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ville de vanves - Page 1354

  • BILAN D’UN MANDAT (2008-14) : VANVES COMMENCE A SE SERRER LA CEINTURE !

     

    Au cours de ses dernières réunions publiques de quartier, le maire a l’occasion très souvent d’expliquer que « la période délicate que nous traversons au niveau des finances (locales), nous améne à être modéré » dans les projets, et à les étaler dans le temps comme ce sera le cas pour le projet de réaménagement du square Etienne Jarrousse. « Nous entrons dans une période assez incertaine pour les communes sur le plan financier » a-t-il expliqué en invitant ses administrés à « faire comme chez vous, à modérer vos désirs. Peut être faudra t-il changer les ampoules plutôt que les candélabres » expliquait il encore récemment face à des vanvéens qui souhaitaient l’amélioration de l’éclairage de leurs rues. « Il faudra s’habituer à se serrer la ceinture à un certain moment ».

    Son collégue de Sceaux, Philippe Laurent (UDI), président de la commmission des finances de l’AMF (Association des Maires de France) était beaucoup plus explicite lors du Congrés des Maires à la porte de Versailles : « Compte tenu de la situation et du cadre que nous impose l’Etat, il y aura diminution des investissements, qui peut être assez forte. Les maires ne prendront pas de risques, d’autant plus qu’à chaque fois qu’ils le font, ils se font taper dessus. Comme les communes n’ont aucune compensation lorsqu’elles n’augmentent pas les impôts, par des ressources qui viennent d’ailleurs, et notamment les dotations de l’Etat, forcément, il y aura une diminution forte des capacités d’autofinancement. Comme les maires ne veulent pas globalement être accusé d’augmenter la dette, ils vont repousser à plus tard les investissements, ce qui est du chiffre d’affaires de moins pour les entreprises du BTP. Et comme ils ne peuvent pas réduire suffisamment les dépenses à caractère sociale, ils vont réduire les services en matière d’éducation, de culture – on a réduit de 2 semaines la programmation du théâtre - de la petite enfance – on a diminué d’une demi heure l’amplitude d’ouverture des crèches – de propreté – on réduit la fréquence de balayage dans les rues – d’espaces verts – on met en place de plantes vivaces parce que cela coûte moins cher et que c’est plus facile d’entretien » expliquait il en  prévenant : «  Il va falloir couper dans le vif, et cela se fera à partir de 2015 et de 2016 ». C'est-à-dire après les municipales. 

    Ainsi il deviendra difficile de « modérer la fiscalité tout en étant ambitieux pour le service public » qui était l’un des objectifs de la mandature inscrit dans le programme de l’équipe conduite par Bernard Gauducheau en 2008, dans le cadre de « Vanves Vivant » et « Pour une démocratie ouverte et citoyenne ».  Qu’en est il 6 ans plus tard (en gras le programme, en clair les actions réalisées)


    Gérer : Modération pour la fiscalité, ambition pour le service public

    - Maintien de la stabilité fiscale

    La municipalité a choisit la stabilité fiscale ses 5 dernières années « pour ne pas alourdir déjà les charges des ménages déjà conséquences ». La ville a instituée une taxe de séjour le 1er Janv. 2010

    - Confirmation claire de la place de Vanves au sein d’Arc de Seine

    « Je ne soulignerai jamais assez combien cette adhésion a été déterminante pour la destinée de notre ville » répete sans cesse et avec juste raison le maire. La création de GPSO a permis à Vanves d’être partie intégrante de la 3éme puissance éconmique d’IDF après Paris et la Défense que risque de remettre en cause le projet de métropole du Grand Paris en supprimant les intercommunalités  

    - Poursuite de la recherche dynamique de subventions extérieures

    Vanves sollicite systématiquement Conseil Général, Conseil Régional, la Réserve parlementaire etc… pour ses chantiers. Il  a signé en 2013 un contrat de développement avec le département des Hauts de Seine,  ce qui lui permet d’accroître ses recettes liées aux subventions départementales et de financer ainsi de grands projets structurants.  

