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SOCIAL - Page 15

  • INAUGURATION A VANVES DE LA MAISON RELAIS SIMON DE CYRENE POUR HANDICAPES

    L’inauguration de la « structure d’hébergement à caractére expérimentale, pour l’accueil de personnes handicapées apte à vivre en appartements individuel » selon le Conseil Général,  de « la Maison relais de l’association Simon de Cyréne (pour personnes handicapés lésés-cérébrales », pour le Conseil Régional, « des lieux de vie partagée Simon de Cyréne » selon la ville de Vanves, « d’une Maison Relais pour adultes handicapés dans l’enceinte du prieuré Saint Balthilde à Vanves » selon le groupe Polylogis devrait attirer du beau monde cet après à partir de 14H rue d’Issy : Bernard Gauducheau, Isabelle Debré, André Santini, Jean Pierre Guardiola sous préfet d’antony, Jean Paul Huchon, président du Conseil Régional, Patrick Devedjian président du Conseil Général des Hauits de Seine, Pierre Christophe Baguet, Président de GPSO, Daniel Biar président du Comité Exécutif du groupe Polylogis et Laurent de Cherisey directeur général de l’association Simon de Cyréne sont attendus et annoncés.  

     

    Rappelons que ce projet innovant est  à mi-chemin entre la maison relais « classique » et le foyer d’accueil médicalisé, pour accueillir des personnes qui ont basculés dans l’handicap lourd en cours de vie (après un anévrisme, des troubles neurologique, un accident de voiture.. ) et doivent ré-apprendre à vivre,  tout en pouvant mener une vie autonome. « 10 000 personnes basculent dans un handicap lourd chaque année et rencontrent soudain une grande solitude. Les progrés de la médécine d’urgence permettent de sauver les personnes victimes de ces accidents (traumatisme crânien, accident cérébro-vasculaire, lésion cérébrale…) qui ne l’auraient pas été voilà 25 ans et dont la vie est cassée » a souvent précisé Laurent de Cherisey quadragénaire bon chic bon genre et spécialiste de l'entreprenariat social, qui pilote la structure depuis 2006.

    Elle est donc initiée et développée par l’association Simon de Cyrène – personne qui a aidé le Christ à porter sa croix -  dont l’idée, est de porter les handicapés sur leur chemin. « Ce n’est pas un foyer traditionnel que l’on voit partout. Il recrée ainsi une cellule familiale et ses résidents, handicapés un peu perdus par leur handicap,  qui vivent en autonomie». L’immeuble et le terrain de 2500 m2 ont été acquis auprès de la communauté religieuse des Bénédictines de Vanves par l’association Simon de Cyrène. L’association a concédé un bail à construction à l’ESH LOGIREP pour une durée de 50 ans. L’opération comporte une partie en acquisition-amélioration (8 logements) et une partie en construction neuve (19 logements) pouvant accueillir 25 à 27 personnes handicapées et 12 assistants volontaires avec 3 hôtes. Elle a coûté 5 M€. «Pour cet ensemble, nous avons pu mobiliser une mise initiale d'un million d'euros récoltée grâce à des mécènes. Le reste est issu de subventions publiques pour le logement social et d'un emprunt à la Caisse des dépôts».

     

    Quel chemin parcouru depuis la première pierre le 7 Juin 2010 lorsqu’une des futures résidentes a inséré  le parchemin dans le rouleau qui avait été placé dans une des pierres d’un mur tout blanc placé au milieu du jardin des bénédictines. « Cette première pierre revêt pour nous tous une importance car chacun a apporté la sienne » avait alors expliqué Laurent de Cherisey son initiateur  en ajoutant que « c’est la première pierre du désir de François », un résident qui avait eu cette phrase lors d’un échange : « On ne peut plus créer notre famille. Ne voulez-vous pas qu’on la recrée ensemble ! » Avec l’aide bien sûr de Simon de Cyréne ! ». Et en racontant cette anecdote : « Au début, nous pensions la réaliser à 40 km de Paris. Et c’est un  handicapé qui nous a dit : Et pourquoi pas trouver une ville à taille humaine, prés d’un métro, avec des espaces verts…c’est ce qui correspond à Vanves !». 16 mois plus tard à la mi Octobre 2011, les premiers résidants s’installaient dans cette Maison Relais.

    Durant toute la période de ce chantier, l’association Simon  de Cyréne s’était installé au rez de chaussée de l’immeuble du 18 av. du Général de Gaulle dans l’appartement qui était occupé auparavant par une petite communauté de sœurs de la congrégation des franciscaines Missionnaires de Marie. Ces sœurs sont à l’origine du Rosier Rouge puisque c’était leur couvent voilà 120 ans (ouvert en Octobre 1892).  Une sorte d’appartement « témoin » où depuis le 20 Janvier 2010, 24 personnes dont la vie a basculé dans le handicap sont venus passer des séjours d’essais  de 10 jours pour voir s’ils étaient prêts à vivre dans un appartement partagé,  avec 4 bénévoles et une maîtresse de maison.

