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région ile de france - Page 79

  • VANVES, GPSO, REGION ILE DE FRANCE PRETS A AFFRONTER L’HIVER ET LA NEIGE

    Les vanvéens sont rassurés comme les habitants de GPSO (Grand Paris Seine Ouest) et les franciliens,  les services de cette communauté d’agglomération dont fait partie notre commune, et ceux de  l'Etat seront, cet hiver, « mieux préparés » à affronter les chutes de  neige qui avaient causé une belle pagaille en décembre 2010 dans la Région Capitale. Vanves  Infos comme l’ensemble des revues municipales des 6 autres communes ont consacrés au moins une page pour expliquer comment elle sont prêtes à affronter l’hiver. L’Etat par l’intermédiaire de sa Secrétaire générale de la zone de défense et de sécurité de Paris a présenté au début de la semaine le nouveau plan neiger et verglas de l’Ile de France (PNVIF) 2011-12

     

    Malgré la douceur qui a régné jusqu’à ces derniers jours, bien tard en cette saison, avec le retour du froid, revient à l’esprit  l’épisode neigeux des 8  et 9  décembre 2010  qui avait marqué tellement les esprits que toutes les revues municipales des 7 villes de GPSO  ont consacré une page à la prévention mise en place pour cet hiver 2011/12. Les responsables de notre communauté d’agglomération (CA) avaient tiré les leçons de ce fort épisode neigeux qui avait vu plusieurs centaines d’agents sans distinction d’appartenance à pied d’œuvre pour désengorger les axes embouteillés ou qui risquaient de l’être. Plus de 2200 tonnes de sel en vrac et 172 tonnes de sel en sac avaient été répandues sur les voies et les trottoirs des 7 communes grâce à 17 saleuses et 6 chargeurs, 30 épandeurs. 5 lames avaient été mobilisées pour dégager les voies. Ce qui n’avait pas empêché que les services techniques soient confrontés à une efficacité du sel limité face aux épaisses couches de glace formé par la neige compactée.

     

    Ainsi GPSO est capable de mobiliser jusqu’à 400 personnes sur le terrain en impliquant son personnel et ceux de ces partenaires-cioncessionnaires en concertation avec les trois direction de proximité responsable de l’espace public et de la propreté, en cas de phase neigeuse. La CA a signé  un nouveau contrat avec Météo France afin de disposer de données plus précise, afin d’nstituer une vigilance météoroogique, consultées une à plusieurs fois par jour en période sensible. Le parc de saleuses sous contrat de location a été renouvelé, avec l’achat de 2 lames supplémentaires. Comme pour le département, elle a établie une hiérarchie des voies à traiter en urgence et en priorité  (principales, empruntées par les bus, en pente, aux abords des gares et des équipements publics, jusqu’à certaines qui ne le seront pas.  Les dépots de sel ont été developpés et optimisés avec une réserve supplémentaire et un stock tampon dédié et disponible en cas de violente vague de froid au port de Rouen

     

    En Ile de France,  le nouveau Plan neige et verglas  (PNVIF) 2011-2012 a été activé le 15 novembre dernier jusqu’au 15 mars, au niveau 1 (vigilance). Il peut à tout moment monter en puissance, au niveau 2 (veille renforcée) puis 3 (activation du PC zonal de circulation), en cas de crise. Il a même été amélioré  grâce à un centre de commandement unique police-gendarmerie. Il prévoit le « pré-positionnement » de forces de l'ordre et de moyens de dépannage « au plus près de 78 points noirs du réseau structurant francilien (800 km) et d'une vingtaine de points noirs du réseau secondaire identifiés à la suite des graves perturbations de décembre 2010 (routes en pente, des carrefours difficiles, etc…. ».  Il prévoit la mise en place « en amont et en aval de ces points noirs »  par les communes, de centres d'hébergements pour les usagers de la route qui seraient bloqués par les intempéries.

