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sénat - Page 21

  • DERNIERES NOUVELLES DE VANVES ET DU GRAND PARIS

    DEBRE,  LA « SENATEUR COURAGE »  SUR LES RETRAITES

     

    Isabelle Debré a été nommée « orateur UMP pour les retraites » au début de la semaine. Xavier Bertrand, son secrétaire général avait déclaré en février dernier « que le parti présidentiel serait au rendez-vous du courage ». Il en faudra bien à notre sénateur des Hauts de Seine et de Vanves car pour l’instant,  la position officielle de l'UMP sur le sujet des retraites n'a pas encore été vraiment arrêtée. Le parti présidentiel part du principe que la réforme de 2003, sous la responsabilité de Jean-Pierre Raffarin et François Fillon, règlait le problème « jusqu'en 2020 ». Pourtant,  Le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, déclarait au début de l’année que le parti présidentiel serait « au rendez-vous du courage » sur le dossier des retraites, répétant qu'il faudra « travailler plus longtemps ». Et d’expliquer « qu’il y a un levier qu'il ne faut pas toucher : le montant des retraites. Par contre je suis persuadé qu'il faudra travailler plus longtemps. C'est une évidence dans tous les pays européens. Pourquoi cela ne serait pas le cas en France ? ». Il concluait en expliquant que sur ce dossier « il faut tout mettre sur la table » en  rappelant que le chef de l'Etat allait établir un « calendrier », une « méthode » avec les syndicats et le patronat.

     

    LU VU ET ENTENDU A VANVES

    Plein de petits événements sans gravités ont marqué ses vacances : Tout d’abord, la fontaine de la place du Val (Maréchal de Lattre de Tassigny) est vraiment en panne. Des techniciens ont passé une demi-journée à essayer de savoir pourquoi elle ne veut pas re-marcher, sans succès.

    Par contre du côté d’Arc de Seine/GPSO, ça arrose fleurs, arbustres, et ceux qui les entourent. A l’heure du déjeuner, toujours sur la place du Val, les employés étaient en train d’arroser les arbustres dans leur bac sans s’apercevoir que leur tuyau avait été mal placé ou été percé, arrosant aussi tables et vanvéens qui se restauraient. Ce qui n’a pas empêché ses intercommunaux de continuer comme si de rien n’était. « On travaille nous ! ». Tout à fait la même réaction des conducteurs de ses engins qui nettoient nos rues et se garent sans vergogne vers midi le long de la place du VAL pour aller sandwicher en provoquant quelques embouteillages et ralentissements Bd du Lycée, en étant en infraction.

    Enfin, la commune ou Arc de Seine/GPSO a aménagé une sorte de borne anti-stationnement à mi côte de la rue Victor Hugo lorsqu’elle monte le long du lycée Michelet. Sûremment à bon escient pour faciliter l’accés et la sortie du parking de l’immeuble qui se trouve en face. Résultats : des camionnettes de livraisons se garent maintenant  à cheval dessus ou le long en mordant sur la voie de circulation provoquant ralentissement ou inconvénients de passage.

     

    GRAND PARIS : CE N’EST PAS FINI APRES LE SENAT

    Le Sénat a adopté,  dans la nuit de lundi à mardi, le projet de loi sur le Grand Paris par 179 voix contre 153. La majorité UMP et Union Centriste a voté pour tandis que l'opposition PS, PCF, Verts et radicaux de gauche du RDSE ont voté contre. Il faut rappeler qu’il prévoit la création d'une double boucle de métro automatique autour de Paris reliant des pôles économiques (Saclay, La Défense, Plaine-Commune, Roissy, Orly...) avec des contrats d'aménagement autour des futures gares et permettant des liaisons banlieues-banlieues. D'un coût de 21,4 milliards d'euros (en investissements), ce métro est censé favoriser le développement de l'Ile-de-France. Il doit, selon le secrétaire d'Etat au développement de la région capitale Christian Blanc, permettre de maintenir Paris et l'IdF « dans le peloton de tête des quatre premières villes-monde, avec New York, Londres et Tokyo ». La gauche, revigorée par la reconduction de Jean-Paul Huchon (PS) à la tête de la région Ile-de-France, a longuement bataillé contre un « projet hors sol qui ne tient compte ni des besoins des populations ni des attentes des élus ni de la réalité »  selon la sénatrice Nicole Bricq (PS).

