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parc f.pic - Page 10

  • RETOUR SUR LA PREMIERE REUNION PUBLIQUE VIRTUELLE DE LA MUNICIPALITE SUR ZOOM (Suite et fin) :

    Durant cette réunion de 2H20 mn, de multiplesquestions ont été posées concernant le projet municipal : «On a commencé à analyser les priorités sur les 120 projets inscrits au programme de notre équipe municipale» a indiqué Ury Israël, maire adjoint chargé du projet municipal  et notamment deux : Etendre l’action des médiateurs de rue  durant la période de l’été, et l’insertion de la transition écologique dans le PLU.

    Le patrimoine a été abordé avec les glacières du parc Frédéric Pic (sir la photo) qui ont été retenus par le loto du patrimoine : «La ville se préocupe depuis 30 ans de ce patrimoine classé, unique, privilégié, inaccessible (pour des raisons de sécurité. Mais le projet de rénovation est onéreux. C’est pour quoi ce loto du patrimoine est une aubaine. Mais le montant restant à la charge de la ville, est important » a indiqué Dominique Boez maire  adjoint à la culture.

    L’adjoint à l’urbanisme a fait le point sur le chantier du Grand Paris Express : « les différents planchers ont été mis en place, mais pas tous, car si le tunnelier Ellen est arrvéede Bagneux le tunnelier Laurence parti du pont de Sévres arrivera à l’autimne 2021. Les tavaux de génie civil pourront continuer avec l’émergence côté rue du Clos Montholon, suivi du réaménagement de la gare SNCF-Transilien sur la ligne Paris Montparnase et du tunnel piétonnier » a-t-il indiqué. «De nombreuses réunions sont en cours pour réaménager le quartier, sa circulation et les transports en commun entre les 4 Villes concernés, les deux intercommunalités et le département ».

    Ainsi que sur les déplacements en ville en déployant plusieurs projets : le passage en ville 30 km/h, la généralisation du double sens pour les vélos, la création de pistes cyclables notamment sur l’axe du CD 50 (E.Laval, A.Fratacci, Bd du Lycée), la sensibilisation au partage de l’espace public. Un vanvéen a d’ailleurs fait remarquer que les lycéens de Michelet remontaient toute la rue Mary Besseyre jusqu’à la place de l’Insurrection et roulaient sur les trottpirs entre l’hôtel de ville et ce carrefour. «C’est un souci ! Des vanvéens se plaignent ! » Un autre s’est inquiété de la propreté de la rue Louis vicat, question récurente aux réunions publiques du Plateau : « Un travail important est réalisé avec la ville de Paris  et la mairie du XVe sur cette rue mal considérée. On leur rappelle que c’est une rue qui leur appartient, et qu'elle doit l’entretenir » a-t-il indiqué en précisant «qu’un travail en commun est en cours pour la réaménager avec la requalification des immeubles donnant sur cette voie parisienne »  

  • UNE SEMAINE A VANVES SANS RENDEZ-VOUS MAIS OU POINTE UNE CERTAINE FORME D’EXASPERATION

    Le sentiment qui prévalait durant ce week-end était qu’un drame social se profile avec des dizaines de milliers de commerçants et artisans qui vont basculer dans la précarité, comme l’exprimait de nombreux professionnels, représentants des syndicats professionnels, jusqu’aux Chambres de Commerce et d’Industrie. «Plus que de la solidarité, il est temps de prendre conscience de la valeur ajoutée qu’apportent les commerçants à notre société» expliquaient ils. Beaucoup de Vanvéens déploraient la fermeture des magasins considérés comme nn essentiels. De son côté, la mairie indiquait qu’elle suit les instructions gouvernementales, et méne une campagne pour inciter à «consommez vanvéens», à commander des plats à emporter chez les restaurateus,  ou sur internet et venir retirer leur commande, comme à la librairie « le Cheval Vapeur ». Heureusement, le marché reste ouvert durant ce 2éme confinement contrairement au premier, la ville ayant ré installé les barrières et en limitant à 150 le nombre de personnes dans le marché, commerçants compris, avec l’entrée avenue Antoine Fratacci et la sortie rue Sadi Carnot.   

    Il n’empêche que beaucoup de vanvéens pensent que le gouvernement marche sur la tête. « Il ferme les petits commerces mais les grandes surfaces où il y a un grand brassage entre les clients et les employés qui déballent cartons pour remplir les rayons comme je l’ai constaté à Carrefour Market samedi matin, sont ouvert » témoignait une vanvéenne qui fait confiance aux petits commerçants pour respecter le protocole sanitaire comme le montre les files d’attente à l’extérieur de commerces alimentaires, car plus de deux personnes ne peuvent dans la boutique. Un autre constatait que le parc F.Pic est envahi le samedi matin et le dimanche matin par les joggeurs et les marcheurs qui constituent une longue file continue dans les allées,  parce que les équipements sportifs sont fermés comme le stade A.Roche. « D’autant plus que le temps est clément ! » constatait un habitué du parc ce week-end.

