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département des hauts de seine - Page 23

  • COMPTE RENDU DE MANDAT DU CONSEIL GENERAL PS DE VANVES : GUY JANVIER EN TERRE VANVEENNE UDI ET UMP

    Après avoir animé avec ses 6 collégues du groupe PS au Conseil Général un compte rendu de mandat le 24 Novembre dernier dernier devant une assemblée de militants socialistes altoséquanais, Guy Janvier a fait préau d’école comble à Max Fourestier mercredi soir pour son compte rendu de mandat annuel devant les vanvéens. L’ensemble des élus de l’opposition municipal,  de Claire Papy (EELV) à Claudine Charfe (FdeG/PC) avec Lucile Schmid (EELV), et tous les élus PS….était présent à cette réunion qui fut très animée avec beaucoup de questions et d’interventions

     

    « Beaucoup d’événements se sont déroulés depuis le 8 Décembre 2011, date de mon précédent compte rendu de mandat : un président, un premier ministre, un  gouvernement de gauche. Un livre : « itinéraire d’un socialiste en pays sarkozyste » où je parle des raisons de faire de la politique » a-t-il d’emblée déclaré en reprenant l’exposé voilà plus de quinze jours sur « un département riche mais inégalitaire » et sur « une politique départementale qui aggrave les inégalités » avec quelques chiffres significatifs : 26,6% de logements locatifs sociaux, 13 villes sur 36 ne respectant pas le seuil légal de 20% de logement sociaux. 19,55% de logements sociaux à GPSO et 23% à Vanves « ce qui permet à Bernard Gauducheau de dire que l’on passera bientôt à 25%. Mais ce n’est pas cela qui résoudra le problème du logement social à Vanves, ce qui est assez inquiétant ». 

     

    RSA

    Un potentiel fiscal par habitant de 1 034 € qui varie de 570 € à Bagneux à 2 258 € à Levallois. 35 571 allocataires du RSA dans le 92 dont 4000 à Villeneuve La Garenne, 1971 à Gennevilliers,  266  à Bourg La Reine… et plus de 400 à Vanves. Lucile Schmid (EELV) a demandé « si le passage du RMI au RSA avait permis une meilleure insertion ? » - « Aucune action d’insertion n’est menée par le département. Les allocataires ont seulement droit à un accompagnement ! » a-t-il répondu en insistant sur le fait que « Patrick Devedjian dépense plus pour la Vallée de la culture que le social » et  en démontrant que « les dépenses de solidarité sont inférieures dans le 92 (57,3%) à la moyenne nationale (61,2%) alors que nous devrions mettre beaucoup plus l’accent là-dessus. Le Conseil général diminue les dépenses  d’aides sociales (-0,2%), de prévention sociale et médico-sociales (-3,45%), les subventions aux associations d’aides sociales lorsqu’il ne les supprime pas, les crédits pour la prévention spécialisée, le fonds solidarité logement (FLS), le fonds d’insertion des Jeunes (FIJ)…sans parler du désengagement des centres PMI et des postes non pourvus dans les CVS (circonscription de la vie sociale) » 

     

    CARTE SCOLAIRE

    Il a insisté sur les deux dossiers qui lui tiennent à cœur et sur lesquels il se bat depuis qu’il est conseiller général, et qui ont avancé : la rénovation du collége Saint Exupery, inscrit au PPI des colléges par le Conseil général. Et la réfection des équipements sportifs du lycée Michelet inscrit au PPI Lycée par le Conseil régional. Et sur un troisiéme qui est sous-jacent : le trop grand nombre d’éléves à Michelet – plus de 2000 – qui entraînent des dégradations des conditions de travail. « L’idée est de diminuer le nombre d’éleves au collége Michelet pour les mettre à Saint Exupery. 100 éléves peuvent y être transférés (lorsque la rénovation aura été faite bien sûr). Nous pouvons changer la carte scolaire, mais le maire freine des 4 fers. Et elle dépend du Conseil général pour les colléges » reconnaissait Guy Janvier. « La question se posait déjà en 1995 ! » a indiqué Pierre Bousquet ex-proviseur du lycée Michelet à la retraite, pour qui « la rénovatin du lycée a entraîné la création de divisions qui sont dévoreuses d’espaces. Et on s’est rendu compte de problèmes de locaux. Nous avions deux solutions avec les mercredis après-midi et les samedis. Mais la solution préconisée était de répartir les éléves dans les colléges ».

