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VIE POLITIQUE LOCALE - Page 12

  • VANVES EN 2010 : LE GRAND RENDEZ-VOUS REGIONAL

    Il devrait être vanvéens trois à postuler pour les élections régionales qui seront le grand rendez-vous politique de cette année : 2 en position éligible, Marc Lipinski chez les Verts conduite par Cécile Duflot, Bernard Gauducheau dans la liste UMP/NC conduite par Valérie Pécresse avec André Santini comme tête de liste dans les Hauts de Seine, dont les noms définitifs seront connus officiellement le 31 Janvier prochain, et 1 en position de témoignage, Fabian Estellano, chez les socialistes conduite par le président sortant Jean Paul Huchon.

    Rencontre avec l’un des trois candidats, Vice président chargé des Universités et de la Recherche, Marc Lipinski (Verts), en attendant de rencontrer les deux autres au cours des prochains jours.

     

    Marc Lipinski :

     

    « Nous vivons un moment passionnant ! »

     

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi vous représentez-vous pour un second mandat ?

    Marc Lipinski : « En mars prochain, pour l’élection régionale, premier Vert sur la liste des Hauts de Seine, je figurerai en troisième position. Nous avons en effet décidé de continuer sur la lancée de l’élection européenne en élargissant le rassemblement à d’autres écologistes qui ont franchi le pas et souhaitent désormais travailler avec nous. Le plat que nous avons mitonné sera tout à fait gastronomique avec des épices de toutes sortes. Nous auront en tête de liste 92 Pierre Larrouturou qui a renoncé à transformer le PS. Derrière lui et devant moi, nous accueillons Hélène Gassin, une grande spécialiste des questions énergétiques qui a longtemps travaillé à Greenpeace. Je me réjouis de ce signe d’une attractivité qui frappe tous les observateurs. Ce sera je crois la clé d’un nouveau succès, peut-être encore plus éclatant qu’en juin dernier.

    VAQ - Qu’est-ce que vous  retenez de ses 6 ans de mandat ?

    M.L. : « Lors de mon premier mandat au Conseil régional, j’ai eu l’occasion de mettre en place une politique pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation en Ile de France. Les milieux concernés ne s’y sont pas trompés et je crois que beaucoup souhaitent que je continue ce que j’ai entamé. Cela suffirait à motiver ma candidature à un deuxième mandat qui sera aussi le dernier, il faut une part de renouvellement à chaque élection. Mais ce qui me motive encore plus, c’est d’être partie prenante d’un tournant politique : nous vivons un moment passionnant où les valeurs qui structurent le pays et les électeurs se réorganisent autour de nos valeurs, celles des écologistes. Je pense que mon expérience peut être utile au futur groupe écologiste dont je suis persuadé qu’il sera très renforcé dans le futur Conseil régional d’Ile de France.

    VAQ - Quelles sont les chances pour que les Verts obtiennent la présidence de la Région Capitale en faisant cavalier seul ?

    M.L. : « Cela se décidera lors du premier tour, le 14 mars prochain. Dans notre pays, les élections à deux tours donnent aux citoyens l’occasion d’exprimer leurs véritables préférences au premier tour. Encore faut-il qu’il leur soit proposé des listes qui portent vraiment les idées qu’ils veulent appuyer. En 2004, j’étais déjà partisan de proposer une liste écologiste au premier tour de l’élection régionale mais cela n’avait pas été le choix de la majorité des Verts. Nous avions donc fait liste commune avec le PS dès le premier tour, puis cette liste avait fusionné avec celle du PC au deuxième tour. Pendant la mandature qui a suivi et qui s’achève, nous avions 28 élus là où les socialistes en avaient 60 et le PC 27. Nous avons pesé sur les politiques menées en rapport avec le nombre d’élus que nous avions. Mais le président, c’était bien Jean-Paul Huchon, ce n’était pas une co-présidence PS-Verts !

    VAQ - N’est il pas difficile maintenant de critiquer le bilan Huchon comme vous le  reproche vos adversaires  politique ?

    M.L. : « Pendant la mandature, nous n’avons pas eu de crise particulière dans nos rapports avec Jean-Paul Huchon et le PS parce que nous sommes respectueux du choix des électeurs. Mais je suis convaincu qu’en 2010, les électeurs voudront que l’écologie soit plus forte dans tous les Conseils régionaux. Pour cela, c’est très simple, il leur suffira de voter pour les écologistes au premier tour. Ils verront d’ailleurs pendant la campagne que les propositions défendues par les uns et les autres ne seront pas les mêmes. Notre vision du monde est différente, nous ne croyons pas à la possibilité d’une croissance éternelle alors que les ressources sont épuisables et que l’énergie que nous gaspillons cause des dommages irréparables au climat, à la biodiversité, à la planète. Ce sont les plus fragiles qui en souffrent et qui en souffriront. La bonne réponse, la seule réponse aux crises sociale, économique, climatique, environnementale, c’est de mettre en place dès que possible une politique écologiste de transformation de nos modes de vie et du modèle de développement économique. Dans les Régions, on peut commencer à le faire, c’est ce que nous proposons aux citoyennes, aux citoyens et à tous les électeurs.

