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  • GABRIEL ATTAL A LA RENCONTRE DE SES MILITANTS DE VANVES AVANT LE CONSEIL MUNICIPAL

    Juste avant le Conseil municipal hier soir, Gabriel Attal a rencontré au café de la gare, les élus et militants Renaissance  qu’il n’avait pas revu depuis la campagne pour les élections législatives de Juillet 2024. Entretemps, il avait quitté Matignon, pris la tête du groupe Ensemble pour la République en Juillet et a été élu à la tête du parti Renaissance Dimanche dernier.   «C’est dans un contexte particulier que je prends ces fonctions. Mercredi soir (de la semaine dernière), les extrêmes se sont alliés pour renverser le gouvernement. Ils ont choisi l’instabilité quand les Français nous demandaient la responsabilité. Ils ont choisi de continuer à renforcer la défiance vis-à-vis des politiques. Alors, j’ai pris un premier engagement : jamais d’esbrouffe, jamais de postures, jamais de manœuvres. Notre seule volonté, c’est d’être utiles à notre pays. C’est de chercher l’antidote aux doutes Français. C’est de trouver des réponses pour changer la vie, vraiment. Pour cela, nous devons être un parti différent. Un parti différent où je suis avec mon équipe au service des militants – jamais l’inverse » a il expliqué en reprenant ses propos tenu dans un mail envoyé à l’ensemble des militants au lendemain de son élection come secrétaire général de Renaissance.

    Dans son discours prononcé devant 350 militants réunis à l’hôtel Pullman à côté de la gare Montparnasse, Gabriel Attal a annoncé le lancement des «États généraux» du parti. «Pour dire ce qui ne va pas. Ce qui vous a déçus. Ce qui vous inquiète. Ce qui vous donne espoir. Ce que vous voulez faire pour l’avenir», avait-il listé . Pour cela il demande à chaque comité, comme celui de Vanves, de débattre durant tout le premier trimestre de l’année 2024, afin de faire des remontées de terrain et répondre à cette question : « qu’avons-nous fait de la promesse de 2016 ? » et en demandant à chaque comité d’inviter aussi les militants les plus actifs au début de l’aventure mais qui nous ont quitté depuis.

     Chaque comité sera invité à écrire une contribution, qui sera mise en ligne et accessible à tous. «Il n’est pas question de masquer ou de travestir votre verdict et celui de nos anciens militants. D’ici mars, nous organiserons un grand rassemblement militant pour restituer ses États généraux, affirmer des lignes fortes et des valeurs claires. C’est de la vérité que viendra la reconstruction ».  Et ce ce n’est pas tout, car il a annoncé que dès le trimestre prochain, «nous lancerons des conventions nationales thématiques sur trois sujets importants : la création d’un new deal économique, la demande d’autorité et de sécurité et la transition écologique ».

    Les commentateurs politiques n’ont pas manqué de remarquer « qu’alors qu’Emmanuel Macron est toujours en poste, que ce que réclame à demi-mot l’ancien Premier ministre c’est un droit d’inventaire comme il est courant d’en faire en politique. Mais cette opération vérité ressemble à une énième tentative de relancer un mouvement bien mal en point. ». En tous les cas, hier soir à Vanves, au café de la gare, ce n’était pas le cas

  • APRES UN MINISTRE, UN PREMIER MINISTRE, VANVES A UN PRESIDENT DE PARTI PARMI SES HABITANTS

    Trois vanvéens participent aujourd’hui au conseil national de Renaissance à l’hôtel Pullman à Montparnasse qui devrait élire Gabriel Attal  comme secrétaire général en remplacement de Stéphane Séjourné  parti à Bruxelles : le député de Vanves, Jean Cyril Le Goff, conseiller municipal et Martin Garagnon  responsable Hauts de Seine. Cette réunion est la suite logique de l’élection des 150 membres de ce conseil national intervenu le 22 Novembre où sa liste été élue avec 93,18% des voix. Ainsi Vanves comptera, parmi les siens,  un président de parti.

    Et pas n’importe lequel, même s’il est encore jeune : Créé par Emmanuel Macron en 2016 pour accompagner sa candidature à l'élection présidentielle, En Marche, devenu La République en marche (2017) puis Renaissance (2022), a compté jusqu'à 400 000 adhérents, selon des chiffres communiqués à l'époque. L'adhésion est devenue payante en 2022. En juillet, après les élections législatives, Gabriel Attal s'est déjà fait élire à la présidence du groupe macroniste à l'Assemblée, rebaptisé Ensemble pour la République (EPR). Il était l’unique candidat, après le retrait d’Élisabeth Borne, au poste de Secrétaire général du parti Renaissance, celle-ci devant être élue, présidente du conseil national