     

    Enfin, il prévoit « un grand axe de contournement de la zone IDF » pour les poids lourds et « des mesures de restrictions de circulation progressives », qui concerneront d'abord les poids-lourds articulés dont beaucoup se sont mis l'hiver dernier « en porte-feuille » à cause de la neige, puis  « les poids lourds porteurs ». Il faut noter qu’Aéroports de Paris (ADP) et les compagnies aériennes ont apportés des améliorations à l’organisation du transport aérien en cas de neige intene, autour de 3 axes : Amélioration du dégrivage des avions et du déneigement des pistes, doublement des stocks de glycol, ADP ayant développé des outils informatiques pour suivre en temps réel l’état de ces stocks, renforcement du parc d’engins de déneigement avc l’achat de 70 nouvelles machiners répartis sur Roissy et Orly. Et surtout renforcement de l’information des passagers

  • La Sénateur de Vanves au cœur des tournants technologiques et des tourments politique de la RATP

    Isabelle Debré, sénateur des Hauts de Seine et 1ére adjointe de la ville de Vanves était dans sa fonction d’administrateur de la RATP lorsqu’elle a assisté Jeudi dernier à l’inauguration et au lancement de la première navette automatique sur la ligne n°1, en présence de la ministre Nathalie Kosciusko Morizet, du président de la RATP, Pierre Mogin, du président  de la Région, Jean Paul Huchon, de nombreux élus, des ingénieurs de la RATP et des clients étrangers. Un événement majeur pour la RATP qui concerne sa vieille dame de 111 ans (ligne n°1) qui marche sur les voies de sa jeune fille (ligne 14). Mais il intervient à un moment où cette entreprise fait face à des défis importants (contrat de service avec le STIF, Grand Paris Express, exportation de son savoir-faire comme ce fut le cas avec l’inauguration du métro d’Alger en début de semaine…) comme en sont conscient ses administrateurs très discrets, pour certains.

     

    Certains vanvéens,  qui prennent le métro et empruntent la ligne n°1, ont pu s’en apercevoir depuis Jeudi,  8 rames sans conducteur comme sur la ligne 14,  ont commencé à circuler avec les 37  anciennes à conduite manuelle qui vont progressivement disparaître sur une période étalée de 14 mois, ce qui est, parait il, un véritable défi technologique pour les ingénieurs de la RATP. Ils ont pu découvrir ces nouvelles rames construites par Alstom (MP05) aux couleurs chaleureuses et claires, avec dispositif de vidéoprotection, d’informations voyageurs sur écran LCD, ventilation réfrigéré, qui circulent plus vite (30 km /h au lieu de 27,4), et sont moins bruyantes… « Il y avait une priorité à moderniser cette ligne 1 qui est la plus ancienne et la plus fréquenté (725 000 voyageurs/jours)… en conciliant 3 attentes : augmenter la capacité à l’heure de pointe, stabiliser la production en respectant des intervalles réguliers et moins longs, améliorer le confort » a expliqué  Pierre Mongin. 

     

    NKM a mis l’accent sur la compétence de l’entreprise qui lui a permis d’effectuer une première mondiale en réalisant ces travaux tout en maintenant l’activité sur la ligne,  ce qui a provoqué  1300 h de chantiers de nuit : « C’est une performance d’ingénieur qui a été réalisée sur cette ligne car c’est beaucoup plus simple de faire quelque chose d’innovant à partir de rien, alors que c’est  très compliqué de mettre de l’innovation dans l’existant et de le porter à la pointe ! Et c’est dans l’esprit du Grenelle (de l’environnement) d’améliorer l’existant et de métamorphoser le quotidien ».  Tout en prenant date avec le projet du Grand Paris et son réseau de transports :  « Je souhaite que la RATP participe activement à la réalisation de ce projet, et elle fait la démonstrationde ces possibilités avec cette ligne n°1 » a-t-elle déclarée tout en souhaitant que « la RATP soit force de proposition sur le reste du réseau – en dehors du prolongement de la ligne 14 qui lui a été confiée  - et répondre aux appels d’offres lancés par la SGP ». Jean Paul Huchon qui est aussi président du STIF  a salué avec gourmandise « la capacité de la RATP à tenir les délais d’une manière assez admirable »…. « Ce sera l’un des objectifs des contrats (de service)  que nous devons négocier avec la RATP. Et il faut aller plus vite pour échapper à des périodes plus bousculées » a-t-il prévenu

