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eelv - Page 8

  • VANVES ET LES MUNICIPALES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE : Vanves demain (EELV) veut gouverner autrement

    La campagne s’est quelque accélérée ce week-end avec deux réunions des écologistes vendredi soir et des marcheurs, samedi, après midi, aprés une matiné de ballade urbaine du maire sortant avec ses colistiers de Vanves en tête dans le Centre Ancien, revêtu de l’anorak blanc. En les voyant, un vanvéen chantonnait « Etoile des Neiges » alors qu’une bruine s’abattait sur Vanves. Ce qui n’a pas empêchait marcheurs et écologistes de tracter notamment dans le Centre ancien place du Val (de Lattre de Tassigny)

    Vanves demain a réunie prés de 200 personnes à la Palestre vendredi soir pour la première de ses trois réunions de campagne consacrée à la circulation en ville, les espaces publics et la concertation. 3 thématiques présentés par un membre de la liste, commenté par deux grands témoins, deux maires adjoints l’un du XIVe (F.Letissier), l’autre de Malakoff (R.Aarsse), et introduit par Pierre Toulouse tête de la liste avec Aurélie Zaluski : «Vanves demain pour une ville verte et solidaire. Une liste plurielle avec des citoyens engagés, convaincu que l’urgence sociale et environnementale sont très importants pour agir sur ces sujets » a-t-il expliqué en parlant de «gouverner Vanves autrement, collectivement, sans maire sur son piédestal, mais abordable, avec une personne chargée de l’éthique pour veiller à un contrôle carbone, à l’égalité Femme/Homme, prés à rappeler le maire à la raison ». Il a ensuite rapidement présenté ses colistiers dont la liste n’est pas encore définitivement arrêtée où apparaissent des écologistes de la première heure, Cathérine Naviaux, Claire Papy, des socialistes comme Anne Laure Mondon

    Plusieurs éléments ont été retenu lors de cette réunion : Tout d’abord la concertation avec l’exemple du  projet de la porte de Malakoff autour de la tour Insee : «A Malakoff on aparlé du projet avant qu’il ne se fasse ! A Vanves, on en parlé après du projet woodeum et de la station GNV pour les camions d’ordures de la ville de Paris ! » a remarqué la tête de liste de Vanes Demain qui s’est engagé à ce que les propositions des habitants soient toujours suivies de réponses argumentées de la municipalité. Ensuite le plan vélo où Vanves est en dessous de sa strate en la matière : « Vanves n’est pas du tout praticable en deux roues notamment sur ses deux grands axes traversants entre Paris et Clamart, et entre Malakoff et Issy lesMoulineaux. Il n’est pas question que Vanves ne fasse rien !» s’engageait Pierre Toulouse qui a en tête de favoriser aussi la marche en réalisant une sorte de « magistrale piétonne entre la future gare du Grand Paris Express au Clos Montholon et le centre ancien-Saint Remy». Enfin, la place de la voiture qu’il veut réduire bien sûr en traitant plusieurs points noirs comme la rue Marcheron par exemple, en supprimant des places de stationnement par exemple pour permettre de créer une piste cyclable, élargir le trottoir à certains endroits

  • LES ECOLOGISTES DE VANVES ET LES ETATS GENERAUX DE L’ALIMENTATION: « La montagne a accouché d’unesouris »

    Beaucoup de vanvéens s’étaient déplacés, le 1er Février dernier  à l’école Max Fourestier pour échanger sur un premier bilan des Etats Généraux de l’alimentation au lendemain de la présentation du projet de loi au conseil des ministres issu de ces débats. « Ces états généraux étaient une promesse de Macron, annoncé par Nicolas Hulot. On s’attendait à beaucoup de choses sur ces objectifs, mais petit à petit, cela s’est rétrécit à 4 objectifs - Relancer les valeurs agricoles en permettant aux agriculteurs de vivre, accompagner les modéles de production répondant aux attentes des consommateurs…. Nicolas Hulot parlant d’agro-écologie – à cause de la crise agricole, le président calmant les réactions lors de sa visite à Rungis. Tout a été axés sur l’alimentaire de qualité, saine, protectrice de la nature, en éludant la question de la rémunération des agriculteurs pour la produire. C’est pourquoi nous avons dit que la montagne a accouchée d’une souris » a expliqué François Papy. «Maintenant, il faut comprendre comment cela s’est organisé » selon Catherine Naviaux qui adonné la parole à Marc Dufumier, agronome et Damien Deville, agroécologue

    Ils ont  très bien expliqué l’entourloupe politique : « Nicolas Hulot s’était inspiré du Grenelle de l’environnement. Macron ne lui a pas confié l’organisation mais à Travers, ministre de l’agriculture, très hostile à cette ourtture là, ex-frondeur du PS alors que l’idée était de la confier à Mézard. Les ateliers étaient présidés par des gens un peu suspect par rapport à nos préoccupations. Ils ont été monopolisés par la grande distribution et les agriculteurs de la FNSEA, en particulier dans le premier chantier «La création et la répartition de la valeur». Son objectif devait être de venir en aide au monde agricole en permettant une juste rémunération des producteurs, souvent sous-payé par les intermédiaires et les grandes surfaces. Le résultat reste pourtant loin des attentes. La qualité des produits, la reconnaissance de l'ensemble du travail des paysans qui n'est pas seulement de produire des biens alimentaires n'ont rien été face à la rentabilité ».

