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politique - Page 108

  • L’ACCUEIL DES REFUGIES EN ILE DE FRANCE FAIT POLEMIQUE JUSQU’A VANVES !

    Manifestement, les socialistes sont décidé à profiter de tout à l’occasion de la campagne des régionales. Et à polémiquer à propos de l’accueil des réfugiés en France, comme ils l’ont démontré lors de l’inauguration, jeudi dernier,  de la permanence de campagne de Claude Bartolone, leur tête de liste, où étaient d’ailleurs présent des élus vanvéens qui ont interpellés le maire de Vanves sur ce qu’ils comptaient faire. Il est vrai que certains, à droite, leur facilitent la tâche, et pas des moindres, de Nicolas Sarkosy à Patrick Devedjian avec sa boutade douteuse.

    1er round régional : Anne Hidalgo maire de Paris et Claude Bartolone président de l’assemblée Nationale se sont attaqués à l’attitude de la droite régionale face à ce drame : « Où est madame Pécresse sur la question essentielle des réfugiés. Elle a disparue des radars » constatait la maire de Paris. Mais voilà, la veille, lors du baptême du tunnelier de la ligne 14 Valérie Pécresse, tête de liste des Républicains (LR) indiquait qu’elle mettait mis une sourdine à sa campagne car l’attention des franciliens était focalisé sur la solidarité avec les réfugiés. C’était sans compter avec l’interview (désastreuse)  de Nicolas Sarkozy dans le Figaro et les déclarations de certains maires : « Je ne savais pas que notre slogan de campagne « une IDF humaine » allait devenir un signal pour les franciliens qui ne peuvent pas accepter les propos de la droite sur les réfugiés qui fuient la désespérance. Nous voulons une IDF humaine qui ne peut accepter de choisir parmi les réfugiés à accueillir. Après l’étoile jaune, le croissant vert et après le triangle rose ? La droite fait une campagne très démagogique. Dans quel monde vivons nous ? » s’emportait Claude Bartoloné en accusant Les Républicains d’être « les marionnettes du ventriloque FN.   Ils bougent les lèvres mais c’est le FN qui parle à leur place.(....) L’extrême droite, ce n’est pas leurs voix qu’elle prend, c’est leur intelligence et leur tête . Le devoir de cette région est d'accueillir ceux qui fuient la guerre » comme en témoigne un tract de campagne: «Pour moi, l'accueil c'est oui ! ».

    2éme round local : Ce soir là, les 4 conseillers municipaux socialistes (AL Mondon, JC Le Goff, V.Mathey et G.Attal) avec le secrétaire de la section PS (A. Dos Santos) de Vanves signaient et envoyaient une lettre ouverte à Bernard Gauducheau : « Depuis une semaine, de nombreuses initiatives ont été prise sur notre territoire, pour répondre à la détresse des milliers de réfugiés qui ne cherchent rien d’autres qu’échapper à la guerre, protéger leur vie et celle de leur famille » constataient ils en s’étonnant après l’envoi d’un courrier du ministre de l’Intérieur aux maires de France, « alors que de nombreux maires de toutes étiquettes politiques, ont d’ores et déjà annoncé accueillir une famille de réfugiés », qu’il n’avait toujours pas pris position. « Vanves se doit d’être fidèle à sa tradition de solidarité » affirmaient ils en lui demandant s’il participerait à la réunion de travail avec 600 Maires organisée hier matin au ministére de l’Intérieuret et « quelle manière, vous envisagez de faire participer notre ville à cette mobilisation nationale de solidarité ». Les socialistes ne sont pas les seules à avoir interpellé le maire, d’autres l’ont fait, en restant discret, par mail ou par courrier

    3éme round vanvéen : Dés Vendredi, Bernard Gauducheau (UDI) répondait aux socialistes en publiant sa réponse sur son blog et en indiquant que Marie Françoise Goloubtzoff (UDI), maire adjoint chargée de la Sécurité, représentait la ville à la réunion au ministère de l’intérieur considérant que « l’arrivée massive de réfugiés en cours en France doit être organisée par l’Etat à l’échelle du pays en liaison avec les différentes collectivités et entités publiques concernées ». Et en indiquant « qu’il y a déjà longtemps, je suis personnellement intervenu afin qu’une famille syrienne ayant des proches à Vanves bénéficient d’une autorisation administrative pour rejoindre notre territoire.Je partage le point de vue du Président de l’Association des Maires d’Ile-de-France (AMIF) qui vient d’écrire à Monsieur Manuel Valls, en lui rappelant que dans un contexte de baisse brutale des dotations de l’Etat aux collectivités locales, les Maires franciliens ne pourront accueillir dignement les réfugiés qu’avec le soutien de l’Etat. Une mobilisation efficace pour accueillir les réfugiés et leurs familles et les accompagner socialement dépendra du montant des crédits qui seront alloués aux communes par le Gouvernement ». Enfin, il annonçait « la mise en place une cellule d’accueil pour organiser et coordonner toutes les initiatives locales qui viendraient à être prises au sein de la commune ». Ce qui fit réagir tout de suite l’un des signataires de l’interpellation socialiste : « Il n 'a pas résisté à la tentation de parler encore de la baisse des dotations de l'état. La démagogie et les petits coups, c'est une seconde nature chez lui ! »

