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commissariat de police de vanves - Page 2

  • LA LIBERATION DE VANVES EN AOÛT 1944 AU FIL DES JOURS

    Après les célébrations du débarquement en Normandie le 6 Juin, puis en Provence le 15 Août dernier, Paris et tous les communes franciliennes célébrent le 70 éme anniversaire de leur libération aujourd’hui. Vanves n’échappe pas à la régle avec une cérémonie au monument aux morts à 18H. Occasion de revenir sur les événements marquant de ce mois d’août 1944 au fil des jours à l’occasion de cette rentrée 2014 du blog Vanves Au Quotidien, grâce à des archives et des témoignages reccueillis auprès de vanvéens au fil des années passées, car beaucoup  nous ont quitté depuis et dont le récit de certains, a été repris dans le recueil collectif réalisé Pierre Meige « Paroles vanvéennes », enrichis d’éléments nouveaux. « Après 4 années d’une existence bridée humiliée, nous avons, enfin en Août 1944, la joie de voir surgir partout à Vanves et à Paris les barricades de la libération et d’assister à la fuite de l’oppresseur » écrivait Hippolyte Chailley dans son livre consacré à l’histoire de « Vanves, des origines aux débuts du XXéme siècle ». Il faisait chaud, et même très chaud cet été là,  notamment entre le 11 et le 19 Août, contrairement à cet été 2014.

    10 Août 1944 : Des résistants cachés dans les fourrés du Parc Frédéric Pic tirent sur les bâtiments de l’équipement militaire (Service de Fabrication de l’Armement)  situés rue Larmeroux ( là où il y a aujourd’hui l’école Lemel et les nouvelles habitations réalisées dans les années 80) occupés alors par les soldats de la Wehrmacht

    15 Août 1944 : le comité local des FFI recouvre d’un drapeau tricolore le monument aux morts sans réactions des allemands. Ses membres se réunissaient à la tombée de la nuit dans le parc Frédéric Pic, la fille de l’un d’entre eux, âgée de 17 ans, faisant le gué pour les prévenir si une patrouille allemande approchait.  Le CPL (Comité Parisien de Libération) et le Bureau Confédéral se seraient réunis à plusieurs reprises à Vanves pour mettre au point la libération de Paris en évitant l’insurrection, en liaison avec le CNR (Conseil National de la Résistance). Même Gaston Defferre s’est caché rue de la République alors qu’il avait été envoyé dans la banlieue pour fédérer les réseaux de résistants (FTP, FFI, Libé-Nord et le groupe Guyot dit « Bretelle ») sans grand succès.

    16 Août 1944 : Dans la nuit du 16 au 17 Août 1944, les allemands commencèrent à évacuer le lycée Michelet qui avait servi à abriter un hôpital réservé à la Division motorisée de la Kreigsmarine : klaxons, sifflets, cris, crissements de pneus des véhicules ont perturbé pendant 2 nuits (du 16 au 17 et du 17 au 18) Août) les riverains des quartiers pavillonnaires. Les cartons et les meubles étaient lancés par les fenêtres dans les camions. Ils distribuaient les denrées alimentaires au personnel français de la Kommandantur en déclarant qu’ils reviendraient.

    17 Août 1944 : Des affiches placardées un peu partout dans Vanves, appellent ses habitants à l’insurrection. Ce qui fit réagir la Kommandantur qui demanda au commissaire de police de désarmer ses gardiens de la paix  et envoya une patrouille pour récupérer une vingtaine de pistolets 7.65 (avec un seul chargeur de 6 balles) dont ses agents étaient pourvus. Mais le Commissaire de police qui faisait parti d’un réseau de résistance n’avait pas du tout l’intention  de laisser faire. Il parlementa avec l’officier allemand tant et si bien que ce dernier lui proposa d’assurer la sécurité des abords du lycée, pendant que la Kommandantur et la Kreigsmarine déménageaient et quittaient ce lycée. 

