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colléges - Page 5

  • INTERVIEW DU CONSEILLER GENERAL DE VANVES : GUY JANVIER MET EN PRATIQUE LES VALEURS DEFENDUES PAR COHERENCE SOCIALISTE FACE A LA CRISE

    Guy Janvier, conseiller général socialiste, serait il déjà en campagne pour les élections cantonales des 22 et 29 Mars 2015, puisque ses dates ont été annoncés par le Premier ministre lors de son discours sur la réforme territoriale le 28 Octobre dernier au Sénat. Sera-t-il candidat à un nouveau mandat ?  « Ma position n’est pas arrêté !  Nous avons rencontré la section de Clamart puisque l’élection se déroule sur un canton comprenant les deux villes. Le dépôt des candidatures à la candidature s’effectuera entre le 10 et le 17 Novembre avec une élection par les sections début Décembre. Nous voulons faire un ticket de 4, avec deux titulaires et deux suppléants, 2 femmes et 2 hommes,  en  s’orientant vers 2 femmes clamartoises et 2 hommes vanvéens socialistes. Mais il y a des discussions en cours avec nos partenaires  EELV, FdeG/PC. Pour l’instant le ticket n’est pas complètement arrêté » confie t-il en ajoutant.  « Cette élection sera très difficile car tout le monde est bien conscient que la bataille est très compliquée. Mais en politique, rien n’est gagné ou perdu d’avance ». Occasion de l’interroger sur la situation au PS alors qu’il a rejoint Cohérence Socialiste lancé par 3 jeunes députés dont Alexis Bachelay des Hauts de Seine et de montrer la cohérence de ses convictions et de ses actions au quotidien à Vanves et au Conseil Général

    Vanves Au Quotidien- Qu’est-ce qui se passe au PS ?

    Guy Janvier : « On est entré dans une période de débats. L’inconvénient est qu’ils auraient dû avoir lieu avant, pendant que le PS était dans l’opposition. Comme ils n’ont pas eu lieu, on les retrouve aujourd’hui alors que l’on a un gouvernement socialiste. Il y a une crise politique grave qui, d’ailleurs, ne touche pas que la gauche et le PS, mais aussi la droite. Face à cette crise politique grave, qu’est-ce qu’on fait ?  Organiser vite un congrés pour avoir des positions claires sur un certain nombre de choses. Et c’est le constat aujourd’hui que, faute d’avoir résolu un certain nombre de problèmes et de solutions, le débat, au lieu d’avoir lieu au PS où il doit se dérouler,  a lieu entre les députés socialistes avec une sorte de scission. Le débat ne se résume pas à une opposition Valls-Aubry, d’autant que je me sens aussi proche de Valls qui est le premier ministre que d’Aubry dont j’ai partagé les expériences gouvernementales. Je suis pour la cohérence socialiste. Il faut soutenir ce gouvernement. C’est la raison pour laquelle si j’étais député, je ne serais pas frondeur, je voterai les budgets. S’il en est encore temps, il faut faire cette réforme fiscale qu’on aurait dû faire dés le départ. C’est compliqué mais cela éviterait les rustines avec les allocations familiales, et la réforme territoriale sur laquelle tout le monde est d’accord. Simplement, vu la façon dont cela a été emmanché, ce n’est pas très bon. 

    VAQ- Pourquoi Cohérence socialiste ? 

    G.J. : « Parce qu’il y a une crise politique qui touche la droite comme la gauche, et qu’il y a un élément sous jacent à tout ce que l’on fait : la mondialisation qui est aux portes de la France et de l’Europe, bouleverse les liens entre les individus. Il faut réinventer une société qui permette à chacun de se sentir habitant de notre République. Cohérence Socialiste a signé un livre « contre la mort de la gauche » où un certain nombre de jeunes députés font des propositions de débats. Parce que les solutions simples, le FN les a : quitter l’Europe, l’Euro. Et cela vaut autant pour l’extrême gauche avec Mélenchon. Il faut être responsable, et j’ai toujours été un politique responsable. Ce n’est pas parce que la société est compliquée que pour autant, il faut baisser les bras. Au contraire, il y a des solutions possibles

    VAQ – Lesquelles ?