    D’autres encore, se sont étonnés que ce nouvel confinement ne se soit pas accompagné du stationnement gratuit comme Issy les Moulineaux l’avait de nouveau institué. Mais elle était la seule commune de GPSO jusqu’à ce week-end, puisqu’elle l’a ré-institué aujourd’hui, sous pression du président de GPSO. Les autorités municipales expliquent, par exemple, comme à  Vanves, que c’est une façon de lutter contre les automobilistes des villes riveraines qui viendraient faire ventouse, notamment Paris. D’autant plus qu’Anne Hidalgo explique carrément que c’est pour remplir les finances de la Capitale malmenées par les dépenses engendrées par cette pandémie (plus de 800 M€ en 2020) qu’elle ne l’a pas supprimée

  • CHRONIQUES D’UN VANVES EN CONFINEMENT : LE CHANT DES OISEAUX EST DEVENU PLUS PREGNANT

    L’émerveillement général devant le retour de la biodiversité est l’un des effets secondaires les plus inattendus de la crise du Covid-19. Depuis le début du confinement, il alimente quantité d’articles et de reportages dans les médias, sans parler des fils de discussions effrénées sur les réseaux sociaux et les messageries entre collègues. Tout le monde a vu  les images de cette file de petits canards sur le Périph protégés par les motards de la gendarmerie ou ces daims dans les rues d’une ville du Val de Marne (Boissy Saint léger). 

    Les vanvéens entendent, comme les parisiens chanter les oiseaux grâce à cette période de confinement où, le chant des oiseaux semble lui prégnant. «C'est simplement qu'il y a moins d'agitation humaine et donc moins de bruit», car «il n'y a pas plus d'oiseaux dans les villes aujourd'hui qu'en février, en un mois il n'y a pas eu de génération spontanée. Les opérations de comptage l'an prochain pourront déterminer si cette baisse d'activité humaine a entraîné une augmentation des reproductions. Mais ce ne sont pas quelques semaines de confinement qui vont tout changer pour les oiseaux et la biodiversité» tempère la Ligue de la Protection desx Oiseaux qui a lancé ces jours-ci une opération de comptage  des oiseaux de jardins, «Confinés aux Aguets», comme elle le fait régulièrement tous les deux ans lien avec le Museum d’Histoire Naturelle.

    «Dans une cour d’école, en temps de non-confinement, les mésanges, les merles, les moineaux et autres espèces d’oiseaux adaptent leur rythme d'activités quotidiennes à celui des récréations et des jours de fermeture. Il suffit d’habiter près d’une école et de s’intéresser aux oiseaux pour s’en apercevoir. Cette adaptation des oiseaux à un environnement contraint périodiquement est généralisée à tous les établissements scolaires » constate un observateur averti, tout comme un ruiverain du parc Frédric Pic (sur la photo)  :  «La douceur et la tranquillité du parc Pic ne sont troublées que par le ronronnement des tondeuses qui lui redonnent un air habituel et nous embaument avec cette agréable odeur d’herbe fraîchement coupée. Les canards ont pris leurs habitudes. Les pies se rabattent sur les poubelles de la ville, ne trouvant plus rien dans celles du Parc, comme les corneilles. Quelques hérissons s’aventurent le soir. Pour tous ces habitants permanents du Parc, le retour à la vraie vie sera difficile...... Un confinement avenue du parc est un privilège » confie t-il avec cette recommandation : « Restez chez vous !».

    «Ainsi, le confinement crée toutes les conditions pour que s’exprime cette plasticité du vivant qui le conduit à, très rapidement, occuper des espaces laissés libres. Dans le cas présent, le silence et la tranquillité des avenues, des parcs, des routes et autoroutes résultant de l’arrêt presque total de nos activités laisse une place habituellement indisponible à la faune et à la flore. Des chevreuils et sangliers flânent, et traversent des routes habituellement infranchissables. En ville, des scènes spectaculaires d’animaux d’habitude farouches et évitant à tout prix de croiser les êtres humains se multiplient, relayées par une armée de spectateurs équipés pour filmer et sensibles au moindre mouvement, prêts à s’émerveiller de toute scène jugée insolite parce que trop rarement observée. Des ressources habituellement inaccessibles permettent donc l’accès aux espaces physiques et sonores par relâchement de la pression due à nos activités» constatait ces jours-ci  l’un des membres de l’Agence régionale de la Biodiversité