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lep dardenne - Page 5

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : QUESTIONS D’ACTUALITES

     

    Après l’installation du Conseil municipal de Vanves, puis du Conseil communautaire de GPSO, tous nos élus ont repris leur travail quotidien, certes dans un contexte politique quelque peu différent après ses élections municipales, ce changement de premier ministre et de gouvernement. Les commentaires et les réflexions quelquefois à brule pourpre point n’ont pas manqué dans les différents instances où siégent nos élus, comme le Sénat, la Région ou le département des Hauts de Seine, en cette fin de semaine, où il a beaucoup été  question de fusion des régions, de suppression des départements, de redécoupage cantonal….  

    SENAT  :  QUESTION SUR LA MGP

    Isabelle Debré, sénateur (UMP) des Hauts de Seine a posé l’une des 5 questions sur la réforme territoriale lors de la séance des questions d’actualité jeudi après-midi qui concernait la MGP (Métropole du Grand Paris) : « Après les élections municipales, le paysage politique des villes a été profondément modifié, en particulier en Ile-de-France. De nombreux nouveaux élus de la petite couronne se sont inquiétés des propositions faites dans le cadre de la constitution de la métropole du Grand Paris (MGP), qui doit en principe devenir opérationnelle au 1er janvier 2016. Votre annonce d'une nouvelle carte intercommunale fondée sur les bassins de vie suscite aussi des interrogations. Quelles sont les intentions du Gouvernement, ses objectifs, son calendrier ? Quand le décret nécessaire à la mise en oeuvre de la loi Métropoles sera-t-il publié ? Quels aménagements éventuels envisagez-vous ? Comment associerez-vous les élus ? Quelles sont les conséquences de la réforme annoncée pour la constitution des métropoles en cours de construction ? » . Marylise Lebranchu, ministre de la décentralisation a répondu à la place de Manuel Valls premier ministre qui était présent : «  Nous entendons les inquiétudes. L'aire métropolitaine n'est pas concernée par la réforme annoncée de l'intercommunalité parce que la MGP  est elle-même une intercommunalité. Il faut une mise en cohérence des services publics à cette échelle pour faciliter la vie des Franciliens. Je me suis engagée devant Paris Métropole à donner du temps aux nouveaux élus pour que nous cheminions ensemble. Le projet de décret leur a été soumis, ainsi que la convention d'objectifs partagés, comme l'a souhaité le Premier ministre et comme je m'y étais engagée. Le Premier ministre et le Gouvernement sont très attachés à cette concertation. Le décret sera publié prochainement »

    REGION : AMABILITES

    Bernard Gauducheau a siégé à la Commission permanente qui s’est réuni Jeudi matin. Il a eu l’occasion d’intervenir sur la restauration scolaire et notamment les conditions de son déroulement à propos du LEP DArdenne qui ne dispose pas d’un self service comme le lycée Michelet. « Ses éléves doivent donc aller à Michelet pour se restaurer à midi. Mais beaucoup n’y vont pas pour de multiples raisons. Ils traînent dans les rues, mangent un sandwich dans les halls d’immeubles. Ne pourrait il pas avoir un lieu ouvert lors du temps de déjeuner pour qu’ils puisset s’y retrouver » a demandé le maire de Vanves à Henriette Zoughebi, vice président chargée des lycées sans recevoir de réponses précises.  