    G.J. : «Je les trouve dans les propositions de Cohérence Socialiste. Sur l’économie, par exemple : Mettre fin au débat du passé tout d’abord, c'est-à-dire choisir entre socialisme et social-démocratie. En tous les cas, c’est le contraire de l’action libérale, dont un dfes adeptes est Patrick Devedjian, président du Conseil Général des Hauts de Seine. Ouvrir les débats économiques d’aujourd’hui ensuite, en rendant, de nouveau, les corps intermédiaires représentatifs,  pour s’appuyer sur un dialogue social et sérieux (affiliation automatique à un syndicat de tout salarié, développement des budgets patuicipatifs comme à Paris, des conseils de quartiers, des SEL…), en réhabilitant l’état souverain dans la mondialisation (redonner à l’impôt son sens républicain, lutter contre l’évasion et la fraude fiscale…), en rétablissant l’égalité dans les faits (emploi, logement, école) sans avoir peur des réformes.. Enfin, faire confiance aux entreprises (en ne touchant pas aux 35H mais en les adaptant à certains secteurs publics ou privés), lutter contre les rentes, et croire au progrés en France. J’ai essayé de rattacher tout cela à mon action politique à Vanves en tant que Conseiller Général.

    VAQ – Et comment ?

    G.J. : « Avec par l’exemple, le SEL (Service d’Echange Local) que l’on met en place, avec une nouvelle réunion, vers le 9 Novembre. C’est révélateur de ce qu’il faut faire autrement. Avec le SEL, on n’est plus dans des échanges monétaires, mais de services. Il faut penser aujourd’hui notre société différemment, c’est à dire pas uniquement en termes de croissance. Il faut changer de logiciel, car l’ancien ne fonctionne pas, en termes d’emplois et d’économie sociale et solidaire (ESS). C’est la lutte que je mène au Conseil Général pour dépenser les malheureux 6 M€ qu’on a fait voter en 2010, alors qu’on n’en a dépensé même pas la moitié, afin de venir en aides qu’à 200 allocataires du RSA sur les 36 000 que compte le département.  C’est travailler sur l’éducation avec le développement des tablettes numériques : 80 ont été achetées pour l’ensemble des 90 collèges et les 35 000 à 40 000 collégiens qui devraient avoir chacun une tablette numérique pour éviter la fracture numérique qui s’ajoute à la fracture sociale. C’est mettre en place des actions pour accompagner les enfants qui entrent en 6éme dés le CP. Ce qui est fait à Vanves actuellement n’a rien à voir avec « Coup de Pouce » que j’avais mis en place lorsque j’étais maire. Enfin, c’est donner de la fluidité dans le  logement social en faisant en sorte que ceux qui ont suffisamment de revenus, puisse acquérir leur logement social et que le bailleur social en créé de nouveaux avec l’argent de la vente. Bernard Gauducheau se réfugie derrière les 25% de logements, mais l’inconvénient est qu’il y a plus de 1000 demandeurs sur Vanves avec seulement  50 à 60 logements attribués par an.  

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    EBOLA : Valerie Mathey (PS) s’étonnait lors du spectacle  de l’association « Podium » le week-end dernier, que l’on, ne voyait pas beaucoup les jeunes élus UMP et UDI, devant deux élus de la majorité. « C’est comme votre jeune conseiller municipal, on ne le voit pas beaucoup ! » répliqua l’un d’entre eux -  « Il est très occupé actuellement par l’épidemie d’Ebola ! » - « Oh là là, il faudra lui prendre sa température avant qu’il n entre au prochain conseil municipal ! »

    INCENDIES : Après les deux fuites de la Rentrée chez Hachette et rue de la République dans le Centre Ancien, deux incendies coup sur coup ses derniers jours : Un appartement rue Falret dimanche soir qui a complètement brûlé à cause d’un court-circuit dans la cuisine, nécessitant l’évacuation de tout l’immeuble pendant toute la soirée. La pièce d’un appartement dans l’un des immeubles du plateau place du 19 Mars à la suite d’un court circuit dans une prise derrière un divan en tissu. 4 Casernes de pompiers sont arrivées lundi soir, procédure normale parait il pour des immeubles même de moyenne hauteur. Heureusement l’incendie a été circonscris à une pièce. Et les pompiers ont du restés toute la soirée pour veiller au grain. A chaque fois, le maire était sur place, tout seul parait il Dimanche, avec le maire adjoint d’astreinte, lundi soir.

