Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mur anti-bruit - Page 2

  • LES HAUTS DE VANVES FACE AUX CHANTIERS, AU BRUIT, AU STATIONNEMENT ANARCHIQUE ET AUX NUISANCES DE TOUTES SORTES

    « Cette réunion de quartier est toujours la moins fréquentée, parce que le quartier est moins dense » constatait Bernard Gauducheau, maire de Vanves, en accueillant dans ce préau de l’école Larmeroux baigné par le soleil couchant, les vanvéens venus moins nombreux Lundi soir que la semaine dernière à l’école Marceau. Pourtant dans ce quartier, les points chauds n’ont pas manqué, et ne manquent pas entre la sécurité (rue de Chatillon) qui devrait faire l’objet d’une nouvelle réunion publique le 6 Juin prochain à l’école Lemel,  les chantiers, nombreux, de la rue Aristide Briand, la lutte contre le bruit de la voie ferrée Paris Montparnasse,  les travaux des rues du Docteur Arnaud, Gresset et Mansard pour lutter contre les inondations, améliorer l’assainissement etc…Mais là, est-ce que la température un peu élevé qui régnait dans ce préau a rendu le public plus amorphe. Heureusement qu’il y avait une conseillére de quartier qui a quelque peu réveillé l’assistance par ces questions pertinentes.

     

    Il est vrai que commencer par la présentation du budget 2013 a renforcé l’assoupissement du public malgré une présentation didactique de Bertrand Voisine, maire adjoint chargé des finances,  avec ses tableaux et ses fromages, et quelques commentaires du maire sur le théme : « Nous traversons une période économique difficile qui a des répercussions sur les ménages et les collectivités territoriales. On la subit plus q’on ne la conduit. On doit faire preuve de vigilance pour ne pas fragiliser nos finances ». Yann Texier, le représentant de GPSO a réveillé l’assistance en présentant les nombreux travaux – chronophages – réalisés dans ce secteur avec les plus marquants : Réfection de la rue Larmeroux avec le Conseil Général, travaux de revêtement des chaussées des rues Gressset et Mansart – « cette dernière en a bien besoin car sa chaussée est chaotique » reconnaissait le maire -  prévu cet été qui deviendront une « zone 30 », rénovation de l’éclairage rue Falret, interventions sur les nids de poule après le gel pour 35 000 €.

     

    Ce qui a amené le maire à parler de cet accident survenu dimanche soir à 21H30 rue de la République où un chauffard, sans permis, alcoolisé,  qui roulait à 150 km/h, est venu s’encastrer dans les poubelles de la résidence des chariots au carrefour Vieille Forge/République/Louis Dardenne. « Nous avons beaucoup travaillé sur cette volonté de rendre la ville aux habitants, la voiture devenant secondaire. Ce qui n’était pas évident au départ. Mais on reconquiert notre espace » a-t-il expliqué en revenant sur cette zone de rencontre constitué par le Mail Sadi Carnot « qui est une expérience réussie, qu’on  nous demande de présenter et de parler pour s’en inspirer. Mais on n’est pas encore arrivé à ce que tout le monde la respecte ».   

     

    Rue de L’avenir : Le devenir de la rue de l’Avenir est revenu sur le tapis alors que le conseil municipal de ce soir doit intégrer l’impasse de l’Avenir et l’allée Vernes dans le classement dans le domaine public de cette voie : « Le Conseil Municipal en Septembre 2011 avait lancé cette procédure pour la rue de l’Avenir. On a demandé d’y inclure cette impasse et cette allée, ce qui a prolongé la procédure. On ne s’est pas précipité parce qu’on n’avait pas les budgets  pour faire les travaux. Une enquête publique devrait se dérouler cet automne pour un classement qui interviendra en 2014. Seuls des recours pourraient prolonger cette procédure. Il nous faudra ensuite arbitrer pour financer des travaux d’aménagements qui privilégieront la sécurité ».

     

    Stationnement : Il a annoncé que le stationnement réglementé pourrait être étendue rues du Docteur Lafosse et Clemenceau dés cet été à la demandedes riverains qui se plaignent de ne plus pouvoir se garer. Ce quartier subit la pression, comme d’autres autour du PMS A.Roche et du Clos Montholon, des voisins qui viennent se garer là car ce n’est pas encore payant. Mais dans ce quartier, le problème est devenu crucial à cause des 4 chantiers de constructions rue Aristide Briand  qui ont supprimés des places de stationnement comme l’a fait remarqué une riveraine en se plaignant « des ouvriers qui se garent sur nos bateaux ». Bernard Gauducheau a d’ailleurs indiqué à propos d’un des projets de constructions prévus dans ce quarter à l’emplacement du garage de la rue Raymond Marcheron, qu’il avait refusé le permis de construire du promoteur Sofiane, qui n’était pas conforme. Rappelons qu’il avait fait l’objet de réunions publiques particulièrement houleuses avec les riverains, surtout avec la gestion déplorable du chantier de la résidence étudiante à l’angle Diderot/Marcheron.

