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sénat - Page 2

  • VANVES SERAIT ELLE A L’ORIGINE DU VOTE DU SENAT CRIMINALISANT TOUT ACTE SEXUEL CONTRE ENTRE UN ADULTE ET MINEUR ?

    L’association L’Enfant Bleu, qui agit contre les maltraitantes faites aux enfants et plaide depuis de nombreuses années pour la création d’une nouvelle notion juridique de «crimes contre l’enfance», qui regrouperait les violences graves dont sont victimes les enfants, est animée par une vanvéenne, ancienne sénatrice et vice présidente du Conseil Départemental des Hauts de Seine : Isabelle Debré. Elle vient, comme de nombreuses autres associations, de remporter une victoire avec le vote du Sénat, à l’unanimité,  de la proposition de loi d’Annick Billon criminalisant tout acte sexuel entre un adulte et un mineur de moins de 13 ans.

    «Cette reconnaissance des crimes contre l’enfance honorerait la France et permettrait d’affirmer que la lutte contre la maltraitance des enfants est plus que jamais une priorité. Chaque année, des milliers d’enfants sont victimes d’abus inqualifiables, dont ils subissent le traumatisme tout au long de leur vie et qui ressurgissent parfois des années après. La prescription pour des abus commis contre les plus fragiles d’entre nous est inacceptable. Cela fait plus de vingt ans que nous demandons une évolution de la loi sur ce sujet en plaidant pour la création d’une nouvelle notion juridique de «crimes contre l’enfance», mais aussi que lorsque qu’une relation sexuelle a lieu entre un adulte et un enfant de moins de 15 ans ce dernier soit présumé non consentant. » expliquait Isabelle Debré,  présidente de L’enfant Bleu (sur la photo lors de son audition au Sénat) qui s’était lancé dans une action de lobbying important, d’autant plus avec le confinement et avait été auditionné au sénat.

    Lors de la discussion générale, Annick Billon avait  tenu à préciser que sa proposition de loi, écrite il y a un an, «n’a pas été élaborée en réaction à la déflagration politique et médiatique» provoquée par l’ouvrage de Camille Kouchner. «Le texte est le fruit de longs travaux menés » au sein de la délégation aux droits des femmes du Sénat» a indiqué celle qui est la présidente de cette instance. Il est aussi le reflet d’une conviction : «Notre droit pénal actuel ne protège pas suffisamment les enfants contre les prédateurs sexuels», a soutenu la sénatrice, chiffres à l’appui : «40 % des viols et tentatives de viol déclarés concernent des enfants de moins de 15 ans, 27 % de ces crimes touchent des enfants de moins de 10 ans ; il y aurait, chaque année, environ 150 000 viols et tentatives de viol sur mineurs, soit 300 à 400 par jour» a-t-elle ainsi énuméré lors des débats

    «Si l’association  «L’Enfant bleu» est satisfaite de cette avancée elle regrette toutefois que, pour le consentement de relations avec un majeur, le seuil soit fixé à 13 ans et non 15 ans, même si un amendement de Marie Mercier musclant la protection des jeunes de 13 à 15 ans a été adopté. L’association se dit très heureuse que la prescription du délit de non dénonciation de crimes commis sur mineurs  soit allongé. Il passerait de 6 ans, à compter des faits, à 10 ans en cas de délit et à 20 ans en cas de crime  à compter de la majorité de la victime. De même le Sénat a voté un amendement visant à donner plus de temps à la victime pour porter plainte en allongeant le délai de prescription de 30 ans à 40 ans après la majorité de celle-ci. Le garde des sceaux a annoncé « un travail de consultation » des associations très prochainement auquel participera l’association L’Enfant bleu» a  réagit le soir même du vote, Isabelle Debré.

  • VANVES EST UNE VILLE TRES MEDIATISE CETTE SEMAINE EN BIEN ET… EN MAL

    Jamais vanves n’a été aussi présente dans médias grâce à deux vanvéens, l’un sur un 3éme confinement, l’autre sur les violences sexuelles sur mineurs, sans parler d’un fait divers avec l’agression du jeune Yuriv où des vanvéens seraient en cause puisque 9 ont été interpellés hier matin à Vanves

    Isabelle Debré en tant que présidente de l'association l'Enfant bleu qui soutient psychologiquement et juridiquement les enfants victimes de violences a presque égalé en temps de parole Gabriel Attal porte parole du gouvernement, en passant sur les mêmes chaînes d’infos TV et radio que lui, après avoir rencontré Eric Dupont Moretti, ministre de la Justice lundi pendant une heure et demi avec André Taquet secrétaire d’Etat chargé de la protection de l’enfance  (sur la photo). Si le premier temporisait sur un reconfinement en début de semaine, il n’a pas caché ses dernières heures que «Le maintien du cadre actuel paraît peu probable…Si différents scénarios demeurent, allant du maintien des mesures aujourd’hui en vigueur jusqu'à un confinement très serré , la première option est donc quasiment écarté». Selon Attal, «le couvre-feu à 18 heures actuellement en vigueur ne freine pas suffisamment la propagation du virus». Mais l’exécutif s’accorde encore un délai supplémentaire pour trancher entre un confinement strict (type mars) ou plus léger (type novembre), ce qui semble le plus probable.

