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clos montholon - Page 9

  • VANVES, UN TERRAIN D’EXPERIENCE POUR LA RE-DYNAMISATION DES CENTRES VILLES

    Après avoir participé mardi matin du bureau de Paris Métropole et à l’inauguration des 18éme assises de l’AMIF (Association des Maires de l’Ile de France), Bernard Gauducheau maire UDI de Vanves et surtout président de la commission Commerce, Artisanat, entreprises de l’AMIF, a animée hier matin un petit déjeuner de rencontres sur « comment dynamiser les centres-villes franciliens ? » avec la participation de Pierre Antoine Gailly président de la CCIP-IDF (CCI Paris Ile de France)  : « Tout d’abord, il s’agit d’un sujet essentiel englobant l’ensemble des domaines d’intervention des élus et offrant un tremplin pour améliorer de façon significative le cadre de vie de nos concitoyens » expliquait il  dans une interview parue mardi dernier, dans Première Heure. « Force est de constater que les centres villes sont les baromètres des communes. L’attractivité, la sécurité, les liens sociaux et l’animation d’une ville sont immédiatement visibles lorsqu’on regarde le prisme que constitue l’état du cœur des villes. D’autre part, la dynamisation des centres villes est à la croisée de tous les leviers de l’action publique et des interventions privées dont le maire et son équipe sont censés avoir une vision globale. En agissant sur la dynamisation des centres villes, les élus participent à en améliorer l’aménagement urbain, à en renforcer l’attractivité, à maintenir des commerces, à favoriser les bassins d’emplois et à développer l’animation des communes ». 

    Il a donné les résultats d’une enquête menée par l’AMIF (voilà quelques temps) qui montre que l’attachement des populations à leur centre ville se renforce car ils portent un regard plus positif qu’en 2010 sur leur dynamisation. : 81% des franciliens déclarent aimer leur centre ville et 51% considèrent que leur centre ville s’est re-dynamisé. Malheureusement 58% considèrent qu’il y a moins de petits commerces (indépendants). 27% demandent plus d’animation, davantage de boutiques ou de petits commerces, 26% un centre ville plus propre et plus sûr, et 25% davantage de voies piétonnes. Les acteurs les mieux placés pour les faire évoluer sont dans l’ordre, le maire et les élus (74%), les commerçants (55%), les habitants (40%), les chambres de commerce et d’industrie (12%). Enfin cette enquête indique que les habitants achètent plutôt en centre ville des produits alimentaires (78%), des vêtements et chaussures (25%), des produits culturels (22%), de beauté (20%), des services de voyages (13%),…

    Il a donné quelques idées de solutions développées par les maires : Managers de centre-ville : « chargés de promouvoir et d’animer le commerce local, ils jouent un rôle essentiel dans la sauvegarde et la dynamisation du commerce de proximité en étant l’interface entre les différents commerces et les acteurs économiques ». Instauration d’un périmètre de sauvegarde ou d’un droit de préemption urbain des locaux commerciaux afin de préserver les rues commerçantes. Mise en œuvre de plans locaux d’urbanisme (PLU) qui contribue aussi à accentuer les zones à vocation commerciale et à défendre l’implantation des commerces de proximité. Recours au Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce (FISAC) qui est un dispositif d’aides de l’Etat ayant pour vocation de répondre aux menaces pesant sur l’existence des services artisanaux et commerciaux de proximité dans des zones fragilisées par les évolutions économiques et sociales. « Les opérations d’aménagements publiques et privées (logements, équipements publics, restructuration de rues et de places …) sont aussi essentielles pour cette dynamisation » a-t-il expliqué en prenant l’exemple du Centre Ancien-Saint Remy  : « Ce quartier était en perte de vitesse, voilà une dizaine d’année malgré une ville de Vanves bien desservie, car à quelques minutes en métro de Montparnasse et à moins d’une demi-heure de voiture du centre commercial de Velizy ». Depuis maintenant prés de deux ans, les résultats se font sentir sur la place de la République et le Centre Ancien avec l’arrivée de deux nouveaux restaurants, le Tout Va Mieux, La Girafe, de la chaîne Bio C Bon au rez-de-chaussée d’un nouvel immeuble, même s’il y a encore quelques difficultés avec la fermeture du marchand de Journaux/Librairie Blondel ses derniers jours qui a remercié ses habitués et la mairie pour leurs soutiens.  Sans parler des autres commerces qui ont bénéficié des aides versées par le FISAC pour rénover leurs vitrines et leurs intérieurs 

