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sénat - Page 18

  • A VANVES ET AILLEURS : UN TRAIN DE SENATEUR DES TRANSPORTS A LA RETRAITE

    Alors que Bernard Gauducheau tenait l’une de ses premières réunions « Tuperware » dans le quartier de la rue de Châtillon, dans le cadre de sa campagne pour les cantonales, hier soir salle Latapie, des nouvelles de notre sénateur après la longue séquence sénatoriale consacrée aux retraites sur laquelle elle revient dans le numéro de « Gardons le contact » de Novembre 2010. Elle se prépare au grand dossier qu’a lancé le président de la République sur la dépendance et sur laquelle la commission des affaires sociales du Sénat qu’elle vice-préside, sera là aussi très mobilisée.

     

    RATP : Isabelle Debré devait siéger vendredi dernier au conseil d’administration de la RAPT dont ele fait partie, et qui a voté son budget d’investissement de 1 547 ME pour 2011, soit +12,1% par rapport à 2010 (1380 ME). Des investissements qui s’ajoutent à ceux de la Région et du STIF dans différents domaines pour améliorer le quotidien des franciliens dans le métro, le RER, le tramway  et les bus : Amélioration de l’exploitation avec le  renouvellement du matériel roulant sir de nombreuses lignes, l’automatisation de la ligne 1 qui est très bien engagé, l’achévement de la rénovation des trains MF77 de la ligne 13 que beaucoup de vanvéens empuntent et la poursuite de la pose de portes palières dans les stations les plus chargées de cette ligne, la poursuite de plusieurs programmes avec le programme Renouveau du métro (250 stations déjà traitées), le déploiement du systéme image, et bien sûr l’extension des réseaux : prolongement des lignes de métro (4 jusqu’à Montrouge, 8 et 12), pôles multimodaux dont celui de Nanterre Université, sites propres comme celui du 126 à Vanves, l’extension des lignes  de tramways…Enfin des opérations comme l’amélioration de l’accessibilité et de la sécurité.

     

    RETRAITES : Isabelle Debré qui est « fier d’avoir participé à ce travail de fond qui engage l’avenir de nos enfants » revient dans l’éditorial de « Gardons le Contact » sur le débat sur les retraites au Sénat qu’avait suivi de prés le blog Vanves au Quotidien : « Les Sénateurs ont débattu dans l’hémicycle pendant 140 H, souvent en séance nocturne, examinant 1800 amendements dont 130 ont été adoptés (10 présenté par le groupe PC, 33 par le groupe PS, 22 par le groupe UMP, 13 par le groupe centriste, 44 par la commission des affaires sociales, 2 par la commission des finances et 6 par le gouvernement). La mission d’évaluation et de contrôle de la Sécuirité Sociale et la Commission des Affaires Sociales ont, quant à ellles, consacré respectivement 40 H et 30 H de leurs réunions à ce projet de loi. Ces quelques chiffres témoignent du travail en profondeur effectué par le Sénat pour voter une réforme vitale pour notre pays : comment sauver notre systéme de retraite par répartition alors que l’allongement de la durée de vie a généré des déficits dont le financement par une dette chaque jour considérable pèsera nécessairement sur nos enfants et petits enfants » écrit elle en ajoutant : « Cette réforme courageuse est caîtale. Elle ne constitue pas une solution définitive mais nous donne du temps pour réfléchir ensemble à une réforme plus pérenne, notamment systémique »

     

    SOMMAIRE : Les 8 pages de son journal de Sénateur sont consacrés à de nombreux sujets avec l’Actualité du Sénat (Les violences faîtes aux femmes, la réforme du crédit à la consommation), Les Coups de projecteur sur les Hauts de Seine avec  des nouvelles sur Antony, Levallois, Nanterre, Clamart, Bourg la Reine, Courbevoie…Et Vanves bien sûr avec la première pierre de la maison relais pour adultes handicapés Simon deCyréne. Des morceaux choisis sur son actvité dont évidemment le lancement du Chêne 92 avec Julien Gazel, conseiller municipal. Et quelques paroles d’élus altoséquanais

  • APRES LE VOTE DE LA REFORME DES RETRAITES, TROIS QUESTIONS A LA SENATEUR DE VANVES

    La lassitude était perceptible sur tous les bancs, vendredi dernier, tout au long des débats. Certains orateurs de l'opposition, hébétés de fatigue, peinaient parfois à trouver leurs mots. «Nous n'avons jamais perdu notre temps à entendre les uns et les autres s'exprimer», avait déclaré sur un ton apaisant le président du groupe UMP, Gérard Longuet, après 150 h de débat – sans compter 30 h de travaux pour la commission des affaires sociales,  prés de 1000 amendements examinés, dont quelques uns ont été rédigés et défendus par Isabelle Debré, dont plus du tiers des 131 amendements provenaient de l’opposition sénatoriale, permettant 18 évolutions majeures selon le ministre Eric Woerth. I.Debré est notamment à l’origine de l’extension aux militaires non officiers le bénéfice d’un départ à la retraite anticipé lorsqu’ils parents d’un enfant atteint d’une invalidité qui a été voté à l’unanimité.

     

    Isabelle Debré  au coeur du débat et des décisionnaires.  

     

    Vanves Au Quotidien - Jamais vous n’aviez participé à un tel débat au Sénat depuis votre élection en 2004 ?

    Isabelle Debré : « C’est un des débats les plus longs de la Véme République, ce qui prouve que l’enjeu était important. L’ambiance était assez chaude. Mais la majorité présidentielle a été très soudée , la gauche a fait de l’obstruction, sur le groupe CRC (socialistes). Mais c’est la démocratie. On ne peut pas dire qu’il y a eu un déni de démocratie, surtout après 140 H de débat,  bien au contraire. J’insiste sur le fait que le vote unique n’empêche pas la présentation de tous les amendements qui onty tous été présenté et examiné.