    La majorité a notamment enterré, par un amendement, le projet concurrent de rocade ferroviaire en proche banlieue, dénommé Arc Express, élaboré par la région IdF le jugeant dépassé, une véritable déclaration de guerre à Jean-Paul Huchon. Le Sénat a aussi rétabli la limite d'âge de 65 ans pour le futur président de la société du Grand Paris (SGP) qu'avait supprimé l'Assemblée nationale, alors que le député-maire d'Issy-les-Moulineaux André Santini (69 ans) brigue notamment le poste. La majorité a voté plusieurs taxes nouvelles pour financer le nouveau métro notamment sur les plus-values immobilières liées à la création du métro ou sur le matériel roulant de la RATP dont le Syndicat des transports d'Ile-de-France présidé par M. Huchon est devenu propriétaire.

    Le texte n'est cependant pas encore au bout de ses peines :  Examiné en procédure accélérée (une lecture par assemblée) il doit maintenant être soumis à une commission mixte paritaire (CMP, 7 sénateurs, 7 députés) chargée d'établir une version commune aux deux assemblées et qui s'annonce « sportive » selon Mme Bricq (PS).  Prévue le 28 Avril, cette CMP, prévue le 28 avril, aura lieu finalement le 20 Mai. La gauche devrait déposer un recours devant le Conseil constitutionnel et a menacé de ne pas siéger dans les instances du Grand Paris et  notamment à l'Atelier international du Grand Paris que Nicolas Sarkozy doit bientôt installer

  • UNE SEMAINE A VANVES ENTRE MEMOIRE GRAND PARIS ET FOIRE DE PARIS

    Aujourd’hui, ce n’est que la reprise pour les parlementaires, notamment au Sénat où la première journée devrait être consacrée au Grand Paris. Pour le reste, à Vanves comme ailleurs, l’air et le temps ont un petit goût de vacances, les rues sont plus calmes et fluides qu’à l’habitude….jusqu’à la Foire de Paris pour le Plateau, qui démarre Jeudi prochain. Les riverains devraient de nouveau souffrir, malgré les dispositions prises par la ville pour leur assurer un parking dans la contre-allée de la rue Jullien face au Lycée Michelet, et les restrictions de circulation dans certaines rues.  

     

    DEVOIR DE MEMOIRE

    Dimanche, nos élus avec l’ACCIV présidée par Dolly Touitou depuis Février dernier, et les associations patriotiques rendaient hommage aux déportés devant le monument du square de l’Insurrection. Bernard Gauducheau a rappelé la nécessitée du devoir de Mémoire notamment face aux événements que notre monde vit actuellement et à ceux qui prônent la haine, l’antisémitisme, le racisme, l’intolérance. Des jeunes de l’ACCIV ont été les premiers à déposés des roses devant le monument, suivi par les associations et les officiels. Puis après la sonnerie aux morts, la minute de silence, la Marseillaise, a retentit ce « chant des marais » très poignant qui serre la gorge à certains des participants.

    Hier dans l’émission « Dimanche + » un reportage était consacré à Robert Badinter (PS) sénateur des Hauts de Seine qui effectuait une mission parlementaire dans les prisons et les quartiers réservées aux mineurs dans deux pays de l’Est. Et le journaliste rapportait que devant quelques jeunes d’une université, il a donné l’une des raisons profondes de son combat en racontant que l’un de ses grands parents, élève au lycée Impérial s’était vu expliquer par son proviseur à la fin de l’année scolaire : « Vous avez le droit à la médaille d’or parce que vous êtes le meilleur élève, mais vous ne l’aurez pas parce que vous êtes juif ! ».

     

    VANDALISME TRES LIMITE

    La pétition sur Internet des riverains des rues rues Gresset, Mansard, Hoche, J-B Potin, La paix, Larmeroux, Victor Hugo...a commencé à faire réagir du côté de la Mairie. « Certains devraient déjà par commencer à garer leur véhicule dans leur garage qu’ils n’utilisent pas, et que d’autres ont transformés en chambre ou en bureau etc…tout en laissant le « défense de stationner » sur la porte du (soi disant) garage, ce qui éviterait les problèmes qu’ils soulèvent dans cette pétition » expliquait un élu qui pense que tout cela est lié à des problèmes et des querelles de voisinages plutôt qu’à une bande d’individus prêt à casser de la voiture dans la ville. De toute façon, c’est très circonscrit. Et beaucoup de problèmes devraient être réglés dans ces quartiers lorsque sera institué le stationnement payant, notamment pour les propriétaires des voitures ventouses et de garages qui utilisent indûment la voie public comme parking permanent. 

