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VIE POLITIQUE LOCALE - Page 8

  • QUESTIONS D’ACTUALITES AU MAIRE DE VANVES : "IL N'Y A JAMAIS EU UNE TRADITION COMMERCANTE TRES DEVELOPPEE"

    Avant la trêve estivale, le blog Vanves Au Quotidien a rencontré le maire de Vanves sur quelques sujets d’actualités : Aujourd’hui, seconde  et dernière partie avec la porte Brançion, Hachette Livre et le commerce à Vanves où Bernard Gauducheau  donne va vision du commerce de proximité de demain qu’il veut maintenir contrairement à ce que pensent ses adversaires politiques.

     

    VAQ - Où en est-on de l’aménagement de la Porte Brançion ? 

    B.G. : « La Porte Brançion est un vrai souci parce que depuis le début du projet de couverture du Boulevard Périphérique, j’avais souhaité et demandé que l’on l’intègre dans l’aménagement de la couverture du Périph. Le maire de Paris avait dit qu’en son temps, il n’y voyait pas d’inconvénient. A tel point que les choses avaient avancés, et que l’on nous avait proposé un projet de réaménagement de cette porte qui n’était pas inintéressant. La seule chose que j’avais contesté, était le local d’entrepôt. Nous avons demandé de revoir la copie car cela nous arrangeait pas. Le temps a passé, et nous avons relancé régulièrement la question sans jamais que la ville de Paris nous re-propose de nouvelles esquisses pour l’aménagement de la porte Brançion. On a eu l’impression que c’était complètement oublié. Peut être est-ce des raisons financières qui ont fait que Paris a privilégié davantage la partie couverture du Périph et l’aménagement de la dalle. Mais à chaque fois que je relance sur la porte Brançion, rien ! Je viens de ré-écrire à Bertrand Delanoë pour lui rappeler ses engagements dans ce domaine et notre souhait de voir réaménager cette porte, ce qui serait un complément idéal à la couverture du périph.

    VAQ – Est-ce qu’Hachette Livre va vraiment s’installer à Vanves alors que l’on parle de Malakoff ?

    B.G. : « Hachette Livre est à Vanves et y restera, avec l’ensemble de ses unités. Son projet est de doubler le personnel sur la ville de Vanves et sa superficie de son siége. Et pour cela, il faut le reconstruire. Pendant la période de reconstruction, il va s’installer momentanément à Malakoff et il réintégrera Vanves. Ses responsables ont le projet de passer de 3500 à 8000 m2 et de 350 à 650/700 personnes dans un immeuble sur lequel ils travaillent. Ils ont choisi l’architecte Jacques Ferrier. Le projet qui doit être réalisé dans un délai de 3 ans, sera bien sûr présenté aux vanvéens. Et je porterais un intérêt particulier aux riverains le plus proche pour que les intérêts des uns et des autres soient pris en compte sans obérer le projet qui est remarquable pour notre ville. Il viendra compléter la présence de France Paris Ile de France Centre qui se réinstalle dans leurs locaux après de leurs travaux, Audiens, la société Télétota qui passe de 30 à 130 personnes  dans 6000 m2 situé dans les locaux Chenel, Arte Boulevard du Lycée 

    VAQ - Pourquoi dires-vous Vanves n’a pas (ou n’a plus) de tradition commerciale ?

    B.G. : « Une des particularités de Vanves est d’être en bordure de Paris avec des dessertes de transports en commun particulièrement performantes. Du coup, l’offre commerciale sur Paris très importante et à proximité de Vanves  nuit à Vanves. Si notre commune était plus isolée, moins accessible, elle aurait un tissu commercial beaucoup plus développé. Je connais Vanves depuis une trentaine d’années, et je reconnais que dans cette ville, il n’y a jamais eu une tradition commerçante très développé. En plus, depuis l’époque où Vanves était constitué de nombreux petits commerces, sont apparus de moyennes surfaces (Intermarché, Carrefour Market, Lidl, Franprix…)  qui sont venus affaiblir les commerces de proximité. D’ailleurs on peut compter ses moyennes surfaces parmi les commerces de proximité. Ma volonté est malgré tout, là où s’est possible, de les maintenir, et à condition de trouver des candidats et des commerçants.