    18 Août 1944 : Dans la soirée, après le départ du dernier allemand, le proviseur Baron, accompagné des autorités municipales, avec le maire Louis Kerautret, visitait les lieux et trouvait dans la cour, un  camion abandonné avec deux mitrailleuses, des munitions et une centaine de grenades à manche. La Défense Passive avait exercée une surveillance rapprochée pour éviter les pillages : « Nous nous sommes installés le soir même à l’entrée » explique Pierre Pannetier. « A un moment, nous avons entendu le bruit d’un camion. Nous pensions que les allemands revenaient. En fait, c’étaient des sapeurs-pompiers de Paris qui venaient nous renforcer ». Par la suite, cet établissement scolaire servit de cantonnement provisoire aux F.F.I.

    19 Août  1944 :  « Il fallait se méfier durant toute cette période, car les allemands lorsqu’ils passaient en trombe dans les rues, pouvaient tirer des rafales sur tout ce qui bougeait. Un père de 4 enfants qui circulait à vélo et avait refusé de s’arrêter, fut tué ce jour là, rue Larmeroux » raconte un témoin de l’époque. Du coup, le maire de Vanves instaura un couvre-feu entre 21H et 6H pour éviter que ses administrés ne trainent dans les rues. Pourtant, cela ne les empêchait pas de commencer à espérer, à envahir les rues de notre commune qui connaissaient alors une grande agitation. La Poste, les Pompes Funèbres s’étaient mis en grève et les trains de la ligne Montparnasse ne roulaient plus. Le bruit courait que « Paris serait déclarée Ville Ouverte » notait dans son journal Mme Lemonnier, épouse d’un ancien président de l’UNC de Vanves. Ce jour là, le Comité Local de Libération s’est présenté à 13H30 à la Mairie pour prendre en main les destinées de la commune : MM Pellegeay, président, Pineau et Magnier furent reçu par Louis Kerautret. Ils lui annoncèrent qu’ils administraient dorénavant la commune au nom du gouvernement de la République en déclarant : « Nous n’avons absolument rien à vous reprocher. Nous savons ce que vous avez fait mais vous avez été nommé par Vichy ». Ils lui demandèrent de rester à leur disposition et de continuer à exercer ses fonctions. Il a célébré d’ailleurs un mariage cet après-midi là.

    AU CARREFOUR DE L’INSURRECTION

    20 Août 1944 : L’événement qui s’est déroulé ce jour là à Vanves a donné son nom au carrefour de l’Insurrection. La trêve demandée par les allemands le 20 Août à 14H n’a pas été respectée à Vanves en raison de deux drames. Le premier s’est déroulé au Clos Montholon : deux tractions occupées par des résistants ont croisé une colonne de camions allemands. La fusillade fut dramatique : 5 allemands et 4 résistants furent tués et 10 civils blessés. « Ce fut un véritable massacre » racontait une mercière qui a assisté au drame de sa fenêtre au 3éme étage d’un immeuble.  « Les allemands tiraient sur les résistants mais aussi sur les passants et même ceux qui regardaient à leur fenêtre. Il y avait des flaques de sang sur une centaine de mètres ». Selon le témoignage de Louis Kerautret (Maire de Vanves), à la suite de ces échanges de coups de feu, « les premières ambulances arrivent. Des blessés sont étendus à terre, une infirmière leur donne les premiers soins. Une camionnette à bord de laquelle se trouvent 2 FTP, Gabriel Crié et Marcel Guittet stoppe. Les deux hommes chargent dans leur véhicule l’un des blessés qu’ils proposent de conduire chez un médecin, le docteur Gillet, avenue Marcel Martinie. Ils n’y parviendront pas. Au carrefour de l’Insurrection, des SS postés dans un blindé, assurent la protection des allemands en fuite. En voyant la camionnette dont le capot est orné d’un drapeau tricolore, ils tirent à la mitrailleuse. Gabriel Crié et Marcel  Guittet sont tués et le véhicule incontrôlé ira s’écraser contre un arbre ». Seul Emile Beauchamps, le blessé qu’ils transportaient, véritable miraculé en a réchappé grâce à l’intervention du docteur Gillet qui l’aurait alors transporté dans son cabinet, contre l’avis de ses habitants qui craignaient des représailles. Il lui aurait prodigué les premiers soins en attendant l’ambulance qui l’a transporté à Corentin Celton. Témoignage confirmé par Louis Kerautret qui indique alors que « deux heures plus tard, le blessé qu’ils convoyaient sera retrouvé et conduit à l’hôpital où il sera sauvé ».

