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SOCIAL - Page 14

  • UNE FETE POUR L’INAUGURATION DES LIEUX DE VIE SIMON DE CYRENE A VANVES

    Ils étaient tous là, comme prévu, pour l’inauguration « des lieux de vie partagée Simon de Cyréne », à 15H pile, alors que l’orage éclatait dans le ciel de Vanves : « C’est la bénédiction »  selon une des sœurs bénédictines présentes : Bernard Gauducheau qui a commencé son discours « les Dieux sont avec nous, ils arrosent le projet », Isabelle Debré, André Santini et Françoise Saimpert, Jean Pierre Guardiola sous préfet d’Antony, Jean Paul Huchon, président du Conseil Régional, Patrick Devedjian président du Conseil Général des Hauts de Seine, Pierre Christophe Baguet, Président de GPSO, Daniel Biar président du Comité Exécutif du groupe Polylogis et… même Guy Janvier (PS) qui pestait (à juste titre) contre l’oubli du Conseiller Général de Vanves parmi la liste des personnalités diffusée notamment par le Conseil Général. Laurent de Cherisey directeur général de l’association Simon de Cyréne les a tous accueillit chaleureusement avec Maxime Germain le directeur de Vanves qui a fait les présentations au moment des discours officiels en donnant la parole en priorité aux résidents.

     

    « On a réfléchit autour de la relation, de la rencontre et de la fraternité » a-t-il annoncé en interrogeant sur ses thémes des résidents : « A Simon de Cyréne, on est axé sur la relation. Construire notre vie ensemble. Avec ceux qui nous entourent » a témoigné une résidente en parlant de la fête des voisins. Sur la rencontre,  les termes de « liens d’amitié, « ouverture à la simplicité », « se déxouvrir en tant que personne unique » sont revenus dans leurs témoignages. Pour la fraternité ce fut « le partage et la solidarité », « Quand on se rencontre, on créé des liens ». C’était une belle entrée en la matière avant les discours institutionnels où chacun a fait court et concis, rare pour être noté

    « C’est un moment de grand d’émotion, de fête qui est au cœur de notre vivre ensemble. Avec le film « les intouchables », on a découvert comment un projet local pouvait avoir un écho national » a déclaré Laurent de Cherisey en parlant de « ses 10 000 personnes qui doivent retrouver un sens à la vie », de « cette aventure qui a commencé voilà 10 ans », « des sœurs bénédictines qui ont porté ce projet d’une façon privilégié en le suivant de très prés », du maire « Bernard Gauducheau et son équipe qui les ont accueilli et ont souhaité que ce projet soit ancré dans le local », de ses projets similaires qui essaiment maintenant un peu partout en France, à Bordeaux, Nantes, Toulouse…

     

    Les élus ont tous salué l’engagement et la volonté très forte de Laurent de Cherisey et de ses troupes, et ont tous parlé de de « replacer l’humain au cœur de leurs actions. « Il faut beaucoup de courage pour porter un tel projet jusqu’au bout. Et les élus locaux ont apporté leur modeste contribution, car ils ont voulu replacer l’homme au cœur de l’action publique de GPSO. Vous nous offrez cette opportunité » (Pierre Christophe Baguet). « Nous sommes heureux de vous compter parmi nous. Nous vivons dans une époque où le matérialisme nous fait oublier les valeurs humaines. Et pourtant, il y a des domaines où des innovations se font jour : l’humain » (Bernard Gauducheau). « C’est une belle réussite. La référence à Simon de Cyréne est formidable. Ce projet associe la générosité et l’intelligence. Cet établissement est novateur et exemplaire. Nous sommes convaincu qu’il faut mettre de l’humain au cours de l’action politique du département des Hauts de Seine. Le choix du lieu n’est pas un hasard, parfaitement bien intégré dans un lieu urbain. Ainsi insertion sociale va de pair avec insertion urbaine » (Patrick Devedjian). « On peut faire de belles choses ensemble ! L’handicap n’est pas de la compétence de la Région. Mais on a voulu accompagner le Conseil Général des Hauts de Seine. D’ailleurs il faut laisser la liberté aux colectivités locales de s’accompagner comme je l’ai plaidé auprès du gouvernement (dans le cadre de la nouvelle étape de la décentralisaton) » (Jean Paul Huchon). 