    Maisvoilà, la Métropole du Grand Paris (MGP) qui se met en place d’ici le début de l’année 2016 ôte aux communes leurs compétences en matière d’urbanisme et de logement, car elle devrait devenir compétente, notamment,  sur le plan de la création, l’aménagement et la gestion des zones d’aménagement économiques, industrielles et commerciales, tertiaires, artisanales, touristiques. « Il est évident que nous devons construire un échelon métropolitain, nécessaire pour développer l’attractivité économique de la région parisienne. Cependant, il est impératif que le projet de la MGP soit révisé afin de prendre en compte la nécessité du lien de proximité de l’action publique » indique t-il en notant « qu’une majorité des communes,  membres du syndicat Paris Métropole, toutes tendances politiques confondues, sont opposées à ce projet ». Pour lui, « les maires et leurs équipes sont les mieux placés pour assurer une coordination des politiques publiques communales avec celles des acteurs publics et privés ». Et ils le montrent bien, en travaillant, comme à Vanves, avec les représentants de la Chambre de Commerce et d’Industrie des Hauts de Seine, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat du 92… « Par ailleurs, la création du réseau du métro de la société du Grand Paris est une opportunité historique pour impulser de nouveaux axes de dynamisation des centres villes. Le développement du tissu commercial  et des services de proximité se fera dans et autour des gares de la SGP ». Et notamment autour du Clos Montholon et des quartiers vanvéen, clamartois et Isséen de la gare SNCF/Transilien de Clamart.  

  • UNE REUNION PUBLIQUE DE PROJETS POUR LES HAUTS DE VANVES : DES CHANTIERS POUR LA NOUVELLE ANNEE

    La dernière des trois réunions de quartier s’est déroulée le 1er Décembre dernier, salle des Cinéastes à la piscine. Elle a été consacrée à la présence de nombeux projets qui concernent les habitants des rues Gresset-Mansard-du Docteur Arnaud mais qui se sont peu déplacés à cette réunion :   L’enfouissement du réseau électrique par le SIPPEREC,  la rénovation de l’éclairage public par GPSO qui en profite pour remplacer les arbres malades ou gênants de la rue du Docteur Arnaud. Deux  chantiers qui se montent à 480 000 €, l’enfouissement étant financé par la commune et le SIPPEREC avec une subvention du Conseil Général, l’éclairage l’étant à 100% par GPSO, sachant qu’ils seront menés conjointement pour éviter de multiplier les tranchées et la gêne des riverains.

     

    Les travaux d’enfouissemet ont commencé le 7 Novembre par la rue Mansart jusqu’au 20 Décembre, et seront repris le 9 Janvier avec la rue Gresset en Janvier, puis du Docteur Arnaud fin Janvier/début Février, pour se terminer en Mars 2012. Les seules contraintes seront les intempéries qui pourront empêcher la réalisation du revêtement. Les ouvriers devront enlever les supports et les branchements aériens, remplacé par des coffrets, et aménager des regards pour les réseaux déjà souterrain. Ils devront refaire à l’identique (et en l’état) les trottoirs, en profitant pour faire de la réfection, remettre aux normes les traversées piétons, reprendre l’enrobée et le marquage des places de stationnement.   

