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canicule - Page 3

  • VANVES EN BREF

    HOMMAGE A L’APPEL DU GENERAL DE GAULLE

    Cérémonie commémorative samedi en fin de Matinée devant le monument aux morts pour le 82e anniversaire de l’appel du Général de Gaulle, avec diffusion de son message et dépôt de gerbe. Au même moment une cérémonie présidée par Emmanuel Macron se déroulait au Mont Valérien, comme chaque année, devant ce monument où sont enterrés des Compagnons de la libération.. L'un d'entre eux serait entérré au cimetière de Vanves.  « Un Appel sans précédent à la Résistance. Au refus de l’asservissement. À refuser la défaite et à poursuivre le combat contre l’ennemi» pour Bernard Gauducheau, maire de Vanves qui présidait la cérémonie. «Des milliers d’hommes rejoignent alors clandestinement la capitale britannique. Des personnes de tous horizons et des soldats issues des colonies, forment bientôt une armée. Les Forces Françaises Libres. Ils se battrons jusqu’à la libération aux côtés des Alliés, avec un courage admirable, pour lutter contre le nazisme, le fanatisme et la domination. Ce message radiodiffusé, par l’extraordinaire force de son propos, est le premier discours d’une longue série, dans laquelle le Chef de la France libre, appelle le peuple Français à résister. Au total, environ 60 000 combattants dont 66% issus des troupes coloniales, rejoignent la Résistance au sein de la France libre». 

    LORSQUE FEROLETO REND HOMMAGE A BOUQUET

    Dans son spectacle intitulé «Un train pour Milan» qui a été présenté à Vanves pendant 3 jours à Panopée, la semaine dernière, avant une tournée en France,  le comédien François Feroleto rend hommage à son père, et à Michel Bouquet, acteur disparu au printemps. «J’ai joué trois fois le spectacle au théâtre de Vanves avec un accueil très chaleureux» expliquait ce comédien vanvéen sur France Info.  Cette histoire qu’il raconte sur scène c’est celle d’un jeune homme, Marcelo Saraccino qui quitte sa Calabre pour rejoindre Milan, et s’inventer un destin. Et qui n’est pas sans rappeler le père du comédien, qui faisait partie «de toute cette vague d’émigrés italiens qui ont quitté le sud de l’Italie après-guerre et qui sont partis chercher une vie meilleure» expliquait-il. En fond sonore, on peut parfois entendre une voix-off familière à tous les aficionados du théâtre. C’est celle de Michel Bouquet : «C’est quelqu’un qui était très important pour moi» confiait François Feroleto qui a partagé les planches plus de 500 fois avec l’acteur. « C’est une voix qui est la voix du destin» concluait le patron de la Girafe

    POTENTIEL DE RENATURATION

    Les vanvéens ont quelque peu suffoqué avec cette canicule qui a pris fin dimanche. Ils ont recherché des endroits de fraicheur comme le parc F. Pic ou les centres commerciaux comme Inter marché, Carrefour-Market, lorsqu’ils n’avaient pas l’air conditionné. Beaucoup ont profité des terrasses en fin de journée. Mais les endroits de fraicheurs sont rares, d’autant qu’il n’était pas possible d’aller piquer unnez à la piscine, fermée pour cause de travaux. Il est intéressant de savoir que les chercheurs de l’institut Paris Région s’apprêtent à transmette aux élus une carte des zones vulnérables sur lesquels ils ont identifiez des espaces (parkings, cours d’écoles, cours d’immeubles...) avec un vrai potentiel de renaturation : Cc pourrait être le cas place de la République, De lattre de Tassigny,  carrefour de l’Insurrection, îlot du Métro, zone piétonne du Plateau…sans parler des cours d’écoles qui pourraient être transformés en «cours oasis»  

     

  • ERREUR DE CASTING POUR VANVES QUI JOUE LA VILLE DU QUART D’HEURE PLUTOT QUE LA VILLE DES ILOTS DE FRAICHEUR

    La vague de chaleur qui traverse la Région IDF avec des pointes à 33 et 35° hier et aujourd’hui, n’a pas perturbé les dernières heures de campagne, militants tractant sous un soleil de plomb que ce soit à Vanves ou à Issy les Moulineaux, notamment hier à Carrefour Market, ou place de l'Insurrection, à l'ombre, les militants de la NUPES ayant délaissé le parvis de la poste pour tracter devant la petite stéle à côté de la pharmacie. Pour beaucoup d’électeurs les jeux sont fait, même si, pas une voix ne doit manquer pour l’un comme pour l’autre comme l’ont rappelé les candidats, incitant à aller voter au lieu de s’abstenir. Beaucoup étant tenté d’aller se rafraichir dans les forêts franciliennes généralement très fréquentés en Juin

    Mais ils ne le pourront pas car l'Office national des forêts (ONF), gestionnaire des forêts publiques, a mis en garde contre un risque élevé de feux de forêts en Île-de-France en raison de la forte vague de chaleur.  L’ONF a  pris des mesures d'interdiction afin de limiter les venues en forêt dans ce contexte de danger accru d'incendies : fermeture de routes forestières, annulation d'événements, arrêt des travaux... ce qui est rare en ile de France. L'ONF a rappelé que l'objectif de ces mesures est de protéger les forêts des risques induits par la conjonction d'épisodes climatiques particuliers et d'une fréquentation élevée. D’autant plus qu’un feu de forêt sur deux est dû au facteur humain. Et les forêts publiques franciliennes ont déjà connu une dizaine de feux depuis le début du printemps, dont le plus grand a touché 8 hectares de végétation dans les Yvelines.

