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lucile schmid - Page 6

  • JOURNEE D’INVESTITURE PRESIDENTIELLE ET LEGISLATIVE A VANVES

    Beaucoup de vanvéens ont plus ou moins suivis  les cérémonies d’investiture du nouveau Président de la République, avec plus ou moins de bonheur. Les uns en direct, les autres en différé selon leur occupation de la journée, avec des commentaires très partagés

     

    D’après les premières réactions de vanvéens, ce fut une investiture de haute tenue, moins « bling bling » que 2007, sans les familles. La plupart, quelle que soit leur couleur, ont remarqué deux choses : l’émotion chez les élus et les conseillers de chaque camp, tant Hervé Guaino que Bertrand Delanoë par exemple, les réactions exagérés des militants tant UMP que PS rassemblés devant l’entrée de l’Elysée, « version populace » et déplacée. Côté UMP, une bonne partie des militants et sympathisants ne manquaient de remarquer que le nouveau Premier Ministre, Jean Marc Ayrault, avait eu affaire à la justice. Coté PS, ils s’en tenaient à la haute tenue de l’investiture, aux deux gestes du nouveau Président vers l’éducation (Jules Ferry) et la Recherche (Marie Curie) qui sont ses priorités.  

     

    Pendant ce temps là, André Santini déclarait sa candidature aux élections législatives sur sa page Facebook et sur son site de campane (andré-santini.fr) comme l’avait annoncé notre blog Vanves Au Quotidien. Sa candidature, officialisée dans une vidéo réalisée par des militants, est accompagnée d’une compilation de témoignages d’habitants de la circonscription, qui évoquent leur qualité de vie au quotidien et les grands projets en cours de réalisation sur ce territoire. Dans cette vidéo, André Santini  rappelle notamment qu’il souhaite continuer de défendre à l’Assemblée nationale, ces cinq prochaines années, les valeurs partagées par l’ensemble des habitants de la 10ème circonscription des Hauts-de-Seine, valeurs d’humanisme et de justice sociale. Il ajoute qu'il veut préserver le cadre de vie fraternel et solidaire construit avec ses concitoyens à force de volonté et de travail, dans la confiance et le dialogue.

     

    De son côté, Lucile Schmid réunit ce soir à la Fonderie son second Comité de campagne EELV/PS alors que les sections UMP et NC de Vanves préparent la grande réunion de leurs militants le 21Mai prochain à l’école Larmeroux. Chacun mobilise son camp alors que manifestement, à gauche, malgré l’élection de François Hollande, on s’étripe dans des circonscriptions qui lui était  donnée selon les sondeurs, journalistes, instituts de tout poil. A croire que du côté du camp Hollande en pays Sarkoziste, personne n’a pris conscient de l’enjeu, du « coup » à jouer. Veulent ils donner raison à la droite qui traite les socialistes de « nul ? ». Au fait, ne vous inquietez pas, à droite, ils sont aussi nul dans de telles circonstances !      

  • ELECTIONS LEGISLATIVES A VANVES : LE PS S’ETRIPE A CAUSE DE LUCILE SCHMID !

    Le souhait de Jean Cyril Le Goff, référant du candidat François Hollande aux présidentielles qui espérait que cet « état de grâce » durant lequel les différents courants du PS ont fait cause commune depuis la « primaire », puisse perdurer le plus longtemps possible, pour remporter les législatives, n’aura pas duré plus d’une semaine, en tous les cas dans la 10éme circonscription, avec la candidature dissidente de Laurent Pieuchot, conseiller municipal socialiste d’Issy les Moulineaux face à Lucile Schmid candidat officiellement investie par le PS et EELV après l’accord de Décembre 2011 dans cette circonscription réservée aux Verts

     