    FONCTIONNEMENT : Les collèges de Vanves bénéficieront d’une dotation de fonctionnement pour 2015 de 114 146,44 € pour Saint Exupery et de 292 227,98 € pour Michelet qui ont été votés par le Conseil Général des Hauts de Seine le 17 Octobre dernier. Ils couvrent les crédits destinés tant à l’administration générale, d’entretien et de viabilisation, que ceux destinés à la pédagogie. Comme la Région a fait le choix de reprendre en gestion directe les charges de chauffage et de certains contrats d’entretiens des cités scolaires, Michelet se voit ainsi déduire le montant de ces charges des crédits de viabilisation et d’entretien alloué par le département soit 17 895,65€ 

  • LE SOUCI DE LA LICRA DE VANVES, D‘INSTRUIRE POUR NE PAS OUBLIER, DEVANT CETTE FLAMBLEE D’ACTES ANTISEMITES ET RACISTES

     Cette 30éme assemblée Générale de la LICRA Vanves lundi dernier a rassemblé plus de 50 vanvéens et l’ensemble de l’échiquier politique locale avec Bernard Gaudcheau (UDI) qui a dû se rendre sur le Plateau à la suite d’un incendie, Isabelle Debré sénateur (UMP) et Guy Janvier (PS). Monique Abécassis, sa présidente, avait invité Pierre Osowiechi Vice Président du Comité Français pour le Yad Vashem, qui a présenté l’exposition « Désobéir pour sauver » réalisée par l’ONAC (Office National des Anciens Combattants et Victimes de guerre). Un hommage aux 54 policiers et gendarmes élevés au rang de « Justes parmi les Nations » en 2009. « Elle met en lumière les valeurs humaines et citoyennes de ces hommes qui désobéirent au régime de Vichy, encouragés par la seule voix de leur conscience » a-t-il expliqué en citant quelques uns d’entre eux avant que les participants découvrent cette exposition dans la salle Henri Darien de l’hôtel de ville. Elle était un prolongement au témoignage l’année dernière de Philippe Maillard, petit fils d’Yvonne Maillard,  élevée à titre posthume, en 2007, au rang de « Juste parmi les Nations » et de Pierre Osowiéchi vice président du Comité Français pour le Yad Vashem, lui-même sauvé par des Justes. « A Vanves nous nous devions de célébrer cette France qui s’est élevée contre la barbarie nazie et la transmettre en exemple au monde d’aujourd’hui ».

    Cette assemblée générale est l’occasion, pour Monique Abécassis, de donner « une vision de l’évolution du racisme et de l’antisémitisme dans notre pays »chaque année. » Force est de constater qu’une flambée  des actes antisémites s’est produite  pendant certaines manifestations de 2014. Ces actes ne sont pas seulement  plus nombreux, ils sont aussi plus violents.  Selon le  Ministère  de l’intérieur les chiffres de tels actes pour la période de Janvier à juillet de cette année auraient augmenté de 91% : 527 actes et menaces ont été enregistrés contre 276 en  2013. Derrière ses 527 actes et menaces antisémites, il y a des noms, des visages, des histoires, des humiliations et des souffrances » a-t-elle insisté. Elle a relevé deux pics importants : Le premier en janvier après l’affaire Dieudonné qui a été condamné devant la cour d’appel de Paris et lors de la manifestation « jours de colère » organisée par une coalition de mouvements opposés au gouvernement, le 26 janvier à Paris. « Des slogans racistes violemment antisémites et homophobes avaient étés scandés. En même temps les réseaux sociaux étaient inondés de messages déposés en flux continu d’une extrême violence et particulièrement haineux ».