     

    GRAND PARIS : REPRISE DES DEBATS

    Le Sénat reprend à 15H aujourd’hui l’examen du projet de loi sur le Grand Paris. Isabelle Debré Sénateur des Hauts de Seine et de Vanves sera présente bien sûr, comme elle l’était à 2H45 le 10 Avril dernier lorsque le Sénat avait décidé d’arrêter et de reprendre aujourd’hui. Le débat reprend donc à un moment où Jean-Paul Huchon (PS), président de la Région a demandé à Nicolas Sarkozy dans un courrier, Mercredi dernier, de reporter l'inauguration prévue le 3  Mai de l'Atelier international du Grand Paris (AIGP) qui doit permettre aux dix équipes d'architectes ayant planché sur le sujet de « confronter leurs travaux et coordonner les actions. La mise en place de l'AIGP devait être l'occasion de prolonger la dynamique engagée avec la région, la ville de Paris, les conseils généraux, Paris Métropole, l'ensemble des collectivités et une majorité d'habitants qui partagent l'espoir d'une transformation historique de la métropole parisienne. Or, le gouvernement n'a toujours pas transmis le projet de SDRIF au Conseil d'Etat, comme le prévoit l'article L 141-1 du Code de l'urbanisme ». Il estime que « la région ne peut s'engager avant les conclusions de la commission mixte paritaire » qui doit statuer le 20 mai prochain sur le projet de loi sur le Grand Paris « qui comprend justement des dispositions relatives » à l'AIGP et « ignore les principes posés par la décentralisation ». Il « souhaite que les travaux de l'AIGP s'inscrivent dans les principes du SDRIF, anticipant par là-même une adoption définitive à laquelle il serait somme toute regrettable que le gouvernement soit contraint par la juridiction administrative ». Il ajoute que le travail de l'AIGP « ne peut faire sens en l'absence de visibilité sur les projets d'infrastructure de transports, leurs effets sur la construction de logements et sur les équilibres habitat-emploi ».

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : LORSQUE ISABELLE DEBRE JOUE LA VIGIE UMP

    Le débat sénatorial sur le Grand Paris n’est pas terminé, il se poursuivra après les vacances parlementaires, c'est-à-dire le 26 Avril à 15H, comme l’a annoncé Gérard Larcher, président du Sénat ce matin à 2H45. Pourtant le projet de loi ne comporte que 29 articles. Mais 239 amendements avaient été déposés. Il reste ainsi une dizaine d’articles à examiner. Mais le plus gros s’est passé entre Mardi et cette nuit, entrecoupé par l’examen d’autres textes législatifs.

     

    Le débat a même pris une drôle de tournure durant la soirée de Jeudi à minuit pour être interrompu à 1H30,   après une interruption due aux questions au gouvernement puis à l'examen d'un autre projet de loi, ce qui a suscité de vives réactions le lendemain.   De re-chef Vendredi matin, les débats étant suspendus quelques instants par le président de séance Bernard Frimat (PS), car les sénateurs étaient trop peu nombreux dans l'hémicycle, comme il l’avait constaté alors qu’Isabelle Debré qui siégeait et représentait le groupe UMP. « Je demande si le Sénat est en état de siéger. Nous ne pouvons travailler dans ces conditions alors qu'il reste 200 amendements à examiner. Si l'équilibre politique n'est pas rétabli, je suspendrai la séance et je réunirai les présidents de groupe ! » a déclaré alors le président de séance. « Hier matin, le ministre a fait une excellente intervention à laquelle j'avais préparé une réponse. Mais il y a eu la pause du déjeuner, puis les questions au Gouvernement, puis un autre projet de loi, et celui-ci n'est revenu que vers minuit. C'est trop tard pour moi, qui ai besoin de bien dormir » répliquait un sénateur Vert suscitant cette réaction d’un collégue UMP : « Faites-nous perdre du temps en racontant votre vie ! »- « Je veux dire que ce n'est pas une façon de nous faire travailler. Je n'ai pu dire l'excellente réponse que j'avais préparée. On nous parle du monde, on évoque un budget de 35 milliards, et l'on serait à deux minutes près pour une si vaste ambition ? ».