     

    Il n’a échappé à personne depuis quelques années que les présidents de la Région (et du stif) et de la RATP sont en conflit permanent, même s’il est feutré,  comme ont pu encore s’en apercevoir des élus comme Bernard Gauducheau, maire et conseiller régional de Vanves,  qui siége à la Commission Permanente de la Région. Le déploiement du réseau de bus articulé sur site propre T ZEN entre le Grand Paris et la Grande couronne a suscité dernièrement un débat très significatif sur les missions dévolues à la RATP. Les socialistes en ont profité pour  dénoncer les politiques de filialisation et d’exportation de la RATP « qui sont dangereuses car ce groupe ne met pas tous ces efforts sur la zone dense ». Les Verts s’étonnaient que « l’on ait inventé une nouvelle forme d’entreprise nationale avec des contradictions » car en dehors des lignes TZen, « c’est le rôle et les missions de la RATP qui ont été mis en cause ».  

     

    « Pour faire du transport public, il faut des entreprises publiques » martelaient les communistes. « On devrait avoir une expression politique pour contester la stratégie commerciale de la RATP (à l’étranger). Ce n’est pas son rôle. Sauf à la considérer comme toute entreprise commerciale » ajoutait la gauche de la gauche (FdeG).  Du coup JP Huchon proposait à ses collégues « de faire la lumière sur l’implication exacte de la RATP à l’étranger » face aux explications de son président, Pierre Mougin « qui relativise cette activité internationale » et à celles des syndicats «  qui y sont favorables car son activité serait conditionnée justement par ce développement à l’export (grâce à des filiales communes avec la SNCF) ». Et les négociations du Contrat de service  entre ces entreprises publiques (RATP/SNCF)  et le STIF vont en donner l’occasion. 

  • VANVES PLEURE LA DISPARITION DE L’UN DES PERES DE LA REGION ILE DE FRANCE

    Deux vanvéens ont bien connu Michel Giraud qui vient de disparaître et a incarné la Région Ile de France pendant 22 ans, car ils avaient siégé au Conseil Régional pendant leur mandat de maire, tout comme Bernard Gauducheau actuellement : Gérard Orillard (1980-1990) et Didier Morin (1990-95)

     

    Le premier siégeait alors que Michel Giraud a connu la première interruption de cette longue présidence à cause de la nouvelle loi sur le cumul des mandats, et que les conseillers régionaux ont été élus au sufrage universel pour la première fois. Il venait d’être élu député de Perreux sur Marne dont il était déjà Maire depuis 1971, ce qui lui permettait à l’époque de présider la grande et renommée association des Maires de France (AMF). Il a donc dû délaisser cette région qu’il présidait depuis 1976 auquel il s’était interessée grâce à Roland Nungesser qui présidait le District Parisien (ancêtre du Conseil Régional) et dans lequel il a été élu dés 1967. Le second l’a connu lorsqu’il  est parti à la reconquête de la Région en 1992 et a emporté l’investiture  (sans primaires citoyennes) à la barbe d’Alain Juppé qui s’est retiré. Il avait rencontré chaque candidat de la liste RPR, un à un, en tout discrétion, quelquefois tôt le matin, comme ce fut le cas à Vanves… pour son dernier mandat qui fut le pire. La vie politique est cruelle car les chiraquiens lui ont fait payer très cher son soutien à Balladur durant la campagne présidentielle de 1995, alors qu’il était ministre du travail.

