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métropole du grand paris - Page 38

  • A VANVES, LE PROJET DE METROPOLE DU GRAND PARIS SUSCITE DES REACTIONS ET DES INTERROGATIONS

    Le projet de métropole du Grand Paris qui est de nouveau devant  l’Assemblée Nationale, à l’occasion  de l’examen en seconde lecture de la loi d’affirmation des métropoles, a été l’un des points inscrits à l’ordre du jour des réunions publiques de quartier de cet automne. Il était important, pour le maire  que « les vanvéens sachent ce qui se trame ! » en essayant « d’expliquer simplement quelque chose de compliqué » tout en  restant objectif dans cette présentation. « Ce qui sera autre chose lorsque je m’exprimerai en tant que candidat » Ce qui ne l’a pas empêché de déclarer lors de la dernière réunion du 9 Décembre : « J’ai été surpris dans les précédentes réunions publiques de voir que  les vanvéens sont conscient que des jours sombres qui nous attendent. Je n’ai jamais connu une époque avec une telle incertitude, ce qui est inquiétant" 


    Elle prévoit une gouvernance très intégrée, supprimant les 19 intercommunalités existant dans les quatre départements centraux  dont GPSO pour intégrer toutes les communes concernées dans une seule intercommunalité à fiscalité propre le 1er Janvier 2016. Cette  métropole aura des compétences en matière de logement, d’hébergement, de développement durable et d’environnement, de politique de la ville et d’aménagement. Elle  percevra toutes les taxes et assurera la redistribution et la péréquation entre villes riches et pauvres. Elle coiffera des conseils de territoire, comportant 300 000 habitants minimum et correspondant aux périmètres des intercommunalités existantes si elles sont plus grandes.Ces territoires pourront élaborer les PLU et les PLH qui devront être validés par la Métropole  qui pourra leur re-déléguer ses compétences  sur la phase opérationnelle. Le maire n’a pas caché ses inquiétudes avec la disparition de la dotation de 1,5 M€ que versait GPSO à Vanves. « Les maires devront faire moins ou faire payer les prestations pour pouvoir les maintenir ». 

    Les vanvéens ont réagis : « Ne pensez-vous pas qu’à long terme, l’agglomération engloutisse les communes ? » - « C’est notre crainte. Des formations politiques différentes ont des positions communes. Nous avons l’impression que cela va trop vite. Il faudrait se donner du temps. La réflexion  n’est pas encore mûre ! C’est compliqué pour nous élus. On rajoute une strate au lieu d’en enlever » a-t-il répondu. « C’est une structure très lourde qui est mise en place. Comment cela va fonctionner »  demande une autre participante. « Qui aura le pouvoir de contrôle ? Comment sera composé le Conseil de territoire ? » s'est interrogé un troisiéme intervenant - « On a créé notre interco en 2003 qui nous a beaucoup aidé à Vanves. On a mis 10 ans pour la mettre en place. Et on nous propose de passer à autre chose en remettant tout en cause et en reconstituant le département de la Seine » a-t-il répondu.

    Guy Janvier (PS), conseiller général de Vanves qui a participé à la première réunion à Marceau, a cherché à rassurer l’assistance : « Rien n’est arrêté. Mais il faut améliorer la gouvernance. Il y a des problèmes qui ne peuvent être réglé que d’une manière plus large comme le logement ». Tout en ajoutant : « les départements sont appelés à disparaître ! ». Cette proposition de supprimer les départements de la petite couronne d’ici 2020  devrait être défendue par plusieurs députés socialistes dont Jean Mairie Le Guern et Alexis Bachelay : « J'ai souhaité indiquer au gouvernement qu'il y a beaucoup de parlementaires qui y sont favorables » expliquait ce dernier,  député de la 1ére circ.des Hauts de Seine en souhaitant  « obtenir que le gouvernement demande une étude sur le transfert des compétences des conseils généraux à la métropole, dans le cadre de la préfiguration qui durera deux ans jusqu'au 1er janvier 2016 ». A ses yeux, « ses 4 départements n’auront plus de raison d’être. Supprimer cet échelon administratif devenu inutile permettra davantage d’efficacité ».  

    Comme l’ont exprimé les quelques vanvéens qui sont intervenus dans ce débat : « quels sont les avantages ? ». Certains ont proposé de « faire des pétitions » - « Je préfererais que le gouvernement revienne à une attitude plus raisonnable ! »  a répondu le maire - « On pourrait faire un référendum populaire. Le peuple a le droit à la parole de temps en temps ! » constate un autre  - « On est un peu isolé dans les Hauts de Seine car nous sommes considéré comme un département riche. On a tendance à dire qu’on n’a pas à se plaindre » a constaté B.Gauducheau - « Mais alors qu’est-ce qu’on peut faire, nous, citoyen » - « Ecrire au Président de la République pour vous inquiéter » a t-il  proposé en concluant : « Notre système actuel n’est pas bon ! Et c’est compliqué de le remettre en cause. On n’en a pas la capacité ! ».

