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jean louis beydon - Page 3

  • VANVES DANS LE CREUX DE L'OREILLE

    LA GARE DU GRAND PARIS EXPRESS SUSCITE UNE MANIF

    Le Collectif pour la gare de Clamart a organisé Jeudi dernier, une manifestation qui a  rassemblé 200 à 250  riverains, sur ce qui reste de la place de cette gare (SNCF Paris Montparnasse). Il s’agissait de protester contre le déclassement de la place de la gare SNCF par le maire de Clamart qui a le projet de construire des immeubles. « Nous avons trouvé cette façon de faire à la fois insolente et brutale, d’autant plus qu’elle est antinomique de ce qui doit se dérouler sans le futur avec la construction de la gare de GPE Fort d’Issy/Vanves/Clamart qui va accroître la circulation dans ce secteur » expliquaient les responsables de ce collectif  qui protestaient notamment contre la fermeture du tunnel piétonnier qui permettait de passer d’un côté et de l’autre de la voie ferrée, fort utile notamment pour les PMR.  « Au-delà de la place de la gare elle-même, il y a un terrain de 2ha  sur lequel nous voulons un schéma d’aménagement qui ne soit pas destiné seulement à l’habitat mais qui définisse un plan de circulations des véhicules, des vélos, des piétons. On  ne veut pas obérer le devenir de ce quartier avec un projet qui vient se poser devant la gare et confisquer toutes les circulations. Même s’il a refusé de nous recevoir, le maire est obligé de nous écouter par la force des choses ». En tous les cas, Jean Didier Berger (L.R.) maire de Clamart  les a entendu  puisqu’il  devrait organiser des ateliers de travail durant l’été pour faire cette concertation que ses riverains réclament. « On verra ce qu’il en sera car il souhaite ainsi faire valider l’architecture des bâtiments qui ressemblera un peu à ce qui a été fait au Plessis robinson, ce qui est dommage. Mais le plus important pour nous est le plane circulation dans un site où se rencontres 4 communes et qui parait sous dimensionner pour faire face aux flux de circulation que provoquera cette gare »

    LES PARENTS POUR LA SUPPRESSION DES NAP

    Les nouveaux rythmes scolaires suscitent encore des débats à la fin de cette année scolaire. Un nouveau comité de pilotage est prévu le 15 Juin prochain au cours duquel la municipalité devrait prendre une décision. Après le 2éme Comité pilotage le 31 Mars, les parents d’élèves avaient été consultés  par les services de la ville (522 réponses dont 217 pour les maternelles et 305 pour les primaires soit 26,69%) sur trois possibilités :

    -          Le maintien des NAP pour les enfants des écoles maternelles et élémentaires qui a reçu 22,24% d’avis favorable (28,17% en maternelles et 17,97% en élémentaires)

    -          La transformation des NAP en accueils périscolaires pour les enfants des maternelles et le maintien des NAP pour les enfants des primaires : 29,53% d’avis favorables (31,46% en maternelles et 28,14% en élémentaires)

    -          La suppression des NAP et leur remplacement pour de accueils périscolaires pour les enfants des écoles maternelles et élémentaires : 48,23% d’avis favorables (40,38% en maternelles et 53,90% en élémentaires).

    Ainsi les parents d’élèves se prononcent pour un retour de l’accueil périscolaire qui, s’il devait être retenu à la Rentrée 2015, serait de toute façon calqué sur les nouveaux horaires mis en place avec ses nouveaux rythmes scolaires lors de la Rentrée 2014.