    - Respect strict des capacités d’investissement de la Commune en fonction d’un plan pluri annuel d’investissement

    Le plan pluriannuel d’investissement de la commune, volontariste, prévoit 29,5 M€ de dépenses d’équipement entre 2009 et 2014, principalement liées à la réalisation de l’espace Cabourg.  Son financement, qui repose sur une capacité d’autofinancement brute annuelle de 2,5 M€, supérieure de 66 % à la CAF (capacité d’Autofinancement) 2008, pourrait imposer une gestion rigoureuse.

    - Développement de la proximité et de la facilité d’accès aux services municipaux : service en ligne, correspondance par mail ou SMS

    Lancement  du site internet en 2006, des téléprocédures en ligne, de courriers numériques en 2010, refonte en Novembre 2011 du site internet de la ville, puis d’une version spécialement adaptée aux smartphones et tablettes numériques, du paiement en ligne TIPI (Titre Payable sur Internet) en janvier 2013, du paiement du stationnement payant par son mobile ou son smartphone grâce au systéme baptisé « PayByPhone.

  • REUNION PUBLIQUE A VANVES SUR LA RUE JACQUES JEZEQUEL : DEBAT CONSTRUCTIF POUR UNE RUE APAISEE MAIS PAS A SENS UNIQUE

    La réunion publique semestrielle  automnale  du quartier Centre Ancien-Saint Remy à l’hôtel de Ville, Mardi soir, a été principalement consacré à la rue Jacques Jezequel qui doit faire l’objet d’une requalification l’été prochain. Il s’agissait pour Bernard Gauducheau de présenter le diagnostic effectué par les services de GPSO et de recueillir l’avis des riverains, en présence de Pierre Avril, maire adjoint de Malakoff chargé de la voirie, « parce que ce projet jouxte notre voisine ». Elle est une traduction concréte d’un accord Conseil Général-GPSO-ville de Vanves sur la municipalisation des voies départementales. « A chaque fois, comme le conseil général doit rétrocéder une voirie en bonne état, cette municipalisation donne lieu à des travaux de requalification comme ce fut le cas pour d’autres voies à Vanves : République, Martinie-Pasteur. Et dans le  prolongement de cet axe, il restait à faire la rue Jacques Jezequel » a expliqué le maire en présentant un état des lieux.

    Cette rue s’étend sur 230 m, sur une largeur de 9 m avec deux voies de circulation dont le revêtement est en mauvais état, des trottoirs vieillissants  de 2 m qui se retrécissent d’un côté à cause d’un escalier et d’un passage surelevé donnant sur quelques uns des commerces qui se regroupent tous, autour de la petite place Albert Culot, avec à l’autre bout, Intermarché et Panopée.  6 accidents ont été comptabilisés entre 2007 et 2011, à cause peut être d’une vitesse que les habitants trouvent souvent excessive sur cette voie. Pourtant la circulation a diminué avec la mise en sens unique du boulevard Camelinat à Malakoff. D’après le diagnostic, aucun passage piéton (4) n’est aux normes PMR (Personnes à mobilité réduite), avec absence d’équipement pour les mal voyants. Cette voie compte 22 places de stationnement mais beaucoup de véhicules se garent mal lorsqu’ils se rendent au café de la Gare ou d’autres commerces voisins, 2 aires de livraisons dont une sert de stockage pour Intermarché, 18 arbres d’alignements dont 2 sont sains et 6 avec des lésions importantes. 