     

    Mur Anti Bruit : Enfin, il a été question du mur anti-bruit : « L’étude initiale de 2007 a été refaite et fait apparaître 63 points et non plus 27 comme en 2009, dont les 2/3 sont à Vanves (49)  et 1/3 à Malakoff, la plupart étant des pavillons  et 6 logements collectifs » a-t-il indiqué en parlant d’une nouvelle étude de RFF. « C’est un dossier complexe à cause de la multitude des acteurs, des problèmes de gros sous et d’une mauvaise volonté de RFF, nous obligeant à relancer contiuellement ». Les solutions proposées seront, selon les lieux, de l’isolation phonique, du double vitrage, du mur anti-bruit mais pas sur toute la longueur de la voie ferrée. Sans parler des nouvelles constructions qui doivent être prises en compte notamment l’immeuble Martek à l’emplacement de l’ancienne imprimerie.

  • LE MUR ANBTI BRUIT FERRE DE VANVES RELANCE PAR LA REGION

    Enfin, une éclaircie dans la longue opération de lutte contre les nuisances de la voie ferrée Paris Montparnasse, avec le coup d’accélérateur donné par le conseil Régional Vendredi matin dans sa politique en faveur de la résorption des nuisances sonores provoqués par les voies ferrées et la route.

     

    40 M€ seront investis pour  finaliser les dernières opérations identifiées au programme 2001 pour lutter contre les points noirs ferrioviaires, notamment à Vanves-Malakoff (Transilien) avec 4 autres opérations. Elles font partie du coup d’accélérateur que la Région a donné dans sa lutte contre les nuisances sonores  avec un engagement de 290 M€ sur les 10 prochaines années, soit pour le ferré un effort financier multipié par 4 par rapport à la période 2000/10  jusqu’en 2025, et 25% de plus pour le routier avec la résorption des 10 principaux points noirs. D’ici 2020, la Région lancera de nouvelles études de chantiers expérimentaux et à définir, mais elle demandera à la RATP et à la SNCF de lancer un programme de  recherche sur de futurs matériels roulants plus silencieux.

     

    C’est une bonne nouvelle pour les vanvéens concernées au premier chef qui ne cessaient d’interroger le maire lors des réunions de quartier pour savoir où en était le mur anti bruit,  comme ce fut le cas en Juin dernier : « On a réussit à faire prendre en compte ce dossier. Mais on se heurte à RFF qui fait traîner le dossier à cause d’une technostructure qui considére que notre affaire n’est pas importante. Nous avons financé les études qui permettent de déterminer s’il faut mettre là le mur anti bruit et dans un autre endroit, des doubles-vitrages. Mais encore faut il maintenant que les agents de RFF rendent visite aux riverains sur le terrain pour le déterminer » avait répondu Bernard Gauducheau.

     

    Il faut rappeler que le projet consiste, entre la gare de Vanves et le Clos Montholon à réaliser un mur anti bruit de 700 m de long accompagné d’isolation de façades et de fenêtres. Des mesures et les études acoustiques avaient définis un secteur entre la gare de Vanves/Malakoff et le Pont du Clos Montholon sur la ligne Paris-Montparnasse, où le bruit s’étend dans un rayon de 300 m de part et d’autre de la voie ferrée. 27 bâtiments avaient été déterminés à Vanves, 5 à Malakoff, mais plus d’une centaine étaient plus ou moins impactés.

     

    Le traitement choisi devrait être des écrans acoustiques étalé sur 730 m à Vanves de prés de 2 m de haut, couplés pour certains immeubles (plus haut que l’écran acoustique)  par des isolations de façades. A l’époque de son lancement le coût de cette opération se montait à 600 000 € si l’isolation des façades était retenu ou 3,5 M€ si les écrans acoustiques étaient choisis en sachant que le financement est assuré à 50% par RFF, et 50% pour les collectivités locales (25% pour la Région, et 25% à se répartir entre le départements et les deux communes de Vanves et Malakoff).  

    Malakoff avait accepté d’y participer même si l’impact du bruit est moins important de son côté. Mais dés le lancement de la phase de l’étude, RFF considérait que Vanves n’était pas un des secteurs les plus prioritaires. Mais voilà, le chantier ne pouvait commencer qu’après la réalisation d’une série d’enquêtes individuelles auprès des riverains qui devaient être consultés sur le choix d’une isolation phonique individuelle (fenêtre et./ou façade) ou collective (mur anti bruit).

