Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ratp - Page 14

  • AU STIF LE MAIRE DE VANVES VA PARTICIPER A LA REVOLUTION DES TRANSPORTS DE PECRESSE

    Bernard Gauducheau (sur la photo en train de voter hier matin au palais d’Iéna siége du CESE pour élire le président de la MGP) a siégé pour la première fois au Conseil d’administration du STIF Mercredi dernier, qui a élu à sa tête Valérie Pécresse. Il a été nommé président de la commission des investissements et du suivi du contrat de projet du STIF et devrait être élu à la tête de la commission des transports du conseil régional. Ce qui est tout à fait complémentaire avec sa fonction de président du Comité Stratégique de la Société du Grand Paris. Ainsi le maire de Vanves est au cœur des décisions concernant les transports en  Ile de France à un moment où sa présidente veut mener une véritable révolution des transports. Et il siège au conseil d’administration de la haute autorité des transports et de la mobilité durable qui organise et finance les transports publics français, fédère tous les acteurs (voyageurs, élus, constructeurs, transporteurs, gestionnaires d’infrastructures…). Il investit et innove pour améliorer le service aux voyageurs. Il décide et pilote les projets de développement et de modernisation de tous les transports dont il confie l’exploitation à des transporteurs. L’une de ses réalisations est ce fameux pass navigo à tarif unique (70 €) dont les vanvéens profitent comme les franciliens depuis le 1er Septembre 2015

    Dans sa feuille de route présenté lors des voeux du STIF le soir même, Valérie a donné une idée de la tâche :« En choisissant l’alternance, les franciliens ont approuvé un programme ambitieux des transports en IDF qui englobe tous les modes  de déplacements…L’IDF ne peut continuer à dégringoler dans les classements internationaux d’attractivité parce qu’elle n’a pas, par exemple, de liaisons express avec ses aéroports » a-t-elle déclaré d’emblée en prévenant : « Cette révolution, c’est vous qui allez la conduire avec moi ». Et de décliner ce programme : Consolider le financement du Pass Navigo à tarif unique à 70 € nos  prédécesseurs nous ont laissé une ardoise de 300 M€. Et il n’est pas question de jouer au yoyo avec le pouvoir d’achat des franciliens, ni de sacrifier les investissements dans la modernisation du réseau. Elle entend renégocier les contrats qui lient le STIF avec la SNCF et la RATP en donnant quelques pistes : accélérer le rajeunissement du matériel roulant en lançant les programmes de remplacement et de rénovation des RER, un plan d’achats de nouveaux trains, rénover  le réseau  SNCF en maintenant un investissement de 800 M€ par an  jusqu’en 2023, généraliser le pilotage automatique dans les tronçons centraux des lignes RER  et automatiser les lignes 4, 11 et 13 du métro.

    Son objectif est aussi de placer l’usager au cœur de notre politique des transports, en lui d’offrant de nouveaux services adaptés au mode de vie si particulier des franciliens : Faire des gares  des lieux de multiservices avec commerces, services de proximité,   élargir les horaires avec l’ouverture du métro la nuit en focalisant cette offre le week-end et sur les lignes automatiques du métro, simplifier la billetique en permettant un passage direct dans les tourniquets avec un smartphone ou une carte bancaire, aménager 10 000 nouvelles places de parkings aux abords des gares. Il s’agit aussi de régler le problème de la sécurité qui préoccupe tous les franciliens : Installation de caméras de vidéo protections dans tous les transports franciliens et les gares, soutien aux dispositifs de vidéo protection innovants qui permettent de détecter les comportements anormaux ou suspects, développement d’une véritable police régionale des transports.  