    21 Août 1944 : A la suite des deux drames de la veille, et pendant 48H, Vanves a vécu dans la terreur qu’un troisième ne se reproduise. « Par mesure de précaution, les voitures des résistants furent banalisées et l’on construisit des barricades afin que les Allemands empruntent certaines voies. Mais les occupants, pour quelques heures encore, évitèrent désormais Vanves, préférant emprunter la nationale 306 » raconte Louis Kerautret, Maire.

    22 Août 1944 : Les vanvéens se tiennent au courant des événements par la radio. « Tous les vanvéens comme tous les parisiens avaient l’oreille collée à la radio pour connaître l’état de progression  des blindés de Leclerc. Les nuits étaient secouées par les bombardements d’approches et des fusées éclairantes illuminaient le ciel de Paris » témoignait Henri Louis Barolet, fondateur du CIV et passionné de photos dont certaines prises à cette époque.

    23 Août 1944 : Les premières barricades faites de pavés, palissades, radiateurs, sommiers, s’élevèrent ce jour là en face de la poste, sous le pont de la gare, rues Mary Besseyre, Sadi Carnot et Larmeroux…. Tout le monde était persuadé que les allemands allaient s’enfuir ou se replier en passant par Vanves. « Heureusement que ce ne fut pas le cas, car nous n’étions pas assez armés pour les arrêter et nous défendre » racontait Fernand Verrupen.

    LA LIBERATION  DE VANVES

    24 Août 1944 : A la veille de la Libération, Vanves était en état d’alerte, des hommes, fusils à l’épaule, patrouillaient dans les rues désertes. Beaucoup de vanvéens étaient à l’écoute de la radio, calfeutrés chez eux. Dans la nuit du 24 au 25 Août, ils entendirent le bourdon de Notre Dame ainsi que les cloches de Vanves entrecoupés de coups de canon ou de tirs lointains. « Les allemands retranchés dans le Parc des Expositions, actionnaient leurs gros canons de marine de la DCA, provoquant un bombardement d’une intensité effroyable qui dura plusieurs heures » raconte Nicole Achard, boulangère alors à l’angle des rues Barbés et Victor Hugo en se souvenant de  ce malheureux cycliste tué par les allemands dans une rue voisine l’après-midi de ce 24 Août : « Ils avaient pris pour point de mire la rue où ce pauvre vieux s’engagea à vélo malgré nos signaux. Il fut tué sur le coup et évacué par les secouristes de la Croix Rouge ». C’est ce jour là qu’un jeune vanvéen de 21 ans, demeurant 12 rue Gabrielle d’Estrée, est tué à Versailles : Jacques Jézéquel. Il faisait parti de ces FFI vanvéens partis à la Préfecture de police de Paris avec leurs mitrailleuses et leurs grenades afin d’aider les agents entrés en dissidence et qui furent renvoyer prêter mains fortes à des résistants d’autres communes. Enfin beaucoup plus tard vers 1H30, des résistants sonnèrent à la porte de Mme Lemonnier : « Ils nous demandaient d’héberger une voisine dans notre abri. Ils venaient d’essuyer un tir d’une patrouille allemande ». Mais c’était déjà le 25 Août.

