Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

andré santini député de vanves

  • ELECTIONS PRESIDENTIELLES A VANVES : SOUVENIRS DE CAMPAGNE EN 2007

    Voilà 5 ans, le climat de la campagne présidentielle était totalement différent à Vanves, Sarko et Ségo avaient le vent en poupe,  les dissidents UDF mené par André Santini et Pierre Christophe Baguet décidaient de soutenir Nicolas Sarkozy suivi par les Santini’s Boys, et les Verts étaient quasiment absents.  Occasion de rappeler quelques dates et faits de la campagne d’il y a cinq ans

     

    A l’époque ce n’était pas les Verts qui organisaient les cafés politiques, mais Désirs d’Avenir animé à Vanves par le jeune et dynamique Cyril Cormier, comme ce fut le cas un certain  13 Janvier 2007 au Bistroque sur le théme de la Sécurité avec Guy Janvier. Il avait réussi à réunir une trentaine de vanvéens et expliquait alors  « Ségolène a voulu que les français donnent les priorités qui seront défendus durant sa campagne. Elle a souhaité organiser cette prise de vue, de proposition sous la forme de petits débats que nous sommes chargés de transmettre ensuite au niveau national. Ils constitueront la base de son programme présidentiel ».

     

    Le lendemain, Nicolas Sarkozy était sacré candidat présidentiel par l’UMP qui organisait son congrés au Parc des Expositions de la Porte de versailles : «  Tout le monde a vraiment apprécié le discours de Nicolas qui était sans platitude, ni ségonélitude » constatait Isabelle Debré qui avait écouté Nicolas Sarkozy, juste derrière Alain Juppé. « La campagne démarre sous les meilleurs auspices, sobre, ferme,  avec un vrai programme. J’ai été agréablement surpris de l’ accueil extraordinaire des militants vis à vis de Michéle Alliot Marie et d’Alain Juppé. Cela présage une bonne campagne dans l’union au sein de l’UMP avec respect de chacun, avec chaleur et dans l’union » ajoutait elle.

     

    Quelques jours plus tard, le 23 Janvier, une seconde réunion était organisée par Désirs D’Avenir à l’école du Centre sur le thème de l’éducation, animée par Lucile Schmid. Malgré le froid, beaucoup de vanvéens s’étaient déplacés,  enseignants, parents d’éléves pour parler d’un sujet qui les passionnent et « sans langue de bois » à les entendre, avec beaucoup de témoignages sur leur travail ou leur action et des questions vraiment d’actualité : la carte scolaire, l’accueil des handicapés dans les écoles, le retour à la discipline, la violence scolaire, le privé…

     

    Pendant ce temps là, les centristes entretenaient le suspense. Le Parisien du 28 Janvier 2007 indiquait, en autre, que Bernard Gauducheau était classé  parmi les partants probables de l’UDF pour soutenir Nicolas Sarkozy avec Antré Santini (Issy), Hervé Marseille (Meudon), et Jean Loup Metton (Montrouge) : « J’ai toujours dit qu’au premier tour je soutiendrai François Bayrou et au second tour, le candidat de droite  le mieux placé, c’est à dire F.Bayrou ou N.Sarkozy. Mais voilà, comme il apparaîtrait qu’il y a le risque d’un premier tour Ségoléne Royal-Jean Marie Le Pen, je me pose la question de savoir s’il ne faudrait pas voter dés le 1er tour pour Nicolas sarkozy » confiait Bernard Gauducheau  lors d’un Loto de Saint Ex Amitiés.