    Devenir commerçant n’est facile car c’est une profession  et un métier pour lequel les candidats y regardent à deux fois avant de s’engager. On voit bien que les commerces de proximité qui se développent aujourd’hui, sont souvent des franchises et dans des endroits où il y a une zone de chalandise très importante, donc beaucoup de passage (sortie de métro etc…). Mais sur des secteurs un peu plus isolé, c’est difficile car les commerçants considèrent que leur chiffre d’affaire est insuffisant pour arriver à payer leurs charges. Sans compter en parallèle, le développement de l’e-commerce à grande vitesse.

    Toutes ces raisons expliquent que le commerce de proximité est devenu quelque chose de très particulier qui ne correspond plus à ce que l’on a connu voilà quelques années. Il faut évoluer vers de nouveaux dispositifs. Je suis en train de travailler avec la CMADS sur un projet qui tendrait à impliquer de façon plus nette la commune dans le développement du commerce de proximité car nous considérons que c’est presque un acteur social et non plus économique au sens stricte du terme. C’est une notion qui est importante parce que c’est une vie dans le quartier, un lieu d’échange entre le commerçant et ses clients.

    Mais si l’on s’en tient au schéma traditionnel, cela ne suffit plus pour faire vivre les commerçants. Certains pas de portes sont devenus très chers, les baux sont aussi très élevés et donc l’équilibre économique n’existe plus. Cela impliquerait que la collectivité se mette en position d’aider les personnes qui souhaitent entreprendre quelque chose en matière de commerce de proximité. J’ai proposé d’y travailler au sein de l’AMIF (Association des Maires d’Ile de France dans la commission Commerce et artisanat. Ce ne sont plus des paroles en l’air, des considérations au ras des pâquerettes, mais un questionnement réel, une nouvelle vision du commerce de proximité qu’il faut développer en prenant en compte les réalités du monde commercial aujourd’hui.

  • QUESTIONS D’ACTUALITES AU MAIRE DE VANVES : BERNARD GAUDUCHEAU ANNONCE SA CANDIDATURE AUX CANTONALES

    Avant la trêve estivale, le blog Vanves Au Quotidien a rencontré le maire de Vanves sur quelques sujets d’actualités : Aujourd’hui les cantonales – Il sera candidat alors que s’est déclaré un radical-UMP Stéphane Gérard et que Guy Janvier est candidat à son renouvellement – le PLU qui fait l’objet d’une réunion publique Jeudi 8 Juillet à 19H à la Mairie, et les fouilles archéologiques place de la République. Demain : la porte Brançion, Hachette Livre et le commerce à Vanves.

     

    VAQ - Comment se présente pour vous les cantonales de Mars 2011 ?

    B.G. : « Comme d’habitude, en période pré-électorale, on entend beaucoup de choses et d’un seul coup, les candidats se trouvent très nombreux. Plus on approche de l’échéance, plus les candidats se raréfient et on ne voit que des gens sérieux qui sont prêt à lancer dans la compétition. Il est important que Vanves se concentre sur cette campagne, parce que quels que soient les résultats de la réforme territoriale en cours, il est nécessaire qu’il y ait des relations étroites entre le département et la commune. Et c’est ce qui nous a manqué ces dernières années, car le conseiller général actuel a plutôt brillé par son inexistence et son incapacité à apporter quoi que ce soit à la commune de Vanves. Cela n’est pas acceptable. On ne peut pas être élu que pour occuper un siége. Il faut être élu et un acteur de la vie politique. Je considère que le bilan du conseiller général est nul pour la ville de Vanves. Il a certainement été très bien dans son rôle d’opposant à la politique de la majorité départementale, mais cela n’a été d’aucuns effets pour la commune. Je pense qu’il fait que ce soit un conseiller général élu de la majorité municipale qui porte les couleurs de celle-ci au sein même du Conseil général en 2011. Je pense que M.Janvier arrive en fin de carrière et qu’il serrait bon qu’il prenne un peu de repos.

    VAQ – Est-ce que cela veut dire que vous êtes candidat ?

    B.G. : «  Je serais probablement candidat à la candidature. Cela se fera à la Rentrée

    VAQ - Il parait qu’être déjà maire et conseiller régional présente un indéniable avantage pour être le futur conseiller territorial en 2014  ? 