  • VANVES ET SON HISTOIRE : IL Y A 20 ANS (suite)

     

    1990 : UNE ANNEE HORRIBILIS ?

     

    En 1990, Gérard Orillard entamait sa dernière année de mandat avant que la maladie ne l’emporte au début de l’année suivante, obligeant son 1er adjoint Didier Morin à assurer une « supléance » à la Rentrée 90.  Une année « horribilis » selon une expression royale. Déjà, une tempête le 2 Février 1990 fit des dégâts avec des vents soufflant à 120 km/h entre 12H et 22H qui déchirérent en deux le grand cédre du pavillon de la Tourelle, abattirent quelques arbres dans le parc F.Pic….obligeant les responsables de la piscine municipal à évacuer le public pour raison de sécurité. Puis le Conseil Municipal lançait le projet de réaménagement du centre ancien parce que ce « quartier se sclérosait »   et qu’il  était nécessaire de le ré-animer. 20 ans après, le débat était toujours le même. Mais à la Rentrée 1990, ce projet allait réveiller de nombreuses oppositions, susciter des débats houleux amenant l’équipe municipale à organiser sa première réunion publique de l’histoire qui allait se révéler très houleuse, et la création de l’ASAVA (Association de Sauvegarde et d’Aménagement du Vanves Ancien)  et de Vanves Village Vivant quii allaient mener le combat contre la ZAC du Centre Ville … qui était abandonnée plus tard.   

    La rénovation du Pavillon Mansart au Lycée Michelet se terminait. Gilbert Ferrer prenait en main le célèbre café « Le Tout Va Mieux » malheureusement fermé depuis  prés de 2 ans,  et un autre Gilbert Chauvin inaugurait l’Amandine un certain 12 Février 1990 avec Gérard Orillard et André Santini, Laurent Boscher, célèbre coiffeur de Vanves prenait le relais de sa tante à 23 ans avec le salon de coiffure « Ty Coif » installé alors rue V.Hugo avant de rejoindre l’avenue Marcel Martinie à la place du Pic du Midi. M.Jonchery était nommé directeur de la Maison de Retraites Larmeroux, ce qui est toujours le cas, 20 ans après, mais avec quelques dysfonctionnements qui ont enclenché une enquête de la DDASS92 après des inquiétudes exprimées par les familles des résidents.  Et la compagnie Ivan Morane s’installait au théâtre Le Vanves, avant que son responsable ne prenne la direction du Théâtre. La vile organisait son premier carnaval  à la mi-Juin  dont certains se souviennent encore grâce à Jean Louis Lelarge, maire adjoint chargé de l’animation et Serge Bauville, Secrétaire Général de Mairie qui en furent les maîtres d’œuvres.

    Les travaux d’extension et de transformation du square Jarousse étaient entrepris entraînant la destruction et le déménagement du garage et des ateliers municipaux rue Larmeroux. Et ceux du square Marceau avec son kiosque prenaient fin, et était baptisé du nom du Général de Gaulle à l’occasion de son inauguration en présence de Charles Pasqua La restructuration du PMS André Roche qui lui a donné son aspect actuel était lancé. Et l’école maternelle Lemel était inaugurée.

  • VANVES ET SON HISTOIRE : IL Y A 10 ANS

    Retour sur le passé et les années qui se terminaient par un zéro

     

    IL Y A DIX ANS, VANVES EN 2000 :

     

    UNE ANNEE MARQUEE PAR L’INCENDIE

     

     

    « L’homme n’est heureux et ne s’accomplit véritablement qu’en relation avec les autres. C’est dans l’échange que chacun peut trouver ses repères, se sentir reconnu par ses pairs et utile pour les autres. Cette vérité nous paraît d’autant plus évidente qu’elle répond à une attente forte et à un besoin trip souvent négligé » écrivait Guy Janvier, alors Maire de Vanves,  dans son édito de Janvier de VI en parlant des corps intermédiaires et en lançant 4 grandes réunions publiques de consultations pour faire émerger les souhaits des vanvéens et « enrichir la construction du futur projet de collectivité dans lequel Vanves se projettera à un horizon de 10 ans ». Une consultation qui aura coûté 60 000 frs « et servi à rien et dont il ne s’est même pas inspiré pour arrêter un programme municipal » selon son opposition RPR  menée par Isabelle Debré qui annonçait son entrée en liste pour les municipales dans Première Heure en Janvier 2000 et devenait la Secrétaire RPR de la 10éme circonscription des Hauts de Seine (Vanves-Issy) en vu des municipales, et UDF par Bernard Gauducheau alors Conseiller Général qui organisait ses Vœux à Larmeroux avec plus de 400 participants. Ilouvrait une permanence rue Diderot 6 mois plus tard en prévision bien sûr des municipales, suivi par celles d’Isabelle Debré (RPR) en présence de Michéle Alliot Marie, et de Guy Janvier (PS) en présence de Robert Badinter la même soirée du 13 décembre, mais seule celle du RPR r’eçu un pavé dans sa vitrine à la veille de Noêl. Le maire sortant présentait le 21 Février 2000 le projet de Vanves 2000-10 au théâtre et lançait le premier site Internet de la ville de Vanves, en vu des municipales, malgré quelques dissidences de Raymond Deniau qui essayait de se verdir et de quelques co-listiers.