    Du coup, pour éviter d'être en minorité sur un amendement de suppression d'un article présenté par le groupe communiste, Isabelle Debré, au nom de l’UMP a dû demander au dernier moment un scrutin public. Puis M. Frimat a dû recompter plusieurs fois pour savoir qui avait la majorité dans l'hémicycle pour deux amendements de suite présentés par la gauche. Finalement les amendements n'ont pas été adoptés. Extraits : M. le président : «  J'ouvre le scrutin sur l'article 4 »  - Isabelle Debré : « Scrutin public ! » - M. le président : «  Il fallait le demander avant. ! On ne va pas continuer comme cela ! Je suspends la séance et je réunis les présidents des groupes ». La séance, suspendue à 10 h 30, reprend à 10 h 40. M. le président : « « J'ai consulté les présidents de groupe, et nous sommes tous convenus que nos conditions de travail étaient loin d'être idéales » .Mme Nicole Bricq (PS) : » C'est le cas depuis hier ! ». M. le président : «  Le scrutin public sur l'article 4 a été demandé trop tard. Exceptionnellement, mais afin que ce débat se poursuive dans l'harmonie, j'use de mes pouvoirs pour accepter cette demande ».

     

    PAS DE MELI MELO

    Isabelle Debré qui était présente chaque matin, avait eu une autre occasion de s’illustrer durant ce débat, notamment jeudi matin, lors d’échanges entre les sénateurs et Jean Pierre Fourcade. Extraits : « Vous ne nous impressionnez nullement lorsque vous nous accusez de bloquer le débat, d’autant que nous discutons d’un amendement de M.Dallier, membre de votre majorité. Nous avons perdu du temps, soit, mais à cause des scrutins publics car votre camp, qui se veut résolument moderne en voulant faire la ville… » expliquait David Assouline (PS) lorsqu’Isabelle Debré s’écria : « Oui, nous la voulons… » - «…a deserté la séance publique » - « Mais nous sommes là » a-t-elle répliqué » - « Nous, nous sommes présents, et nous demandons que le Parlement soit respecté » lui a-t-il répondu. Du coup, Jean Pierre Fourcade (UMP), rapporteur du projet demandait d’éviter « le méli-mélo, sinon nos concitoyens nous reprocheront d’avoir mal travaillé » - « très bien ! un peu d’ordre ! » s’exclama Isabelle Debré – « Un peu d’ordre pour éviter le méli-mélo disent mes collégues. Mais quoi ! Ce n’est pas moi qui ait intitulé ce texte «Le Grand Paris » dont on avait imaginé un temps de centrer le titre sur la seule question des transports » expliquait alors Philippe Dallier (UMP).  

     

    UNE VICTIME : ANDRE SANTINI

    Sur la base des 19 articles déjà adoptés, le Sénat a notamment voté la fin du débat public sur le projet de la région Arc Express dès la promulgation de la loi, plusieurs taxes nouvelles pour financer la double boucle de métro automatique autour de Paris d'un coût estimé à 21,4 milliards d'euros (en investissement) et la fixation par le préfet d'objectifs « territorialisés » pour la création de 70.000 logements par an en Ile-de-France. Enfin, il a rétablit la limite d'âge de 65 ans pour le futur président de la Société du Grand Paris – qui doit être notamment chargé de réaliser la double boucle du métro automatique -  après une discussion de plus d'une heure sur un amendement du groupe socialiste qui demandait la suppression de la dérogation figurant dans le texte. La dérogation avait été introduite à l'Assemblée nationale par un amendement de Jean-Christophe Lagarde (NC) qui devait profiter, selon les élus de gauche, au député-maire d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) André Santini (NC), âgé de 69 ans.

    Le rapporteur du projet de loi sur le Grand Paris, Jean-Pierre Fourcade (UMP), s'était prononcé à titre personnel pour le maintien de la limite d'âge. Le secrétaire d'Etat Christian Blanc (région capitale) s'était dans un premier temps borné à dire: « sans commentaire », avant de déclarer: « Je n'aime pas la tournure que prend la discussion, ce n'est pas acceptable, pas convenable » David Assouline (PS) – « On a tout intérêt à ce que la continuité de direction soit assuré durant 13 ans. Ce n’est pas sérieux de considérer qu’on aira une image dynamique » - puis Dominique Voynet (Verts) défavorables revenant à la charge – « On prend l’habitude que le président de la République place des amis » -  de nombreux sénateurs sont intervenus. Certains comme Yves Pozzo di Borgo (NC) se sont déclarés favorables à la dérogation – « L’efficacité du travail de la commission permanente est le fruit de toute une expérience. Je ne rappellerais pas l’âge de M.Fourcade » - et Serge Dassault (UMP), bien sûr qui vient de fêter ses 85 ans, pour sa part affirmait : « à 85 ans, on n'est pas forcément gâteux, ne faites pas de sélection par l'âge, s'il vous plaît ».