    Isabelle Debré après avoir été reçu par le ministre de la Justice pour plaider «pour la création de la notion de crime contre l’enfance et pour une prise de «conscience du rôle à jouer» de chacun dans la société pour  protéger les enfants victimes de violences, a expliqué dans plusieurs médias, BFMTV, France Info, Europe 1 où elle était reçu par Patrick Cohen…  «que le ministre de la Justice était très intéressé par notre expérience, par notre expertise et par nos propositions. Donc, nous lui avons dit ce que nous attendions, à savoir que l'Enfant bleu plaide pour la création d'une nouvelle notion juridique de crime contre l'enfance, et cela depuis près de vingt ans. Nous voulons effectivement adapter le droit, faire avancer le droit. Il n'y a pas que le juridique, il faut aussi accompagner les victimes sur le plan thérapeutique, psychologique et réparer ces petites victimes »…. «Lorsque je suis arrivé à la tête de cette association , le délai de prescription était à dix ans. Nous avions beaucoup milité pour le faire passer à 20 ans, ce qui a été le cas. Après, ça a été 30 ans et là, le Sénat a demandé 40 ans. Donc, l'évolution a lieu. Le garde des sceaux nous a écouté, maintenant, on va voir ce qui va se passer pour la suite et comment il va faire évoluer la loi». Elle n’en a pas moins constaté que la parole se libère en matière de dénonciation de l’inceste après l’éclatement fde l’affaire Duhamel. «La Familia Grande», le livre dans lequel Camille Kouchner accuse son ex-beau-père d'avoir agressé sexuellement son jumeau à la fin des années 1980 -  «Il met en lumière beaucoup de choses» - dans lesquelles se reconnaissent d'autres victimes d'inceste, anonymes ou médiatiques, à l'image du député LREM Bruno Questel, qui a raconté sa propre histoire sur Twitter. «Mais que peut la justice lorsque des dizaines d'années se sont écoulées ? Beaucoup» estime-t-elle en appelant sur Europe 1 à faire évoluer la loi. 

    Enfin, et malheureusement, 8 mineurs et un majeur ont été interpellés jeudi matin notamment  à Vanves à la suite de l’agression de Yuriv qui a fait la une de l’actualité pendant cette semaine, et placés en garde à vue pour tentative d’assassinat, car ils sont susceptibles d’être impliqués dans cette rixe. Certains jeunes impliqués, fréquenteraient le lycée Michelet et même le collège Saint Exupery, notamment le jeune qui aurait été agressé par la bande de Beaugrenelle historiquement fondée autour de la rue des Quatre Frères Peignot, d'où son nom de code supposé, «RD4 » selon les enquêteurs de la police, et aurait provoqué en réplique,  l’agression du jeune Youriv. Comme l’expliquait une ancienne commissaire de police, porte parole du ministére de l’Intérieur, sur BFM TV, ce phénoméne de bandes est courant à Vanves et dans les environs (Malakoff, XIV et XVe arrondissement). Ces rixes sont récurrentes dans le 15e arrondissement. Elles se déroulent toujours selon le même mode opératoire et avec le même type d'armes blanches, documentées par le groupe «Bandes» que la préfecture de police suit au moins depuis 2012. Plusieurs bandes sont répertoriées dans ce coin résidentiel de Paris. De Vanves (92) à Balard (Paris, 15e) en passant par la porte de Vanves (14e). Selon la PP, ces groupes se structurent généralement autour d'une ou deux familles influentes d'un quartier qui attirent des comparses et des complices grâce au trafic de stupéfiants. «Dire de Vanves est une ville tranquille, est bien mal connaître sa commune ! C’est refuser de voir la réalité ou de faire de la désinformation» régissait l’un des rares vanvéens à avoir vu la réaction du maire de Vanves sur BFM TV.lundi dernier.   

  • L’EVENEMENT DU WEEK-END A VANVES : L’INAUGURATION DE LA TRIBUNE DU PMS

    Cette inauguration samedi fut finalement la fête d’une grande de famille, de la famille sportive de Vanves, avec les élus, les dirigeants du Stade de Vanves et de sections, les licenciés, leurs champions.

    Ils ont pu découvrir les nouvelles installations réparties dans les deux bâtiments qui enserrent la nouvelle tribune de 300 places avec ses fresques réalisées par Christine Feff avec d’autres artistes. « Superbes installations » commentait un des dirigeants de la section Athlétisme. «Nous oeuvrons à l’amélioration de la pratique sportive à Vanves. André Roche maire de 1965 à 1980 est à l’origine de ce PMS qui porte son nom depuis 1981, avec son gymnase, sa piscine » a indiqué Bernard Gauducheau. Cet illustre prédécesseur avait fait bénéficier Vanves  de subventions du Conseil Général des Hauts de Seine dont il était le 1er vice président chargé des sports. Tout comme Isabelle Debré qui a doublement contribué à ces équipements, à hauteur  903 500 € à comme vice présidente du Conseil départemental et de 120 000 € comme sénatrice grâce à  la réserve parlementaire lorsqu’elle siégeait au Sénat.  «Pour un coût de 4,6 M€ de travaux, les subventions représentent 1,8 M€» a précisé le maire qui a rendu hommage aux dirigeants des sections sportives : «25% de vanvéens pratiquent un sport  grâce à la richesse du mouvement sportif vanvéens, à la mobilisation de ses dirigeants et à ses équipements bien sûr rénovés, construits et entretenus par la ville». Occasion de rappeler que depuis 2001, plusieurs réalisations ont vu le jour : les tennis couverts, les deux terrains en synthétique, la tribune  avec sa toiture végétalisée et ses deux bâtiments latéraux, et les locaux pour les gardiens dont les conditions de travail ont été amélioré, sans compter les accés sécurisé du PMS avec vidéosurveillance