    Ces travaux de requalification nécessiteront de refaire le revêtement de la chaussée, les trottoirs, la bordure des trottoirs avec les avaloirs, l’éclairage et  la signalisation, avec de nouvelles plantations, un réaménagement de la petite contre-allée, ce qui devrait réduire le nombre de places de stationnement. Le maire espére renouveler l’opération du pont du Clos Montholon grâce à un accord Vanves-Malakoff-Clamat avec RFF, afin d’embellir le pont gare Vanves-Malakoff  et l’accès à cette gare SNCF/Transilien. « Cette gare nous préoccupe depuis longtemps, car elle est dans un tel état de délabrement. J’ai  demandé à RFF s’il allait inscrire au monument historique. Ils ont seulement prévus d’élargir les accés mais c’est tout » a indiqué l’élu de Malakoff. Le maire a indiqué que ces travaux de requalification seront précédés de travaux sur le réseau d’assainissement en tranchée et en chemisage au printemps. « On essaiera de réaliser les travaux les plus pénalisant durant les vacances d’été » a promis le maire.

    Les riverains se sont tout d’abord inquiétés d’emplacements pour le stationnement des vélos et des motos, du nombre d’emplacements de stationnement pour les véhicules, de la préservation de la zone bleue tout en reconnaissant que certains ne bougent pas leur véhicule de la journée. « A partir du moment, où on requalifie, on perd des places de stationnement » a indiqué le maire. Des riverains se sont plaints du mauvais stationnement des clients du café de la gare. La pharmacienne, et d’autres,  a demandé des ralentisseurs pour freiner les automobilistes qui « ont tendance à accélérer lorsqu’ils voient le feu tricolore au vert ».  Ensuite, ils ont demandé des trottoirs plus large et notamment au niveau d’Intermarché, qui est revenu souvent dans les interventions, car il stocke des cartons et des cageots devant les accès de service. Un riverain a demandé si Intermarché ne pouvait pas augmenter les rotations de livraisons pour éviter d’avoir ses immenses camions qui se garent en double file. Enfin le maire a interrogé les riverains sur le type d’aménagement qu’ils souhaitaient pour cette voie : classique genre rue Bleuzen, plus apaisé comme le mail Sadi Carnot. « L’une des solutions serait d’aménager une voie qui se situerait entre le mail et la rue classique » ont-ils répondu. Par contre  l’ensemble des riverains et surtout les commerçants ont rejeté l’idée d’une voie à sens unique. « Cela tuerait le commerce. Oui pour la circulation plus douce. Non pour le sens unique. On a vu les effets de la mise en sens unique du Bd Camelinat sur nos commerces » a indiqué un commerçant alors qu’un habitant de cette rue pense « qu’un sens unique permettrait d’augmenter le nombre de places de stationnement ».

     

    Cette réunion publique qui a permis d’aborder les thémes de la requalification (aussi) du parc des Expositions et du projet de métropole du Grand Paris, a donné l’occasion au Maire d’annoncer un scoop : Vanves aura son immeuble bio climatique. Pas une tour comme à Issy les Moulineaux (du côté de la pointe de la rue Guynemer prés de Paris) mais une petite résidence de 12 logements à l’emplacement du pavillon de M.Vincent à côté de la Paroisse Saint Luc.  

  • SES DERNIERS JOURS A VANVES ENTRE DISPARITIONS ET DISTINCTIONS

     Les événements se sont précipités ses derniers jours à Vanves sur lesquels le Blog revient : Les obséques de Néhiba Attia, conseillére municipale et communautaire auront lieu cet après midi à 15H45 au cimetière municipal. Le maire a annoncé qu’il lui rendrait hommage lors du prochain conseil municipal du 11 Décembre prochain. La disparition d’un grand monsieur de la musique africaine qui a vécut quelques années à Vanves,  Tabu Ley Rochereau.

    La projection demain aprés midi à 17H30 à l’hôtel de Ville du film « Les Petits Mots Doux » réalisé par Bernard Bourdeau et Antoine Bonnin en collaboration,  organisée par l’association les Papillons Blancs des Rives de Seine. « C’est l’aboutissement d’une réflexion menée par des parents et des professionnels de l’Association sur la vie affective et l’accompagnement des personnes handicapées mentales ».