    4éme round altoséquanais : De nombreuses villes ont commencé à  s’organiser pour accueillir les réfugiés, mais cela ne se fait pas du jour au lendemain,  à l’instar de Boulogne, Suresnes  et  d’Issy les Moulineaux dont les maires ont réunis les représentants de tous les cultes et associations qui participent déjà à la solidarité locale, de Malakoff qui accueille 16 réfugiés au sein d’une association conventionnée avec la Ville et chez quelques particuliers et va mettre à disposition son centre de loisirs de Saint Pierre du Perray (91). D’autres recherchent des solutions d'hébergement, en liaison avec les hôtels, les bailleurs sociaux, les résidences étudiantes et les habitants qui ont manifesté leur souhait d'accueillir une famille, et essaient de faire ce qu’elles peuvent avec peu de moyens. D’autres villes sont plus réticentes : Clichy par exemple qui a une très nombreuse population vivant encore dans des quartiers en difficultés et sont en demandes de logements (décents)  : « Je ne me vois pas accueillir des réfugiés dans des logements alors des clichois vivent encore dans des logements vétustes. Ils ne comprendraient pas » confiait Remy Muzeau (LR) son maire avec tous les précautions d’usages, contrairement à certains collègues franciliens et altoséquanais  plus abrupts : « Je leur dit quoi à ces gens là ? Qu’on va faire passer les réfugiés en priorité ? » explique l’un d’entre eux. « Comment pourrais-je accueillir des réfugiés alors que je n’arrive pas boucler mon budget » s’interrogeait même un autre. 

    Il n'en reste pas moins, comme l'explique un maire des Hauts de Seine que "nous ne pouvons rester à l'écart des  défis de notre temps, ni sourds au devoir élémentaire d'humanité. Cette question dépasse les clivages politiques et ne préjuge pas des réponses complexes à apporter aux problèmes de fonds que posent les flux migratoires, le traitement des demandes d'asile, la coordination européenne des politiques d'immigration, le contrôle de nos frontières, la préservation d'un modèle d'intégration respectueux des valeurs nationales ou le renforcement de la lutte contte les organisations criminelles qui sont à l'origine de l'exode de populations civiles menacées"  

     

  • VANVES DANS LES REGIONALES : « Pour l’UDl l’important c’est de savoir, in fine, ce que l’on fait après, si on gagne ! »

    A la question « n’y a-t-il pas quelque part quelque chose de frustrant après avoir fait 3 mois de campagne, avec un travail de fonds avec 13 conventions territoriales et thématiques ? » auxquels ont participé de nombreux élus et militants  vanvéens UDI – lorsqu’ils ne les ont pas organisé tout au moins pour l’une d’entre elle à l’école Marceau ou donné un coup de main au coup d’envoi de sa campagne à Issy les Moulineaux  -   Chantal Jouanno, ex-tête liste UDI qui est venu souvent à Vanves ces derniers temps,  répond : « totalement ! … Ceci dit, tout ce travail qui a été fait va donner lieu à une publication complète de synthèse de ce qui a été dit, les grandes orientations et les propositions. Ce sera jeté dans le débat public et je souhaite que cela ne reste pas lettre morte » confiait –elle à Première Heure, lettre d’informations politiques régionales, ses derniers jours en espérant être entendu sur certains aspects et notamment la dimension transversale de l’environnement et de l’écologie, la lutte contre la précarité énergétique, avec la mise en place d’une agence régionale de rénovation des logements, la lutte cotre la pollution, notamment des particules et la création d’une éco-taxe poids lourds…