     

    ARISTIDE BRIAND

    Guy Janvier  a fait part de ses inquiétudes sur le devenir de la CVS (circoncription de la vie sociale) et des terrains de la rue Aristide Briand (5237 m2) à proximité de la gare Vanves-Malakoff. « Une partie appartient à la ville  où se trouve la PMI, la CVS et le CMP. Le Conseil municipal de Vanves a passé contrat avec Seine Ouest Aménagement. Et le maire a décidé de vendre ce terrain, en expliquant que cela permettra de désendetter la ville après l’opération cabourg. L’autre partie appartient au Conseil Général, avec l’ex-CPAM, la DDE. J’ai du mal à croire que le maire n’ait pas regardé de prés les possibilités de constructibilité sur ces terains. Selon le directeur de la Vie Sociale, le maire aurait dit « pas touche aux services sociaux ! ». Et bien je demande : « prouvez-nous le ! ». La discussion s’est alors engagée avec la salle sur notamment la pétition initiée par les élus municipaux de gauche à l’initiative d’Anne Laure Mondon  et mis en ligne sur le site du PS. « On s’est fixé 1000 signataires » a-t-elle indiqué. Alors que Claudine Charfe constatait qu’il n’y avait « rien de nouveau pour le personnel de la CVS qui s’attend à déménager de Vanves ».

     

    UN TROISIEME GYMNASE ?

    Jacques Dumont a posé la question d’un troisiéme gymnase sur ces terrains Aristide Briand, notamment pour « le hand qui a dû mal à s’entraîner et à jouer à Vanves, come à Issy les Moulineaux et à Malakoff. Sans parler des zizanies avec le basket. Et ce gymnase pourrait servir à d’autres sections du Stade Vanves qui ont du mal à trouver des salles ». Guy Janvier a botté en touche : « Cela reléve de la mairie ! ». Du coup Lucile Schmid en a rajouté une couche : « On ne peut pas considérer que ne pouvoir aller à Issy les Moulineaux est impossible. La Région a financé à 33% ce Palais des Sports dédié à l’interco ! C’est une question importante. Car André Santini le loue à des entreprises ! ». Puis elle a expliqué que « le risque, avec cette question de la CVS, est de voir partir des services publics à Issy, de devenir un satellite d’Issy, de se retrouver dans une ruralité urbaine car on est à côté d’une grande commune ».

     

    Le Conseiller général a terminé son compte rendu en souhaitant aider les AMAP de Vanves à se développer, et créer un SEL (Service d’Echange Local), avec quelques mots sur la réforme territoriale, en regrettant que Patrick Devedjian ait refusé d’organiser un débat sur la gouvernance du Grand Paris, et la décentralisationn qui devrait voir les cantons évoluer avec une extension à 70 000 habitants, deux représentants, un homme et une femme -  Guy Janvier et Valérie Mathey sont candidats a-t-on compris -  et surtout la suppression du conseiller territoriale avalisé par le parlement voilà quelques semaines.

  • AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : DES MARRONNIERS, UNE MAJORATION ET UNE CHARTE

    Le dernier conseil conseil municipal, Mercredi dernier a duré plus deux heures et demie avec 17 délibérations inscrites à l’ordre du jour, et quelques « marronniers » comme l’a constaté le Maire (Compte administratif, demande de subventions à la Région et au département, attribution de marchés pour des prestations de nettoyage, occupation du PMS A.Roche pour l’organisation de stages de tennis, actualisation de tarifs etc…) en dehors du contrat passé avec Seine Ouest Aménagement pour la consultation préalable à la cession des terrains Aristide Briand qui était le gros dossier de la soirée (Cf article du 29 Juin 2012)   et la définition de la mise en œuvre du dispositif de participation du public prévu par la loi du 20 Mars 2012 relative à la majoration des droits à construire de 30%. 