  • LES HAUTS DE VANVES EN REUNION PUBLIQUE DE QUARTIER (suite et fin): GRAND PARIS EXPRESS, VELIB, AUTOLIB, SNCF...

    PLU circulation et transports ont été les thémes de la dernière réunion publique de quartier qui s’est tenu Jeudi dernier à l’école Larmeroux. Bernard Gauducheau a tenu à parler du futur réseau de transport « Grand Paris Express » et sa station « Fort d’Issy/Vanves/Clamart », et les vanvéens présents l’ont interrogé sur Vélib et autolib, et sur la façon dont on se déplace dans la commune même ».

     

    Un vanvéen a demandé « ce que devenaient ses projets de lignes de bus supplémentaires ? » -  « On a déjà travaillé sur la liaison entre le métro (ligne 13) et le Clos Montholon voilà 2 à 3 ans. La RATP ne l’a pas jugé prioritaire, ni d’actualité » a répondu le maire en rappelant qu’il y a « deux liaisons supplémentaires de la navette, le matin et le soir, entre le Clos Montholon et le métro ». Bernard Gauducheau en a profité pour indiquer qu’une enquête de l’Express a récemment classé Vanves comme l’une des premières villes en matière de transports. Ce blog en avait fait état en indiquant que Vanves faisait partie des 7 communes franciliennes les mieux desservies en Ile de France avec Puteaux (92), la Courneuve (93), Ivry (94), Malakoff (92), Issy les Moulineaux (92) et Saint Denis (93) selon une enquête parue dans le supplément Ile de France de l’Express  car elles ont au moins un métro ou un RER, un transilien et bientôt peut être pour les 3 premières dont Vanves, le Grand Paris Express. Et pour rappeler que « ce n’est pas le maire de Clamart qui a obtenu la gare, parce qu’il a pétitionné 15 jours avant », mais bien lui « qui s’est bagarré pour l’avoir » notamment en intervenant lors de l’une des réunions du débat public à Isssy les Moulineaux où le maire de Clamart n’était pas présent, ni le conseil général de Vanves.

     

    Une vanvéenne a demandé s’il y aurait une station vélib installée à côté de la résidence étidiante à l’angle des rues Diderot et Raymond Marcheron. « Nous avons 7 Stations pour l’instant ! Nous pouvons en demander une suppplémentaire. Mais où la mettrions-nous. Ils peuvent aller jusqu’à la gare ! » a-t-il répondu. Du coup, un autre intervenant a demandé « où allez-vous mettre les stations Autolib ? » - « Une station, c’est 6 places de stationnement. Il en est prévu  rue Larmeroux (vers la rue Mansard), au métro Plateau de Vanves/Malakoff, à la gare de Vanves/Malakoff, Bd du Lycée Rue Mary Besseyre, rue Marcel Martine, Carrefour Legris, ce qui va supprimer 36 places de stationnement dans la ville » a-t-il constaté, mais ce nombre de stations est nécessaire pour assurer une rotation. Il en a profité pour indiquer que le nombre de véhicules immatriculé à Vanves baisse, « ce qui donne l’impression que les vanvéens se satisfont de l’offre de transports publics ».

     

    La SNCF a été dans le collimateur des riverains de la ligne Paris Montparnasse dont l’un d’entre eux a demandé où on en était du mur anti bruit ? « On a réussit à faire prendre en compte ce dossier. Mais on se heurte à RFF qui fait traîner le dossier à cause d’une technostructure qui considére que notre affaire n’est pas importante. Nous avons financé les études qui permettent de déterminer s’il faut mettre là le mur anti bruit et dans un autre endroit des doubles-vitrages. Mais encore faut il maintenant que les agents de RFF rendent visite aux riverains sur le terrain pour le déterminer » a répondu le maire en ne cachant pas « qu’une action des riverains nous aiderait bien ».

    Il a d’ailleurs pris l’exemple de l’ouverture du parc du lycée Michelet qu’il avait lancé et bien fait avancé «  jusqu’au jour où la Région a pris en main la gestion des cités scolaires et considéré que cela ne faisait plus parti des urgences ». Enfin, un riverain a soulevé la question du mauuvais état de la passerelle au dessus de la voie ferrée entre les rues Clemenceau et du docteur Delafosse, où il y a un trou. « La passerelle appartient à la SNCF. On l’a signalé à la SNCF qui ne s’occupe que de la sécurité ! Ce n’est pas la ville de faire les travaux ! ». Rappelons que la SNCF a toujours répondu à la ville qui voulait réaménager les abords des voies SNCF, propriété de cette entreprise nationale qu’elle sait très bien rappeler en divers occasions, qu’elle pouvait le faire à ses frais.