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eelv - Page 10

  • LA CAMPAGNE DES REGIONALES REPREND TIMIDEMENT A VANVES COMME AILLEURS

    Les trois principales listes étaient présentes sur le marché samedi matin puisque la campagne a véritablement redémarrée au lendemain de l’hommage de la nation aux victimes des attentats du 13 Novembre

    Les Républicains et les centristes distribuaient un tract présentant la liste LR/UDI dans les Hauts de Seine, avec Bernard Gauducheau déambulant dans le marché. Une lettre expliquant « Pourquoi j’ai choisi Valérie » sera distribué dans les boîtes à lettre ces jours-ci signé d’un côté par Isabelle Debré Sénateur LR de Vanves, et de l’autre par Bernard Gauducheau maire UDI de Vanves et candidat : « Son projet est financé sans hausse d’impôt grâce à un plan courageux d’économies de 400 M€ par an et des mesures anti-gaspillage que vous ne retrouverez chez aucun autre candidat » explique t-il en donnant 3 exemples vanvéens : la rénovation des équipements sportifs de la Cité Scolaire de Michelet, la modernisation des transports en commun et notamment la ligne 13 de la RATP, et le soutien à l’installation de dispositifs anti-bruit le long de la ligne SNCF. Les socialistes distribuaient un tract « Les Hauts de Seine avec Barto » personnalisée « Vanves avec Barto » comme c’était le cas dans chaque commune altoséquanaises et francilienne, avec les photos des deux candidats, Gabriel Attal et Valérie Mathey, des conseillers municipaux et du secrétaire de section qui étaient sur le terrain au marché avec Guy Janvier,  carrefour de l’Insurrection avec Anne Laure Mondon et Valérie Mathey, place de la République avec Jean Cyril Le Goff et Antonio Dos Santos. Leur objectif est de mobiliser leur électorat, comme ils l’affirment dans leur tract, pour qu’ils votent parce que « nous voulons une région qui fait face aux urgences du quotidien tout en préparant l’avenir et parce que nous sommes certains que Vanves a besoin d’une région forte à gauche ». Catherine Naviaux, candidate vanvéenne sur la liste EELV  (sur la photo) était présente devant la poste avec Pierre Toulouse pour distribuer le programme défendu par les écologistes en Ile de France  et la lettre ouverte d’Emmanuelle Cosse sa tête de liste,  écrite après les attentats. Ainsi que Boris Amoroz (FG/PC) conseiller municipal qui n’est pas candidat sur la liste conduite par Pierre Laurent, et  distribuait un tract présentant la liste altoséquanais coduite par l’avocate de Jean Luc Mélenchon, et où certains d’entre eux s’exprimaient. Une réunion est organisée salle des fêtes Jean Jaurés de Malakoff avec les cinq candidats malakoffios sur cette liste et la maire Jacqueline Belhomme.    

  • ELECTIONS DEPARTEMENTALES A VANVES : FIN DE CAMPAGNE OU L’UNION DE CHAQUE CÔTE EST MISE A MAL

    La campagne électorale de ces élections départementales sur le canton de Clamart/Vanves s’est terminé hier soir, pour la droite,  par un meeting d’Isabelle Debré et Jean Didier Berger (UMP) dans la grande salle des fêtes Hunebelle, là où ils avaient lancé leur campagne le 1er Février 2015. Par une forte présence sur le terrain, avec distribution de tracts,  porte à porte pour les candidats PS, Guy Janvier et Yannick Geffroy.

    Patrick Devedjian était présent à Clamart hier soir pour un meeting interactif où les candidats ont répondu aux questions des participants. Il terminait ainsi une tournée électorale sur l’ensemble du département où il est venu soutenir chaque binôme UMP et UDI durant cette semaine qui précédait le second. Occcasion de réitérer son message au lendemain des résultats du 1er tour : « Les altoséquanais ont adressé un message au gouvernement : Ils en ont ras-le-bol, et ils ne supportent plus la politique gouvernemental, et chaque fois qu’ils ont l’occasion de le dire, ils le font, aux élections municipales, aux cantonales, avec force. Les résultats obtenus par les candidats de la majorité départementale,  ont accompagné une politique départementale qui a été jugée à cette occasion, positive. Nos concitoyens ont considéré, et davantage au second tour, que la politique conduite par le département, est sage, modérée sur les impôts, sur les emprunts…Mais en même temps, nous sommes le premier département investisseur de France. C'est-à-dire que nous ne faisons pas des économies pour le plaisir de faire des économies ou de les mettre à la caisse d’épargne, mais pour faire des investissements, doter notre département d’équipements qui renforcent son attractivité, donc sa prospérité, et créent des emplois ».