     

    Pour l’éclairage, il s’agit de fiabiliser et de mettre en conformité le réseau, moderniser les installatons en homogénéisant le matériel, réduire les coûts en énergie, mieux éclairer bien sûr. « Lors d’un tel chantier, on prévoit l’avenir en mettant des chambres de tirage plus conséquentes » expliquait un responsable de GPSO. Ainsi les rues seront équipésde candélabres plus petits que ceux existants (9 m de haut), montés sur des rotules pour permettre de régler leur positionnement afin de ne pas gêner les propriétés riveraines, les lampes à sodium étant remplacés par des lampes basses consommation. « Nous essayons de les mettre en lieu et place des anciens candélabres, en limite de propriété. On en ajoutera quelques uns  dont un en haut de la rue Mansart ». Ce réseau sera télésurveillé, ce qui permettra d’adapter la lumière à distance, et de mieux éclairer les passages piétons.

     

    Comme les arbres de la rue du Docteur Arnaud sont malades (Prunus rouge) à cause d’un champignon (venu d’ailleurs) ou gênent, comme les érables avec leurs racines envahissantes, surtout si des tranchées sont creusées, GPSO a décidé de renouveler complétement ses arbres avec d’autres essences, pour recréer un alignement respectueux des façades et de la perspective, vers le PMS André Roche, et même plus loin (Paris et laz Tour Eiffel).  Sur ce point, le fonctionnaire de GPSO a été très persuasif parlant de deux axes de travail, des arbres résistants à la sécherese et d’essences, le choix de GPSO se portant sur des fresnes. Et le maire a rajouté l’argument « sécurité » en revenant sur la chute du marronnier de l’avenue du Général de Gaulle voilà 2 à 3 ans : « On remplace en nombre égal et on en met même davantage » a-t-il insisté en veillant très scrupuleusement sur ce point afin de ne pas être taxé d’abatteurs d’arbres, se félicitant même d’avoir été à l’origine de la mode des poiriers après sa plantation réussie sur la rue Antoine Fratacci. « Nous sommes là en zone pavillonnaire. Je fais confiance aux professionnels pour choisir les bons arbres en lien avec les riverains » a-t-il déclaré. Le spécialiste de GPSO avait proposé aux riverains qu’un  représentant l’accompagne dans la pépinière pour choisir les arbres.

  • UNE REUNION PUBLIQUE DE PROJETS POUR LES HAUTS DE VANVES ET SURTOUT LE CLOS MONTHOLON QUI EST LOIN D’ETRE DELAISSE

    La dernière des trois réunions de quartier s’est déroulée le 1er Décembre dernier salle des Cinéastes à la piscine. Elle a été consacrée à la présence de nombeux projets sur lesquels le blog de Vanves Au Quotidien reviendra  qui concernent les habitants des rues Gresset-Mansard-du Docteur Arnaud :  L’enfouissement du réseau électrique, la rénovation de l’éclairage public, le remplacement des arbres  de la rue du Docteur Arnaud, le réaménagement du carrefour du Clos Montholon….Mais voilà pratiquement aucun des riverains de ses rues n’étaient présents. Ce que n’a pas manqué de constater Bernard Gauducheau. D’autant plus que beaucoup d’habitants de ce quartier du Clos Montholon se plaignent d’être délaissé et abandonné. Ce qui n’est pas tellement le cas, avec ses projets, d’autant plus qu’il aurait pu ajouter le projet de gare du futur Grand Paris Express dont il a été beaucoup question cette semaine (Voir l’article du 2 Décembre 2011 sur ce blog), et cette résidence qui sera construit à l’angle des rues Hoche et Docteur Arnaud, son propriétaire (qui n’habite pas Vanves)  ayant enfin décidé de bouger alors qu’à une certaine époque, bien avant l’implantation de Lidl, les habitants du Clos Montholon avaient interpellé la mairie pour créer là une supérette qui manquait au quartier.  Commençons par la sécurité puisque la commissaire de police, Camille Chaize, participait à cette réunion publique

     

     

    SECURITE : LA POLICE PRIVILEGIE LE FLAGRANT DELIT

     