     

    « On n’imaginait pas comment ce lieu allait vivre. On a conçu ce projet pour faire en sorte que ce lieu vuive. Il est en lien avec l’extérieur. C’est une autre façon d’aborder le handicap » a déclaré Daniel Biar président du Comité Exécutif du groupe Polylogis qui a parlé un peu au nom de tous les compagnons qui sont intervenus sur ce chantier et son équipement. Car ces lieux de vie bénéficient des dernières innovations tant en matière de développement durable que de domotique. Comme ses personnalités ont pu le découvrir justement en visitant l’un de ses lieux de vie avec son séjour et ses chambres, ainsi que les autres invités, des familiers, des amis, des bénévoles qui donnent leur temps à cette association comme Mme dos Santos très présente, des élus vanvéens comme Marie-Anne Sorensen qui a suivi de bout en bout la réalisation de ce projet et salué chaleureusement par Laurent de Cherisey,   car des visites ont été organisés, ainsi que des ateliers pour des rencontres et des échanges avec les résidents…pendant plus de 2H après les discours. Et cette fête s’est terminée dans la musique puisque c’était le jour. Et comme l’a souvent dit Laurent de Cherisey : « La fête est au coeur de notre vivre ensemble ! » 

  • INAUGURATION A VANVES DE LA MAISON RELAIS SIMON DE CYRENE POUR HANDICAPES

    L’inauguration de la « structure d’hébergement à caractére expérimentale, pour l’accueil de personnes handicapées apte à vivre en appartements individuel » selon le Conseil Général,  de « la Maison relais de l’association Simon de Cyréne (pour personnes handicapés lésés-cérébrales », pour le Conseil Régional, « des lieux de vie partagée Simon de Cyréne » selon la ville de Vanves, « d’une Maison Relais pour adultes handicapés dans l’enceinte du prieuré Saint Balthilde à Vanves » selon le groupe Polylogis devrait attirer du beau monde cet après à partir de 14H rue d’Issy : Bernard Gauducheau, Isabelle Debré, André Santini, Jean Pierre Guardiola sous préfet d’antony, Jean Paul Huchon, président du Conseil Régional, Patrick Devedjian président du Conseil Général des Hauits de Seine, Pierre Christophe Baguet, Président de GPSO, Daniel Biar président du Comité Exécutif du groupe Polylogis et Laurent de Cherisey directeur général de l’association Simon de Cyréne sont attendus et annoncés.  

     

    Rappelons que ce projet innovant est  à mi-chemin entre la maison relais « classique » et le foyer d’accueil médicalisé, pour accueillir des personnes qui ont basculés dans l’handicap lourd en cours de vie (après un anévrisme, des troubles neurologique, un accident de voiture.. ) et doivent ré-apprendre à vivre,  tout en pouvant mener une vie autonome. « 10 000 personnes basculent dans un handicap lourd chaque année et rencontrent soudain une grande solitude. Les progrés de la médécine d’urgence permettent de sauver les personnes victimes de ces accidents (traumatisme crânien, accident cérébro-vasculaire, lésion cérébrale…) qui ne l’auraient pas été voilà 25 ans et dont la vie est cassée » a souvent précisé Laurent de Cherisey quadragénaire bon chic bon genre et spécialiste de l'entreprenariat social, qui pilote la structure depuis 2006.

    Elle est donc initiée et développée par l’association Simon de Cyrène – personne qui a aidé le Christ à porter sa croix -  dont l’idée, est de porter les handicapés sur leur chemin. « Ce n’est pas un foyer traditionnel que l’on voit partout. Il recrée ainsi une cellule familiale et ses résidents, handicapés un peu perdus par leur handicap,  qui vivent en autonomie». L’immeuble et le terrain de 2500 m2 ont été acquis auprès de la communauté religieuse des Bénédictines de Vanves par l’association Simon de Cyrène. L’association a concédé un bail à construction à l’ESH LOGIREP pour une durée de 50 ans. L’opération comporte une partie en acquisition-amélioration (8 logements) et une partie en construction neuve (19 logements) pouvant accueillir 25 à 27 personnes handicapées et 12 assistants volontaires avec 3 hôtes. Elle a coûté 5 M€. «Pour cet ensemble, nous avons pu mobiliser une mise initiale d'un million d'euros récoltée grâce à des mécènes. Le reste est issu de subventions publiques pour le logement social et d'un emprunt à la Caisse des dépôts».

