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  • LE MAIRE DE VANVES VA PARTICIPER A LA REVOLUTION DES TRANSPORTS PRONEE PAR PECRESSE AU STIF

    Bernard Gauduchea a donc été élu au Conseil d’administration du STIF qui est la haute autorité des transports dans la Région Capitale. Auparavant présidé par le préfet de région, elle l’est par le président de la Région et les élus depuis dix ans, puisque c’est en Mars 2005 que cet organisme a été décentralisé. Il décide de tout en la matière depuis le prix du ticket de métro à l’unité – il a institué non sans mal le Pass Navigo à tarif unique (70 €) – jusqu’aux projets de prolongement ou de nouvelles lignes de métro, de tram, de RER, de bus… et même sur le projet de téléphérique entre le pont de Sévres et Vélizy au dessus de la RN 18 sur lequel, il devrait se prononcer ces prochains jours.

    Lors de sa prise de fonction, vendredi dernier, Valérie Pécresse (sur la photo devant la maquette du tunnelier qui creuse le tunnel du prolongement de la ligne 14 jusqu'à Saint Ouen pour désaturer la ligne 13), nouvelle présidente de la Région et bientôt du STIF, a annoncée qu’elle lancera « la révolution des transports » pour changer la vie quotidienne de millions d’usagers, en entamant avec le président de la SNCF et la PDG de la RATP la révision des conventions – qui viennent d’être signées – qui lient ces deux entreprises à la région : « Nous y intégrerons les volets essentiels de mon programme transports en matière de rénovation de matériel, de sécurité, de ponctualité et d’accessibilité ». Durant la campagne électorale, elle a précisé que sa majorité augmenterait de 50% les investissements pour les porter à 18 Milliards d’euros sans toucher aux grands chantiers du plan de mobilisation pour rénover l’existant mais en faisant mieux. Elle exigera de l’Etat le respect de ses engagements pour financer les nouvelles du Grand Paris express : « Alors que nous constatons que tous les nouvelles lignes ont déjà pris 2 ans au moins de retard ou ne sont pas financé comme le prolongement d’Eole à l’Ouest, nous utiliserons tous les leviers à la disposition de la Région, pour contraindre l’Etat à construire ces nouvelles lignes et dans les délais initialement prévues ».

    Elle s’occupera du transport au quotidien tant des prolongements ou création de ligne comme le tramway T 10 entre Antony (Croix de Berny) et Clamart (Place des Gardes), que du renouvellement du matériel, RER et Transilien et de la modernisation des infrastructures ferroviaires dont certaines ont 90 ans, ou d’un plan « 1000 bus pour la grande couronne » avec le développement d’une offre de nuit élargie le week-end en laissant ouverte toutes les lignes automatiques la nuit… pour ne citer que quelques unes des mesures préconisées durant la campagne sans entrer dans le détail. En matière de sécurité, elle souhaite rassembler dans un corps unique, les agents chargé de la sureté de la RATP et de la SNCF, installer partout des caméras de vidosurveillance (gares, stations, de métro, bus, rames RER…), lutter contre la fraude et la récidive, les pickpockets en leur interdisant l’accés du métro dés la première condamnation… Elle mettra le paquet sur le numérique en déployant la 4G dans le métro et le RER, des applications mobiles en tout genre, ce qui est déjà en cours tant au sein de la RATP que de la SNCF-TRansilien

    Les membres du conseil d’administration vont avoir du travail sur la planche d’autant plus que Valérie Pécresse veut faire du STIF, un établissement public « Ile de France mobilité » compétent sur tous les modes de transports, afin de mieux articuler transports en commun avec pratique du vélo, covoiturage, taxis, VTC…Elle demandera même que le STIF puisse déléguer aux maires, la possibilité de modifier eux même le tracé des lignes de bus pour répondre rapidement aux besoins des habitants. Ce qui serait une sacrée avancée lorsqu’on sait qu’il a fallu attendre de très nombreuses années pour obtenir le prolongement de la ligne 89 jusqu’à la gare SNCF Vanves-Malakoff demandé par André Roche (1965-80) et réalisé sous le mandat de Bernard Gauducheau.