    Sa dernière sortie de campagne pour soutenir ce binôme « charismatique » dans ce canton de Clamart/Vanves est tout à fait symptomatique de l’évolution à droite : « Le département est en train de se « devedjianisé », car peu de sakozystes historiques étaient candidats à ces élections départementales. Il a réussi à devenir le plus petit dénominateur commun entre tous les mouvements de droite » explique un observateur de la vie politique altoséquanaise en citant ce que le président du Conseil Général expliquait dans le nouvel Obs : « la droite évolue plus ici qu’ailleurs. Elle a été sarkozyste, elle ne l’est plus. Elle se renouvelle dans la diversité ».  C’est ainsi que les Jean Sarkozy, Philippe Pemezec, Thierry Solére, Jean Paul Dova… ne se sont pas representés pour diverses raisons et sont remplacés quelquefois par des candidats que Patrick Devedjian a poussée et sollicité, même s’il était évident que de nouveaux maires UMP comme UDI  se présentent comme JD Berger (Clamart), Grégoire de la Ronciére (Sévres), Jean Vastel (Fontenay aux Roses)…notamment dans des cantons détenus par la gauche.  En tous les cas, les résultats sur le canton et dans chaque ville, Clamart et Vanves, auront sûrement des implications aux Régionales qui vont suivre.

    Guy Janvier reste confiant en comptant sur les 10,7 % des Verts et des 6,6 % du Front de Gauche. Mais voilà, comme l’indiquait Le Parisien Jeudi dernier, «  les relations tendues entre les groupes locaux de Clamart risquent de peser sur le report des voix. Dans un message en demi-teinte adressé à leurs militants, les candidats EELV appellent à soutenir le binôme socialiste, tout en critiquant « les deux partis dominants » : « Nous appelons à soutenir les socialistes » précise Catherine Naviaux. « Les électeurs sont libres dans les urnes ». Boris Amoroz, du FG, assure, lui, ne pas encore avoir décidé d'une position claire ». Raison pour laquelle, il est resté bien silencieux sur ses réactions au lendemain du 1er tour lorsqu’il a été sollicité par le blog. D’autant plus que « si le FdeG (PC et PdeG) du département et de Clamart ont apporté, dés Dimanche, leur soutien à Guy Janvier » selon les dires de ce dernier qui a mis le logo du FdeG sur son dernier tract, ce n’est pas le cas du côté de Vanves, à cause peut être « d’un côté très stalinien de ses membres » explique t-on dans son entourage, en visant certes Boris Amoroz et certains de ses camarades notamment le secrétaire de section PC de Vanves et même le responsable du PG local. « Ah ce n’est plus Odette! » regrette même un vieux militant socialiste, en se référant à la vieille garde communiste

    Mais voilà, en pleine journée de Vendredi ( ?), un communiqué du Front de Gauche de Clamart et de Vanves dénonçait l'attitude du Parti Socialiste pour le second tour : « Alors que nul soutien officiel ne leur a été donné et que nous avons publié hier notre déclaration d'entre deux tour NE DONNANT PAS DE CONSIGNE DE VOTE POUR LE SECOND TOUR, le parti socialiste se permet d'afficher sur son matériel militant notre logo (Front de gauche, PCF, Parti de Gauche) sans aucun accord préalable ! Cette manoeuvre est honteuse et déshonore le parti socialiste qui devra répondre de ses manoeuvres publiquement si ce n'est devant la justice ! Nous ne laisserons pas le parti socialiste s'accaparer de force un soutien qui ne lui a pas été donné. Pour des pratiques politiques qui respectent vraiment la loi et la transparence, le Front de Gauche continuera de se battre au jour le jour ainsi qu'aux prochaines élections ! ».  Boris Amoroz était parait ll très remonté. Mais à jouer à ce petit jeu, le risque pour la gauche, est de n’avoir plus aucun représentant du PS au Conseil Général, même si le PC sauve quelques siéges notamment dans le sud 92. « C’est peut être ce que recherche certains membres du PCF , avant de disparaître boufffé par le PG de JL Mélenchon, surtout s’il perd son dernier bastion départemental avec le Val de Marne, comme l’expliquait récemment le ministre JP Le Guern (PS) » expliquait un militant socialiste. En tous les cas, cela n’empêchait pas le président UMP du département des Hauts de Seine d’ironiser  en déclarant au meeting de Nicolas Sarkozy à Asnières Mardi soir : « ici, c’est la meilleure version du ni-ni, c’est ni élus du FN, ni élus du PS ! »