    DES FIGURES HISTORIQUES DE L’ECOLE DE LA MUSIQUE A LA RETRAITE

    L’un est rentré en 1969 comme professeur pour devenir son directeur en 1985, l’autre l’a rejoint en 1974 comme professeur, et tous les deux ont fait de la scéne : Jean Louis Beydon et Jean Toral sont des figures historiques de ce conseervatoire de musique qui va enfin déménager dans ce bâtiment tant attendu et espéré par eux et par d’autres. IIs auraient pu jouer un concerto pour piano et guitare qui sont leurs instruments de prédilection. Bernard Gauducheau en présence de nombreux élus dont Isabelle Debré, les deux maires adjoints à la culture qui se sont succèdès depuis 2001, des professeurs de ce conservatoire étaient présents hier en fin d’après midi à l’hôtel de ville pour saluer leur départ à la retraite. Mais ils vont continuer à vivre et faire aimer la musique : Jean Toral va se consacrer complétement à la composition, et continuer à donner des récitals dans différents pays d'Europe dont l’Espagne dont il est originaire. Il est fier d’avoir joué devant le roi Felipe. Jean Louis Beydon qu’on n’image plus au piano, lui qui a tant accompagné d’artistes comme Nougaro sur scéne. La ville les a remercié d’avoir fait aimé la musique à des milliers de jeunes vanvéens, souvent en transgressant les codes des écoles de musique très classiques, en leur attribuant des médailles de la ville.

     

  • LES RENDEZ-VOUS A VANVES D’UNE SECONDE SEMAINE TRES SPORTIVE !

    Lundi 8 juin:

    A 18h à l’hôtel de Ville: Départ en retraite de Jean-louis Beydon, Directeur du Conservatoire. 

    Mercredi 10 juin

    A 18H30 au 25 rue Diderot :  Inauguration de la Résidence Tandem

    Jeudi 11 Juin

    A 17H à la permanence du PS : Election par les militants du secrétaire de section et du Premier secrétaire fédéral des Hauts de Seine. Il est intéressant de noter que  les socialistes altoséquanais  s’apprêtent à faire une petite révolution à l’occasion de ce scrutin concernant leurs instances  Fini les Buchet, les Sarre… place aux jeunes ! Ils auront à choisi entre deux trentenaires : Xavier Iacovelli, 35 ans, un « Vallsiens qui avait conduit la liste socialiste à Suresnes, secrétaire fédéral chargé des sections et Nicolas Sfez, un « Hollandais »  de Boulogne. « C’est le renouveau socialiste car les socialistes des Hauts de seine ont souhaité vraiment  renouveler leurs responsables fédéraux »

    A 19H30 à l’école Marceau : Réunion publique du quartier du Plateau

    Vendredi 12 Juin

    A L’ESCAL (Espace Gazier, J.Monnet) : Grande fête de fin de saison de l’ESCAL avec spectacles, expos, ateliers ouverts qui se déroulera dés le vendredi en fin d’après midi et tout le week-end du 12 au 14 juin 2015 avec une soirée festive réservée aux adhérents et à leurs familles Samedi soir

    A 18h30 à l’hôtel de ville : Vernissage de l’expo annuelle de l’association « les Amis des Arts » sur le thème « les peintres et la musique ». En présence du contrebassiste M. Romero, professeur au Conservatoire.

    Samedi 13 Juin

    A 9H au PMS A.Roche : Tournoi Claude Lemel qui devrait réunir plus de 350 jeunes pendant tout ce week-end. Ce samedi, il sera composé de 12 équipes U9 (enfant né en 2006), 12 équipes U10 (enfant né en 2005) et 12 équipes U11 (enfant né en 2004)

    A 9H (jusqu’au 28 Juin) au PMS A.Roche : Tournoi de tennis open « Le tournoi de Vanves » qui  se composera cette année de 5 épreuves : senior Dames et Messieurs de NC à 0, Dames 35, Messieurs 45 et 65…. Avec de belles parties finales le weekend du 27/28 juin et non plus en semaine comme lors des précédentes éditions.

    A 15h au Théâtre : Ciné –ma différence, avec le film : « En équilibre ».

    A 17H30 au PMS A.Roche : Match de football Expograph/Vanves-Orange dans le cadre du Championnat Ile de france

    A 19H30 placedes Lavendiéres : Fête des adhérents de l’ESCAL avec Bar lounge - Buffet partagé, Jeux pour enfants et ados tout au long de la soirée, Ambiance musicale assurée par le Quartet Jazzy : «Sweet Swing Quartet»

    A 20H au PMS A.Roche : Fête annuelle du club de Tennis qui sera une Ch'ti fête

    Dimanche 14 Juin

    A 9H au PMS A.Roche : Tournoi Claude Lemel qui ce jour là sera composé de 12 équipes U12 (enfant né en 2003) et 12 équipes U13 (enfant né en 2002).

    A 10H au gymnase A.Roche : Gala annuel de la Gymnastique sportive

    A Partir de 14H  au théâtre : Gala de Danse en trois séances.