    B.G. : « Dans le cadre du Grand Paris, et avec la Communauté d’Agglomération, il m’avait semblé, ainsi qu’à mes collègues, pas inintéressant que l’un des maires de GPSO soit représenté au sein du Conseil Régional. J’ai été particulièrement soutenu pour faire parti de la liste majorité présidentielle (UMP/NC) au conseil régional, et d’être élu. C’est l’occasion de représenter notre communauté d’agglomération au sein de la Région Ile de France. Avec la réforme des collectivités territoriales, nous allons parvenir à un seul élu, à la fois conseiller régional et général. Il paraît nécessaire pour porter à la fois les intérêts de la commune et de l’agglomération, que nous soyons représenté dans le cadre de cette nouvelle assemblée territoriale. A mes yeux, le poste de conseiller régional n’apporte pas d’avantages particuliers pour être candidat, ni d’atouts supplémentaires. Le véritable pour notre entité est effectivement la complémentarité maire-conseiller général

    VAQ -  Quelles sont les nouvelles dispositions que la Ville souhaite appliquer à Vanves à travers le PLU?

    B.G. : « Pour l’instant, le PLU est une démarche importante de concertation qui doit passer par une enquête publique. Les orientations proposées doivent être soumises à enquête,  puis validées, l’assemblée municipale devant les ratifier. Je les ai déjà exposées au travers des réunions publiques, et nous allons les traduire par le Règlement qui sera présenté dans le cadre de la réunion publique du 8 Juillet prochain (à 19H à la Mairie). Notre volonté est de maintenir à Vanves les particularités de son urbanisme existant, de mettre en œuvre un PLU qui permet à la commune de se maintenir dans le profil qu’elle a, avec un équilibre entre l’habitat, l’activité économique, les espaces verts. Tout en prenant en compte l’évolution de la Capitale et du cœur de la Métropole, c'est-à-dire la nécessité pour les familles de pouvoir y rester, en ayant des possibilités de se loger.

    L’Etat nous appelle à densifier nos territoires. Je suis particulièrement vigilant là-dessus parce que Vanves est l’une des villes les plus denses du département et de France. Et je pense que d’autres ont des efforts beaucoup plus important que moi à faire. Je suis donc vigilant pour ne pas aller trop loin dans la densification de la commune. Mais en permettant un peu de souplesse dans les zones où  le COS était relativement faible, afin de permettre à des familles de créer quelques métres carrés supplémentaires en surélevant le pavillon ou en réalisant un espace extérieur sur le jardin pour donner plus d’habitabilité à la commune.

    Enfin, nous avons une volonté de ne pas laisser dénaturer le caractère et l’identité de Vanves notamment dans ses zones pavillonnaires que ce soit sur le Plateau qu’au Clos Montholon. Je souhaite préserver cette diversité de l’habitat et éviter que toute notre ville se transforme en immeubles collectifs. Nous avons un PADD qui doit prendre un certain nombre d’orientations en matière d’économie d’énergie   

    VAQ - Que répondez-vous à ceux qui regrettent que l’on n’ait pas préservé la façade du bâtiment Julie Lescaut ?

    B.G. : « Je souhaite rassurer tous ceux qui ont pensé que l’on avait détruit cet immeuble alors que l’on s’était engagé à garder la façade en meulières. Je redis que c’est faux. Que ce soit dans le permis de construire, comme en réunion publique, il a bien été dis que l’intégralité de l’immeuble serait détruit, et OGIC, le promoteur, s’est engagé à reconstruire les sous bassements en meulière

    VAQ - Quand débuteront les fouilles archéologiques place de la République ? A quoi vous attendez-vous ?

    B.G. : « Elles commenceront vers le 14 Juillet pour une durée de 6 mois. Pour l’instant, on ne sait pas quoi en attendre !

    VAQ - Des vanvéens parlent déjà de caves voutées ?

    B.G. : « Les voûtes sont identifiées et elles correspondent davantage à une époque du XIXéme siécle au moment de la reconstruction de l’immeuble qui était dessus. Elles n’ont pas, et ce sera reconfirmés par les services d’archéologie préventive, de caractère plus ancien.