     

    Laurent de Cherisey avait expliqué que c’était l’accident de sa sœur de 17 ans qui l’avait interpellé, et amené à créer avec une escouade de bénévoles, inspiré par l’Arche de Jean Vanier, « des communautés de vie où la relation, la gratuité et la fraternité pourraient s’exprimer entre personnes handicapées et valides ». Il l’avait même raconté et expliqué dans un ouvrage intitulé « Le Grain de sable et la Perle »  Il avait compris que « même après une tragédie, la vie pouvait avoir du sens, la relation à l’autre étant la clef de toute croisance humaine et spirituelle ». D’où ce projet de maison relais, et cette préfiguration avec l’appartement pilote à Vanves : « Lorsqu’il a ouvert en 2010, les voisins ne regardaient pas d’un très bon œil ces accidentés de la vie. Maintenant, ils voient lili, une personne ! ».

    Aujourd’hui, les vanvéens les rencontrent tous les jours dans les rues de leur ville, à l’église Saint Remy, mais quelquefois plus loin du côté d’Issy les MOulineaux, l’Aquaboulevard etc…. Comme l’avait fait remarqué le pére Thirion dans son sermon d’une messe dominicale de l’Avent à Saint François, « voir ces handicapés parmi nous, est quelque chose de très fort qui va marquer les vanvéens ». Depuis beaucoup ont pris leur marque dans notre ville, devenant des personnnes incontournables dans ce quartier du Centre Ancien.  

  • POLITIQUE SOCIALE DE LA VILLE DE VANVES : POLEMIQUE SUR LE CCAS BRAS ARME DE LA MUNICIPALITE

    Le grand débat qui a agîté l’opposition et plus particulièrement les élus d’EELV concernant le budget social de la ville de Vanves était la baisse  de 60 000 € dans la subvention versée  sur laquelle  Claire Papy (EELV) s’est quelque peu  emmelé « les pattes » dans sa démonstration chiffrées ce qui avait provoqué un débat houleux lorsque Bernard Gauducheau et Bertrand Voisine avaient indiqué que « cela n’a rien à voir avec le budget spécifique du CCAS qui est un établissement public, la ville versant une dotation d’équilibre »… « qui représente 90% du budget du CCAS » faisait remarquer Pierre Toulouse

    Occasion pour Isabelle Debré, 1ére Maire adjointe chargée des affaires sociales, de préciser que « si les dépenses engagées par le CCAS ont été moins élevées en 2011 qu’en 2010, cela est dû à un véritable effort de rationalisation des frais de fonctionnement. Cet effort, de l’ordre de 125 000 €, a permis de réduire de manière très substantielle le volume de la subvention municipale (- 130 000 €) qui, il n’est pas inutile de le rappeler, est le produit des impôts acquittés par les contribuables vanvéens ». Et d’ajouter  que « s’il est possible de réduire certaines dépenses, tout doit être fait pour maintenir l’effort en faveur de nos concitoyens les plus fragilisés par l’âge, la maladie, le handicap ou la crise économique ». D’ailleurs lors de ce conseil municipal, elle avait rappelé « qu’aucune personne ou famille n’avait jamais été laissée sur le bord du chemin ! »

     

    Ainsi le centre communal d’action sociale (CCAS) qui est un établissement public permettant de venir en aide aux plus démunis, aux personnes handicapées et aux personnes âgées, est finalement le bras armé de la commune dans le domaine social. Présidé légalement par le maire de la commune et, par délégation, par le Premier adjoint chargé des affaires sociales, Isabelle Debré, il peut s’appuyer sur les compétences d’une vingtaine d’agents dévoués et compétents. Son budget est constitué de ressources propres ainsi que d’une subvention municipale qui s’est élevée, en 2011, à 550 000 € et en 2012 à 618  015 € (+12,37%). Ses missions se répartissent en 2 catégories : Tout d’abord l’aide obligatoire qui correspond à des dispositifs légaux, nationaux, départementaux qu’il met en œuvre : Dossiers de la Maison départementale du Handicap, demandes de placement ou de regroupement famial ou d’APA, domiciliations…Ensuite l’aide facultative qui correspond à la politique sociale de la ville qui vise trois publics : Les personnes âgées, démunies et handicapés

     

    Cette subvention au CCAS  est versée dans le cadre du fonctionnement de l’action sociale qui se monte à 703 915 € en  2012 (776 235 € en 2011)  dont 413 000 € concerne les frais de fonctionnement du CCAS qui correspondent à ses dépenses courantes  et se répartissent en 4 secteurs : Pôle Senior (279 250 €), Pôle Solidarité ( 83 750 €), Actions  en faveur des handicapés (30 000 €) et affaires générales (20 500 €). Pour le pôle Senior, (279 250 €) qui représente 67,53% des dépenses du CCAS,  plusieurs postes sont précus : 140 000 € pour les aides  financiéres (50%), 81 000 € pour le Protocole (29%) à l’occasion des fêtes de fin d’année (distribution de ballotins de chocolats, repas au Pavillon Dauphine, 18 000 € pour les transports (6%) afin d’aider les seniors dans leurs déplacements dans la commune et les villes riveraines, 17 000 € pour la télé alarme (6%), 15 500 € pour Danton (6%) et 7 750 € pour l’animation (3%).