     

    INQUIETUDES ET ESPOIRS

    Le second  a été relevé le 13 juillet  lors de la manifestation de soutien  au peuple palestinien. « Des fanatiques surexcités se sont retrouvés près de certains lieux de cultes parisiens pour « casser du juif ». Ce n’est  hélas pas la première fois que le conflit israélo palestinien est exploité et détourné sur notre territoire par ceux qui distillent la haine depuis trop longtemps déjà. Chacun dans notre pays est libre d’avoir la lecture qu’il souhaite des événements qui endeuillent le Proche Orient. Chacun est libre de manifester son soutien à l’un ou l’autre camp, mais nul n’a le droit de hurler des slogans racistes, d’attiser la haine, de mener des expéditions punitives dans des lieux de culte ou de vandaliser des commerces comme ce fut le cas à Sarcelles ». Elle a fait part de ses inquiétudes  de voir « la société,  prise en tenaille entre les islamistes radicaux et la montée d’une extrême droite,  héritière de Vichy. Les crispations identitaires de chacun ont tendance à se nourrir entre elles et se rejoindre dans une haine commune de la démocratie et des juifs. La banalisation du FN accroît sa capacité de nuisance, mais le climat raciste n’est pas réductible à ce parti. Il est diffus, se trouve partout dans la société française et même dans certains groupes de gauche ».

    Elle n’en a pas moins relevé quelques éléments d’espoirs comme ce rassemblement républicain le 28 Septembre qui a réuni près de 2000 personnes en hommage à la mémoire d’Hervé Gourdel, guide de montagne, assassiné sauvagement par des islamistes en Algérie. « Les associations SOS Racisme, la LICRA, l’UEJF et le MRAP ont dit non aux stratégies de division des djihadistes et aux amalgames dont risquent d’être victimes à coup sûr les musulmans de France ». Le mouvement « Not In My Name », à travers lequel, de nombreux musulmans dans le monde ont manifesté leur indignation. Un  plan  d’action en faveur d’une intégration entière des harkis et de leurs familles à la communauté Nationale, présenté par le Premier Ministre à l’occasion de la juornée nationale d’hommage , dont l’une des 10 mesures vise à accorder une pleine reconnaissance aux anciens supplétifs de l’armée française en Algérie,  et une autre doit se traduire, à titre de réparation,  par des dispositions financières et sociales.

    RENCONTRES DE LA MEMOIRE

    La section LICRA de Vanves a apportée sa contribution comme l’a démontré sa présidente en revenant sur les temps forts de l’année précédente dont « les rencontres de la mémoire » en partenariat avec l’Education Nationale sont l’action la plus emblématique :  « Elles rassemblent les anciennes générations rescapées de la barbarie nazie et notre jeunesse dans les établissements scolaires, permettent d’éveiller les jeunes consciences aux valeurs emblématiques de notre pays : Promouvoir la valeur suprême de la dignité de l’être humain, promouvoir les valeurs de tolérance  de respect et de fraternité, rappeler que la connaissance et la raison triompheront toujours de l’ignorance, des fanatismes et de l’obscurantisme ».  5 classes de 3éme du collège Saint Exupéry et leurs professeurs d’Histoire ont accueilli ente le 29 Janvier et 7 février 2013 pendant deux après midi, Nicolas Roth, ancien déporté hongrois interné à Auschwitz. Après une plongée dans l’Histoire avec le documentaire « Hitler 1923- 1945 », « ce témoin a raconté son histoire devant des élèves attentifs et désireux d’en savoir toujours plus. Tortures, privations, humiliations, asservissement des corps et des âmes…Les 2 heures consacrées à ces moments qui resteront uniques dans la vie de ces collégiens suffisent rarement à étancher leur besoin de savoir. Si la transmission de l’histoire de la Shoah ne peut à elle seule faire reculer le racisme, et l’antisémitisme, elle peut y contribuer de manière importante en sensibilisant notamment les jeunes « aux conséquences ». Le souvenir de cette tragédie devra rester pour eux un avertissement constant ».

    DEVOIR D’INSTRUIRE

    « Cette action que vous menez dans les écoles et les collèges sont très important à entretenir » a déclaré Guy Janvier (PS) en témoignant comme Isabelle Debré de l’émotion qui les a saisie lors de la visite de Yad Vashem. « Il y a des justes qui ont pris des risques. Il faut continuer à travailler afin de ne pas oublier » a-t-il conclut. « Si on doit pardonner, on ne doit pas oublier » a déclaré de son côté Isabelle Debré (UMP)  en rappelant le titre d’un livre, « Pardonne mais n’oublie pas » d’une vanvéene rescapé de l’enfer qui vivait dans l’une des maisons de retraite de Vanves et  dessinait les visages de ses camps. « Simone Veil ne parle plus de devoir de mémoire mais de devoir d’instruire ». Ce que fait la LICRA de Vanves.