    A partir de 12H à l’Espace Murillo : fête de fin d’année de l’association orthodoxe.

  • LE CHEF D’ORCHESTRE DE VANVES : MARTIN BARRAL (Suite et fin) - 30 ANS DE PASSION POUR LA DIRECTION D’ORCHESTRE

    Qui ne connait pas ce vanvéen pur souche qui berce, trop peu souvent, nos dimanches en fin d’après midi, en tous les cas pour les mélomanes, généralement dans son lieu de prédilection : l’église Saint Remy. Voilà 30 ans, il créé avec une bande de copains du conservatoire de Caen, une formation musicale, De Musica, qui a commencé à jouer à Vanves en 1987 et dont l’histoire vous a été conté hier. Le Bog de Vanves Au Quotidien  continue aujourd’hui avec l’orchestre symphonique d’Orsay qu’il a intégré en 1998.

    Pour l’intégrer, Martin Barral a dû participer à un concours de « chef », ce qui est très rare  - « un tous les 10 ans » -  très peu démocratique   - « organisé généralement par un réseau international entre chefs qui se connaissent » – très compliqué  -  « qui peut les juger ?  pas les politiques,ni les musiciens, ni les autres chefs parce que ce sont des concurrents » -  surtout en France – « parce qu’à l’étranger c’est courant » -  mais  aussi une aventure un peu particulière : « Quelqu’un m’a appelé pour me dire « on cherche un chef à Orsay ». Pour moi, c’était le musée, même pas la ville car je n’avais pas fait le rapprochement. Je savais pas qu’il y avait une salle de concert. Il me dit « faut vous dépêchez parce que le 1er tour est déjà passé ! ». J’appelle le président : « ce n’est pas la peine ! Il y a déjà plein de chef, très très professionnels ! Je ne sais pas comment on va faire ! C’est très compliqué pour nous ! ». J’ai envoyé mon CV, et surtout mes disques qui m’avaient fait faire quelques plateaux TV chez Ruggieri, Bouillon de Culture. Ils ont regardé, écouté  et m’ont appelé pour m’inviter à venir directement au 2éme tour. J’ai découvert  un orchestre pas en très bon état. Le 2éme tour était un entretien, le 3éme une composition, et le 4éme une épreuve de direction avec l’orchestre. Nous étions quatre. J’ai eu 19,3 et le second 12, et j’ai été retenu avec un contrat de 5 ans » raconte t-il  en ajoutant « C’est mon 4éme contrat de 5 ans qui a été renouvelé à l’unanimité. Et à chaque fois sans que je le sache, à bulletin secret… »

    C’est l’une des particularité de cet orchestre, où les musiciens, contrairement à ce qui se déroule en France,  ont  le droit à la parole,  parce que c’est un orchestre privé, sans institution, ni tutelle politique. « C’est un orchestre autogéré comme à Berlin, où les musiciens votent lorsqu’il y a un concours. Alors qu’en, France c’est l’inverse, car c’est l’autorité de tutelle qui décide. Souvenez-vous de la grande affaire de l’Opéra Bastille, réglé par le président de la République qui  a nommé le fils du producteur textile de P.Bergé, le célébre Chung venu de Corée. En tous les cas, Orsay pratique une très bonne méthode, et même la meilleure, parce que les musiciens sont les premiers concernés, même si ce n’est pas facile de juger quand on est musicien, parce qu’on n’a pas assez de recul » reconnait il en constatant qu’en France « on  fait les meilleurs musiciens  du monde en  individuel mais moins bon en collectif car l’esprit français est trop individualiste. Nous avons des solistes, des instrumentistes qui sont extraordinaires, quelquefois têtes brûlées, pas forcément ce que l’on demande dans les orchestres. A l’orchestre d’Orsay,  ce sont effectivement de très bons musiciens, pas forcément les meilleurs, mais ils ont tellement d’humilité et un sens du collectif que Dominique Ruiste qui a fait mon dernier concert à l’église Vanves, a adoré cette expérience parce qu’il a senti cette espéce de disponibilité d’esprit de ces musiciens qui l’a beaucoup impressionné »