    La veille lors de la présentation des résultats de la 8éme étude annuelle menée par la commission du film régionale et Audiens sur le secteur de la production audiovisuelle et cinématographique en Ile de France, dans l’hémicycle régional, Jean Paul Huchon avait dit du bien de Vanves et surtout de l’immeuble d’Audiens : « On aime votre immeuble, car ll est très efficace au niveau du développement durable » 

    DEPARTEMENT : RECOURS CONTRE LE DECOUPAGE

    Guy Janvier n’a pas siégé au conseil général, Vendredi,  parce que sa mére est décédée voilà quelques jours. Il était en province pour ses obsèques. Il aurait dû intervenir sur le compte administratif 2013 et le programme d’insertion et de retour à l’emploi. Il a été beaucoup question de la suppression des départements bien sûr, et surtout des conséquences de son annonce comme l’a expliqué Patrick Devedjian qui  a été surpris par la méthode : « Entre les régions qui vont fusionner et la mort avancé du département, cela donne un sentiment d’improvisation ». Il a surtout annoncé qu’un recours avait été déposé contre le décret dessinant la nouvelle délimitation des cantons. « Le nouveau découpage est fondé sur des erreurs de faits. Le décret litigieux encours, par ailleurs l’annulation par méconnaissance du principe d’égalité des citoyens devant le suffrage et en  ne respectant pas les limites territoriales et administratives des différentes collectivités. Il est entaché de multiples erreurs manifestes d’appréciations tenant au défaut de cohérence territoriale du découpage et aux considérations politiques et électoralistes qui ont manifestement guidé la majorité des choix opérés ». Ainsi, il apparait pour le canton de Clamart (regroupant Vanves et Clamart) qu’il fait partie des 7 cantons sur 23 qui s’écartent de plus de 15%  de la nouvelle moyenne départementale (68 369 habitants). Le décret méconnait les intercommunalités existantes puisque Vanves fait partie de GPSO et Clamart de Sud Seine, et recèle plusieurs erreurs manifestes d’appréciations tenant notamment à la cohérence territoriale des circonscriptions (Clamart dans la 12éme et Vanves dans la 10éme). Enfin,  le principe selon lequel « le territoire de chaque canton est continu » est réduit à sa plus simple expression sur le canton de Clamart puisque les deux communes ne sont reliées que par une étroite bande de terre d’une centaine de métres de large dans laquelle passe une voie ferrée. « Ce nouveau découpage a pour effet de réer un canton long de 7,5 km allant de Paris au département des Yvelines composée de deux communes dont la frontière commune est pratiquement inexistante »

  • 2éme CONSEIL MUNICIPAL DE LA NOUVELLE MANDATURE A VANVES : UN EXERCICE OBLIGE

    Ce second conseil municipal de la nouvelle mandature qui s’est tenu mardi soir à l’hôtel de ville, est généralement très formel. Il permet de désigner les représentants de l’assemblée municipale dans un certain nombre d’instances. Le troisième devrait entrer dans le vif des débats avec les premières délibérations fonctionnelles comme l’a expliqué Bernard Gauducheau, qui se voulait très pédagogique avec les nouveaux élus, et avait du mal à retrouver les anciens parce qu’ils avaient changés de place et de côté dans cette table en « U ». C’était le premier conseil municipal pour Gabriel Attal (PS) puisque Antonio Dos Santos a démissionné, qui faisait parler de lui dans le parisien du jour : Un dossier était  consacré aux jeunes élus qui vont siéger dans les conseils municipaux.

    Ce conseil municipal qui a été très court, permettant aux passionnés de foot de ne pas rater le déplorable match Chelsea-PSG, avait démarré par une séance photos de tous les maires adjoints et conseillers municipaux sur l’escalier d’honneur intérieur puis extérieur côté square François Mitterrand. Grâce à des listes bloquées constituées en accord avec l’opposition (qi avait désigné ses candidats) lorsqu’elle était représentée, l’ensemble des élus ont voté à main levée, évitant une longue répétition de vote à bulletin secret. Le groupe socialiste a regretté de ne pas avoir de représentants dans l’un des 4 établissements secondaires de la ville. Le maire a expliqué qu’il en serait  ainsi tant que Jean Paul Huchon et la majorité régionale n’accepteront pas que des élus de l’opposition siégent dans les conseils d’administration des lycées franciliens. Le Conseil municipal a ainsi créé ses 3 commissions permanentes où se répartissent les 34 élus, élu ses représentants à la proportionnelle  aux CCAS et Comité de Jumelage, et uniquement ceux  de la majorité dans différents syndicats intercommunaux (SEDIF, SIPPREC, SIFUREP, SIGIEF…) conseil de surveillance de la SGP ou de Paris Métropole où il n’y a que le maire, conseil d’administration de l’EHPAD Larmeroux, dont le directeur M.Jonchery a pris sa retraite, d’association comme le  biblio club…. Bernard Roche faisant souvent tandem avec Xavier Lemaire lorsqu’il y a un délégué et un suppléant.