    A l’entendre, le niveau de la délinquance à Vanves est le plus bas du département des Hauts de Seine : 900 à 1000 plaintes de l’escroquerie à Internet à du vandalisme ou des vols, soit 2 à 3 faits par jour en moyenne.  Et les Hauts de vanves apparaissent comme étant l’un des quartiers de notre commune où le taux de délinquance est le plus bas. Ce qui n’empêche pas  l’existence de points noirs : Les rues de Châtilon et de l’Avenir avec du tapage, des regroupements, du trafic (de drogue)…Tout en faisant remarquer que « des riverains sont les causeurs de ses troubles, ce qui est un problème ! », surtout lorsqu’ils ont les moyens de rentrer dans les sous sols et les caves des immeubles. Il faut ajouter la piscine, le jeudi soir, surtout l’été, où les jeunes mettent quelquefois le « bazar » car c’est le jour de la semaine où elle ferme tard » ; Et le garage Renault qui créé des nuisances : « Nous menons des campagnes de pédagogies vis-à-vis des garagistes de la ville, mais aussi de répresssions » a précisé la commissaire.

     

    Elle a parlé du commissariat de Vanves-Malakoff qui est un « petit commissariat » avec 90 à 100 fonctionnaires, 2 ou 3 véhicules. « 60 sont sur la voie publique, 30 sont sédentaires pour les plaintes, l’instruction des affaires, le travail administratif ». Et de ses objectifs : « le fondement de notre travail est la recherche du flagrant délit. C’est plus rentable et plus efficient » a-t-elle expliqué en invitant les vanvéens à appeler dés qu’ils voient ou assistent à des faits délictueux, car « l’objectif est de prendre les délinquants sur le fait ». Pas facile ! 

     

    Le maire est d’ailleurs revenu  sur un vol récent qui a amené la ville à prévoir l’installation d’une caméra de vidéosurveillance dans le PMS (Parc Municipal des Sports) André Roche, après le témoignage d’un riverain qui indiquait voir souvent des individus pénétrer dans cette enceinte sportive lorsqu’elle est fermé. « Il y a eu eu récement (à la Rentrée) un vol de ccuivre sur du matériel électrique pour 17 à 20 000 €. Une opération command de gens qui connaissaient bien le site et la valeur du cuivre volé. Ils ont dû repérer les lieux ! » a-t-il indiqué en ajoutant que « des individus pénétrent souvent dans le stade la nuit pour se rassembler,jouer aux cartes, boire et faire la fête etc… ». Des rideaux en fer ont dû être installés aux accés des locaux de certaines sections du stade de Vanves pour mettre fin à ces intrusions, ce qui a généré là aussi des dépenses pour la ville. Mais curieusement, le maire n’en a pas fait état dans son exposé comme c’est maintenant devenu l’habitude

     

    La discussion a dévié sur la circulation lorsqu’une riveraine de la rue du Clos Monthlon a demandé une meilleure sécurisation de cette voie, difficile à traverser surtout au niveau du tunnel de la gare de Clamart – « On attend la fin du chantier du Fort (D’Issy) pour s’en occuper et peut être la mùettre en sens unique » lui a-t-il répondu -   et surtout le stationnement, un habitant se plaignant des difficultés de se garer. Le maire a indiqué que le stationnement réglementé sur la ville devrait être étendu, qu’il a fait des démarches auprès du Conseil Général pour savoir s’ils n’y auraient pas de places disponibles dans le parking de l’immeuble où sont logés du personnel départemental à l’angle de la rue du Docteur Arnaud/av de la Paix.

     

    Ainsi que sur les dépôts sauvages de déchets sur la voier publique : Bernard Gaducheau a indiqué avoir signé ces jours-ci un arrêté transférant les pouvoirs de police des déchets à GPSO qui aura compétence avec ses agents de voirie pour mettre des contraventions. « Et cela fera mal s’ils sont pris en flagrant délit ». Et de rappeler les actions menées par la Communaité d’agglomération en matière de déchetterie  

     

    A SUIVRE : LE PROJET DE REAMENAGEMENT DU CARRFOUR DU CLOS MONTHOLON