le stock diminue. Les parents reviennent voir les écoles sans avoir d'autotests et sont déboussolés. Ils n'en peuvent plus et les directions scolaires aussi !».

    Et certains témoignages de parents vanvéens sont édifiants, car emmener les enfants à l’école, c’est devenu depuis la rentrée une sorte de parcours du combattant pour beaucoup d’entre eux. Selon le nouveau protocole, les élèves de moins de 12 ans doivent subir trois tests en cinq jours et justifier à chaque fois d’un résultat négatif pour pouvoir revenir en classe. Encore faut-il pouvoir se faire tester. «On a fait une heure de queue par deux degrés» racontait à France Info, une maman d’une écolier en CP. Même galère pour Louise, qui elle est en CM1 : «On en fait presque toutes les semaines. (…) C’est un peu beaucoup !» témoignait une autre mére. «Trois tests je trouve ça un peu lourd pour les enfants (…) mais c’est imposé !» ajoutait un père de famille devant une pharmacie dont la plupart sont déjà saturées et à bout.. Selon un pére de famille qui déposait ses deux garçons à l'école du parc hier matin, un enseignant faisait le tri à l'entrée, en laissant certains élèves aller en classe, en renvoyant d'autres se faire un test.   

    Face à la demande croissante de tests la ville de Montrouge propose depuis lundi un dépistage covid dans les écoles pour faciliter la vie de tous. Les enfants cas contacts au sein d'un établissement scolaire montrougien peuvent se faire tester directement dans leur école grâce à une cellule mobile de dépistage COVID mise en place par la Ville en accord avec l’Edication nationale. Et à Vanves, c’est pour quand ? Mais ce n’est pas tout, dans le contexte actuel,  les absences  des enseignants malades ou contaminés, n’arrangent pas le situation, que ce soit dans le primaire ou le secondaire. Cette semaine à Lemel, les parents doivent se débrouiller pour cause d’absence ces deux premiers jours de lasemaine, à cause de l’absence d’un enseignant, et de la grève jeudi, Vanves n’est pas épargné. C’est pourquoi  les syndicats ont appelés les enseignants et les professionnels de l’éducation à la grève à partir du 13 janvier prochain, ce qui ne va pas arrangés la situation de parents excédés. Parmi les revendications : « Des consignes discutées et adaptées à la réalité, communiquées clairement et directement aux collègues et avec des délais de mise en place ; des équipements de protection et de prévention en nombre (masques chirurgicaux et FFP2, autotests, capteurs de CO2), dès les prochains jours et pas dans plusieurs semaines ; un recrutement de personnels via les listes complémentaires des concours et via des contrats décents pour les enseignants et CPE contractuels ainsi que pour les assistants d’éducation» décrit le SE-Unsa dans un communiqué