  • PORTRAIT D’UN GARS DE VANVES : JEAN MARIE RENAULT UN AMOUREIX DE VANVES

    Il y a un vanvéen qui profite bien de sa retraite depuis le début de cette année, et il le mérite bien. C’est à dire, depuis que le Club Murillo a été dissous le  31 Décembre 2014, comme le blog Vanves au quotidien l’avait annoncé voilà quelques jours : Jean Marie Renault dont personne n’imagine à Vanves, qu’il reste les bras croisés : «  J’ai crée tout d’abord le club de Tennis de table dont j’ai été responsable pendant 10 ans du temps d’André Roche, sur le Plateau. J’emmenais tous les jeunes en Allemagne faire des compétitions.  Mon fils m’a remplacé lorsque j’ai passé la main. Puis j’ai créé avec mon épouse, le Club de Danse Sportive, Terpsichore. Gérard Orillard nous ayant attribué  une salle dans le sous sol de  l’école Marceau. Nous avons été jusqu’à 250 adhérents. Nos avons émigré ensuite à la salle Raphael Baes (là où se trouve maintenant l’espace Jean Monnet)  puis à la Piscine. Cela a été 20 ans formidable, avec des compétitions nationales que nous avions accueillis au gymnase Magne » raconte t-il. Et lorsqu’il a de nouveau passé la main, il s’est laissé embrigadé dans le club Murillo pendant 13 ans. Pour tout cela, il aurait dû recevoir un des trophées du bénévolat décerné le 5 Décembre dernier à Vanves à l’occasion de la journée National du Bénévolat. Il mériterait le diplôme d’honneur de citoyen de la ville de Vanves

    Mais Jean Marie Renault est surtout un Vanvéen de vieille souche : « Je suis né en face du marché de Vanves, au 11 rue S.Carnot, dans une fratrie de 20 enfants, de parents champenois, avec un pére agent communal durant 30 ans comme paveur, éboueur, croque mort, cantonnier… il a fait tous les métiers dans cette mairie.  Nous étions la famille la plus grande de Vanves. 2 maires ont été parrains de 2 de mes frères, MM Kerautret et Plazanet » raconte t-il en nous plongeant tout de suite dans le « Vanves » d’il y a 60/70  ans. « J’ai fait ma scolarité à l’école Saint Charles rue A.Fratacci qui n’existe plus. A cette époque, mon père louait un cheval à la ferme à côté du Rosier Rouge, pour aller au petit Clamart où il  cultivait un petit jardin, dans les années 50 » se rappelle t-il en vous décrivant avec précision ce Vanves des années 50 qui n’a plus rien à voir avec celui des années 2010. « J’ai continué comme apprenti boucher rue du Bac pendant 3 ans, puis j’ai travaillé dans la boucherie de la rue de la République face à l’église, chez  M.Jarry, pendant 20 ans. Un  de mes copain qui était taxi, m‘a conseillé de rentrer à la RATP où j’ai travaillé pendant 26 ans comme machiniste, en ayant commencé à conduire le « 58 » ajoute t-il.

    « Je ne pourrais jamais partir de Vanves ! »

    « Des 20 fréres et sœurs, 7 à 8 sont encore en vie, et  on est deux à être resté à Vanves avec mon frére René qui habite rue Marceau Vanves c’est ma ville ! J’y ai passé toute ma jeunesse. J’ai habité rue Larmeroux, puis rue de la République au dessus de la boucherie de M.Jarry, puis dans le bâtiment au dessus de l’Amandine et face au Pavillon de la Tourelle, avec ce café le Tout Va Bien et sa chanteuse qui m’empêchait de dormir, et maintenant Auguste Comte.  J’ai vu et vécu l’évolution de Vanves. Comme cette rue Sadi Carnot avec son marché et son théâtre maintenant, alors que dans ma jeunesse, c’était pratiquement à cet emplacement  que se trouvait une ferme, où j’allais chercher du lait. Il y avait encore un tram à l’époque avec ses rails qui circulaient dans le centre ancien, montait la rue de la Mairie (A.Fratacci). Je ne regrette pas cette évolution. Et je ne la quitterai pour rien au monde » assure t-il. Son endroit préféré : le parc Falret ou Frédéric Pic , « le long de ses maisons entre le parc et la rue JB Potin », et la place du Pdt Kennedy.        

