Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

canicule - Page 2

  • UN ETE CALME MAIS TRES CHAUD A VANVES

    Cet été à Vanves comme dans notre région et en France a été marqué par canicules depuis le 14 juillet. Les vanvéens ont recherché alors des îlots de fraicheur rares dans notre ville en dehors du parc F.Pic et des squares. Beaucoup ont regretté la fermeture de la piscine pour travaux, ne pouvant se tourner vers Issy les Moulineaux où la piscine a été fermé pour économie d’électricité, ni Paris ou plusieurs piscines ont été touchées par une gréve de leur personnel. «La ville aurait pu choisir décembre pour réaliser ces travaux !» a-t-on lu sur les réseaux sociaux. Ce n’est pas la première fois.

    En tous les cas, le pôle senior, renforcé par deux assistantes de convivialité, a mis en place son plan canicule. Il s’agit pour les assistants de convivialité de maintenir un lien avec les personnes les plus fragiles et isolées, mais aussi de rappeler les conseils de prévention pour lutter plus efficacement contre les effets de la chaleur et ce par le biais de visites à domicile ou d'appels téléphoniques réguliers. 260 visites de convivialité avaient été réalisées sur la commune en 2021, peut être plus cet été. Il n’empêche pas certains seniors de passer au travers, tout simplement parce qu’ils ne se sont pas signalés. Peut être était-ce le cas pour ces deux personnes âgées retrouvés mortes à leur domicile 3 semaines leur décés autour de la mi-Août.

    L’un des effets de ces canicules, a été le placement des Hauts de Seine et la région Ile de France en vigiliance sécheresse. C’est le premier des quatre niveaux de sécheresse. Suivent les statuts d'alerte, d’alerte renforcée et enfin de crise. Le débit de la Seine qui était passé le 25 juillet 2022 sous le seuil de 81 m3/s à la station de Paris-Austerlitz a été l’élément déclencheur de ce passage en «vigilance» sécheresse, précisait la préfecture qui recommandait à «l’ensemble des usagers (particuliers, collectivités, services publics, entreprises, industriels) d’adopter une gestion économe de l’eau afin de préserver la ressource» : limiter les usages d’ordre secondaire : nettoyage des voitures, lavages extérieurs…réduire le lavage des voies et trottoirs au strict nécessaire de salubrité, réduire les consommations d’eau domestique, limiter les arrosages des espaces verts et éviter l’arrosage aux heures les plus chaudes. Des conseils relayés par le préfet des Hauts de Seine aux maires altoséquanais dont Vanves.  Mais aucunes mesures de restrictions obligatoires n’ont été prises, pour l’instant

  • VANVES EN BREF

    HOMMAGE A L’APPEL DU GENERAL DE GAULLE

    Cérémonie commémorative samedi en fin de Matinée devant le monument aux morts pour le 82e anniversaire de l’appel du Général de Gaulle, avec diffusion de son message et dépôt de gerbe. Au même moment une cérémonie présidée par Emmanuel Macron se déroulait au Mont Valérien, comme chaque année, devant ce monument où sont enterrés des Compagnons de la libération.. L'un d'entre eux serait entérré au cimetière de Vanves.  « Un Appel sans précédent à la Résistance. Au refus de l’asservissement. À refuser la défaite et à poursuivre le combat contre l’ennemi» pour Bernard Gauducheau, maire de Vanves qui présidait la cérémonie. «Des milliers d’hommes rejoignent alors clandestinement la capitale britannique. Des personnes de tous horizons et des soldats issues des colonies, forment bientôt une armée. Les Forces Françaises Libres. Ils se battrons jusqu’à la libération aux côtés des Alliés, avec un courage admirable, pour lutter contre le nazisme, le fanatisme et la domination. Ce message radiodiffusé, par l’extraordinaire force de son propos, est le premier discours d’une longue série, dans laquelle le Chef de la France libre, appelle le peuple Français à résister. Au total, environ 60 000 combattants dont 66% issus des troupes coloniales, rejoignent la Résistance au sein de la France libre». 

    LORSQUE FEROLETO REND HOMMAGE A BOUQUET

    Dans son spectacle intitulé «Un train pour Milan» qui a été présenté à Vanves pendant 3 jours à Panopée, la semaine dernière, avant une tournée en France,  le comédien François Feroleto rend hommage à son père, et à Michel Bouquet, acteur disparu au printemps. «J’ai joué trois fois le spectacle au théâtre de Vanves avec un accueil très chaleureux» expliquait ce comédien vanvéen sur France Info.  Cette histoire qu’il raconte sur scène c’est celle d’un jeune homme, Marcelo Saraccino qui quitte sa Calabre pour rejoindre Milan, et s’inventer un destin. Et qui n’est pas sans rappeler le père du comédien, qui faisait partie «de toute cette vague d’émigrés italiens qui ont quitté le sud de l’Italie après-guerre et qui sont partis chercher une vie meilleure» expliquait-il. En fond sonore, on peut parfois entendre une voix-off familière à tous les aficionados du théâtre. C’est celle de Michel Bouquet : «C’est quelqu’un qui était très important pour moi» confiait François Feroleto qui a partagé les planches plus de 500 fois avec l’acteur. « C’est une voix qui est la voix du destin» concluait le patron de la Girafe