      

    PARMI LES MARRONNIERS

     

    COMPTE ADMINISTRATIF : Chaque année, le conseil municipal vote, sans la présence du maire qui se retire de la salle du Conseil municipal, ce compte administratif qui retrace l’exécution du budget de l’année précédente (2011 dans ce cas) et des décisions modificatives. Il faisait apparaître un excédent de 4,82 M€ dans la section fonctionnement et un solde déficitaire de 4,19 M€ dans la section investissement. Bernard Gauducheau en a profité pour rappeler que « depuis 4 ans, la ville maintient des indicateurs positifs malgré la crise », « méne une politique de modération fiscale avec des taux d’impositions maintenus » et « recherche activement des subventions ». Anne Laure Mondon (PS) a rappelé que son groupe PS/PC n’a pas fait les mêmes choix et du coup s’abstiendra. Fabian Estellano (PS) a demandé où « on en était du forum de l’artisanat ». Ce qui lui a valut une réponse dans le plus pur style « langue de bois » d’Alain Toubiana (NC), chargé du commerce : « On l’avait évoqué à l’époque. Le mois du commerce a pris nos énergies. L’enemble des artisans et des commerçants y ont participé. Et le Forum aurait pu en exclure certains  ( ???) ». Claire Papy (EELV) a relevé un quintuplement des dépenses de communication. Le maire a expliqué qu’il provenait des dépenses de la communication de GPSO sur les travaux du mail Sadi Carnot pris en charge par la ville, les panneaux au Fun Park, une aide au film « Ceux du 13 » etc….  

     

    DEMANDES DE SUBVENTIONS : Le conseil municipal a fait deux demandes de subventions au Conseil Général des Hauts de Seine  dans la cadre de son dispositif « Aide à l’ivestissement pour la modernisation acoustique et visuelle des cinémas » et au Conseil Régional Ile de France dans le cadre de son dispositif « aide à l’équipement en projection numériquer » pour « l’équipement en projection numérique » du théâtre Le Vanves. Valérie Vignaud a expliqué que le Cinéma de Vanves était équipé d’un projecteur 35 mm, et que les distributeurs proposaient depuis l’automne 2011, pour des raisons écnomiques, leurs films au format numérique. Ce qui était à l’origine de difficultés pour l’obtention de copies de films

     

    STATIONNEMENT REGLEMENTE : Laurent Lacomére, maire adjoint chargé de la sécurité, a fait une communication sur « le stationnement réglementé » selon les termes administratifs précis. Des travaux doivent être réalisés depuis cette semaine jusqu’à la fin Aôut, pour l’étendre sur la quasi-totalité de Vanves (Plateau-Centre Ancien) sauf les Hauts de vanves et le Clos Montholon. A noter que le groupe PS s’est félicité de cette extension.

     

    PARMI LES GROS DOSSIERS

     

    MAJORATION DES DROITS A CONSTRUIRE : Le conseil Municipal s’est prononcé sur la définition des modalités de mise en œuvre du dispositif de participation du public prévu par la loi du 20 Mars 2012 relative à la majoration de 30% des droits à construire résultant des régles du PLU, applicable aux autorisations d’urbanisme (agrandissement ou construction de bâtiments à usage d'habitation) déposées avant le 1er janvier 2016. La loi a prévue une consultation du public, avec la mise à disposition d’une note présentant les conséquences de l’application de cette majoration, que la municipalité a proposé de confier au cabinet Codra, tout en laissant au conseil municipal le soin de définir cette consultation, le maire prévoyant d’organiser une réunion publique à la Rentrée, de mettre en ligne la note du cabinet Codra, de donner la possiblité au public d’inscrire des observations sur un cahioer etc…. Le groupe PS a voté contre cette dispositoon arguant du fait qu’une proposition de loi doit être déposée à l’Assemblée Nationale pour supprimer cette disposition. Pierre Toulouse (EELV) a demandé  la création d’un Comité de pilotage comme comme pour le PLU, car « on n’a aucune maîtrise sur ce que fera et décidera la mairie ! » - « On ne va pas compliquer les choses si cette disposition doit tomber à l’eau. Et on soumettra cette note à la commission PLU » a répondu le maire alors que Fabian Estellano a proposé de reporter cette décision à la Rentrée, en ajoutant. : « On a pris des dispositions à minima. Et comme on n’a pas la garantie que cette disposition soit supprimée »  a répliqué Bernard Gauducheau

