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arbres

  • L’ASSOCIATION AGIR POUR LE PLATEAU DURCIT LE TON VIS-A-VIS DE LA VILLE DE VANVES

    Depuis que Patrick Lauvergnat a remplacé Pierre Bousseau à la présidence de l’association Agir Pour le Plateau et au ton qu’il a adopté en faisant un tour d’horizon des problèmes de ce quartier de Vanves,  comme s’en sont aperçus les participants à l’assemblée générale du 24 avril dernier, le communiqué publié sur son site facebook concernant l’abattage des arbres de la place du 19 Mars,  n’est pas étonnant :  «Non à la complaisance ! quand on veut noyer son chien, on l'accuse d'avoir la rage !»

    «Nous découvrons avec beaucoup de tristesse que le promoteur MATA CAPITAL, le nouveau voisin des résidents de la rue Auguste Compte, arrive à ses fins et a obtenu l'accord de la ville de Vanves pour continuer son projet de bétonnage et pour supprimer des grands tilleuls présents depuis des années Place du 19 mars 1962. Nos arbres n'ont jamais été protégés par MATA CAPITAL lors des travaux. Cette absence volontaire de protection de l'environnement va à l'encontre des pratiques de base d'une entreprise qui respecte l'environnement. C'est honteux ! Quand à leur promesse de replantation, nous verrons bien la taille des arbres qui seront replantés, les paris sont ouverts, 40 cm, 60 cm, plus ? Seront-ils plus haut que les édicules (bouche d'aération de leur parking privé) en cours de construction rue Auguste Compte.

    A ce sujet, nous découvrons que cette société a réalisé extrêmement vite des constructions privées sur la voie publique et au ras des fenêtres des résidents de la rue Auguste Compte. Pourquoi pas de leur coté de la rue, c'est surprenant.

    Question, ont-ils eu les autorisations de la ville ? imaginez le bruit des aérations ou des souffleries en 24/7 ... Nous vous demandons d'avoir un haut degré d'exigence envers ce promoteur et de prendre des dispositions pour défendre la qualité de vie du quartier. Avec les pratiques de mata Capital que nous constatons depuis quelques semaines, elle est en danger !» conclue l’association Agir Pour le Plateau. Commentaire d’un vanvéen sur lesréseaux sociaux : « L'absence de protection des arbres m'avait échappée et constitue un vrai manquement de la société mais aussi un défaut de contrôle de la ville de Vanves. Plus que regrettable».

  • LE MAIRE DE VANVES DEPLORE L’ABATTAGE D’ARBRES SUR LE PLATEAU ET SUSPEND LES TRAVAUX

    Dans une note d'information envoyée aux riverains, le maire a indiqué que «l'abattage de l'arbre intervenu place du 19 mars 1962 résulte d'une initiative malheureuse d'une entreprise :  certains d‘entre vous se sont émus, à juste titre, de la suppression, en urgence d’un arbre de la place du 19 Mars 1962 le 9 Avril par l’entreprise PETIT dans le cadre de la réfection de la dalle située au-dessus des parkings de l’ensemble immobilier faisant l’objet de l’opération « 360 ». Le maire déplore « les conditions dans lesquelles cette suppression a été réalisé, à savoir sans qu’une demande formelle n’ai été adressée à la ville, permettant de définir un plan de replantation et de fournit aux riverains  une information claire et précise au préalable. Cette situation m’a conduit à suspendre momentanément les travaux afin que l'entreprise PETIT et le Maître d’Ouvrage des travaux, Mata Capital, s’engagent à compenser les dégâts occasionnés par leur intervention déplorable sur l’espace public ». Et d’assurer les vanvéens « qu’afin d’améliorer le cadre de vie des riverains de la rue Auguste Compte, un développement de la végétalisation a bien été intégré dans le cadre de la requalification de la voie qui fera suite à l’opération « 360 »