    « Les électeurs ont voté pour les propositions de François Hollande. Et le choix qui doît être fait, est de conforter la majorité de F.Hollande qui puisse être en capacité de gouverner sur les 60 propositions qu’il a faîte. Or, les propositions d’EELV sur cette circonscription ont fait 3,2%. Ce n’est pas un choix ! On aurait été dans un résultat équilibré entre EELV et le PS,  je n’aurais pas été vraisemblablement jusqu’à la candidature. La candidature de L.Schmid a été construite dans des conditions d’appareils. Mais il y a aussi la réalité du terrain. Et je ne desespére que le PS revienne sur sa décision en ouvrant ses yeux. J’y suis prêt, et les militants sont prêts.. Aujourd’hui, ce qu’ont envie les électeurs, c’est l’authenticité, pas un arrangement d’appareil. Je suis dans l’esprit du contrat de législature entre le PS et le Mouvement Républicain citoyen » expliquait Laurent Pieuchot Vendredi dernier sur le marché de la Mairie d’Issy les Moulineaux où tous les candidats se retrouvent en fin d’après midi pour tracter et rencontrer leurs électeurs. .

     

    Et pas question, pour lui de retirer sa candidature : « En ce qui me concerne, je suis décidé. D’ailleurs ce n’est pas une décision individuelle, mais les socialistes d’Issy les Moulineaux disaient depuis longtemps qu’on ne peut pas accepter la candidature de Lucile Schmid vu la situation qu’elle a créée sur la circonscription.  Je ne veux pas rentrer dans ce genre de querelle. J’ai regardé les résultats. Les militants PS iséens ont dit « on va à une candidature ». Je sais que dans les autres villes de la circonscription les socialistes soutiennent du bout des lévres sa candidature. Quoiqu’il arrive, si Lucile Schmid est seule candidate, elle perdra. Je préfére qu’il y ait une offre multiple à gauche  pour espoérer être devant elle et peut être de l’emporter au second tour s’il y a ! » ajoutait il.

    Tous les socialistes ne le suivent pas dans cette aventure, notamment à Vanves, où Guy Janvier, Jean cyril Le Goff, Anne Laure Mondon, Fabian Estellano, Valérie Mathey sont derrière Lucile Schmid, foot partie du Comité de soutien et participent au comité de campagne hebdomadaire. Certains élus socialistes accusent Laurent Pieuchot de municipaliser la campagne des législatives à Issy les Moulineaux. « Cela veut dire qu’ils ne connaissent pas bien le terrain ! Nous sommest depuis longtemps dans une circonscription essentiellement santiniste. Je ne suis pas candidat pour être aux municipales, mais pour être député, c'est-à-dire construire et faire vivre la loi. Après que l’on s’appuie sur la réalité de nos territoires sur lesquels il y a un certain nombre des engagements de François Hollande qui résonnent sur le logement, l’emploi, la place des jeunes, ce n’est pas municipaliser le terrain, que de faire référence à ce que vivent le gens pour qu’ils engagent une dynamique de changement » leur répond il remonté comme une pendule.  

     

    Enfin certains de ses collégues l’accusent de faire resurgir une guerre des courants poussés par le sénateur maire PS Philippe Kaltenbach qui dans un communiqué récent dénonçait la gloutonnerie des verts « qui oublient  bien vite leur piètre résultat à l'élection présidentielle » et « leurs prétentions excessives au regard non seulement de ses faibles résultats électoraux, mais également des relations difficiles que ce parti entretient avec les partis de gauche dans les collectivités territoriales. Avant de réclamer des maroquins, EELV devrait commencer par retirer ses candidats présentés contre ceux investis par le Parti Socialiste aux législatives de juin prochain. Les Verts démontreraient ainsi pour une fois leur volonté de construire un partenariat qui ne serait pas qu'à leur seul profit ». Les socialistes isséens avec Laurent Pieuchot ne voient que par lui depuis son élection au Sénat et les primaires socialistes durant l’automne 2011. Alors qu’il est loin de faire l’unanimité au sein de la fédération PS des Hauts de seine, âme dannée de son premier secrétaire fédéral,  Pascal Buchet qui défend l’accord PS/EELV.  