    Ainsi Chantal Jouanno, ex-tête de liste UDI sénateur de Paris et boulonnaise,  depuis l’accord annoncé sur une liste unique LR/UDI – qui est encore en cours de négociation  - joue les bons élèves de l’union en étant présente dans la campagne, aux côtés de Valérie Pécresse  avec laquelle elle s’entend très bien et Thierry Solére, tête de liste LR dans les Hauts de Seine avec lequel elle tenait Mardi matin (sur la photo), une conférence de presse sur les transports dans les Hauts de Seine. Elle ne cache pas que « sa position était deux listes pour rassembler, pour montrer qu’il existe une voie du centre qui soit écologiste, beaucoup plus libérale… Maintenant le paysage politique en IDF a évolué : c’était très facile quand on avait Jean Paul Huchon. A partir du moment on a Claude Bartolone, cela change la donne, parce que nous entrons dans une élection quasiment nationale, parce qu’il n’a aucune prise de position, ni légitimité spécifique sur la Région. Il a été absent du débat régional. C’est le candidat de François Hollande, mais pas de la Région » constate t-elle  enajoutant : « Le choix de l’UDI a été clairement de dire qu’en Ile de France,  Valérie Pécresse a plus de chance que moi ! Soit nous maintenions notre liste autonome jusqu’au bout,  soit nous faisons l’union, mais il n’a jamais été question que ce soit moi qui prenne la tête de liste en Ile de France et Valérie Pécresse derrière »… « Et dans les Hauts de Seine, j’ai dit de toute façon, être 1ére ou 2éme, cela, ne change pas grand-chose pour mener la campagne… L’important c’est de savoir, in fine, ce que l’on fait après, si on gagne. Depuis 2010, on est dans l’opposition dans la Région IDF, cela devient lassant ! »

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    REGIONALES : Si les militants et élus vanvéens UDI étaient très impliqués dans la campagne des régionales, tout au moins tant qu’ils espéraient que Chantal Jouanno conduise une liste UDI autonome il n’en est rien du côté des élus et militants LR. Et ils se gardent bien sûr d’y participer d’autant plus la période est à la constitution de la liste LR/UDI dans les Hauts de Seine comme dans les autres départements avec, comme d’habitude, des négociations, des claquements de portes,  des pleurs, des grincements de dents…Les socialistes vanvéens sont très mobilisés et surtout les jeunes dont certains ont pris des responsabilités dans le cadre de la campagne départementale. Aux abonnés absents (pour l’instant) : les écologistes, leur conseillère municipale n’étant pas candidate est plutôt très mobilisée sur la COP21 ; et le Front de Gauche/PC.  

    DEPLACE : Avec la résidentialisation effective des immeubles du logement Français et de Hauts de Seine Habitat rue de Chatillon depuis les vacances, les dealers et autres trafiquant se sont déplacés et sont même revenus dans le Centre de Vanves, place du Président Kennedy et place de la République comme ont pu le constater les riverains. Ils continuent leurs trafics aux yeux de tous en plein milieu et la rue de la République  ou dans des endroits discrets et même étonnants qui ont pourtant été sécurisés et résidentialisés (mais sans succés).

    NAVETTE ELECTRIQUE : La navette électrique qui circule dans les  rues de Vanves depuis la Rentrée ne lui était pas destinée. Elle était prévue pour Chaville par GPSO mais voilà, la batterie n’aurait pas tenue le choc dans les rues escarpées, de cette ville de GPSO dirigée par le député Jean Jacques Guillet (LR). D’autant plus qu’elle est stationnée, chaque nuit, à 30 km de là, dans les Yvelines, dans une société de transports, faisant quotidiennement l’aller-retour. Ce qui est toujours le cas, mais à Vanves, il y a moins de côtes, ce qui lui permet de tenir le choc penant une journée.  En attendant que la ville dispose d'une borne de recharge (spécifique) dans son garage municipal

    HABITAT : « Avec 26 000 habitants, c’est la plus petite commune limitrophe de Paris. Les  acquéreurs qui n’ont pas trouvé de logements à Issy les Moulineaux, viennent prospecter ici. Beaucoup apprécient son ambiance de village, avec sa piscine, son gymnase, son tennis, son grand parc autour duquel il faut bon vivre » indiquait Gilles Parent, agent immobilier en indiquant que le prix médian des appartements anciens est de 5400 €, soit une baisse de 5% en un an, au magazine l’Express qui consacrait dans un de ses numéros de  Rentrée, un cahier spécial immobilier dans les Hauts de Seine. Les parisiens qui viennent s’installer, auraient une préférence pour le quartier de la mairie, riche en maisons individuelles,  parait il (où une très belle rénovation, sur la photo, d’une copropriété, a été réalisé cet été, rue Barbés entre Marcel Martinie et Sadi Carnot),   suivi par Ernest Laval, et le Clos Montholon