  • RESTRUCTURATION DES LIGNES DE BUS AUTOUR DE VANVES A CAUSE DU TRAMWAY T6 : Le plan BUS 2025 de la RATP pour arriver à une meilleure intermodalité dans le paysage urbain

    La RATP dans ses communiqués de presse repris par les médias et même le blog du maire donnaient ses dernières semaines des informations sur  la mise en service de la phase 1 du tramway T6 entre Châtillon Montrouge et Vélizy/Robert Wagner le 13 Décembre 2014. La formation des 140 futurs conducteurs étant terminée, la marche à blanc qui consiste à faire rouler le tramway dans les conditions normales d’exploitation mais sans voyageurs, commencera après le week-end de la Toussaint. Et un agent de proximité du T6 avec des agents de prévention de la RATP vont sensibiliser près de 1 600 élèves des écoles élémentaires et des collèges  situés à proximité du tracé du tramway aux bonnes pratiques à adopter aux abords de la plate-forme du T6, à Vélizy-Villacoublay, Châtillon, Meudon et Clamart. Enfin, la RATP en profite pour restructurer le réseau des bus qui circulent dans la zone du T6 : « Si la ligne 189 sera modifiée à Clamart, le niveau de l'offre restera identique à aujourd'hui sur la commune de Vanves.Toutefois, la ligne 391 qui dessert les communes de Montrouge, Châtillon, Bagneux, Sceaux, Bourg-la-Reine et Cachan, va être prolongée jusqu'à la gare de Vanves-Malakoff. La ligne 391 sera renforcée et prolongée à partir du dimanche 21 décembre 2014.  Le réseau de bus nocturnes sera également adapté, la ligne N63 devant être déviée afin de reprendre la desserte de la ligne 13 du métro, via le boulevard Charles de Gaulle à Malakoff ».

    L’ouverture de chaque ligne de tramway améne la RATP à restructurer ses lignes de bus dans le secteur desservi par cette nouvelle offre de transport :  « Nous en  profitons pour développer une offre nouvelle autour de ces nouvelles lignes de tramway. Et nous avons la même ambition pour le Grand Paris Express (GPE). Nous allons mettre en place un  groupe de travail sur ce que va être le réseau de bus autour de la nouvelle ligne GPE » annonçait Pierre Mogin, PDG de la RATP à la Rentrée de Septembre en réunissant un groupe de travail « Bus 2025 »  constitué d’élus et d’experts.  Il s’agit pour la RATP de s’inscrire au mieux dans le futur réseau de transports franciliens et répondre aux attentes de plus en plus exigeantes des voyageurs en termes de fiabilité et de qualité de service à l’horizon 2025. « A cette date, le paysage  des transports sera profondément reconfiguré par l’arrivée du Grand Paris Express et l’extension continue du réseau existant. La structure même des déplacements sera bouleversée grâce à la nouvelle rocade ferrée (ligne 15), et à l’émergence de nouveaux pôles d’activités et de logements. A cet horizon, la RATP aura achevé sa transition écologique avec des bus qui circuleront exclusivement à l’énergie électrique et au biogaz » indiquait il.  

     

    Le PDG de la RATP ne cachait pas qu’il a l’ambition d’accompagner la transition énergétique et de devenir un leader mondial des bus propres, avec  un réseau de bus « zéro émission, zéro particule, zéro bruit » d’ici 2025. Il a d’ailleurs signé récemment une convention de coopération avec GDF sur les bus à gaz, qui ont vocation à représenter un quart du parc, et une autre avec EDF, pour expérimenter les meilleurs systèmes de batteries et de recharges. « Cette conversion énergétique du parc en dix ans impliquera d’expérimenter tous les modes électriques, d’innover conjointement avec cette filière industrielle et celle du biométhane » prévenait il. Enfin,  l’un des axes de cette réflexion sera d’accompagner l’évolution de la mobilité en cohérence avec le développement du territoire régional afin de parvenir à une meilleure intermodalité ainsi qu’à une meilleure insertion des bus dans les paysages urbains. Et cet effort donne des résultats car si le trafic de voyageurs sur le réseau de la RATP a augmenté de 3,2% durant le premier semestre 2014 en passant de 1603 à 1654 millions de voyages, si l’affluence est stable sur les réseaux du métro (- 0,7%) et RER (+0,4%), par contre elle a augmenté de 30% dans les tramways et de 6,1% dans les bus ! Cette hausse de fréquentation  est due justement au développement de l’offre de transports sur les réseaux de surface, « résultat d’une politique dynamique voulue par la Région, le STIF et la RATP » selon Pierre Mongin : Nouvelles lignes pour les tramways avec une augmentation de la fréquentation sur les lignes existantes, refus de réduire l’offre de bus lors de l’ouverture de nouvelles lignes de tramway.