    25 Août 1944 : C’était un vendredi ensoleillé. Tous les immeubles étaient pavoisés de drapeaux : « On vit alors un spectacle étonnant. De chaque fenêtre surgissait comme par miracle, un drapeau tricolore. Tout Vanves était « Bleu, Blanc, Rouge » racontait alors un témoin. Beaucoup d’habitants se précipitaient aux portes de Paris pour voir les chars américains et français. Le tambour municipal Dumez passa dans les rues pour annoncer une cérémonie des couleurs à 15H. « Tout Vanves était là. Les couleurs furent hissées à un mat fixé devant la mairie sous les applaudissements de la foule qui entonna la Marseillaise. Les cloches des églises sonnèrent à toute volée. Le nouveau maire A.Pellegeay qui portait un brassard FFI a prit la parole. La marseillaise fut de nouveau chantée. Puis la foule se rendit au cimetière pour un hommage aux morts. Plusieurs salves de fusils ont été tirées. Enfin, un coussin de fleurs fut déposé devant le monument aux morts » racontait Mme Lemonnier dans son journal. « C’était épique » constatait Pierre Panetier. Un concert a été donné par l’Harmonie Municipale en fin d’après-midi devant le commissariat. Mais le répit fut de courte durée : des bombes incendiaires envoyées sur Paris la seconde nuit de liberté ont terrorisé plus d’un vanvéen qui retrouvèrent le chemin de la cave. « Nous étions dans le parc Falret avec quelques camarades pour fêter l’événement » ajoutait-il.

    26 Août 1944 : Les américains sont arrivés en blindés par la rue Ernest Laval pour rejoindre les bâtiments de l’Equipement (alors face à l’actuelle Piscine Municipale) où était installé leur PC. De nombreux vanvéens se sont retrouvés au bord des rues pour les acclamer. « Ils nous ont distribué du chewing-gum et nous ont demandé du whisky et du cognac » se souvenait la fille d’Edouard Vasseur. « Certains officiers et sous-officiers ont été hébergés chez l’habitant. Ils y sont restés 3 jours ». Gisèle Olivier et André Deuse se souvenaient de cette longue file de véhicules militaires garés le long des trottoirs entre l’Equipement et la Gendarmerie. 80 Femmes auraient été tondues dans un local  en-dessous de l’école de Centre, rue J.Cabourg, une grille les séparant d’une foule vindicative ce jour là ou le lendemain. Mais la tension a commencé à baisser, le ravitaillement s’améliorait, mais les vanvéens ont continué à aller chercher leurs bons de rationnement rue Murillo dans l’ancienne caserne des Pompiers (devenu le Club Murillo).

     

    Epilogue : Il est intéressant de noter que c’est entre la fin 1944 et 1947 que la municipalité dirigée par A.Pellegeay (communiste) de la Libération d’août 1944 à 1947, a donné le nom de résistants morts pour la France à de nombreuses rues : Guy Mocquet et René Sahors le 18 Décembre 1944, Antoine Fratacci, Ernest Laval, Louis Dardenne, René Coche, Victor Basch, Jacques Jézequel, Antoine Marcheron, Jean Bleuzen, Marcel Martinie, Mary Besseyre le 5 Décembre 1945, Marcel Yol le 5 Avril 1946, Albert Culot et Albert Legris le 4 Juillet 1946. Enfin, pour la petite histoire, la Municipalité de l’époque a donné le 5 Avril 1946, le nom de Boulevard de Stalingrad au Boulevard du Lycée « afin de rendre hommage à l’héroïque résistances des soldats du peuple russe dans Stalingrad, et perpétuer le souvenir de cette glorieuse résistance ». Boulevard qui retrouva son nom d’origine après l’élection de René Plazanet en 1947.

  • VANVES ET L’INSECURITE : « Autorités de la ville, forces de l’ordre et bailleurs du secteur travaillent en commun pour résoudre ces diverses problématiques » selon le Maire de Vanves

    Suite aux événements qui ont marqué Vanves au tout début du week-end dernier, le Blog Vanves Au Quotidien a sollicité le maire de Vanves, pour avoir une réaction et connaitre ce qu’entreprenait la ville en collaboration avec le commissariat pour réagir

     

    « Dans la nuit du vendredi 15 mars au samedi 16 mars 3 voitures et 2 scooters ont été incendiés allée Baudelaire à 3h25 et un véhicule de la Police Nationale a été incendié devant le Commissariat à 5h. Dès que ces faits ont été portés à ma connaissance, je me suis rendu sur place, puis au Commissariat de Vanves pour faire un point sur la situation. J’ai personnellement appelé le Préfet des Hauts-de-Seine afin que des forces de l’ordre supplémentaires soient déployées pendant le week end pour tenter d’appréhender le ou les individus irresponsables à l’origine de ces feux et sécuriser le secteur. Avec mon équipe, nous avons été à l’écoute des habitants du quartier pendant toute la fin de semaine pour les rassurer.