    Il s’est terminé tout d’abord par une communication du maire annonçant la création de 4 groupes politiques : UDI avec 15 élus, UMP avec 14, Socialiste avec 4 élus présidé par Anne Laure Mondon,  et EELV/Front de Gauche avec 2 élus, Lucile Schmid et Boris Amoroz quelques peu obligés non pas par « culture commune » comme l’a exprimé Lucile Schmid mais parce que cela leur permettra de s’exprimer à travers une tribune dans Vanves Infos, même si la signature ne sera pas commune.Ensuite par la première question orale de Gabriel Attal (PS) sur le record d’abstention lors de ces élections municipales « parce que tout était joué d’avance », « par défiance envers les élus »…Il a proposé de diffuser sur vidéo les séances du conseil municipal comme beaucoup de villes le font, notamment à Boulogne, afin de susciter l’intérêt des vanvéens, « en ouvrant les fenêtres et pas seulement les portes de l’hôtel de ville ». Bernard Gauducheau a répondu par une fin de non recevoir à cette proposition portée par « le nouveau souffle à Vanves » : « C’est une fausse bonne idée favorisant la politique spectacle. Nous préférons à Vanves les réunions publiques, et les instances de concertation. Le probléme de l’abstention a son origine dans la défiance des français vis-à-vis de la politique menée actuellement ». Ainsi le maire ne partage pas du tout cet avis sur le désintérêt des français à la politique, et surtout des vanvéens puisqu’ils ont été 61,5% à se déplacer lors du scrutin, soit 3,5 points de plus qu’au niveau national. « Ce n’est pas l’indifférence qui a freiné les électeurs mais une volonté de sanctionner une vision idéologique, des projets comme les rythmes scolaires, la MGP…Ils ont exprimé le désaveu d’une politique auquel ils n’ont plus confiance ».

    En tous les cas, pour ce qui est du public qui vient assister au conseil municipal, il pourrait être mieux traité. Il est parqué sur quelques sièges sous la fresque d’Henri Darien, généralement du côté le plus glacial en hiver – Claudine Charfe, Anne Laure Mondon et Jean Cyril Le Goff peuvent en témoigner –parce que les portes doivent rester ouverte, et dans la pénombre, ce qui est pratique lorsque l’on veut prendre des notes. Et tous cela à cause d’un immense écran disgracieux, bancale qui menace ce tomber sur le public. Illisible pour les élus côté fenêtres ou qui entourent le maire, et un ex-maire adjoint peut en témoigner, il ne sert à rien, avec un vidéoprojecteur qui fonctionne à la petite semaine. Il est très rare de pouvoir suivre ou avoir le temps de lire les documents présentés car il défile toujours en retard « d’un métro »  ou à contretemps par rapport au sujet abordé. Pourquoi ne pas trouver un systéme permettant au public de faire face à la table en « U » des élus  (comme autrefois ou lors du conseil municipal d’installation) et de  remplacer cet écran, inutile par ailleurs dans sa disposition actuelle, par des écrans (comme lors des soirées électorales) plus lisibles. A moins de s'inspirer de l'installation à la mairie de Boulogne - où se déroule le conseil communautaire de GPSO - où l'écran est placé sur le mur face aux élus  et dessus de la tribune présidentielle avec une image lisible et visible même en plein soleil grâce à un véritable et puissant vidéoprojecteur.