     

    Quel chemin parcouru depuis la première pierre le 7 Juin 2010 lorsqu’une des futures résidentes a inséré  le parchemin dans le rouleau qui avait été placé dans une des pierres d’un mur tout blanc placé au milieu du jardin des bénédictines. « Cette première pierre revêt pour nous tous une importance car chacun a apporté la sienne » avait alors expliqué Laurent de Cherisey son initiateur  en ajoutant que « c’est la première pierre du désir de François », un résident qui avait eu cette phrase lors d’un échange : « On ne peut plus créer notre famille. Ne voulez-vous pas qu’on la recrée ensemble ! » Avec l’aide bien sûr de Simon de Cyréne ! ». Et en racontant cette anecdote : « Au début, nous pensions la réaliser à 40 km de Paris. Et c’est un  handicapé qui nous a dit : Et pourquoi pas trouver une ville à taille humaine, prés d’un métro, avec des espaces verts…c’est ce qui correspond à Vanves !». 16 mois plus tard à la mi Octobre 2011, les premiers résidants s’installaient dans cette Maison Relais.

    Durant toute la période de ce chantier, l’association Simon  de Cyréne s’était installé au rez de chaussée de l’immeuble du 18 av. du Général de Gaulle dans l’appartement qui était occupé auparavant par une petite communauté de sœurs de la congrégation des franciscaines Missionnaires de Marie. Ces sœurs sont à l’origine du Rosier Rouge puisque c’était leur couvent voilà 120 ans (ouvert en Octobre 1892).  Une sorte d’appartement « témoin » où depuis le 20 Janvier 2010, 24 personnes dont la vie a basculé dans le handicap sont venus passer des séjours d’essais  de 10 jours pour voir s’ils étaient prêts à vivre dans un appartement partagé,  avec 4 bénévoles et une maîtresse de maison.

     

    Laurent de Cherisey avait expliqué que c’était l’accident de sa sœur de 17 ans qui l’avait interpellé, et amené à créer avec une escouade de bénévoles, inspiré par l’Arche de Jean Vanier, « des communautés de vie où la relation, la gratuité et la fraternité pourraient s’exprimer entre personnes handicapées et valides ». Il l’avait même raconté et expliqué dans un ouvrage intitulé « Le Grain de sable et la Perle »  Il avait compris que « même après une tragédie, la vie pouvait avoir du sens, la relation à l’autre étant la clef de toute croisance humaine et spirituelle ». D’où ce projet de maison relais, et cette préfiguration avec l’appartement pilote à Vanves : « Lorsqu’il a ouvert en 2010, les voisins ne regardaient pas d’un très bon œil ces accidentés de la vie. Maintenant, ils voient lili, une personne ! ».

    Aujourd’hui, les vanvéens les rencontrent tous les jours dans les rues de leur ville, à l’église Saint Remy, mais quelquefois plus loin du côté d’Issy les MOulineaux, l’Aquaboulevard etc…. Comme l’avait fait remarqué le pére Thirion dans son sermon d’une messe dominicale de l’Avent à Saint François, « voir ces handicapés parmi nous, est quelque chose de très fort qui va marquer les vanvéens ». Depuis beaucoup ont pris leur marque dans notre ville, devenant des personnnes incontournables dans ce quartier du Centre Ancien.  

  • POLITIQUE SOCIALE DE LA VILLE DE VANVES : POLEMIQUE SUR LE CCAS BRAS ARME DE LA MUNICIPALITE

    Le grand débat qui a agîté l’opposition et plus particulièrement les élus d’EELV concernant le budget social de la ville de Vanves était la baisse  de 60 000 € dans la subvention versée  sur laquelle  Claire Papy (EELV) s’est quelque peu  emmelé « les pattes » dans sa démonstration chiffrées ce qui avait provoqué un débat houleux lorsque Bernard Gauducheau et Bertrand Voisine avaient indiqué que « cela n’a rien à voir avec le budget spécifique du CCAS qui est un établissement public, la ville versant une dotation d’équilibre »… « qui représente 90% du budget du CCAS » faisait remarquer Pierre Toulouse