     

    Ce mandat  (1992-98) a été marquée par l’affaire des marchés publics d'IDF où il  a été condamné le 26 octobre 2005 (quatre ans de prison avec sursis et 80 000 euros d'amende) pour complicité de corruption visant le RPR, (alors dirigé par Jacques Chirac), l'UDF, le PS et le PCF. Michel Giraud n'a pas fait appel de sa condamnation contrairement à la majorité des autres inculpés. Et pour cause : « Tout s’est enchaîné, conseil général (1967), Maire (1971), conseiller Régional (1976), député (1986),  président de l’AMF (1983-88)  ministre (du travail) de 1993 à 1995…J’ai conscience, et ce n’est pas de la modestie mal placée, d’avoir eu un formidable parcours de deuxième division » confiait il alors à l’auteur de ce blog lors de la parution de son dernier livre « Eclats de vie ». « Parce que dans la vie publique comme dans la vie économique, lorsqu’on veut arriver en première division, il y a un moment où il faut avoir la capacité de « tuer ». Je préfére m’être contenter d’un parcours passionnant, et de pouvoir me regarder dans glace en me disant « est-tu sûr de rester toi-même ! ».

     

    Les vanvéens comme les franciliens ne se rendent pas compte aujourd’hui ce qu’ils doivent à ce professeur de lettres de formation, ce catholique pratiquant qui avait connu la réussite dans l'industrie du bois avant de commencer une carrière politique dans le Val-de-Marne. Il est à l’origine notamment du terme « francilien » pour désigner les habitants de la Région Capitale qu’il a même réussi à faire  reconnaître par l’Académie Française, de la rocade des villes nouvelles (RN 104) qui enserre la Région en grande Couronne comme l’A 86 en Petite Couronne, et  a réussi à la faire baptiser de « Francilienne » contre les technicrates de l’Equipement. Il a lancé l’association Métropolis qui réunit encore les grandes régions capitales et métropoles du monde entier, mis toute son énergie pour  l’installation du parc d’attraction Disneyland à Marnes la Vallée qui a transformée tout l’Est parisien… si l’on doit retenir que les grandes réalisations et réussites d’une Région qui s’était décentralisé sous ses mandats, prenant en charge les lycées, l’apprentissage, les transports….

     

    Quelques exemples de ce qu’il a lancé durant les mandats des deux maires conseillers régionaux de Vanves  : Disneyland France dont G.Orillard a participé au lancement en 1987 et D.Morin à l’ouverture en 1992,  création du CRIPS (centre régional d’information et de prévention du sida), ouverture de la gare RER St Michel, de l’interconnexion ouest (brachement de la ligne SNCF de Cergy sur ligne A  du RER), et de la ligne Ermont-Invalides, lancement du Schéma d’aménagement régional de 1994 qui a été révisé avec le SDRIF  actuel, lancement du projet Météor qui a donné naissance à la ligne 14 et d’Orbital qui a inspiré le réseau de Grand Paris Express,  ouverture de la premiére ligne de  tramway avec le T1  entre Saint-Denis et Bobigny, lancement du futur stade de France, création de  l’agence régionale de l’environnement et des nouvelles énergies (ARENE), créatin du parc naturel régonal du Vexin, ouverture de lla liaison verriéres-saint quentin la défense, et de la jonction centrale de la ligne D  du RER entre les gares de Lyon et du Nord…

     

    Pendant ses 22 ans à la tête de la Région, il avait finalement poursuivi 3 objectifs simples qui restent tout à fait d’actualité : « la prise de conscience de l’identité régionale, la préparation de l’avenir par l’amélioration des capacités économiques, et le mieux être des franciliens ». Avec une foi chevillée au corps dans le fait que « les hommes peuvent converger ». Comme de fois avait il envoyer son dircab négocier avec les écologistes répartis dans deux groupes (Verts et Génération Ecologie) qui avaient fait leur entrée en 1992 pour « trouver la voie de passage » face à un FN qui avait renforcé son groupe : « Le RPR a eu l’intelligence de choisir un homme coopératif et consensuel qui n’est pas un fana de l’esprit de parti et qui, en tant qu’élu de la Banlieue est bien perçu » observait alors Jean Pierre Fourcade qui était son 1er Vice Président.