  • ELECTIONS PRESIDENTIELLES A VANVES : SOUVENIRS DE CAMPAGNE EN 2007

    Voilà 5 ans, le climat de la campagne présidentielle était totalement différent à Vanves, Sarko et Ségo avaient le vent en poupe,  les dissidents UDF mené par André Santini et Pierre Christophe Baguet décidaient de soutenir Nicolas Sarkozy suivi par les Santini’s Boys, et les Verts étaient quasiment absents.  Occasion de rappeler quelques dates et faits de la campagne d’il y a cinq ans

     

    A l’époque ce n’était pas les Verts qui organisaient les cafés politiques, mais Désirs d’Avenir animé à Vanves par le jeune et dynamique Cyril Cormier, comme ce fut le cas un certain  13 Janvier 2007 au Bistroque sur le théme de la Sécurité avec Guy Janvier. Il avait réussi à réunir une trentaine de vanvéens et expliquait alors  « Ségolène a voulu que les français donnent les priorités qui seront défendus durant sa campagne. Elle a souhaité organiser cette prise de vue, de proposition sous la forme de petits débats que nous sommes chargés de transmettre ensuite au niveau national. Ils constitueront la base de son programme présidentiel ».

     

    Le lendemain, Nicolas Sarkozy était sacré candidat présidentiel par l’UMP qui organisait son congrés au Parc des Expositions de la Porte de versailles : «  Tout le monde a vraiment apprécié le discours de Nicolas qui était sans platitude, ni ségonélitude » constatait Isabelle Debré qui avait écouté Nicolas Sarkozy, juste derrière Alain Juppé. « La campagne démarre sous les meilleurs auspices, sobre, ferme,  avec un vrai programme. J’ai été agréablement surpris de l’ accueil extraordinaire des militants vis à vis de Michéle Alliot Marie et d’Alain Juppé. Cela présage une bonne campagne dans l’union au sein de l’UMP avec respect de chacun, avec chaleur et dans l’union » ajoutait elle.

     

    Quelques jours plus tard, le 23 Janvier, une seconde réunion était organisée par Désirs D’Avenir à l’école du Centre sur le thème de l’éducation, animée par Lucile Schmid. Malgré le froid, beaucoup de vanvéens s’étaient déplacés,  enseignants, parents d’éléves pour parler d’un sujet qui les passionnent et « sans langue de bois » à les entendre, avec beaucoup de témoignages sur leur travail ou leur action et des questions vraiment d’actualité : la carte scolaire, l’accueil des handicapés dans les écoles, le retour à la discipline, la violence scolaire, le privé…

     

    Pendant ce temps là, les centristes entretenaient le suspense. Le Parisien du 28 Janvier 2007 indiquait, en autre, que Bernard Gauducheau était classé  parmi les partants probables de l’UDF pour soutenir Nicolas Sarkozy avec Antré Santini (Issy), Hervé Marseille (Meudon), et Jean Loup Metton (Montrouge) : « J’ai toujours dit qu’au premier tour je soutiendrai François Bayrou et au second tour, le candidat de droite  le mieux placé, c’est à dire F.Bayrou ou N.Sarkozy. Mais voilà, comme il apparaîtrait qu’il y a le risque d’un premier tour Ségoléne Royal-Jean Marie Le Pen, je me pose la question de savoir s’il ne faudrait pas voter dés le 1er tour pour Nicolas sarkozy » confiait Bernard Gauducheau  lors d’un Loto de Saint Ex Amitiés.