    Mais il va prendre, parait il, un parti présidentiel en déclin dont le nombre de militants à jour de cotisation s’établirait à 8500 militants, avec ce QG de la rue du Rocher à Paris, autrefois symbole du macronisme triomphant, qui serait un paquebot déserté, avec ses deux terrasses ayant vue sur la tour Eiffel pour l’une, sur le Sacré-Cœur, pour l’autre, où ne resteraient que 25 salariés. «Évidemment qu’il y a un effet gueule de bois après deux élections perdues. Le temps du congrès  et du conseil national va être fondamental, on a besoin de ramener des militants» expliquait un visage de la formation, alors que Gabriel Attal va s’asseoir dans le vaste bureau du dernier étage, « avec la présidentielle 2027 en ligne de mire et donc l’impérieuse nécessité de ranimer cette coquille vide….alors que les fidèles du chef de l’État redoutent que son remuant cadet ne transforme Renaissance en écurie personnelle, en opérant au passage « un grand effacement » ajoutaient  les commentateurs politiques

    Quel chemin parcouru en moins de 5/6 ans où il est passé de secrétaire d’État à ­ministre puis Premier ministre, avant de devenir président du groupe parlementaire à la mi-juillet, et prendre la tête du parti Renaissance ce week-end. « Diriger le groupe et le mouvement permet la cohérence du message porté. Il y a un gros travail de corpus idéologique à faire, il faut s’appuyer sur les cadres, les militants, mais aussi la société civile, avec en relais opérationnel le groupe parlementaire. Travailler avec des proches mais aussi rassembler, Gabriel est capable de le faire car il n’est pas clanique, comme peut l’être un Gérald Darmanin  Il a toujours veillé sur tout le monde, même sur les poids lourds plus expérimentés quand il était à Matignon» expliquait à Paris Match l’un de ses proches. Il n’empêche qu’il va être confronté à de nombreux chantiers : Ligne politique, préparation des municipales, gestion des opposants internes…

  • VANVES DANS LE CREUX DE l’OREILLE

     LES VILLES OU IL FERAIT BON DE S’INSTALLER

    Le Figaro vient de publier son palmarès des villes des Hauts-de-Seine où il ferait bon s'installer en comparant la qualité de vie des 36 communes du département : Vanves figure à la 21e place. «Depuis le Covid, nombre de Parisiens hésitent de moins en moins à quitter Paris et à franchir le Périphérique pour s’installer en province, en grande couronne ou tout près de de la capitale. Un phénomène qui profite notamment au département des Hauts-de-Seine où les ménages viennent nombreux en quête de davantage d’espace, d’un immobilier globalement moins cher tout en ayant à portée de main des commerces, des restaurants etc… ».  Chaque commune a été classée par rapport aux autres, sur un total de 40 critères variés concernant les transports, la sécurité, l’environnement, les commerces, les loisirs, la santé… Courbevoie arrive en tête. Jugée « idéale pour une vie de famille », Bois-Colombes lui emboîte le pas où certains viennent chercher un petit air de campagne tout près de la capitale avec en prime un fort sentiment de sécurité. Puteaux figure sur la troisième marche grâce surtout à ses commerces. A l’autre bout, on trouve Marne-la-Coquette. Mais, comparaison n’est pas raison, et il semble difficile de juger sur le même plan ce village de 1 750 habitants avec les communes qui trustent les premières places du classement. Hormis le village qui a toujours attiré les stars, on retrouve également en queue de classement Villeneuve-la-Garenne, Le Plessis-Robinson et Châtillon. 

    RENAISSANCE : LA LISTE ATTAL OBTIENT 93% DES VOIX

    La liste conduite par Gabriel Attal, qui était la seule à se présenter, a obtenu 93,18% des voix lors du vote qui est intervenu le week-end dernier. Il s’agissait d’élire 150 membres du Conseil national dont 4 Vanvéens avec le député de Vanves, pour ce Parlement du parti, qui se réunira le 8 décembre pour introniser Gabriel Atral comme nouveau secrétaire général. L’ex-Premier ministre  succèdera à Stéphane Séjourné, élu à ce poste en 2022, lors de la transformation de La République en marche en Renaissance, et qui a récemment été nommé commissaire européen. En juillet, après les élections législatives, Gabriel Attal s'est déjà fait élire à la présidence du groupe macroniste à l'Assemblée, rebaptisé Ensemble pour la République (EPR). Élisabeth Borne s’était déclarée mi-août candidate au poste de secrétaire générale, avant de renoncer fin octobre. Elle figure sur la liste de Gabriel Attal et occupera la fonction de présidente du Conseil national. «L'idée c'est de donner au CN un peu plus de poids à la stratégie électorale. Élisabeth Borne va tout faire pour que ce soit le cas», explique un ancien ministre. Une grande majorité des cadres du parti jugeaient sa candidature vouée à l'échec face à la popularité interne de Gabriel Attal, qui a promis aux militants de «rebâtir un parti d'idées, de terrain et de victoires»