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météo france

  • VANVES COMME L’ILE DE FRANCE A SUFFOQUE HIER A CAUSE DU DOME DE CHALEUR

    Des signes ne trompent pour une situation exceptionnelle. Comme lors des matchs de football important, notamment de Coupe du monde. Brusquement les rues se vident, les circulations ralentissent. Eh bien c’était le cas hier après-midi, après une nuit de lundi à mardi où le mercure est resté haut, au-dessus de 20°C. D’ailleurs Météo France a déclenché la vigilance rouge canicule à Paris et en petite couronne pour la première journée de juillet, où le ressenti était de 44°C, alors que les températures se sont échelonnés en 35 et 41°C. D’ailleurs cette nuit a connue des valeurs élevées jusqu’à 23-24°C. Et aujourd’hui, la fraicheur devrait être de retour. L’air se fera un peu plus respirable avec 34°C au maximum et 20°C la nuit. Le lendemain, jeudi 3 juillet 2025, les thermomètres afficheront entre 30°C et 20°C.

    Les autorités publiques régionales  ont d’ailleurs déclenché la circulation différenciée dés Mardi à cause d’une pollution à l’ozone déclenchée par la canicule. Occasion de vérifier pour les automobilistes, que la ZFE n’a pas encore été supprimé dans les faits après le vote de l’’Assemblée Nationale qui l’a supprimé. Seuls les véhicules munis d’une vignette Crit’Air 0, 1 et 2 pouvaient circuler. De son côté, Ile de France Mobilités a déclenché le forfait anti-pollution sur le réseau de transport francilien pour dissuader les franciliens à utiliser leur véhicule. Cette haute autorité des transports a même distribué des bouteilles d’eau aux voyageurs et installer des fontaines à eau dans les gares et les stations.

    A Vanves, en dehors du plan canicule déclenché pour les seniors, aucune action n’aurait été déclenché par la municipalité notamment dans les écoles où leur direction avec la communauté scolaire s’est débrouillé. Pas de distribution de bouteilles d’eau, ni de ventilateurs, pas de directives précises. Les directrices ont dû de débrouiller en demandant aux parents d’apporter justement des ventilateurs, de garder leurs enfants s’ils le pouvaient l’après-midi. « Si cette initiative est à saluer, elle en dit néanmoins long sur le manque d'équipements de certaines de nos écoles pour faire face aux périodes de canicule » relevait un parent d’élève sur les réseaux sociaux. «Le pire c'est que pour l'école du parc on a perdu de la verdure et qu'on trouve génial de mettre en façade de l'acier... ah mais bon on va nous planter quelques arbres dans la rue... ce qui va pas changer grand chose pour les enfants dans la cour maternelle » ajoutait un autre qui aurait pu demander si des salles climatisées ou refroidies sont prévues.  Mais le summum de la bétise a été atteint  lorsque lundi après-midi, à l’heure du « caniard » (14H30), une école a envoyé une classe au parc F.Pic. Résultats des courses : une écolière a fait un malaise.

    A la décharge de la municipalité de Vanves, comme l’expliquaient des journalistes de la Gazette des communes, ces jours-ci, « en cas de canicule, les maires sont dans la débrouille. Ils sont en première ligne, sans « directives précises » de l’État. Certains ferment leurs écoles, d’autres optent pour le système D. Une réunion interministérielle de crise consacrée au pic de chaleur s’est tenue dimanche 29 juin. À l’issue, Élisabeth Borne, ministre de l’Éducation nationale, a insisté sur la nécessité d’une « bonne coordination » et « des échanges entre le rectorat, les maires et les préfets pour décider, par exemple, de permettre aux parents qui le peuvent de garder les enfants à la maison ». Elle a aussi rappelé qu’en cas de fermeture administrative d’école, il est « impératif d’organiser des solutions alternatives d’accueil ». Mais L’éducation nationale n’avait prévu jusqu’à hier,  ni fermetures d’école, ni aménagements horaires, mais renouvelé les appels à la prudence 

  • L’EVENEMENT DU JOUR A VANVES : LES DEPARTEMENTS DEMONTRENT LEUR UTILITE FACE A LA NEIGE ET AU GEL

    «Les prévisions météo annoncent un épisode neigeux qui arrivera par l'ouest à 8 h, atteindra l'est de l'Ile de France à 11 h et s'achèvera à l'ouest entre 15 et 18 h et à l'est trois heures plus tard. Cet épisode doit se traduire par 4 à 7 cm de neige, avec localement des pics à 10 cm, ce qui est plus faible que le 6 février (10 à 15 cm avec localement des pics à 20 centimètres). Ces prévisions, couplées à un froid sévère, impliqueront la poursuite des phénomènes de verglas et de neige gelée» indiquait hier soir un communiqué du préfet de police.