    VAQ - Quels ont été les temps forts de ses 15 jours de débat ?

    I.D. : « Ce débat a surtout été très long. Le rapporteur a fait preuve de calme, d’ine résistance physique hors norme car on ne peut pas le remplacer, ni le relayer. Les ministres sont restés calmes, sereins, faisant preuve, de pédagogie. Et mes colléguex de la mazjorité présidentielle ont dû apprendre à se taire parce que nous avions envie de ruer dans les brancards. Et c’est à l’honneur du sénat d’avoir des débats très longs, siégeant jour et nuit, pensant 140 à 150 h, avec des nuits jusqu’à 4H du matin et même le samedi. On ne peut pas parler de déni de démocratie

    VAQ - Qu’allez-vous faire aujourd’hui à la CMP ?

    I.D. : « Nous sommes 3 sénateurs de la MP, le rapporteur général, Alain Vassel, le rapporteur de la loi Dominique Leclerc et moi même en tant que Vice Présidente de la Commission des Affaires sociales qui alons apporter quelques modifications. Nous savons déjà sur quels points nous voudrions bouger que je ne peux pas vous les dévoiler encore. J’ai fait remonté quelques préoccupations à mon rapport. J’ai déjà eu l’occasion de participer à 2 ou 3 CMP dont la Modernisation et l’Epargne Salariale comme rapporteur qui est toujurs titulaire de la CMP. Mais une CMP de cette importabnce qui engage notre avenir est passionnant, car on est au coerur du débat et des décisionnaires.  

  • REFORMES DES RETRAITES : LA SENATEUR DE VANVES PORTE PAROLE DE L’UMP

    C'est fait. Après l'Assemblée nationale, le Sénat a adopté à son tour vendredi soir le projet de loi sur les retraites. Le texte a été adopté par 177 voix contre 153. La majorité UMP et Union Centriste a voté pour sauf les centristes du MoDem qui se sont abstenus. La gauche PS, CRC-SPG (communistes et parti de gauche), Verts et RDSE (Radicaux, à majorité radicaux de gauche) ont voté contre.

     

    Mère des réformes, pour le président de la République Nicolas Sarkozy, le projet de loi recule de 60 à 62 ans, à l'horizon 2018, l'âge légal de départ à la retraite et de 65 à 67 ans l'âge de départ sans décote (c'est à dire même si la durée de cotisation nécessaire n'est pas atteinte). « Ce moment est solennel parce qu'il est celui de la lucidité, de la responsabilité, du courage » a déclaré le ministre du Travail Eric Woerth en concluant les débats. « Le gouvernement avait un objectif: que l'équilibre du texte soit préservé. Faire évoluer le texte oui, le dénaturer non » a-t-il lancé.

    Lors des explications de vote, c’est Isabelle Debré qui a parlé au nom de l'UMP et en a profité pour rétorquer face aux socialistes  que «la première mesure d'équité et de justice sociale, c'est d'abord de financer le système des retraites». Il est vrai que le président du groupe PS, Jean-Pierre Bel, avait estimé que, par sa guérilla de retardement, la gauche sénatoriale avait «réussi à déjouer les plans élaborés par le président de la République et ses conseillers». Le mouvement social d'opposition à la réforme des retraites est «massif» et «profond», a estimé le sénateur de l'Ariège.

    En début de semaine prochaine, les deux assemblées par le biais de la commission mixte paritaire se mettront d'accord sur un texte définitif et le vote final aura lieu à la fois à l'Assemblée et au Sénat entre mardi et jeudi. La Commission mixte paritaire (7 sénateurs, 7 députés) dont fait partie Isabelle Debré,  chargée d'établir un texte commun entre les deux assemblées, se réunira lundi 25 octobre.

     

    ISABELLE DEBRE AU SENAT : « Le première des justices est de financer ls retraites ! »

     

    La déclaration d’Isabelle Debré au Sénat à la fin de 150 H de débats et 131 amendements adoptés :

    « Au nom de l'UMP, je tiens à remercier les ministres pour leur écoute et leur disponibilité. Mes remerciements s'adressent aussi à Mme Dini et à M. Leclerc, grâce à qui nous avons un texte équilibré. Je rends hommage à son sens de l'écoute et à sa résistance. L'état de nos finances faisait de cette réforme un impératif : il en allait de la sauvegarde de notre système de répartition. Le groupe UMP se réjouit que la majorité ait eu le courage d'entreprendre cette réforme sur les retraites. Effectivement, la première des justices, c'est de financer les retraites !

    La solution retenue a été la plus réaliste : nous ne pouvions nous enfermer dans les dogmes du « toujours plus » ; la majorité a fait le choix de la responsabilité pour maintenir les retraites actuelles et garantir les retraites futures. Nous nous réjouissons que la Haute Assemblée ait rééquilibré les temps de travail et de retraite. Avec un âge de départ porté à 62 ans, la durée de la retraite sera au moins supérieure de trois ans à ce qu'elle était en 1980. Il n'y a donc aucun recul social, mais uniquement une prise en compte des réalités démographiques. De nombreux aménagements ont été acceptés : pour les mères de famille, pour les parents d'enfants handicapés, pour les travailleurs exposés à l'amiante. Notre Haute Assemblée peut se réjouir du travail accompli afin que la réforme soit le plus juste possible. Nous soutiendrons votre projet et nous vous félicitons pour votre volontarisme »