  • AUJOURD’HUI A VANVES ET AILLEURS : CHEMIN DE CROIX ET MILITANTISMES

    VENDREDI SAINT : CHEMIN DE CROIX

     

    Cette journée particulière pour les catholiques sera marquée par deux séries de célébration à Vanves : Le Chemin de Croix à 12H15 à Saint François et à 15H à Saint Remy, la célébration de la Passion à 19H chez les bénédictines et à 20H30 à Saint François. « C’est au cours de l’office du Vendredi Saint qu’est lu le récit de la passion selon Saint Jean. Les fidéles sont invités à vénérer la Croix du Christ, celle qui donnera la vie, la vie en Dieu, les Sacrements. Le jeûne du Vendredi Saint comporte deux aspects : C’est tout d’abord un jeune de deuil pour le jour de ma mort du Christ, mais c’est aussi un jeûne pascal afin d’avoir faim du Christ, pour disposer le cœur à mieux accueillir le Seigneur ressuscité ».

     

     

    LENDEMAINS DE REGIONALES : APPEL AU MILITANTISME

     

    Entre les séances de thérapie de groupes, lundi dernier avec François Fillon,  et de calinothérapie avec Nicolas Sarkozy Mercredi à son retour de Washington,  André Santini (NC) notre député  a tiré les leçons du scrutin régional lors d’un dîner débat organisé à l’initiative de Paul Subrini (UMP), Vice président, et auxquels assistaient quelques vanvéens. « C’est un peu courageux de nous réunir après cette brillante victoire. J’ai comparé les chiffres de 2004 avec ceux de 2010 : Nous l’avions emporté de 47,5% sur 44% à la gauche. On avait 3,5 points d’avance. Mais entretemps, nous avons perdu Asnières et Colombes. Ce qui aura des conséquences aux Sénatoriales » a t-il constaté. « En 2004, nous avions mené une campagne dynamique. Mais cette fois-ci je ne commandais pas. Pour moi, Valérie Pécresse a été une découverte. C’est une femme courageuse. Mais beaucoup n’ont rien fait pour l’aider et certains lui ont savonné la planche ! Dans les Hauts de Seine, nous avions l’ineffable Kaltenbach qui a été balancé entre les deux tours. Et il s’est retrouvé dernier Vice Président de la Région, chargé de l’internationale. C’est lui qu’on va envoyer à Santiago du Chili, et à nouakchott se balader sur les ânes » s’est il moqué  avant de redevenir sérieux et de penser aux prochaines échéances. « Je ne suis pas sûr que tout le monde ait fait le lien entre cette élection et celle d’après. Il y aura des métastases   avec les cantonales et les sénatoriales. Méfiez-vous ! Il va falloir faire campagne en reprenant le chemin des marchés, des sorties de métro, du porte à porte. Je vois demande de faire pression. Je vois les Etats Majors faire de la thérapie de groupe. Mais il faudrait plutôt qu’ils fassent du porte à porte, retrouvent le terrain. Réveillez-vous. Il faut retrouver le militantisme ! ».

    Auparavant, Frédéric Lefebvre, porte parole de l’UMP avait reconnu « que la majorité avait vécu des moments difficiles. Mais les capitaines, on les reconnait lorsqu’il y a des vents contraires ! Il n’y a eu de 6 départements où la majorité présidentielle était en tête. Les vents contraires étaient là. Mais la gauche n’est pas de retour » a-t-il expliqué en parlant de « pourcentages trompeurs » : « On nous a expliqué que c’était le retour du FN ! Dans les Hauts de Seine, l n’y a aucun élu, ni en IDF alors qu’auparavant il y avait un groupe au conseil régional. Il a fait 1,2 millions de voix de moins qu’en 2004 et il est passé de 154 à 118 élus. Le Front de Gauche a perdu 90 élus. Europe Ecologie a augmenté ses voix et ses élus car ils avaient offert une nouvelle donne aux français. 1 français sur 2 n’est pas aller voter, et on les a rencontré avec André Santini, Et ils nous ont expliqué  « La Région ne sert à rien ! Arrêté de vous battre entre vous ! » préoccupés surtout par des problèmes d’emplois ».