    «On est sur un scénario de renforcement de la neige alors que sa tenue est facilitée par  la chute des températures - jusqu'à moins 10 degrés - et l'apparition de «gelées» sur les sols enneigés», avec un fort risque de phénomènes glissants liés à la fois au regel de l'eau liquide ainsi qu'à la couche de neige qui n'aura que peu fondu» notait Météo France en expliquant  que «la neige décuple la déperdition de chaleur du sol.Le refroidissement sera d'autant plus important localement que le ciel sera dégagé et les chaussées humides vont donc regeler» comme hier.  Ce qui promet encore une belle pagaille.

    Encore que depuis Mercredi, les vanvéens ont pu constaté que la circulation s’est nettement ralentie par rapport à l’habitude. Les bus ont repris hier leur service. Le plus problématique sont l’état des trottoirs, complètement gelés par endroit, et pas nettoyés. Les riverains du parc des expositions ont pu constaté, comme d’habitude en ces circonstances, que Viparis n’a pas envoyé d’équipe pour dégager les trottoirs longeant ses murs et grilles. Les parcs et squares de la ville sont restés fermés hier.

    En tous les cas, comme le blog le constatait voilà deux jours, les sept départements d'Ile-de-France hors Paris, qui ont fermés symboliquement leurs portes Mercredi dernier, pour protester contre une hypothétique suppression de la petite couronne dans le projet «Grand Paris» qu'Emmanuel Macron doit bientôt dévoiler, ses chutes de neige les ont tout de même mobilisés avec leurs services voiries, prouvant finalement leur utilité comme l’expliquait Pierre Bédier, président des Yvelines en voie de fusion avec les Hauts de Seine : «Les Départements franciliens n’ont jamais été aussi utiles qu’aujourd’hui. La mobilisation de nos équipes techniques en apporte une nouvelle fois la preuve : sans nous, les services rendus aux Yvelinois seraient hélas dégradés. Il faut le dire au moment où l’État projette la suppression des Départements franciliens» expliquait il  en  soulignant le professionnalisme et l’abnégation des services chargés de l’exploitation des routes, en ces temps d’intempéries particulièrement pénibles pour les habitants de l’ouest francilien.  

    Des engins équipés de lames de déneigement continuent d’intervenir sur l’ensemble du territoire, de jour comme de nuit, afin de sécuriser et de rendre praticable le réseau routier : «C’est le paradoxe de cette journée sans Département : nous voulions fermer nos services pour rappeler au public notre utilité ; finalement, cette utilité, nous la prouvons tout autrement, par le déploiement nécessaire de nos services de voirie !». D’ailleurs le quotidien du soir Le Monde faisait état dans son édition du 8 Février, au lendemain de cette journée sans département très enneigée, de deux nouveaux scénarios sur lequel planche l’exécutif  pour notre région : «L’un d’eux prévoit le maintien du périmétre acuel du Val de Marne, des Hauts de Seine et la Seine Saint Denis. Sauf qu’ils ne seraient plus des départements, mais deviendrait des collectivités à statut particulier. Ils remplaceraient les onze EPT créés en 2016. Ce schéma propose la création d’une collectivité du Grand Paris à l’échelle de l’IDF. Autrement dit la fin de l’actuelle métropole» tout en citant Patrick Devedjian : «Nous pourrions tomber d’accord sur un tel scénario !»

  • EST-CE QUE L’AGENDA 21 DE VANVES EVITERA LE SCENARIO CATASTROPHE CLIMATIQUE DANS LE GRAND PARIS ?