    Mais ces vagues  constituent un problème majeur de santé publique, notamment en lien avec le réchauffement climatique, qui s’aggravera dans les années à venir « Les effets de la chaleur sur la santé sont connus. Si l’on ajoute les facteurs de vulnérabilités territoriales, comme l’effet d’îlot de chaleur urbain (ICU), notre région  s’avère très vulnérable à la chaleur. Avec la récurrence des vagues de chaleur, l'augmentation de la population, son vieillissement et la densification, les enjeux de prévention et d’anticipation sont cruciaux» indique l’Institut Paris Région qui a consacré de nombreuses études à ce phénoméne et constaté que les villes franciliennes sont insuffisamment adaptées. Il donnait l’exemple de Paris où en 2003, «la mortalité dans les quartiers les plus exposés aux fortes chaleurs était le double de celle observée dans les quartiers les moins exposés, malgré une différence de température de 0,5 °C (moyenne sur la durée de l’épisode). À l’inverse, les domiciles ayant un environnement proche très végétalisé auraient bénéficié d’un effet protecteur». Mais voilà, une personne sur deux résiderait dans un quartier soumis potentiellement à un effet moyen à fort d’ICU, avec 99% de la population concernée à Paris et 73% dans l’ensemble du territoire de la Métropole du Grand Paris (MGP).

    Contrairement à des villes comme Montrouge, Vanves n’a pas annoncé s’inscrire dans le programme de renaturation des villes afin de soutenir «l'adaptation des territoires urbains au réchauffement climatique avec moins de goudrons et plus d'arbres pour apporter de la fraîcheur et de limiter les températures». Proactive, la Ville de Montrouge a déjà fait de la végétalisation et de la lutte contre les ilots de chaleur une priorité. En effet, la Municipalité a mis en place «une politique active de développement de la nature en milieu urbain et ce, sur un des territoires les plus denses de France». A Vanves, rien à part un plan « Arbres ». Dans leur programme, les écologistes avaient prévus de «remettre la nature dans les espaces publics » : « Après avoir identifié les îlots de chaleur, nous le atténuerons en les végétalisant et en les dotant de fontaines. Nous développerons de véritables îlots de fraicheurs, notamment dans les cours d’écoles (brulmisateurs, fontaines, murs végétaux, plantations pour zones ombragées » etc…

    Pour les experts de l’Institut Paris Région, «il y a un équilibre à trouver entre les interventions d’urgence (alerte canicule pour la protection de la population) et les interventions de fond visant à anticiper, à prévenir et à adapter le bâti et les espaces publics pour réduire l’exposition des personnes les plus vulnérables à la chaleur. Des interventions sont à prévoir sur les caractéristiques urbaines contribuant à l’effet d’ICU, en particulier sur la végétalisation, le retour de l’eau en surface et la désimperméabilisation des sols, qui pourraient permettre de réduire les impacts sanitaires des fortes chaleurs».

  • VANVES MENACEE PAR DES EPISODES EXTREMES A CAUSE DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUES

    Selon une étude réalisée par un conseil de cabinet danois, Rambolt pour la mairie de Paris, la capitale et son agglomération proche dont fait partie Vanves, risquent de connaître de plus en plus d’épisode extrêmes, menacées par des canicules, des sécheresses, des inondations : Ainsi au lieu de 14 jours par an, la Métropole du Grand Paris pourrait connaître 22 jours très chaud en 2050, 34 en 2060, avec 35 nuits tropicales au lieu de cinq actuellement  «Les vagues de chaleur devraient être plus fréquentes mais aussi plus sévéres et plus longues» explique-t-on dans cette étude. Avec ces conséquences sur la santé : coups de chaud, déshydratation, problèmes cardio-vasculaires, avec des risques de surmortalité comme en 2003. «L’étude de Ramboll prouve d’ores et déjà l’urgence de passer de la ville d’Haussmann à celle du XXIe siécle avec moins de béton et plus de vert» expliquent les élus qui commencent à  végétaliser de nombreux espaces ou en multipliant les îlots de fraîcheurs accessibles lorsqu’il fait très chaud,  ce qui n’est pas le cas à Vanves où l’on bétonne, on densifie  et où on imperméabilise les sols, sans prévoir un PLU climatique à l’occasion de révisions successives.

    Le réchauffement climatique augmente fortement, de 40%, le risque de crues centennales et décennales de la Seine (Sur la photo  Issy les Moulineaux lors de la dernière crue), mais aussi le nombre de jours de canicule que subira l’agglomération parisienne. Dans les années à venir, «le volume de précipitations devrait légèrement augmenter et le nombre de jours de pluie plutôt baisser, avec une tendance à l'augmentation de l'intensité des précipitations et donc des risques d'inondation plus importants», résume-t-on dans la synthèse du rapport  face aux changements climatiques. Un épisode de crue majeure en région parisienne «serait susceptible de détruire ou perturber certaines infrastructures vulnérables et menacerait la qualité des eaux, avec un risque de pollution pour 1,3 million d'abonnés» comme le réseau d'assainissement, avec 20% des stations d'épuration situées en zone inondable. IL pourrait toucher 450 000 logements  et 100 000 établissements, la fermeture de plus de la moitié du métro, et de la majeure partie des ponts, et d’amputer de 40% la capacité hospitalière. Donc Vanves, sans être inondé serait touché dans ses conséquences sur la population. Enfin, à l'horizon de la deuxième moitié du XXIe siècle, la Seine pourrait pourtant voir son débit diminuer de 10 à 30%,