     

    Un mois plus tard le 27 Février, après les vacances d’hiver, et surtout au lendemain d’une prestation de F.Bayrou à la TV, il confirmait dans un communiqué de presse qu’il voterait dés le 1er tour pour Nicolas Sarkozy : « La stratégie de François Bayrou relative à la prochaine élection présidentielle me semble conduire à une impasse. C’est la raison pour laquelle, comme bon nombre d’élus de l’UDF, j’ai décidé de soutenir, dès le 1er tour la candidature de Nicolas Sarkozy » annonçait-il d’emblée dans son communiqué. «  En effet le positionnement « ni droite ni gauche » avec un Premier Ministre de gauche… du Président de l’UDF le situe sur un espace politique confus et son éventuel succès aboutirait certainement à une instabilité gouvernementale et à des crises institutionnelles du même type de celles que la France a vécu sous la 4ème République… Non, les majorités de circonstances ou les arrangements électoraux ne peuvent pas être considérés comme des atouts pour gouverner la France qui a besoin d’un projet politique précis, mis en œuvre par une majorité clairement identifiable par les électeurs » expliquait il. Tout le monde se souvenait alors que Nicolas Sarkozy avait consacré une demi-heire de sa journée du 8 Janvier 2007 pour venir le décorer de la Légion d’honneur

     

    Un mois plus tard entre les vacances d’hiver et de printemps, était venu le temps des réunions publiques : Deux s’étaient tenues le même jour, le 20 Mars 2007 (comme le 10 Avril 2012) . Désirs D’avenir avec la candidate socialiste, Lucile Schmid, aux Législatives organisait une réunion dans le cadre du « Débat du changement » avec Claude Evin, ex-ministre de la Santé. A l’époque, le PS cherchait à démentir toute sinistrose présumé à cause de militants devenus, pour certains, dubitatifs vis-à-vis de la candidature Royal qui se jetterait alors dans les bras de Bayrou. Lucile Schmid montrait alors son agacement sur les « happenings sondagiers » et une campagne « people qui prétend nous tenir en haleine avec des artifices ».   L’association Dynamique Vanvéenne en organisait une autre sur le théme « Egalité et Justice » avec  le directeur de cabinet du Médiateur Paul Delevoye. Résultats des courses : Egalité à quelques participants prés (150 chacun)  et deux adversaires remontés l’un contre l’autre, puisque Guy Janvier (PS) reprochait à Bernard Gauducheau (NC) d’avoir voulu – bien sûr – torpillé la réunion du PS. Quinze jours plus tard, le même scénario se reproduisait avec les Verts et l’UMP le 3 Avril 2007 : Les premiers dont tout le monde avaient constaté leur « absence asssourdissante » contrairement à 2012, organisaient une réunion sur le thème des transports à l’école du Centre avec JP Girault, président de la commission transports à la Région. Il est vrai qu’ils étaient très divisé entre ceux qui soutenaient Dominique Voynet, er les autres JOsdé BOvé  avec les altermondialistes.

       

    De son côté, l’UMP organisait un véritable dîner de famille  à l’école Marceau avec  plus de 200 militants et sympathisants UMP…et UDFqui  étaient venus écouter quelques unes des vedettes politiques des Hauts de Seine.  Au menu :  Paëlla et Bayrou. Il fallait s’y attendre, avec la plupart des UDF 92 et de la 10éme circonscription (Issy-Vanves) qui avaient décidé de soutenir Nicolas Sarkozy : « La stratégie Bayrou ne mène à rien. Si je soutiens Nicolas, c’est que je le connais bien et qu’il a un objectif clair. C’est étonnant de voir autant de gens soutenir Sarko que Bayrou. D’ailleurs, à chaque fois que Bayrou perd un soutien, il dit tant mieux comme celui qui chute d’un immeuble et qui dit à chaque étage : « Pour l’instant, tout va bien ! » racontait André Santini. « Sans vouloir me justifier, l’attitude du président de l’UDF me semble anachronique. Si un certain nombre d’UDF ont décidé de le soutenir, c’est reconnaître et souhaiter cette alliance UDF-UMP du passé qui nous a fait gagner, car nous savions que séparé, nous perdions. D’ailleurs lorsque l’on se dit ni d’un côté, ni de l’autre, c’est que l’on est nulle part ! » ajoutait Bernard Gauducheau.