  • LE MAIRE DE VANVES VA PARTICIPER A LA REVOLUTION DES TRANSPORTS PRONEE PAR PECRESSE AU STIF

    Bernard Gauduchea a donc été élu au Conseil d’administration du STIF qui est la haute autorité des transports dans la Région Capitale. Auparavant présidé par le préfet de région, elle l’est par le président de la Région et les élus depuis dix ans, puisque c’est en Mars 2005 que cet organisme a été décentralisé. Il décide de tout en la matière depuis le prix du ticket de métro à l’unité – il a institué non sans mal le Pass Navigo à tarif unique (70 €) – jusqu’aux projets de prolongement ou de nouvelles lignes de métro, de tram, de RER, de bus… et même sur le projet de téléphérique entre le pont de Sévres et Vélizy au dessus de la RN 18 sur lequel, il devrait se prononcer ces prochains jours.

    Lors de sa prise de fonction, vendredi dernier, Valérie Pécresse (sur la photo devant la maquette du tunnelier qui creuse le tunnel du prolongement de la ligne 14 jusqu'à Saint Ouen pour désaturer la ligne 13), nouvelle présidente de la Région et bientôt du STIF, a annoncée qu’elle lancera « la révolution des transports » pour changer la vie quotidienne de millions d’usagers, en entamant avec le président de la SNCF et la PDG de la RATP la révision des conventions – qui viennent d’être signées – qui lient ces deux entreprises à la région : « Nous y intégrerons les volets essentiels de mon programme transports en matière de rénovation de matériel, de sécurité, de ponctualité et d’accessibilité ». Durant la campagne électorale, elle a précisé que sa majorité augmenterait de 50% les investissements pour les porter à 18 Milliards d’euros sans toucher aux grands chantiers du plan de mobilisation pour rénover l’existant mais en faisant mieux. Elle exigera de l’Etat le respect de ses engagements pour financer les nouvelles du Grand Paris express : « Alors que nous constatons que tous les nouvelles lignes ont déjà pris 2 ans au moins de retard ou ne sont pas financé comme le prolongement d’Eole à l’Ouest, nous utiliserons tous les leviers à la disposition de la Région, pour contraindre l’Etat à construire ces nouvelles lignes et dans les délais initialement prévues ».

    Elle s’occupera du transport au quotidien tant des prolongements ou création de ligne comme le tramway T 10 entre Antony (Croix de Berny) et Clamart (Place des Gardes), que du renouvellement du matériel, RER et Transilien et de la modernisation des infrastructures ferroviaires dont certaines ont 90 ans, ou d’un plan « 1000 bus pour la grande couronne » avec le développement d’une offre de nuit élargie le week-end en laissant ouverte toutes les lignes automatiques la nuit… pour ne citer que quelques unes des mesures préconisées durant la campagne sans entrer dans le détail. En matière de sécurité, elle souhaite rassembler dans un corps unique, les agents chargé de la sureté de la RATP et de la SNCF, installer partout des caméras de vidosurveillance (gares, stations, de métro, bus, rames RER…), lutter contre la fraude et la récidive, les pickpockets en leur interdisant l’accés du métro dés la première condamnation… Elle mettra le paquet sur le numérique en déployant la 4G dans le métro et le RER, des applications mobiles en tout genre, ce qui est déjà en cours tant au sein de la RATP que de la SNCF-TRansilien

    Les membres du conseil d’administration vont avoir du travail sur la planche d’autant plus que Valérie Pécresse veut faire du STIF, un établissement public « Ile de France mobilité » compétent sur tous les modes de transports, afin de mieux articuler transports en commun avec pratique du vélo, covoiturage, taxis, VTC…Elle demandera même que le STIF puisse déléguer aux maires, la possibilité de modifier eux même le tracé des lignes de bus pour répondre rapidement aux besoins des habitants. Ce qui serait une sacrée avancée lorsqu’on sait qu’il a fallu attendre de très nombreuses années pour obtenir le prolongement de la ligne 89 jusqu’à la gare SNCF Vanves-Malakoff demandé par André Roche (1965-80) et réalisé sous le mandat de Bernard Gauducheau.