    Une partie importante sera redistribuée sans générer des recettes comme l’attribution de ballotins de chocolat (22 000 €), l’organisation du banquet du Nouvel an au Pavillon Dauphine (59 000 €), l’attribution d’aides financières pour l’aide à domicile, le portage de repas à domicile, l’allocation Vanves Sénior. D’autres font l’objet d’une facturation avec des tarifs proportionnels aux revenus des bénéficiaires : Téléalarme, transports, aides aux démarches administratives. Enfin des dispositifs font l’objet de subventions du Conseil Général comme la téléalarme (10 000€),  la ccordination gérontologique (21 300€) et le dispositif canicule (3 750 €).

     

    Pour le Pôle Solidarité (83 7450 €) qui représente 20,25% des dépenses du CCAS, il est prévus de distribuer 60 00 € aux personnes démunies sous forme d’aides (financières, chéques services, rentrée scolaire, cadeaux), de verser 15 000 € au Libre Service Social d’Issy les Moulineaux/Vanves, 2500 € au Secours Catholique, 6000 € pour le réabondement du FLS, 250 € de petits matériels pour les animations collectives. Pour les handicapés (30 000 € soit 7,26% des dépenses du CCAS), il est prévu de distribuer 18 000 € sous forme d’aide pour Noêl, 12 000 € pour la mise en œuvre d’actions comme la version sonore de Vanves Infos (3300 €), la traduction des commissions d’accessibilité en langue des signes, le financement des séances Cinéma Différence, des consomations culturelles des bénéficiaires du Pass Loisirs (étendu au théâtre à partir de Septembre 2012).   

  • LES POSTIERS DE VANVES (ET MALAKOFF) EN GREVE FONT LA FETE POUR DEFENDRE UN SERVICE PUBLIC EN DANGER

    Les postiers de Vanves-Malakof en gréve, avaient organisé Samedi soir une fête de soutien  - très rock’and roll avec spectacles, buffet…dans une école de Malakoff, pas trop loin de Vanves, à l’initiative du syndicat SUD. Pratiquement aucun élu de Vanves ne s’est déplacé ce soir là pour les soutenir, alors qu’ils ont eu la visite de Pascal Buchet, Maire et Conseiller Général de Fontenay aux Roses, premier secrétaire fédéral du PS 92, la député maire PC Amiable de Bagneux avec le Conseiller Général PC Alexanian.

     

    Ses postiers ont entamé si ce n’est une gréve, un mouvement social qui a l’air de s’étendre, depuis le 16 Janvier à Nanterre, le 8 Février à Vanves-Malakoff, rejoint par Montrouge et Fontenay aux Roses. Ils protestent contre la réorganisation de leur travail, et notamment la réorganisation des tournées avec la suppression de certaines d’entre elles. « On nous demande plus de travail pour moins de salaire » explique Hervé, célébre postier sur le Plateau de Vanves, connu de tous pour sa gentillesse, toujours prêt à rendre service, ou à détendre l’atmosphére par un bon mot. « Dans cette réorganisation, ils (les responsables de la poste)  ne prennent pas en compte l’humain, le temps passé avec les gens. Ce qui détériore nos relations avec les clients et le service aux usagers. Il joue sur les vacataires et les précaires qui ne font pas la même qualité de travail que les titulaires. Ils jouent sur les primesd versées en fonction des résultats. C’est vraiment la prime à la vache ! » » témoignait il samedi en donnant l’exemple du Bureau du poste du Plateau de Vanves dont les horaires d’ouverture ont été réduit.  

     

    Il insistait surtout sur le fait que « ce mouvement est vraiment parti d’une colére. Il suffit de voir tous ceux qui partucipent à ce mouvement, et qui n’avaient pas l’habitude de bouger, car ils en ont ras le bol, car ils sont en colére ». Ainsi ses postiers sont en train de défendre ce service public de la poste en ville qui est tout aussi important qu’en campagne où les élus se battent pour garder et préserver ce service qui est très souvent le seul lien social pour beaucoup de français. L’un des meilleurs exemples a été donné ses 24 derniers mois par le basculement de la TV analogique à la TV tout numérique, où le gouvernement via son opération, Tous au Numérique, est passé par les postiers pour être sûr que personne ne passe au travers de cette révolution technique.