    TABU LEY ROCHEREAU : Les spécialistes et les connaisseurs ont appris le 30 Novembre, que le dernier survivant de la génération qui a inventé la rumba congolaise à la fin des années 50 est décédé : Tabu Ley Rochereau, père du rappeur français Youssoupha. Savez-vous qu’il a vécut à Vanves durant quelques années dans l’immeuble de la rue Raymond Marcheron où il avait pour voisin, Raymond Deniau. Il avait dû quitter le Zaïre (ex-congo) après sa brouille avec Mobutu, au début des années 90, qui lui avait confisqué tous ses biens. A cause de sa chanson « le glas a sonné » qu’une radio d’opposition zaïroise avait pris pour indicatif. Durant son séjour vanvéen, il s’était trouvé en bute avec les services de l’OFFRA qui lui avait refusé sa demande d’asile.  C’est sous ce surnom « Rochereau » décerné suite à une blague de potaches qu’il a été l’une des grandes stars de la rumba congolaise moderne avec Franco et qu’il a été l’un des fondateurs de la chanson moderne africaine, dont la réputation en Afrique, valait cette de Johny Halliday. Il s’était produit sur la scéne de l’Olympia dans les années 70 en première partie du récital de Julien Clerc, avec son groupe « Africa Fiesta Vita » qui avait fait un tabac. Beaucoup de chanteurs se  sont déclarés héritiers spirituels de « Roche » dont Manu Dibango qui a joué avec lui pendant 4 ans. Durant son séjour à Vanves, ses enfants étaient au lycée Michelet et faisaient du basket dans la section du Stade de Vanves. Il avait joué devant les jeunes des centres de loisirs pour le Noêl 92. « Avant d’être un citoyen du monde, on est un citoyen de sa ville, de son village, de quartier » confiait il à l’auteur de ce blog pour des portraits dans Vanves Info et la Tribune régionale 

    STADISTES : Beaucoup de stadistes ont été  mis à l’honneur à l’occasion de l’assemblée général du Stade de Vanves Vendredi dernier. Tout d’abord les jeunes judoka de la section Arts Martieux, qui ont fait une démonstration de leur savoir, et raflent tous les podiums dans le département et la Région, ont été choisis comme « stadistes de l’année » avec Manon Marlot, de la section Natation, championne de France du 200 m brasse. Ensuite des dirigeants du Stade de Vanves,  ont reçu la médaille de bronze de la Jeunesse et des Sports, car « ils donnent du temps  sans compter, dans l’ombre, pour que les sections sportives fonctionnent » constatait Bernard Gauducheau avec Maxime Gagliardi maire adjoint chargé des sports  : Laurence Toison (Athlétisme), Jean Louis Vittori (Basket), Isabelle Jurado (Danse), Paul Rambot (Arts Martiaux), Florence Zombis (Escrime), Giles Goré ( Tennis de table), Corinne Varieros (GV), Daniel Drouard (Plongée). 

    STADE DE VANVES : L’assemblée Générale du Stade de Vanves a officialisé, vendredi dernier, la création de sa 16éme section sportive consacré au rugby à 7, une variante du rugby très ludique selon Laurent Cazenave-Lacroutz, son président. Elle s’entraîne tous les vendredis entre 18H et 19H30 sur le terrain synthétique du PMS André Roche. Le stade de Vanves compte 4322 adhérents à parité hommes/femmes, dont 52% jeunes (+10%)  et 48% d’adultes, et 70% de vanvéens. Cette association omnisports a renforcé son équipe administrative avec  un responsable administratif depuis Septembre 2013 : Benjamin Recoura. Après une réorganisation des écles des grosses sections (football, basket, tennis,natation…), un effort très important en matière de communication avec guide pratique, site internet et facebook, les efforts pour cette saison 2013/14 devraient porter sur la modernisation du siége, un renforcement de ses moyens informatiques et de gestion a indiqué le président Chauvet qui a salué d’un mot quelques résultats en natation avec Manon Marlot, en athlétisme avec Djamel Mastouri, le tennis dont l’équipe première se maitient en 1B et un joueur qui est entré dans les 1000 premiers joueurs (M.Bensoussan), le Hand qui est certes redescendu mais est la 1ére équipe de son championnat