    Mais il en faut plus pour troubler le conseiller général sortant : Il a distribué ses derniers jours un tract « 10 bonnes raisons… de battre J-D Berger & I.Debré, d’élire G.Janvier & Y.Geffroy » (qui a déjà une version piraté par un UMP clamartois sur Tweeter) comme lors des municipales de Mars 2014, entouré de tous les militants de la section PS, hollandais, Aubrystes, frondeurs…  dans différentes place de Vanves, et quelquefois tout seul avec Remi Carton, comme c’était le cas Vendredi matin à l’entrée du passage souterrain qui mène au métro. Il est vrai que les militants avaient été mobilisés au marché de Malakoff pour faire nombre autour de leurs candidats à Malakoff/Montrouge à l’occasion d’une visite de soutien de P.Devedjian à ses candidats UMP. D’ailleurs Malakoff est devenu une destination à la mode  : Si aucun militant du Front de Gauche tiendra un bureau de vote, au grand dam des socialistes vanvéens, c’est parce qu’ils seront dans les bureaux de vote malakoffios. Les résultats de Dimanche dernier ont montré que Guy Janvier est un candidat redoutable sur Vanves, bénéficiant du vote de fidéles soutiens, de sa notoriété, de ses réseaux aussi, car il a rencontré beaucoup de vanvéens avant et pendant la campagne. Le maire de Vanves en avait fait les frais en 2014 et 2011. Mais dimanche, ce sera peut être plus difficile, vu le contexte national, et le redécoupage Vallsien qui s’est finalement retourné contre les socialistes. 

  • VANVES DANS LE CREUX DE L'OREILLE

    VELOS A VANVES : Du cyclotourisme au vélib

    Les écologistes ont repris leur « café politique » mercredi dernier, au Relais de Vanvres, consacré au « vélo à la conquête de Vanves » animé par Pierre Toulouse, un vanvéen ex-conseiller municipal qui est adjoint coordonnateur interministériel pour le développement de l’usage du vélo. Occasion d’expliquer, devant une assistance fournie, ce retour à la mode du vélo bousté par les gréves des transports de 1995, le Vélib, et les politiques développées par les municipalités, volontairement ou par la force des choses : « Le maire de Vanves d’abord circonspect, a bien senti le vent et affiche aujourd’hui une politique vélo dont il n’a pas à rougir au regard de ce que l’on peut voir chez ses voisins de Montrouge, Meudon ou Boulogne. Mais on pourrait alors beaucoup plus loin » a-t-il expliqué. « On apprécie les progrès réalisés par la municipalité et GPSO ces dernières années : contre-sens cyclables, « tourne à droite » qu'il faudrait plutôt appeler « cédez-le-passage », rue Sadi Carnot... Heureusement qu'elle est là comme itinéraire de circulation apaisée pour éviter la rue Jean Bleuzen où les cyclistes se sentent en insécurité » ont constaté les participants qui souhaitent aller plus loin : Aménager une piste cyclable sur l’axe Porte Brancion - Clos Montholon, prévoir des aires de stationnement devant les équipements publics, faire des classes de vélos… . A cette occasion, ils ont découvert, grâce au patron de ce café qui en était un adepte, les vertus du cyclo tourisme, qui répondait à ce souci d’initiation des jeunes de bonne pratique du vélo et de ce goût de l’effort physique couplé au plaisir de la découverte : « chaque dimanche, on emmenait avec nous une dizaine de jeunes pour faire 20 à 30 et même 50 km dans le sud de Paris. Et c’était très formateur pour eux ! » a-t-il expliqué en rappelant que Vanves organisait sa course de cyclistes et même son épreuve de cyclo cross

    VŒUX : Vanves parmi 13 200 collectivités en colére !

    A l’occasion du 97éme congrés des Maires qui s’est déroulé aux portes de Vanves, les responsables de l’AMF (Association des Maires de France)  ont indiqué qu’ils ont reçu 13 200 délibérations, « de toute tendance à tout territoire confondu », dont celle du Conseil Municipal de Vanves, voté le 10 Novembre dernier, répondant à son cri d’alarme sur les conséquences inéluctables pour l’investissement,  l’emploi et les services à la population du gel des dotations de l’Etat couplé avec de nouveaux transferts de charges (nouveaux rythmes scolaires, revalorisation du salaire de certains agents…). « C’est un mouvement  sans précédent dans l’histoire des communes de France » car « jamais jusqu’à présent il y a eu un texte commun, provenant de 13 200 collectivités où vivent 27,3 millions d’habitants ». Mais  « Les annonces du gouvernement pour la loi de finances 2015 sont extrêmement graves. Elles prévoient une nouvelle baisse des dotations de l’Etat de l’ordre de 11 milliards d’euros jusqu’en 2017 soit une baisse cumulée de 28 milliards d’euros pour la période de 2014-17 ! A cela s’ajoute la mise en place par l’Etat de nouvelles politiques non concertées (rythmes scolaires) qui grévent le budget des communes » a t-on expliqué durant ce Congrés. D’ailleurs, le nouveau président de l’AMF a été très clair face à Manuel Valls, premier ministre  : « Notre congrés s’inscrit dans un contexte de forte tension entre l’Etat et les collectivités locales. Cet état d’esprit n’a jamais atteint un tel niveau d’angoisse, d’inquiétude. L’annonce d’une baisse sans précédent des dotations va avoir un effet de souffle. Une forte interrogation existe sur les effets de la réforme territoriale.. » a expliqué François Baroin en ajoutant :  « Il est curieux que l’Etat qui annonce une pause fiscale améne les collectivités à augmenter les impôts… Nous n’acceptons pas le transfert de l’impopularité fiscale ! »