  • LE PLATEAU EST LE QUARTIER DE VANVES LE PLUS TOUCHE LORS DES VAGUES DE CHALEUR COMME C’EST LE CAS ACTUELLEMENT

    Vanves et sa région traversent un nouvel épisode de fortes chaleurs avec des chaleurs montant jusqu’à 34/36°. Selon une étude de l’Insitut Paris Région (ex-IAU IDF) qui a édité une carte sur son site internet, la moitié des Franciliens est exposée aux fortes chaleurs. Les experts ont classifié chaque pâté de maisons selon un indice de vulnérabilité allant de 1 à 9 (très faible à très forte), en croisant les données sur les îlots de chaleur, l’urbanisme et la capacité des populations à faire face. Il montre que plus un quartier est urbanisé, haut, étroit, sujet à une activité humaine (automobile, rejet d’air climatisé, industrie), plus il capte et accumule la chaleur en journée.

    C’est le cas du Plateau, dans sa partie dense entre Jean Jaurés/Jean Bleuzen/LouisVicat/Pasteur qui est le quartier le plus chaud de Vanves, pas sa partie pavillonnaire en partie verdoyante, avec ses pavillons, son square Etienne Jarrousse, comme du reste l’ensemble de son territoire qui bénéficie des parcs du Lycée Michelet même s’il est fermé au public, Frédéric Pic mais aussi de ses jardins qui forment des îlots de fraicheurs au sein du prieuré Saint Bathilde des Sœurs Bénédictines, ou entre pavillons, côté jardins entre des rues comme Sadi Carnot/Victor Hugo, Victor Hugo/Murillo… ou les fameuses Villas Quincy, Dupont etc….

    En tous les cas, cet effet «îlot de chaleur urbain» amplifie les aléas climatiques, notamment la nuit, en limitant le refroidissement en ville. Lors de la canicule de 2003, des écarts de température entre Paris et les zones rurales pouvaient varier jusqu'à 10°C selon l’Institut Paris Région qui classe Vanves parmi les villes non vulnérables. Par contre le point chaud est le centre de Paris. «Plus on va vers le centre de la métropole parisienne, plus on note la présence d’îlot de chaleur urbain : 21% en grande couronne, 63% en petite couronne, 99% dans Paris intra-muros ! Les quartiers de Beaubourg, Marais, Saint Lazare, Sainte-Anne, les Grands Boulevards seraient propices au développement de cet effet » selon les experts de cet institut. La Seine-Saint-Denis serait plus exposée avec Aubervilliers, Saint-Denis, Le Bourget… Ces trois villes concentrant le plus de difficulté.

    En tous les cas, un tiers de la population (3 685 000 Franciliens) est considéré comme très vulnérables à la chaleur, en raison du lieu où ils habitent. 845 000 sont considérés comme « très sensibles » en fonction de leur âge (moins de 5 ans, plus de 65 ans). Les experts suggèrent de préserver les espaces d’îlot de fraîcheur et de « renaturer» les villes. Notamment en  (re) plantant des arbres qui permet de créer îlots de fraicheur. Même si la ville s’y est engagé, il reste beaucoup à faire à  cause des (trop nombreux) arbres des jardins privés abattus lors des opérations immobilières : sur les 119 rues de la commune, 62 (52 %) ne comportent aucun arbre dans l'espace public, selon ces experts sachant que 3275 arbres ont été recensés sur la superficie de la commune et 2740 dans des espaces et propriétés privées. Mais aussi en aménageant des cours Oasis dans tous les écoles et pas seulement à l’école du Parc à l’occasion de sa reconstruction : Il s’agit de  cours d’école plus végétales, plus rafraichies et avec moins d’asphalte, une meilleure gestion de l’eau de pluie, des points d’eau et des aménagements plus ludiques…dont les riverains peuvent profiter pendant les week-ends ou les vacances, et surtout lors des canicules,  à Paris et dans l’autres villes, surtout lors des canicules.

    En tous les cas, la carte doit servir de support aux collectivités dans la mise en œuvre de leurs plans climats.