     

    CHARTE PEDAGOGIQUE DE LA RESTAURATION SCOLAIRE : la premiére, toujours en vigueur, avait été voté le 23 Juin 1999 par le conseil municipal alors présidé par Guy Janvier. La Municipalité a souhaité la faire évoluer afin de préciser les différents objectifs de ce service municipal ainsi que le taux d’encadrement des enfants par les animateurs de la ville dans les écoles maternelles et élémentaires. Rappelons qu’elle a, pour objectif, de définir les missions éducatives et pédagogiques (autonomie en participant au débarrassage de la table, hygiéne en passant au lavabo avant et après le repas, alimentation et goût ),  d’informer les intervenants de leurs obligations au niveau sécurité physique et morale,  d’affirmer le rôle des intervenants dans l’éducation nutritionnelle et alimentaire des enfants (avec des temps d’animations), de déterminer le nombre d’animateurs nécessaires pour la conduite d’activités avec les écoliers.

  • INAUGURATION A VANVES DE LA MAISON RELAIS SIMON DE CYRENE POUR HANDICAPES

    L’inauguration de la « structure d’hébergement à caractére expérimentale, pour l’accueil de personnes handicapées apte à vivre en appartements individuel » selon le Conseil Général,  de « la Maison relais de l’association Simon de Cyréne (pour personnes handicapés lésés-cérébrales », pour le Conseil Régional, « des lieux de vie partagée Simon de Cyréne » selon la ville de Vanves, « d’une Maison Relais pour adultes handicapés dans l’enceinte du prieuré Saint Balthilde à Vanves » selon le groupe Polylogis devrait attirer du beau monde cet après à partir de 14H rue d’Issy : Bernard Gauducheau, Isabelle Debré, André Santini, Jean Pierre Guardiola sous préfet d’antony, Jean Paul Huchon, président du Conseil Régional, Patrick Devedjian président du Conseil Général des Hauits de Seine, Pierre Christophe Baguet, Président de GPSO, Daniel Biar président du Comité Exécutif du groupe Polylogis et Laurent de Cherisey directeur général de l’association Simon de Cyréne sont attendus et annoncés.  

     

    Rappelons que ce projet innovant est  à mi-chemin entre la maison relais « classique » et le foyer d’accueil médicalisé, pour accueillir des personnes qui ont basculés dans l’handicap lourd en cours de vie (après un anévrisme, des troubles neurologique, un accident de voiture.. ) et doivent ré-apprendre à vivre,  tout en pouvant mener une vie autonome. « 10 000 personnes basculent dans un handicap lourd chaque année et rencontrent soudain une grande solitude. Les progrés de la médécine d’urgence permettent de sauver les personnes victimes de ces accidents (traumatisme crânien, accident cérébro-vasculaire, lésion cérébrale…) qui ne l’auraient pas été voilà 25 ans et dont la vie est cassée » a souvent précisé Laurent de Cherisey quadragénaire bon chic bon genre et spécialiste de l'entreprenariat social, qui pilote la structure depuis 2006.