    POTENTIEL DE RENATURATION

    Les vanvéens ont quelque peu suffoqué avec cette canicule qui a pris fin dimanche. Ils ont recherché des endroits de fraicheur comme le parc F. Pic ou les centres commerciaux comme Inter marché, Carrefour-Market, lorsqu’ils n’avaient pas l’air conditionné. Beaucoup ont profité des terrasses en fin de journée. Mais les endroits de fraicheurs sont rares, d’autant qu’il n’était pas possible d’aller piquer unnez à la piscine, fermée pour cause de travaux. Il est intéressant de savoir que les chercheurs de l’institut Paris Région s’apprêtent à transmette aux élus une carte des zones vulnérables sur lesquels ils ont identifiez des espaces (parkings, cours d’écoles, cours d’immeubles...) avec un vrai potentiel de renaturation : Cc pourrait être le cas place de la République, De lattre de Tassigny,  carrefour de l’Insurrection, îlot du Métro, zone piétonne du Plateau…sans parler des cours d’écoles qui pourraient être transformés en «cours oasis»  

     

  • ERREUR DE CASTING POUR VANVES QUI JOUE LA VILLE DU QUART D’HEURE PLUTOT QUE LA VILLE DES ILOTS DE FRAICHEUR

    La vague de chaleur qui traverse la Région IDF avec des pointes à 33 et 35° hier et aujourd’hui, n’a pas perturbé les dernières heures de campagne, militants tractant sous un soleil de plomb que ce soit à Vanves ou à Issy les Moulineaux, notamment hier à Carrefour Market, ou place de l'Insurrection, à l'ombre, les militants de la NUPES ayant délaissé le parvis de la poste pour tracter devant la petite stéle à côté de la pharmacie. Pour beaucoup d’électeurs les jeux sont fait, même si, pas une voix ne doit manquer pour l’un comme pour l’autre comme l’ont rappelé les candidats, incitant à aller voter au lieu de s’abstenir. Beaucoup étant tenté d’aller se rafraichir dans les forêts franciliennes généralement très fréquentés en Juin

    Mais ils ne le pourront pas car l'Office national des forêts (ONF), gestionnaire des forêts publiques, a mis en garde contre un risque élevé de feux de forêts en Île-de-France en raison de la forte vague de chaleur.  L’ONF a  pris des mesures d'interdiction afin de limiter les venues en forêt dans ce contexte de danger accru d'incendies : fermeture de routes forestières, annulation d'événements, arrêt des travaux... ce qui est rare en ile de France. L'ONF a rappelé que l'objectif de ces mesures est de protéger les forêts des risques induits par la conjonction d'épisodes climatiques particuliers et d'une fréquentation élevée. D’autant plus qu’un feu de forêt sur deux est dû au facteur humain. Et les forêts publiques franciliennes ont déjà connu une dizaine de feux depuis le début du printemps, dont le plus grand a touché 8 hectares de végétation dans les Yvelines.

    Mais ces vagues  constituent un problème majeur de santé publique, notamment en lien avec le réchauffement climatique, qui s’aggravera dans les années à venir « Les effets de la chaleur sur la santé sont connus. Si l’on ajoute les facteurs de vulnérabilités territoriales, comme l’effet d’îlot de chaleur urbain (ICU), notre région  s’avère très vulnérable à la chaleur. Avec la récurrence des vagues de chaleur, l'augmentation de la population, son vieillissement et la densification, les enjeux de prévention et d’anticipation sont cruciaux» indique l’Institut Paris Région qui a consacré de nombreuses études à ce phénoméne et constaté que les villes franciliennes sont insuffisamment adaptées. Il donnait l’exemple de Paris où en 2003, «la mortalité dans les quartiers les plus exposés aux fortes chaleurs était le double de celle observée dans les quartiers les moins exposés, malgré une différence de température de 0,5 °C (moyenne sur la durée de l’épisode). À l’inverse, les domiciles ayant un environnement proche très végétalisé auraient bénéficié d’un effet protecteur». Mais voilà, une personne sur deux résiderait dans un quartier soumis potentiellement à un effet moyen à fort d’ICU, avec 99% de la population concernée à Paris et 73% dans l’ensemble du territoire de la Métropole du Grand Paris (MGP).

    Contrairement à des villes comme Montrouge, Vanves n’a pas annoncé s’inscrire dans le programme de renaturation des villes afin de soutenir «l'adaptation des territoires urbains au réchauffement climatique avec moins de goudrons et plus d'arbres pour apporter de la fraîcheur et de limiter les températures». Proactive, la Ville de Montrouge a déjà fait de la végétalisation et de la lutte contre les ilots de chaleur une priorité. En effet, la Municipalité a mis en place «une politique active de développement de la nature en milieu urbain et ce, sur un des territoires les plus denses de France». A Vanves, rien à part un plan « Arbres ». Dans leur programme, les écologistes avaient prévus de «remettre la nature dans les espaces publics » : « Après avoir identifié les îlots de chaleur, nous le atténuerons en les végétalisant et en les dotant de fontaines. Nous développerons de véritables îlots de fraicheurs, notamment dans les cours d’écoles (brulmisateurs, fontaines, murs végétaux, plantations pour zones ombragées » etc…

    Pour les experts de l’Institut Paris Région, «il y a un équilibre à trouver entre les interventions d’urgence (alerte canicule pour la protection de la population) et les interventions de fond visant à anticiper, à prévenir et à adapter le bâti et les espaces publics pour réduire l’exposition des personnes les plus vulnérables à la chaleur. Des interventions sont à prévoir sur les caractéristiques urbaines contribuant à l’effet d’ICU, en particulier sur la végétalisation, le retour de l’eau en surface et la désimperméabilisation des sols, qui pourraient permettre de réduire les impacts sanitaires des fortes chaleurs».