    Et Vanves est l’un des lieux de prédilections de cet orchestre symphonique et notamment l’église Saint Remy « car elle sonne bien. Généralement, dans les églises cela sonne toujours trop sauf lorsqu’elles ne sont pas trop grandes, ce qui est le cas de Saint Remy.  Une salle qui sonne bien, met en valeur le son, pas trop pour entendre tous les instruments. Par contre elle ne sonne pas bien pour les discours. L’acoustique est une science inexacte. Donc c’est aussi une question de goût : Des musiciens aiment bien des salles très séches sans aucune réverbération, d’autres moins comme Pleyel avec une seconde d’échos ». En tous les cas,  « les concerts à Saint Remy sont une façon sûr  de faire fréquenter les églises à des gens qui ne vont pas forcément à la messe, et de leur faire découvrir ses belles peintures restaurées. J’ai adoré joué au Lycée Michelet dans le préau et dans la cour des Pyramide où on a présenté ce conte musical qui racontait l’histoire du lycée Michelet avec ses 400 enfants, après un an de préparation. Et même le gymnase du Plateau : Ce n’est pas très beau à regarder, mais un gymnase sonne très bien. L’orchestre d’Ile de France qui joue dans les banlieues est souvent dans des gymnases » indique t-il en confiant qu’il est tenté de monter  un concert avec le nouvel orgue : « J’ai pris des contacts avec l’organiste. Il a prévu un concert espagnol en 2014/15 »

    Ainsi Martin Baral, c’est 30 ans de passion pour la direction d’orchestre alors qu’il s’était destiné à être violoncelliste : « Quand j’étais dans un orchestre, à chaque fois, j’écoutais très attentivement ce que disait le chef. Cela  me passionnait, de voir avec son bras, son bâton, ou avec deux mots,  arriver à transformer le son. Certainement cela me concernait, plus que peut être certains autres. Je n’avais absolument pas la prétention que je pouvais le faire un jour : me mettre debout et dire aux musiciens « voilà comment vous devez jouer à partir de maintenant ». Certains chefs disent que c’est un métier qui ne s’apprend pas. Si vous n’êtes pas fait pour cela, vous ne le serez jamais, quel que soit le travail que vous faites ! C’est une vocation. Et j’ai surtout eu de la chance : D‘abord Philippe Aïche, ensuite l’orchestre Lamoureux pendant 15 ans où j’ai énormément appris, enfin en regardant ce que faisait les autres : j’ai été écouter les répétitions de l’orchestre de Paris lorsqu’il y  avait Philipe Aîche, en étant au 4éme rang avec la partition et en écoutant tout ce que disait le chef. Après il y a toutes les études d’harmonie, d’analyses…. »

    Sous sa direction, pendant 16 ans maintenant,  l'orchestre d'Orsay qui a été créé en 1976, a progressé dans tous les domaines et accédé à un répertoire plus ambitieux, avec notamment le « Requiem » de Verdi ou « Sheherazade » de Rimsky-Korsakov. Chaque année, il donne une  quinzaine de représentations à Orsay, dans la Région parisienne, dans des festivals en Province… et même en chine où il a fait une tournée à Pékin et Yinchuan. Ses 70 musiciens, tous amateurs, à l’exception du chef, répètent tous les mardis soir dans l’amphi de Maths de la fac d’Orsay. Son répertoire est très large car en trente ans d'existence aucun genre musical n'a été ignoré. Martin Barral lui a permit d'aborder le grand répertoire symphonique, et de progresser dans tous les domaines en accédant à un répertoire plus ambitieux, avec notamment le « Requiem » de Verdi ou « Sheherazade » de Rimsky-Korsakov. Il a donné, en 2001, en création une œuvre de Piotr Moss, « Le Petit Singe Bleu », commande du Ministère de la Culture qui a fait ensuite l'objet d'un CD.  En 2014, il a inscrit à son programme des oeuvres de Saint-Saëns : Ouverture de Spartacus, Rêverie du soir à Blida (extraite de la Suite Algérienne), Bacchanale (extraite de Samson et Dalila) et enfin le Requiem, en version originale avec des chœurs. A découvrir le 22 Juin à 15H à l’église Notre Dame du Travail, le 28 Juin à 21H à Saint Clothilde et le 30 Juin à 21H à Saint Christophe de Javel à Paris