    Ces états généraux se sont réduits à une vision purement économique. « Le rapport de force avec la grande distribution est actuellement défavorable aux agriculteurs. Peut-on l'inverser dans un marché de concurrence libre et faussée? Il n'y a pas eu non plus de remise en cause du modèle productiviste subventionné qui ruine nos paysans et ceux du Sud et propose dans nos supermarchés, en Chine ou en Arabie des produits médiocres, voire dangereux pour la santé, et cela au prix de dégâts environnementaux très coûteux » ont-ils expliqué

    Du second chantier « Une alimentation saine, sure, durable et accessible à tous » le projet de loi présenté le 1er février ne retient pas grand-chose selon les écologistes : par exemple, l'objectif de 50 % de bio dans les cantines n''y est pas inscrit. « On attend les ordonnances et décrets d'application. Le modèle agricole français généré par la politique agricole commune (PAC) profite avant tout aux géants de l’agrochimie et de l’agroalimentaire sous couvert de produire des aliments bon marché pour les consommateurs. Il est coûteux pour le contribuable en termes d’aides publiques, par les coûts des réparations sanitaires et environnementales et par les destructions d’emplois qu’il induit. Pendant ce temps, l’agriculture paye le prix du plus gros plan social de France, passé sous silence, en laissant les petites exploitations péricliter ou disparaître alors que les aides de la PAC profitent avant tout aux grosses exploitations ».

    Enfin ils ont expliqué qu’il est urgent de revoir la PAC pour rémunérer les services d'une agriculture paysanne. « Elle ne consiste pas seulement à produire une nourriture meilleure. Elle assure aussi des services écologiques en contribuant à la qualité de l'eau, de l'air et des paysages. Les  territoires ruraux, en œuvrant pour la transition écologique peuvent créer des projets professionnels basés sur des systèmes alimentaires et des filières agricoles qui créent de la valeur et participent à sa juste répartition ».

  • CARNETS DE CAMPAGNE A VANVES : LA TENSION MONTE A J - 5

    LE COUP DE POKER MENTOUR  DE COSTE LAISSE DE MARBRE ATTAL(REM)

    Jérémy Coste (UDI) a décidé de laisser le terrain libre à son adversaire (REM) Gabriel Attal dans la 10e circonscription (Issy - Vanves), en quittant la campagne. Il reprend à son compte la thése du parti unique développée part une droite et un centre scrogneugneu  et compte ainsi montrer aux électeurs « à quoi ressemblera la vie démocratique » après le second tour des législatives, à savoir une politique française dominée « par un parti unique, avec une seule couleur, une seule idée, une seule voix ». « Dès le 18 juin, le débat, la contradiction, l’échange et l’esprit auront disparu pour cinq ans de l’Assemblée nationale. Les partis de coalition comme d’opposition ayant disparu, la démocratie ne pourra s’exprimer qu’en dehors de l’enceinte du Parlement » indiquaient André Santini et Jeremy  dans un communiqué de presse. Un véritable coup de poker menteur. Il est peu probable qu’il ne fasse pas campagne, mais dans les coulisses, en réseautant sur les réseaux sociaux. Et puis la permanence est toujours ouverte.  

    En tous les cas, Gabriel Attal (REM) qui  reçoit  le soutien du ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, lors d’une réunion publique à l’école de formation des barreaux, à Issy-les-Moulineaux ce soir à 19H30 n’est pas étonné par ces arguments: « Ce sont les mêmes qui, pendant la présidentielle, disaient qu’il ne fallait pas voter pour Emmanuel Macron car il n’aurait pas de majorité. Aujourd’hui, ils font campagne pour bloquer le pays ? C’est de la vieille politique, de la vieille langue de bois dont les électeurs ne veulent plus »

     

    PAS DE CONSIGNES DE VOTE DES ECOLOGISTES

    A l’issue du premier tour des législatives, EELV 92 s’est  félicité des résultats obtenus par ses candidats dans un contexte d’abstention inédit. « En effet, les scores réalisés dans les 13 circonscriptions marquent soit une stabilité de l’électorat écologiste, soit une progression remarquable. C’est notamment le cas dans les 3 circonscriptions de GPSO (8éme-9éme-10éme ) où les candidats EELV passent tous la barre des 5%» indique EELV 92 dans un communiqué. Ainsi  Pauline Couvent (EELV) a réalisé un score de  5,12% dans la 10éme (Vanves/Issy)  mais 6,50% à Vanves, de qui n’est pas si mal. Les écologistes soulignent  également que «le raz-de-marée du mouvement REM dans le département se fait au détriment des partis politiques «traditionnels» et dénote un souhait de renouvellement de la classe politique ». Cependant, pour les écologistes de graves questions sont encore pendantes et ont été totalement absentes des programmes des candidats REM et LR encore en lice : dérèglement climatique, préservation des libertés individuelles, garantie du dialogue social. Dans ce contexte, EELV 92 ne donne aucune consigne de vote sauf dans la 1ère et la 11ème circonscription où les écologistes appellent les électeurs à voter pour les deux candidates de gauche présentes au second tour.