    Depuis le lundi 18 mars, un dispositif spécial a été mis en place avec des agents de la Compagnie de Sécurisation et d’Intervention (CSI) de la police nationale présents les soirs de la semaine à partir de 20h au niveau de l’allée Baudelaire, des rues de l’Avenir et de Chatillon.

    Le Commissariat a également prévu des opérations de sécurisation plusieurs après-midis dans la semaine. La police scientifique et technique analyse tous les éléments en sa possession pour appréhender le ou les auteurs des feux.

    J’ai demandé à mes services d’étudier l’installation d’une caméra de vidéoprotection dans le secteur.

    Ces récents incendies dans le quartier des Hauts-de-Vanves s’ajoutent à des troubles liés à la tranquillité publique (tapage, bruit, rassemblement …). Nous partageons et comprenons parfaitement les légitimes inquiétudes des habitants liés à l’accumulation de ces nuisances.

     Contrairement au ressenti dont vous vous faites l’écho, les autorités de la ville, les forces de l’ordre et les bailleurs du secteur travaillent en commun depuis plusieurs semaines pour résoudre ces diverses problématiques. Néanmoins, vous comprendrez que les résultats de l’action de la police nationale reposant sur l’accumulation de preuves et de la justice ne peuvent pas être instantanés.

    Par ailleurs, il est à souligner que l’on constate une augmentation des faits de délinquance sur le plan national depuis plusieurs mois. Néanmoins, je tiens une nouvelle fois à rappeler que Vanves demeure une ville extrêmement calme et que nous n’avons eu à constater que des dégâts matériels limités et très éloignés des désagréments que peuvent connaitre de nombreuses communes franciliennes en matière de sécurité publique. Cela n’enlève en rien les nuisances et les dommages que créent ces actes de délinquance notoire.

    Les élus de la ville, les bailleurs et les autorités de la police nationale sont entièrement mobilisés pour rétablir la tranquillité dès que ces faits sont malheureusement constatés.

    La police nationale mène son enquête et nous espérons que ses conclusions permettront de mettre un terme aux agissements d’une poignée d’individus tant ceux à l’origine des récents incendies que ceux qui troublent l’ordre par certains tapages et dont la plupart des familles résident sur place.

    Dès que des problèmes de troubles à la tranquillité surviennent à Vanves, nous avons pour habitude en liaison avec la police nationale de réunir les habitants et les bailleurs des immeubles comme ce fut le cas récemment pour les résidants du 20/30 rue de Chatillon mais aussi du 21/29, rue Jean Baptiste POTIN et du 126 avenue Victor Hugo.

    Nous rappelons la nécessité que la population prévienne la police nationale et dépose plainte car ce sont les moyens légaux pour les forces de l’ordre d’intervenir et pour la justice de se mettre en œuvre lorsqu’il s’agit de condamner des individus troublant l’ordre public. Je tiens à rappeler que le maire a des moyens juridiques limités pour la répression qui est d’abord bâti sur l’axiome police justice (sur la base de politiques conduites par l’Etat).

    Pour finir, je tiens à remercier Laurent LACOMERE, Adjoint au Maire chargé de la sécurité pour sa disponibilité dans le cadre du suivi de ces affaires. Mes remerciements s’adressent aussi aux forces de l’ordre, aux services municipaux notamment celui de la prévention et de la sécurité dans le cadre de leur action quotidienne au service de la tranquillité publique »

  • LES HAUTS DE VANVES EN REUNION PUBLIQUE DE QUARTIER

    Cette dernière réunion d’une série de trois qui permet au maire de dialoguer avec ses administrés s’est déroulée hier soir dans le préau de l’école Larmeroux. Elle a commencée sans le maire qui participait à l’inauguration par André Santini du nouveau siége de BNP Paribas Real Estate sur les bords de Seine à l’emplacement de l’ancienne TIRU. Daniel Barois maire adjoint président du Conseil de Quartier des Hauts de Vanves, a lancé la réunion qui a débuté par l’exposé de Bertrand Voisine, maire adjoint chargé des finances, suivi par un second exposé de Julien  Gazel, conseiller municipal délégué au PLU. Bernard Gauducheau était arrivé entretemps et a abordé de nombreux sujets sur lesquels le Blog reviendra, notamment la circulation, les transports, la lutte contre les nuisances notamment sonores….