  • PORTRAIT D’UN GARS DE VANVES : JEAN MARIE RENAULT UN AMOUREIX DE VANVES

    Il y a un vanvéen qui profite bien de sa retraite depuis le début de cette année, et il le mérite bien. C’est à dire, depuis que le Club Murillo a été dissous le  31 Décembre 2014, comme le blog Vanves au quotidien l’avait annoncé voilà quelques jours : Jean Marie Renault dont personne n’imagine à Vanves, qu’il reste les bras croisés : «  J’ai crée tout d’abord le club de Tennis de table dont j’ai été responsable pendant 10 ans du temps d’André Roche, sur le Plateau. J’emmenais tous les jeunes en Allemagne faire des compétitions.  Mon fils m’a remplacé lorsque j’ai passé la main. Puis j’ai créé avec mon épouse, le Club de Danse Sportive, Terpsichore. Gérard Orillard nous ayant attribué  une salle dans le sous sol de  l’école Marceau. Nous avons été jusqu’à 250 adhérents. Nos avons émigré ensuite à la salle Raphael Baes (là où se trouve maintenant l’espace Jean Monnet)  puis à la Piscine. Cela a été 20 ans formidable, avec des compétitions nationales que nous avions accueillis au gymnase Magne » raconte t-il. Et lorsqu’il a de nouveau passé la main, il s’est laissé embrigadé dans le club Murillo pendant 13 ans. Pour tout cela, il aurait dû recevoir un des trophées du bénévolat décerné le 5 Décembre dernier à Vanves à l’occasion de la journée National du Bénévolat. Il mériterait le diplôme d’honneur de citoyen de la ville de Vanves

    Mais Jean Marie Renault est surtout un Vanvéen de vieille souche : « Je suis né en face du marché de Vanves, au 11 rue S.Carnot, dans une fratrie de 20 enfants, de parents champenois, avec un pére agent communal durant 30 ans comme paveur, éboueur, croque mort, cantonnier… il a fait tous les métiers dans cette mairie.  Nous étions la famille la plus grande de Vanves. 2 maires ont été parrains de 2 de mes frères, MM Kerautret et Plazanet » raconte t-il en nous plongeant tout de suite dans le « Vanves » d’il y a 60/70  ans. « J’ai fait ma scolarité à l’école Saint Charles rue A.Fratacci qui n’existe plus. A cette époque, mon père louait un cheval à la ferme à côté du Rosier Rouge, pour aller au petit Clamart où il  cultivait un petit jardin, dans les années 50 » se rappelle t-il en vous décrivant avec précision ce Vanves des années 50 qui n’a plus rien à voir avec celui des années 2010. « J’ai continué comme apprenti boucher rue du Bac pendant 3 ans, puis j’ai travaillé dans la boucherie de la rue de la République face à l’église, chez  M.Jarry, pendant 20 ans. Un  de mes copain qui était taxi, m‘a conseillé de rentrer à la RATP où j’ai travaillé pendant 26 ans comme machiniste, en ayant commencé à conduire le « 58 » ajoute t-il.

    « Je ne pourrais jamais partir de Vanves ! »

    « Des 20 fréres et sœurs, 7 à 8 sont encore en vie, et  on est deux à être resté à Vanves avec mon frére René qui habite rue Marceau Vanves c’est ma ville ! J’y ai passé toute ma jeunesse. J’ai habité rue Larmeroux, puis rue de la République au dessus de la boucherie de M.Jarry, puis dans le bâtiment au dessus de l’Amandine et face au Pavillon de la Tourelle, avec ce café le Tout Va Bien et sa chanteuse qui m’empêchait de dormir, et maintenant Auguste Comte.  J’ai vu et vécu l’évolution de Vanves. Comme cette rue Sadi Carnot avec son marché et son théâtre maintenant, alors que dans ma jeunesse, c’était pratiquement à cet emplacement  que se trouvait une ferme, où j’allais chercher du lait. Il y avait encore un tram à l’époque avec ses rails qui circulaient dans le centre ancien, montait la rue de la Mairie (A.Fratacci). Je ne regrette pas cette évolution. Et je ne la quitterai pour rien au monde » assure t-il. Son endroit préféré : le parc Falret ou Frédéric Pic , « le long de ses maisons entre le parc et la rue JB Potin », et la place du Pdt Kennedy.