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HISTOIRE LOCALE - Page 7

  • OUVERTURE DE LA 120éme FOIRE DE PARIS : UNE HISTOIRE LIEE A VANVES DEPUIS 100 ANS

    La Foire de Paris a ouvert ses portes à côté de Vanves pour sa 120éme édition  avec 1300 exposants et plus de 400 000 visiteurs attendus. Pas besoin de présenter ce plus grand salon d’Europe dédié à l’univers de la maison, de la gastronomie et du shopping. «Avec 4 championnats, 3 festivals, 1 nocturne, mais aussi des animations ludiques, des ateliers participatifs, des conseils maison ou encore la grande vitrine cadeaux des 120 ans, cette édition promet des moments mémorables pour les petits et les grands dans un monde plein de divertissement et de découverte», promettent les organisateurs en citant un championnat de beer pong, de pizza amateur, un village des sports, une guinguette ou encore un festival des tropiques. Ils ont même prévu une Grande Vitrine des 120 ans, nichée au cœur de l’allée centrale qui exposera une multitude de cadeaux offerts par les exposants : ameublement, électroménager, cosmétiques, bijoux, food ou encore un voyage en Martinique... Un chanceux sera tiré au sort parmi les visiteurs participants le dernier jour pour remporter la totalité de la vitrine d’une valeur de 30 000€

    Occasion de rappeler le parc des expositions de la porte de Versailles accueille depuis 100 ans cette Foire de Paris lorsque le Comité des Expositions a décidé de lui donner un lieu fixe en 1921, après l’avoir organisé une douzaine de fois au Carreau du Temple,  au Grand Palais, sur l’esplanade des Invalides, au Champs de Mars… Elle retient ce lieu à la limite de Paris, Issy les Moulineaux, Vanves et plus particulièrement cet emplacement occupé aujourd’hui par ce palais Sud  - sur le territoire vanvéen - avec les halls 3 et 4 dans son prolongement. C’étaient alors des carrières dont il reste une image avec la fresque dans la salle Henri Darien de l’hôtel de ville de Vanves et le nom de la rue  du Moulin qui les bordait à l’époque. Cet espace a été aménagé en un temps record entre 1921 et 1925, selon le Journal de Vanves/Makakoff de cette époque : « En un an, on a déblayé 500 000 m3 de terre, assaini le terrain, truffé de trous et de poudrières. Les premiers bâtiments voyaient le jour en 1923. Et la Foire de Paris s’y tenait pour la première fois en 1924. Elle était constituée de stands tout simples, avec des tissus tendus. Le sol était en terre battue. Des panneaux publicitaires étaient suspendus aux poutrelles des hangars et chacun glissait une piécette pour installer le sien plus haut que tous les autres ». Par la suite, l’accueil du concours Lépine en 1929 permettra véritablement de lancer ce grand rendez-vous parisien de printemps. L’entrée monumentale a été construite en 1937 par Louis Hyppolite Boileau et Léon Azéma à la porte de Versailles    

    Edifié pour accueillir la Foire de Paris, ce parc des expositions après la seconde guerre mondiale qui le vit occupé par les militaires, a commencé à accueillir d’autres salons, du cycle, du poids lourds, du cuir, le concours général qui sera inclut  dans le salon de l’agriculture à partir de 1964, le salon de l’automobile dés 1962 avec pour vedette la 406 Peugeot avec deux cabriolets 4 places,  la DS 19 de Citroen… La multiplication de ces salons a conduit la société d’exploitation du Parc des Expositions créée en 1921 pour gérer ce site, à construire ce nouveau hall (n°1)  monumental d’une grandeur exceptionnelle avec une partie centrale de 26 m de haut, 144 m de long et 70 m de large sans point porteur - une prouesse à  l'époque -  sur ce terrain acquis dés 1928. Le Palais Sud de 72 000 m2 a été édifié à la fin des années 60 sur les plans des architectes Gravereaux et Thin reconnus pour leur appartenance au mouvement moderne, pour ouvrir en 1970.

  • QUELQUES FEMMES CELEBRES A VANVES POUR CETTE JOURNEE INTERNATIONALE

    A l’occasion de cette Journée Internationale de la Femme, Vanves Au Quotidien rappelle le souvenir  des femmes  qui ont marqué notre ville, à différents titres, à travers son  histoire contemporaine et ancienne…en  ayant sûrement oubliée certaines chéres au coeur des vanvéens

    Commençons par des contemporaines qui sont passées à Vanves à un moment de leur vie : Véronique Genest, vedette d'une série TV «Julie Lescaut» dont les producteurs avaient choisie Vanves comme décor pendant 12 ans, entre 1994 et 2006. Danièle Darrieux,  grande dame du cinéma français a vécue  quelques années avenue du Parc. Tout comme Yvette Farnoux, déportée-résistante, présidente fondatrice de l'association Mémoire des déportés et des résistants de l'Europe qui a été la 8éme femme à avoir reçue la grand'croix de la Légion d’Honneur.