  • REUNIONS PUBLIQUES DE QUARTIER : PREMIERES ESQUISSES D’UN PROGRAMME POUR VANVES EN 2014-20

    La toute dernière des 36 réunions semestrielles de quartier du maire de Vanves, à l’école Larmeroux, lundi soir,  a été tout à fait représentative de ses 3 dernières réunions publiques de la mandature : Bernard Gauducheau a donné quelques pistes sur ce que sera son programme municipal pour son 3éme mandat, pour ceux qui ont été très attentif, notamment sur le plan de l’aménagement et d’équipement de Vanves : Le quartier Aristide Briand tout autour de l’axe formé par les terrains et la rue du même nom dont il a parlé lors de cette réunion. Le Plateau qui  présente certaines faiblesses comme l’ont exprimé des habitants lors de la réunion à l’école Marceau, et nécessite un vaste plan de requalification de ses espaces et voies publics (place des Provinces, rue Auguste Compte, Square E.Jarrousse..)  que devrait faciliter l’étude de domanialité réalisée ses derniers mois avec GPSO. « La ville ne peut pas le faire tout seul, sans les copropriétés (et les bailleurs). Ce sera très complexe à monter. IL faudra le faire tronçon par tronçon. Ce sera un chantier pur l’avenir ». Donc pour la prochaine mandature

    Il en a profité pour commenter l’actualité : le projet de rénovation et de requalification  du parc des expositions – « son évolution va vers un centre de congrés, de rencontres moins  perturbant que les salons comme Bâtimat qui iront à Villepinte. Nous avons tout intérêt à avoir un centre de congrés qui créé des flux, génére des activités donc de la richesse » expliquait il – et  le projet de métropole du Grand Paris : « c’est théorique. Mais il est important que vous sachiez ce qui se trame ! J’ai été surpris dans les précédentes réunions publiques de voir que  les vanvéens sont conscient que des jours sombres qui nous attendent. Je n’ai jamais connu une époque avec une telle incertitude, ce qui est inquiétant » indiquait il en constatant qu’avec tout ce qui a été fait, les chantiers en cours, et les projets déjà bien avancés, « il ne restera plus d’espaces contructibles à Vanves ». Et c’est très bien, puisque l’un des objectifs de cette future métropole est de s’attaquer au logement en densifiant la petite Couronne. Vanves qui fait partie des communes les plus denses, ne se prêtera pas ainsi à cette politique. 

    Le secteur Aristide Briand sera inscrit dans le programme car il s’agit de mener l’opération prévu sur les terrains (1658 m2) de la CPAM,  du Conseil Général (CVS), de l’ex-DDE 92 où devraient être construit 130 à 150 logements dont 25% sociaux. Le maire a indiqué que le jury constitué pour choisir le projet qui sera retenu, en a sélectionné  6 dont il a demandé des compléments d’informations à leurs auteurs. Ils ont six semaines pour répondre. « On devrait savoir où on en est en Février 2014 ». Gérard Laubier a fait le point sur les 5 autres chantiers  en cours de réalisation dans ce quartier : Le chantier rue René Coche (GFBI) qui pose le moins de problèmes, devrait se termine rà la fin 2014. A contrario, Martek   est celui qui en pose le plus, avec les fissures apparues dans certains pavillons de la villa des Matrais provoquées par le chantier des fondations durant l’été 2013. Les deux niveaux de sous-sol sont terminés. Depuis la Rentrée et jusqu’en Juin, un agent de sécurité présent dés 6H du matin,  est chargé d’éviter que les camions ne bloquent le quartier dés potron-minet, et à partir de 7H30 de régler la circulation et éviter leur stationnement.

    « Si ce quartier subit une forte transformation et évolution, c’est tout simplement parce que le PLU voté par le conseil municipal lui a donné plus de constructibilité, ce qui a incité les propriétaires à faire des transactions immobilières. Après tous ces chantiers nous requalifierons cette rue Aristide Briand. Et nous demanderons au Conseil Général de faire de même avec la rue Raymond Marcheron car cette voie départementale est l’un des derniers axes à travailler après Pasteur-Marcel Martinie-Jézéquel » a indiqué le maire qui a été interrogé tout d’abord sur l’enquête publique sur la rue de l’Avenir et le calendrier : « Les procédures se mettent en place. L’enquête publique devrait se dérouler début 2014. Nous programmons des crédits à GPSO (40 000 €) pour mener les étdes de requalification ». Ensuite sur les travaux réalisé actuellement à l’angle des rues Hoche et du Docteur Arnaud : « C’est un petit bâtiment qui appartient à une famille qui a beaucoup de biens et n’habite pas Vanves. La ville a proposé de le racheter pour faire un square à cet emplacement. Elle a refusé prétextant vouloir le  préserver car c’est là que le grand père a ouvert son premier atelier. Du coup, un petit immeuble d’habitations est en construction. Mais ce n’est pas grandiose ! ».