    Occasion pour Isabelle Debré, 1ére Maire adjointe chargée des affaires sociales, de préciser que « si les dépenses engagées par le CCAS ont été moins élevées en 2011 qu’en 2010, cela est dû à un véritable effort de rationalisation des frais de fonctionnement. Cet effort, de l’ordre de 125 000 €, a permis de réduire de manière très substantielle le volume de la subvention municipale (- 130 000 €) qui, il n’est pas inutile de le rappeler, est le produit des impôts acquittés par les contribuables vanvéens ». Et d’ajouter  que « s’il est possible de réduire certaines dépenses, tout doit être fait pour maintenir l’effort en faveur de nos concitoyens les plus fragilisés par l’âge, la maladie, le handicap ou la crise économique ». D’ailleurs lors de ce conseil municipal, elle avait rappelé « qu’aucune personne ou famille n’avait jamais été laissée sur le bord du chemin ! »

     

    Ainsi le centre communal d’action sociale (CCAS) qui est un établissement public permettant de venir en aide aux plus démunis, aux personnes handicapées et aux personnes âgées, est finalement le bras armé de la commune dans le domaine social. Présidé légalement par le maire de la commune et, par délégation, par le Premier adjoint chargé des affaires sociales, Isabelle Debré, il peut s’appuyer sur les compétences d’une vingtaine d’agents dévoués et compétents. Son budget est constitué de ressources propres ainsi que d’une subvention municipale qui s’est élevée, en 2011, à 550 000 € et en 2012 à 618  015 € (+12,37%). Ses missions se répartissent en 2 catégories : Tout d’abord l’aide obligatoire qui correspond à des dispositifs légaux, nationaux, départementaux qu’il met en œuvre : Dossiers de la Maison départementale du Handicap, demandes de placement ou de regroupement famial ou d’APA, domiciliations…Ensuite l’aide facultative qui correspond à la politique sociale de la ville qui vise trois publics : Les personnes âgées, démunies et handicapés

     

    Cette subvention au CCAS  est versée dans le cadre du fonctionnement de l’action sociale qui se monte à 703 915 € en  2012 (776 235 € en 2011)  dont 413 000 € concerne les frais de fonctionnement du CCAS qui correspondent à ses dépenses courantes  et se répartissent en 4 secteurs : Pôle Senior (279 250 €), Pôle Solidarité ( 83 750 €), Actions  en faveur des handicapés (30 000 €) et affaires générales (20 500 €). Pour le pôle Senior, (279 250 €) qui représente 67,53% des dépenses du CCAS,  plusieurs postes sont précus : 140 000 € pour les aides  financiéres (50%), 81 000 € pour le Protocole (29%) à l’occasion des fêtes de fin d’année (distribution de ballotins de chocolats, repas au Pavillon Dauphine, 18 000 € pour les transports (6%) afin d’aider les seniors dans leurs déplacements dans la commune et les villes riveraines, 17 000 € pour la télé alarme (6%), 15 500 € pour Danton (6%) et 7 750 € pour l’animation (3%).

    Une partie importante sera redistribuée sans générer des recettes comme l’attribution de ballotins de chocolat (22 000 €), l’organisation du banquet du Nouvel an au Pavillon Dauphine (59 000 €), l’attribution d’aides financières pour l’aide à domicile, le portage de repas à domicile, l’allocation Vanves Sénior. D’autres font l’objet d’une facturation avec des tarifs proportionnels aux revenus des bénéficiaires : Téléalarme, transports, aides aux démarches administratives. Enfin des dispositifs font l’objet de subventions du Conseil Général comme la téléalarme (10 000€),  la ccordination gérontologique (21 300€) et le dispositif canicule (3 750 €).

     

    Pour le Pôle Solidarité (83 7450 €) qui représente 20,25% des dépenses du CCAS, il est prévus de distribuer 60 00 € aux personnes démunies sous forme d’aides (financières, chéques services, rentrée scolaire, cadeaux), de verser 15 000 € au Libre Service Social d’Issy les Moulineaux/Vanves, 2500 € au Secours Catholique, 6000 € pour le réabondement du FLS, 250 € de petits matériels pour les animations collectives. Pour les handicapés (30 000 € soit 7,26% des dépenses du CCAS), il est prévu de distribuer 18 000 € sous forme d’aide pour Noêl, 12 000 € pour la mise en œuvre d’actions comme la version sonore de Vanves Infos (3300 €), la traduction des commissions d’accessibilité en langue des signes, le financement des séances Cinéma Différence, des consomations culturelles des bénéficiaires du Pass Loisirs (étendu au théâtre à partir de Septembre 2012).