     

    Un mois plus tard le 27 Février, après les vacances d’hiver, et surtout au lendemain d’une prestation de F.Bayrou à la TV, il confirmait dans un communiqué de presse qu’il voterait dés le 1er tour pour Nicolas Sarkozy : « La stratégie de François Bayrou relative à la prochaine élection présidentielle me semble conduire à une impasse. C’est la raison pour laquelle, comme bon nombre d’élus de l’UDF, j’ai décidé de soutenir, dès le 1er tour la candidature de Nicolas Sarkozy » annonçait-il d’emblée dans son communiqué. «  En effet le positionnement « ni droite ni gauche » avec un Premier Ministre de gauche… du Président de l’UDF le situe sur un espace politique confus et son éventuel succès aboutirait certainement à une instabilité gouvernementale et à des crises institutionnelles du même type de celles que la France a vécu sous la 4ème République… Non, les majorités de circonstances ou les arrangements électoraux ne peuvent pas être considérés comme des atouts pour gouverner la France qui a besoin d’un projet politique précis, mis en œuvre par une majorité clairement identifiable par les électeurs » expliquait il. Tout le monde se souvenait alors que Nicolas Sarkozy avait consacré une demi-heire de sa journée du 8 Janvier 2007 pour venir le décorer de la Légion d’honneur

     

    Un mois plus tard entre les vacances d’hiver et de printemps, était venu le temps des réunions publiques : Deux s’étaient tenues le même jour, le 20 Mars 2007 (comme le 10 Avril 2012) . Désirs D’avenir avec la candidate socialiste, Lucile Schmid, aux Législatives organisait une réunion dans le cadre du « Débat du changement » avec Claude Evin, ex-ministre de la Santé. A l’époque, le PS cherchait à démentir toute sinistrose présumé à cause de militants devenus, pour certains, dubitatifs vis-à-vis de la candidature Royal qui se jetterait alors dans les bras de Bayrou. Lucile Schmid montrait alors son agacement sur les « happenings sondagiers » et une campagne « people qui prétend nous tenir en haleine avec des artifices ».   L’association Dynamique Vanvéenne en organisait une autre sur le théme « Egalité et Justice » avec  le directeur de cabinet du Médiateur Paul Delevoye. Résultats des courses : Egalité à quelques participants prés (150 chacun)  et deux adversaires remontés l’un contre l’autre, puisque Guy Janvier (PS) reprochait à Bernard Gauducheau (NC) d’avoir voulu – bien sûr – torpillé la réunion du PS. Quinze jours plus tard, le même scénario se reproduisait avec les Verts et l’UMP le 3 Avril 2007 : Les premiers dont tout le monde avaient constaté leur « absence asssourdissante » contrairement à 2012, organisaient une réunion sur le thème des transports à l’école du Centre avec JP Girault, président de la commission transports à la Région. Il est vrai qu’ils étaient très divisé entre ceux qui soutenaient Dominique Voynet, er les autres JOsdé BOvé  avec les altermondialistes.

       

    De son côté, l’UMP organisait un véritable dîner de famille  à l’école Marceau avec  plus de 200 militants et sympathisants UMP…et UDFqui  étaient venus écouter quelques unes des vedettes politiques des Hauts de Seine.  Au menu :  Paëlla et Bayrou. Il fallait s’y attendre, avec la plupart des UDF 92 et de la 10éme circonscription (Issy-Vanves) qui avaient décidé de soutenir Nicolas Sarkozy : « La stratégie Bayrou ne mène à rien. Si je soutiens Nicolas, c’est que je le connais bien et qu’il a un objectif clair. C’est étonnant de voir autant de gens soutenir Sarko que Bayrou. D’ailleurs, à chaque fois que Bayrou perd un soutien, il dit tant mieux comme celui qui chute d’un immeuble et qui dit à chaque étage : « Pour l’instant, tout va bien ! » racontait André Santini. « Sans vouloir me justifier, l’attitude du président de l’UDF me semble anachronique. Si un certain nombre d’UDF ont décidé de le soutenir, c’est reconnaître et souhaiter cette alliance UDF-UMP du passé qui nous a fait gagner, car nous savions que séparé, nous perdions. D’ailleurs lorsque l’on se dit ni d’un côté, ni de l’autre, c’est que l’on est nulle part ! » ajoutait Bernard Gauducheau.