    Elle est donc initiée et développée par l’association Simon de Cyrène – personne qui a aidé le Christ à porter sa croix -  dont l’idée, est de porter les handicapés sur leur chemin. « Ce n’est pas un foyer traditionnel que l’on voit partout. Il recrée ainsi une cellule familiale et ses résidents, handicapés un peu perdus par leur handicap,  qui vivent en autonomie». L’immeuble et le terrain de 2500 m2 ont été acquis auprès de la communauté religieuse des Bénédictines de Vanves par l’association Simon de Cyrène. L’association a concédé un bail à construction à l’ESH LOGIREP pour une durée de 50 ans. L’opération comporte une partie en acquisition-amélioration (8 logements) et une partie en construction neuve (19 logements) pouvant accueillir 25 à 27 personnes handicapées et 12 assistants volontaires avec 3 hôtes. Elle a coûté 5 M€. «Pour cet ensemble, nous avons pu mobiliser une mise initiale d'un million d'euros récoltée grâce à des mécènes. Le reste est issu de subventions publiques pour le logement social et d'un emprunt à la Caisse des dépôts».

     

    Quel chemin parcouru depuis la première pierre le 7 Juin 2010 lorsqu’une des futures résidentes a inséré  le parchemin dans le rouleau qui avait été placé dans une des pierres d’un mur tout blanc placé au milieu du jardin des bénédictines. « Cette première pierre revêt pour nous tous une importance car chacun a apporté la sienne » avait alors expliqué Laurent de Cherisey son initiateur  en ajoutant que « c’est la première pierre du désir de François », un résident qui avait eu cette phrase lors d’un échange : « On ne peut plus créer notre famille. Ne voulez-vous pas qu’on la recrée ensemble ! » Avec l’aide bien sûr de Simon de Cyréne ! ». Et en racontant cette anecdote : « Au début, nous pensions la réaliser à 40 km de Paris. Et c’est un  handicapé qui nous a dit : Et pourquoi pas trouver une ville à taille humaine, prés d’un métro, avec des espaces verts…c’est ce qui correspond à Vanves !». 16 mois plus tard à la mi Octobre 2011, les premiers résidants s’installaient dans cette Maison Relais.

    Durant toute la période de ce chantier, l’association Simon  de Cyréne s’était installé au rez de chaussée de l’immeuble du 18 av. du Général de Gaulle dans l’appartement qui était occupé auparavant par une petite communauté de sœurs de la congrégation des franciscaines Missionnaires de Marie. Ces sœurs sont à l’origine du Rosier Rouge puisque c’était leur couvent voilà 120 ans (ouvert en Octobre 1892).  Une sorte d’appartement « témoin » où depuis le 20 Janvier 2010, 24 personnes dont la vie a basculé dans le handicap sont venus passer des séjours d’essais  de 10 jours pour voir s’ils étaient prêts à vivre dans un appartement partagé,  avec 4 bénévoles et une maîtresse de maison.

     

    Laurent de Cherisey avait expliqué que c’était l’accident de sa sœur de 17 ans qui l’avait interpellé, et amené à créer avec une escouade de bénévoles, inspiré par l’Arche de Jean Vanier, « des communautés de vie où la relation, la gratuité et la fraternité pourraient s’exprimer entre personnes handicapées et valides ». Il l’avait même raconté et expliqué dans un ouvrage intitulé « Le Grain de sable et la Perle »  Il avait compris que « même après une tragédie, la vie pouvait avoir du sens, la relation à l’autre étant la clef de toute croisance humaine et spirituelle ». D’où ce projet de maison relais, et cette préfiguration avec l’appartement pilote à Vanves : « Lorsqu’il a ouvert en 2010, les voisins ne regardaient pas d’un très bon œil ces accidentés de la vie. Maintenant, ils voient lili, une personne ! ».

    Aujourd’hui, les vanvéens les rencontrent tous les jours dans les rues de leur ville, à l’église Saint Remy, mais quelquefois plus loin du côté d’Issy les MOulineaux, l’Aquaboulevard etc…. Comme l’avait fait remarqué le pére Thirion dans son sermon d’une messe dominicale de l’Avent à Saint François, « voir ces handicapés parmi nous, est quelque chose de très fort qui va marquer les vanvéens ». Depuis beaucoup ont pris leur marque dans notre ville, devenant des personnnes incontournables dans ce quartier du Centre Ancien.