    L’agenda 21 -  plan Climat de Vanves lancé par le Conseil municipal du 14 Novembre 2012 doit occuper Vanves toute cette année 2013. Rappelons qu’il s’agit d’une obligation réglementaire issu  de la loi du Grenelle de l’Environnement, sachant que la démarche a été initiée et menée par la communauté d’agglomération GPSO, qui doit trouver une traduction communale. Deux documents à la fois stratégiques et opérationnels, le premier visant à réduire les consommations d’énergie, les émissions de gaz à effet de serre et la vulnérabilité d’une collectivité au changement climatique, le second ayant une portée plus large concernant le développement durable de façon général. 3 étapes ont été définies : Diagnostic (Novembre 2012-Avril 2013), définitions d’orientations stratégiques et d’objectifs opérationnels (Mai-Juin 2013),  construction du plan d’actions (Juillet-Décembre 2013) avec son adoption à la fin 2013 pour une mise en œuvre début 2014.

     

    Il s’agit au niveau modeste de Vanves d’apporter sa contribution à la lutte contre l’effet de serre qui aura des effets catastrophiques sur le Grand Paris si rien n’est fait comme l’ont démontré différentes études très intéressantes ces derniers mois. Comme ces cherchers de Météo France et du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) qui ont cartographié l’intensité de l’effet « ilôt de chaleur urbaine » sur l’agglomération parisienne où se situe Vanves. Cette bulle accroît en moyenne de 4° la température du centre de Paris et de 2° sur la petite couronne par rapport à la périphérie du Grand Paris. Vanves n’y échappe pas d’autant plus – et le maire le rappelle très souvent – que notre commune est très dense.

     

    Or une ville dense chauffe et surchauffe en raison de bâtiments anciens, véritables passoires énergétiques. Ainsi la nuit, le centre du Grand Paris est le plus chaud grâce à l’apport d’énergie authropique en hiver (chauffage, éclairage, transports, individus) et l’accumulation de l’énergie diurne dans les bâtiments, restituée la nuit, surtout lorsqu’ils sont très rapprochés. Ainsi l’écart de température peut varier jusqu’à 16° (4° à 7° en moyenne en hiver, 8° à 9° en été) entre le cente de Paris et certains fonds de vallée plus froide (Biévres, Chevreuse). Ces écarts de températures expliquent la diminution des jours de gels (54 à 22 en un siécle), de brouillards (107 à 11 jours en un siécle)  

     

    Les scénarios imaginés par les experts du GIEC prédisent entre 2° et 6° de plus en 2100. Ce qui évaudra à un climat équivalent à celui actuellement en vigueur au sud de l’Espagne. Ainsi la température moyenne au cœur du Grand Paris sera proche des 32°, neutralité thermique de l’homme, c'est-à-dire la température à laquelle il peut confortablement vivre sans vêtement. Toutefois une moyenne de 30° signifie que des pics de 45° voire plus seront atteints à l’ombre et qu’au soleil 60° seront dépassés.

     

    Résultats : Des canicules rapprochées de type 2003, avec une grande vulnérabilité de la Capitale avec ses communes riveraines  qui par leurs structures retiennent la chaleur, avec des nuit où les températures restent élévés (+10°) par rapport à la périphérie. Des effets sanitaires négatifs  car les organismes peineront à récupérer. Une forte pollution locale aggravée par des smogs comme à Londres  constitué d’une brune épaisse faite d’ozone et de fines particules. Des pluies plus souvent en hiver (comme ses dernières semaines) qui se rarifieront l’été, des orages plus violents et destructeurs. Mais aussi des impacts économiques avec une baisse de la fréquentation touristique (-25% de touristes en moins à Paris), qui se traduira par des milliers d’emplois supprimés

     

    Certains urbanistes ont commencé  à sonner le toscin face à ses scénarios catastrophes, en constatant que « peu de villes prennent en compte ces données, même dans leurs plans climat-énergie. Pour répondre à cet enjeu, il faut absolument articuler les plans climat avec les plans d’urbanisme, en intégrant une forte densité urbaine tout en maintenant une qualité de vie. Les villes vont devoir gérer des objectifs parfois contradictoires comme la baisse des émissions de gaz à effet de serre et le confort de vie au sein de la ville » expliquent ils en ajoutant : « En réponse à l’élévation des températures estivales, on pourrait créer plus d’espaces verts au cœur des villes, ainsi que des plans d’eaux, mais on ferait alors diminuer la densité de l’habitat créant des villes plus étendues qui imposent des temps de transports plus long donc des consommations de carburant plus importante avec des émissions supplémentaires de gaz à effet de serre »