    Mais aussi Marie José Perec, championne Olympique lorsqu'elle a commencée à remporter ses premières médailles aux Championnats du Monde et aux J.O, que l'on revoit dans le comité d'organisation des JO de 2024 auprés de Tony Estanguet. Elle avait sollicité différents acteurs pour la sponsoriser dont la ville de Vanves qui avait refusée, ne devinant pas un destin de championne dont la piste d’athlétisme du PMS A.Roche sur laquelle elle s’est entraîné, porte le nom après une inauguration en grande pompe  lors de la Corrida 2023 (sur la photo) Il faut ajouter  Claire Lesegrain, journaliste à La Vie et La Croix, auteur d'une passionnante enquête sur les « grands ordres religieux », Daniéle Meyrieux qui avait la passion du théâtre et l'a fait partagée avec l'association « Le Toucan », Corsi, artiste peintre qui avait son atelier d'artiste au 13 Rue de Châtillon et s'est beaucoup intéressé au parc de Vanves.

    Certaines reposent à Vanves, mais pas toujours au cimetière, comme Alice Saprich qui s'est fait incinéré et dont l'urne a été installée dans le jardin d'un petit pavillon prés de Saint François, par son neveu par alliance. Des vanvéens se souviennent l'avoir vu en rolls avec Thierry le Luron, faire ses courses dans l'ancienne épicerie de la rue Louis Blanc. Une autre actrice, Colette Blanco (1906-1998) dont le nom de scène était Colette Darfeuil, repose au cimetière de Vanves. Notre ville a vu séjourner Maria Tsvetaeva (1892-1941), grande poétesse russe, auteur de poésies lyriques, de poèmes, de tragédies, d'essais qui connaîtront un grand succès après sa mort, et auquel la ville a rendu hommage lors des journées du patrimoine 2010. Sa vie fut celle d'une poéte révoltée, d'une âme exilée qui connut une destinée tragique. La Révolution Russe de 1917 a bouleversé sa vie et l'exila à Vanves en 1925 où elle a habitée rue JB Potin.

    Louise de Bourbon (1754-1824), dénommée «Mademoiselle» préceptrice du duc d'Enghein a passé tous ces étés au château de Vanves où elle a joué à la paysanne à l'image de Marie-Antoinette dans son hameau de Versailles. Enfin, peu ont donné leur nom à une rue de Vanves : Gabrielle d'Estrée, l'une des maîtresses renommées d'Henri VI, ou Juliette de Wills à une voie dite « villa » qui rappelle généralement le souvenir d'un propriétaire à Vanves.

    Aucune n'a été élue maire de Vanves, jusqu'à présent. Mais Vanves a compté une parlementaire avec Isabelle Debré qui doit bien être la seule à avoir été première Sénateur de Vanves et vice présidente du Sénat, ainsi qu'une ministre avec Sophie Cluzel chargée des handicapés auprès du premier Ministre lors du premier mandat d’Emmanuel Macron

  • LE MYSTERE DE LA CHAMBRE FROIDE DE VANVES

    Des dizaines de maisons abandonnées, de rues, même de quartiers dissimulent des légendes effrayantes et bien tenaces de fantômes ou de malédictions.. En Île-de-France, de nombreux sites ont encore la réputation d’être hantés, des plus célèbres comme les catacombes ou l’Opéra de Paris, aux maisons abandonnées. Tous les passionnés de ces phénomènes connaissent cet espace vide non construit depuis des décennies rue de Biévres et l’histoire de cette « maison qui n’existe plus » évoqué par le poéte et résistant Jacues Yonnet dans « Rue des Maléfices ». Ou cette maison au style néogothique dans le quartier de Pigalle qui serait hantée par l’esprit d’une femme de chambre qui y aurait été assassinée dans l’escalier à coups de tisonnier, au début du XXe siècle. Les propriétaires qui s’y sont succédé auraient été victimes de ses tourments. Enfin, le Manoir Pavlovich, qui se trouve quelque part en Seine-et-Marne, qui aurait été maudite par son ancienne propriétaire

    Vanves n’a pas été épargné par ces phénomènes à écouter le témoignage de Celia. Dans la partie avec ses hauts murs de la rue de la République, il y avait un hôtel qui se dénommait le Bienvenu, voilà plusieurs années, qui a disparu : « Durant une mois d’Août  particulièrement chaud de la fin des années 1990, la petite fille de la grande mère qui tenait cet hôtel, m’a dit qu’il y avait une chambre hantée, au troisiéme étage, porte gauche avec une poignée en porcelaine bleue et blanche, que l’on atteignait par un escalier en bois. Il y faisait un froid polaire en plein été » raconte-t-elle. Et elle est allée voir avec sa copine : « Lorsque je suis entrée,  la fenêtre de la chambre était givrée et il y avait  des véritables pics de glaces qui se formaient, comme des stalatyctes » témoigne-t-elle.

    « Elle me racontait  que les gens qui louaient cette chambre, demandaient très rapidement à en changer ! Comme elle posait beaucoup de problèmes, sa grand mère ne l’a plus louée. Il y avait comme quelque chose qui empêchait d’entrer ou de rester dans cette chambre » poursuit Celia  qui n’en pas moins remarqué par rapport à sa copine :« Elle me disait que lorsqu’il y entrait, elle entendait et elle voyait des choses ». Mais ce n’est pas tout : « Elle provoquait des événements bizarres lorsqu’elle nous rendait visite. Il était impossible d’allumer une bougie qui était tout de suite soufflée. La radio et la TV étaient brouillée ou s'éteignaient… ». Un mystère que n’a jamais percée Celia passionnée par ces histoires de fantômes et sites hantés, parce qu’elle l'a perdue de vue.