     

    DERNIERE ETAPE POUR LE PLU LE 22 JUIN PROCHAIN

     

    Mais commençons par le PLU de Vanves qui devrait être voté par le prochain Conseil Municipal du 22 Juin prochain et entrer en vigueur après les deux mois de recours, c'est-à-dire à la Rentrée de Septembre prochain comme l’a indiqué Bernard Gauducheauà la question d’un participant. Julien Gazel a indiqué « le PLU avait été assoupli suite aux remarques des vanvéens qui ont participé aux réunions de concertation ». D’ailleurs aucunes remarques n’ont été faite par le commissaire enquêteur sur la forme. Par contre, sur le fonds, ce dernier a remarqué tout d’abord que « ce projet permet de préserver la qualité de vie sur Vanves ». Ensuite, il a fait quatre recommandations sur une modification du zonage sur la rue Raymond Marcheron qui passe de la zone UB en zone UD, l’extension du groupe scolaire Gambetta, sur l’évolution du bâti pour permettre de respecter les régles du développement durable, sur le périmètre des espaces verts… 

     

    « Il y a eu une volonté de la municipalité de transformer le POS en PLU en faisant plus que la loi ne l’exige en matière de concertation qui a durée 2 ans » a constaté Bernard Gauducheau. Il a indiqué que dans le quartier de la rue Aristide Briand, « une vingtaine de riverains ont fait des remarques que la ville a pris en compte », notamment en intégrant les projets de la Villa des Matrets et du pavillon des Palmiers, « où la ville a obtenu des propriétaires des projets plus raisonnables ». Le Groupe Vinci Immobilier qui travaillait sur le projet de résidence hôtelière sur l’emplacement de l’ex-CAT, planche maintenant sur un projet d’habitatation sur la base du nouveau PLU qui sera bien sûr de haut standing vu les investissements déjà réalisé et le retard pris. « Je vois pas en quoi, les pétitionnaires pourraient se plaindre » a t-il  ajouté.  Il a précisé qu’aucun permis de construire n’avait été déposé ou était en instance d’instruction pour bénéficier des régles de l’ancien POS.

     

    Il en a profité pour prendre de la hauteur en expliquant à l’assistance que « l’on se donne les moyens de résister à la pression foncière et urbaine qui est énorme. A cause de la réalité du marché immobilier, de la recherche de terrains par les promoteurs qui investissement beaucoup sur la petite couronne, et de logement par les franciliens, sachant qu’il manque 650 000 logements en Ile de France. Nous assistons à ce mouvement d’extension qui s’amerce avec le Grand Paris et son projet de métro, Grand Paris Express. Mais nous nous battrons pour que Vanves reste Vanves. Mais sans oublier que Vanves c’est aussi Paris ! ».

    Mais voilà, comme l’ont fait remarquer certans participants, maintenant ce sont les nuisances des chantiers qui les font réagir du côté des rues René Coche ou Diderot, même si le maire les invite à la patience. Mais tout de même, « le pompom » a été atteint avec la résidence étudiante construite par Sofiame à l’angle des rues Diderot et Raymond Marcheron où les riverains n’ont pas pu dormir un soir parce que les conducteurs d’une bétonneuse l'ont nettoyés entre 22H et 23H  en toute illégalité sur le chantier, ce qui aurait pu avoir des conséquences très graves. Heureusement le maitre d'oeuvre s'est excusé auprès des riverains. Mais tout de même, voilà maintenant que l'on a des chantiers clandestins à Vanves à deux pas d'un  commissariat où personne n'a bronché bien sûr. Vanves est bien surveillé !

     

    A SUIVRE….