    Ce qui ne fera pas venir plus de public sauf lorsque des dossiers brûlants sont étudiés, mais ce sera plus agréable pour les élus et les rares vanvéens présents. Mais ce n'est pas une raison pour ne pas réfléchir à la retransmission des conseils municipaux en direct  sur le câble comme à Issy les Moulineaux l'a fait – mais le CSA l’a empêché pendant les campagnes électorales – ou sur Internet comme c’est le cas pour les séances publiques du Conseil Régional et du Conseil Général…ainsi que du Conseil de Paris… où les effets de manche de nos élus sont vite oubliés au bout d’un certain moment. Elles ont lieu plutôt lorsqu’une équipe TV est présente, ce qui très rarement le cas à Vanves. D’où l’intérêt de la question posée par Gabriel Attal !

  • LES BACHELIERS VANVEENS 2013 FELICITES PAR LA VILLE DE VANVES : 97,5% DE REUSSITE AU BAC

    Contrairement à ce que l’on pouvait penser, cette réception des bacheliers vanvéens de l’année 2013 ne ressemblait en rien  à celle de 2012, car la mairie a invité non seulement les bacheliers qui ont eu leur bac sans mention, mais aussi les lycéens de LEP Dardenne qui ont réussit leur Bac Pro, en présence des deux proviseurs  Mme Desanty et Patrick Sorin. 40 bacheliers avaient répondu à l’invitation de la ville (sur 130 au total en Juillet 2013) qui souhaite ainsi « marquer le coup, car passer le bac est une étape essentielle dans  la vie des lycéens » a constaté le Maire.  Le service Protocole avait bien fait les choses avec d’une médaille au petit ruban tricolore, d’un diplôme, d’un tee-shirt et photo dans l’escalier d’honneur de l’hôtel de ville 

     

    « Ces 97 5% de réussite au Bac nous positionnent parmi les meilleurs résultats de France et des Hauts de Seine avec des bacheliers qui se distinguent par leur mentions. Certains d’entre eux visent très hait ensuite » a constaté Bernard Gauducheau qui a justement demandé à certains d’entre eux, quelle voie ils avaient pris : Medecine, science po…. « On est très fier d’eux, de notre jeunesse qui est de grande qualité. Malheureusement, on ne parle  que de ceux qui ont des problèmes, et pas de ceux qui travaillent et réussissent, que l’on n’est pas obligé de rappeler à l’ordre sans arrêt » a-t-il continué en parlant de ses études qui le destinaient à travailler dans un laboratoire. « Et puis, je me suis retrouvé Maire, car j’ai la passion  des gens ».

     

    « La réussite au bac, est une réussite individuelle. C’est le 1er diplôme de l’enseignement supérieur » les a prévenu Patrick Sorin, proviseur du Lycée Michelet. « On est à 97,5% de réussite. Mais on n’a pas réussite à convaincre ses quelques pourcentages de lycéens qui ont choisis la mauvaise voie et se sont entêtés » a t-il regretté. « Ce qui m’importe le plus c’est de savoir ce que vous allez devenir. Et nous n’avons pas d’outils pour savoir que deviennent, par exemple les bacs+3 ». Mais il a cherché tout de même, en menant sa petite enquête,  assuré que « lorsqu’on sort de Michelet, on tient la route. Ils passent tous la licence ! ». Tout en étant conscient « qu’aujourd’hui, le bac général, c’est moins de 40% d’une classe d’âge.  L’objectif des pays de l’UE est d’atteindre 50%. Nous étions à 42% en 2012. il faut continuer à envoyer beaucoup d’éleves en seconde et en premières…il faut former de plus en plus de bacheliers afin qu’ils aient de plus en plus, la possibilité de décrocher un diplôme de l’enseignement supérieur : BTS, licence, et pour nous parce que nous avons des bacheliers généraux, le niveau master  » a-t-il expliqué comme il l’a fait à Vanves au Quotidien lors de la Rentrée.