  • SES DERNIERS JOURS A VANVES ET AILLEURS : LA GROGNE DES MAIRES MONTE !

     

    Les pétitions des maires se multiplient en France  avec la création de « collectifs des maires » contre la réforme des rythmes scolaires. La gréve des enseignants devrait être très suivie aujourd’hui. Dans notre Région, les maires de droite comme de gauche, même chez certains socialistes qui restent discrets, sont vent debout contre la création de la Métropole du Grand Paris. L’UMP  des Hauts de Seine a mobilisé tous ces élus et les sections locales, comme à Vanves,  pour faire signer une pétition « contre la Métropole du grand Paris » afin de « manifester fermement notre opposition avant le dernier débat à l’Assemblée Nationale ». Christian Dupuy Maire de Suresnes demande un moratoire.

     

    Lors de la signature du CDT (Contrat de Développement Territorial) de GPSO hier à la mairie de Boulogne où était présent Bernard Gauducheau avec quelques élus de Vanves (F.Saimpert, B.Roche, M.Dingreville, A.L. Mondon et J.C. Le Goff), PC Baguet maire de Boulogne et Président de GPSO n’a pas caché « qu’en ces temps de débat parlementaire sur la création de la Métropole du Grand paris, et la disparition programmée des EPCI de la Petite Couronne, le Bureau de GPSO a hésité à signer notre CDT ». D’autant plus a-t-il ajouté que « l’ironie de la situation veut que nous nous engagions pour 15 ans alors que l’on ne donne pas plus de deux ans à notre communauté d’agglomération ».  Le 96éme Congrés des Maires de France qui se tiendra à côté de Vanves risque d’être très chaud la semaine prochaine.  

     

    « Vos élus sont tous inquiets et indignés par le projet de loi créant la Métropole du Grand Paris, qui vient d’être voté en 2ème lecture par le Sénat, et qui va être examiné prochainement en dernière lecture à l’Assemblée nationale. Il met gravement en cause les libertés locales et éloigne les habitants des décisions qui les concernent. Il retire aux maires tout pouvoir concernant l’urbanisme, le logement, les opérations d’aménagement l’emploi, l’activité économique, la prévention et l’éducation. Beaucoup de villes, comme Vanves et le Conseil général des Hauts-de-Seine à l’unanimité (les socialistes ne prenant pas part au vote), ont voté des vœux contre l’état actuel de ce projet néfaste » écrivait Isabelle Debré aux militants et sympathisants UMP de vanves et de la 10éme circonscription des Hauts de Seine (Vanves/Issy) qu’elle mobilise pour faire signer cette pétition « Citoyens contre la Métropole Parisienne » disponible sur le site www.contrelametropoleparisienne.fr  avec un formulaire à remplir et des  actualités de ce projet.

     

    « Ce projet liberticide, n’est pas un problème d’élus : il va modifier la vie de tous les habitants de la Banlieue….Nos communes n’auront pas plus de pouvoirs que les arrondissements de Paris aujourd’hui. Leurs habitants ne pourront plus se faire entendre puisqu’au Conseil métropolitain chaque commune ne sera représenté que par un délégué sur plus de 200 : Autant dire que leur voix sera inaudible. On en revient à l’administration technocratique des années 60 qui a créé tant de mal de vivre dans la banlieue. Demain avec cette recentralisation inacceptable, les habitants ne seraient plus jamais écoutés et régresseraient à l’état de « sujets » d’une administration centrale qui prétend mieux connaître leurs aspirations qu’eux-mêmes  » est il écrit dans cette pétition initié tant par l’UMP et l’UDI.

     

    La plupart des élus (maires, conseillers généraux, parlementaires) UMP et UDI du département et de la Région l’ont d’ailleurs  signé ou en voie de le faire, car il s’agit de rappeler que « nous avons une autre conception de la métropole, fondée sur le principe de subsidiarité qui privilégie le pouvoir de décision au niveau le plus proche des habitants aussi longtemps que le niveau supérieur ne peut pas agir de manière plus efficace : Laissons le soin aux communes et aux communautés d’agglomération de traiter de la gestion de services publics locaux (comme les créches et les écoles…), l’aménagement de leurs quartiers, l’organisation de leur habitat, et donnons à la Métropole la responsabilité des problèmes du niveau de l’agglomération comme les réseaux de transports publics, l’attractivité économique ou les grands projets d’aménagements ».