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    Pendant ce temps, la ville réparait les dégâts de la tempête du siècle dans le parc F.Pic qui ré-ouvrait début Février seulement, alors que la piscine municipale n’a ré-ouvert que le 25 Août.  Roger Aveneau, ancien conseiller général et maire adjoint nous quittait à l’âge de 77 ans. Il était né à l’hôtel de ville avec son frére Jean et il a été l’un des pères du Plateau. Le peintre d’origine espagnol, Fran-Baro qui avait séduit par ses œuvres d’inspirations impressionnistes le suivait peu après, en laissant en autre, une fresque à l’entrée du théâtre Le Vanves qu’il a offert pour son inauguration voilà plus de 20 ans et qui n’est guère mis en valeur par ses responsables, ce qui suscite une certaine colère chez son épouse.

    Guy Janvier était nommé Délégué Interministériel à la famille le 24 Mai auprès de Ségolène Royal alors ministre délégué à la famille et l’enfance, dépendant de Martine Aubry ministre de l’emploi et de la Solidarité avec pour charge de suivre notamment le suivi des réseaux d’aides à la fonction parentale, dont l’objectif était de travailler sur la qualité et la pérennité des liens enfants-parents. Il organisait le 25 Mars 2000 un forum de la fonction parentale au gymnase Magne qui lui permettait de recevoir Martine Aubry à l’hôtel de Ville et il  recevait début Septembre 2000 au collège de  Michelet, Ségoléne Royal et Jacques Lang pour le lancement officiel  du plan de relance de l’éducation sexuel à l’école. Tout un programme. Par contre, il a dû se séparer de son directeur de cabinet à la mairie qui jouait les corbeaux en proférant des menaces vis-à-vis du conseiller général. Denise Tournache, cuisinière puis gestionnaire du chalet de la Féclaz que des générations de Vanvéens en culottes courtes ont connu, prenait sa retraite.

     

    Vanves décidait de donner le nom de Maurice Magne au gymnase du Plateau. 5 jeunes vanvéens participaient du 11 au 18 Février 2000 au nettoyage des plages de Noirmoutiers souillées par le pétrolier Erika,  en compagnie d’une cinquantaine de jeunes envoyés par le conseil régional d’Ile de France. Vanves Villard Club s’installait dans ses nouveaux locaux de la rue Rabelais. Une stèle pour les anciens d’Algérie était inaugurée le 10 Mars à l’angle des rues Auguste Comte et Rabelais provoquant une polémique et du coup l’absence du Secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants et du Sous Préfet. L’équipe municipale  lançait la réhabilitation de la place du Président Kennedy et de la rue Jean Jaurés qui ne s’est pas révélée être une réussite même si elle a apportée un plus dans ces deux quartiers de Vanves La ville lançait le 20 Mai 2000, le jumelage avec Ballymoney (Irlande du Nord),  le projet de construction d’un ascenseur à l’hôtel de ville (11 Mai) et signait une charte ville handicap (8 Juin)

     

    Mais l’événement de l’année restera l’incendie du marché, dévasté dans la nuit du Mardi  30 au Mercredi 31 Mai provoquant l’évacuation des 250 habitants de la Tour accueillis dans la salle des fêtes de la mairie. Et dés le Jeudi 1er Juin, il était installé rue Mary Besseyre et avenue Guy Mocquet. Les employés de la  bibliothèque ont dû nettoyer un par un les 60 000 ouvrages contenus dans les rayonnages. Au théâtre, il a fallu rétablir le circuit électrique et le réseau de plomberie, obligeant de reporter les spectacles jusqu’à la Rentrée, puis jusqu’au printemps,, l’obligeant à installer un théâtre en bois dans le parc F.Pic. Dés le 13 Septembre Guy Janvier organisait une réunion publique et le lendemain un conseil municipal extraordinaire sur le réaménagement du marché qui allait entraîner un désiamentage du site, provoquant un premier retard. Et la polémique s’enflait sur le choix d’un aménagement entre la majorité et l’opposition municipale….

     

    A Suivre...