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ELECTIONS - Page 74

  • VANVES ET LES ELECTIONS PRESIDENTIELLES : RENCONTRE AVEC JEAN CYRIL LE GOFF, LE REFERANT VANVEEN DE FRANCOIS HOLLANDE

    DEUX OBJECTIFS : CONVAINCRE LES VANVEENS ET LES FAIRE VOTER…F.HOLLANDE

     

    C’est logique dans la mesure où Jean Cyril Le Goff, conseiller municipal PS, a été son mandataire lors des primaires citoyennes « qui ont été un véritable succés en Octobre dernier, Vanves étant la deuxiéme ville des Hauts de Seine pour la participation. Et je le suis pour cette élection présidentielle officielle, travaillant en lien avec la section PS de Vanves,  avec son secrétaire de section, Fabian Estellano, et l’ensemble des élus et des militants, Jacques Blandin référent 92 et collégue de Sévres, président des élus de gauche à GPSO. Un comité de soutien départemental devrait être créé et présidé par Robert Badinter et piloté par Philippe Sarre maire de Colombes. Et je suis chargé de le mettre en place sur notre commune avec  déjà des premiers signataires : Anne Laire Mondon, Antonio Dos Santos, Guy Janvier….avec bientôt un site de campagne départemental et  un blog sur Vanves : « Vanves avec F.Hollande » qui donnera des cinformations très pratique sur la campagne » indique t-il  au Blog de Vanves Le Quotidien en ajoutant : «  Nous allons nous coordonner avec les actions du département.  L’objectif est d’avoir une présence sur le terrain le plus important possible sur Vanves. Nous devrions distribuer dés cette semaine,  les 60 propositions de F.Hollande qui ont été présenté Jeudi dernier. Nous devrions mener des actions classiques avec du porte à porte, participer à des réunions départementales avec des ténors… L’objectif est de convaincre les habitants. Et surtout de les faire voter, car nous allons mener une action importante sur les procurations, puisque le 1er tour, prévu le 22 Avril, tombe en plein milieu des vacances scolaires, pour que les gens soient nombreux à voter ».

     

    Vanves Au Quotidien - Vous n’êtes pas un »hollandais » du dernier jour ?

    Jean Cyril Le Goff : « J’ai toujours été partisan de la sociale démocratie, incarné par François Hollande. Lorsqu’il était premier secrétaire, j’étais derrière lui et soutenait sa motion. J’ai été dans le courant strauss khanien lors de la traversée du désert de F.Hollande. D’ailleurs son directeur de campagne, Pierre Moscovici, était l’un des principaux poulains de DSK. C’est vraiment la famille politique du réformisme pragmantique, de la sociale-démocratie.

     

    VAQ - Comment avez-vous trouvé F.Hollande la semaine dernière ?

    J.C.L.G. : « Le calendrier est bien maîtrisé ! On pouvait en douter entre le 16 Octobre et le début de campage avec le discours du Bourget. Mais il a fallu mettre en place une équipe de campagne qui rassemble l’ensemble du PS. Et c’est difficile de partir trop tôt en terme de calendrier, avec un président candidat non encore déclaré… et une droite UMP très rassemblée dont le principal objectif est de casser toutes les propositions de Franços Hollande. Le calendrier est le bon, on s’est organisé tant sur l’équipe web que sur l’équipe de campagne. Nous sommes en ordre de marche à tous les niveaux

     

    VAQ - Que doit ont retenir des propositions de F.Hollande à vos yeux ?

    J.C.L.G. : « Tout d’abord,  F.Hollande est dans une méthode différente de celle du Président : Le dialogue.. Nous proposons l’écoute pour travailler et construire, sans être hautain mais respectueux de l’ensemble des partenaires politiques, des responsables sociaux, et des personnes. F.Holande aime les gens, et sera toujours dans le dialogue, même si à un moment il faut trancher !

    Ensuite ce qui est important à nos yeux, c’est de prendre des mesures justes. Car pour réformer la France, il faut prendre des décisions de rigueur, justes et compréhensibles pour l’ensemble des français. Trop d’évébnements ont montré l’injustice : La réforme des retraits même s’il fallait la faire ! Mais Pas de la manière dont elle a été conduite, à la serpe, avec des mesures très injustes pour les gens qui ont déjà 41 annuités et ont eu des conditions de travail très difficile, car on n’a pas intégré la pénébilité. Là,  il y a vraiment une injustice pour des ces gens qui ont comencé à ravailer à 17 ans dans des métiers pénibles et usants. Sans de parler de l’EPAD, de cette session parlementaire prolongé jusqu’au 15 mars au lieu de s’arrêter le 22 Février pour faire passer des projets de lois déposés en urgence grâce à une seule lecture… Et de l’emploi où on arrive quasiment à 10% de chômeurs avec 25% des jeunes sans emploi. Il faut aider les entreprises, les TPE mais avec du donnant-donnant, c'est-à-dire aider celles qui jouent le jeu. Il y a trop d’exonérations fiscales sans contreparties. Pourquoi aider de grands groupes comme Mac Donald qui de toute façon, recruteront.

    Enfin, il y a la remise en cause de la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques)  visant à suprimler un fonctionnaire sur deux, à redéployer des postes, notamment dans l’éducation naqtionale où nous avons maintenant des classes avec 35 éléves, dans la police et  la gendarmerie où on cherche à redévelopper la police de proximité dans les quartiers, à Pôle emploi, où on est très loin du projet initial de rejoindre les grands services publics de l’emploi européen avec un acompagnement de qualité pour les demandeurs d’emploi.

     

    VAQ - Est-ce que toute la section PS de Vanves est derrière F. Hollande ?

    J.C.L.G. : « C’est comme au Bourget, l’ensemble du PS est rassemblé. Bien évidemment, tout le monde fera campagne pour F.Hollande, seul candisdat PS ayant une vraie légitimité. On est tous rassemblé derrière lui !

     

    VAQ - Est-ce qu’elle est aussi derrière Lucile Schmid candidat désignée par le PS et EELV dans la 10éme circonscription des Hauts de Seine (Vanves-Issy)  ?

    J.C.L.G. : « Pour ce qui est de Vanves, il y a eu des  débats, il y a eu un accord avec nos partenaires d’ELV au plan nationale. La 10éme circonscription a été gelée et réservée à EELV qui a désigné Lucile Schmid. A partir de là, on ne peut pas vouloir d’un côté un accord avec des partenairs en vu d’aller aux responsabilités et de l’autre remettre en cause un acord.  Nous privilégions au départ, avant l’accord, une candidature PS. A partir du moment où il y a un accord, nous sommes très légitimiste, et dans un parti, on respecte la régle. Notre candidate est Lucile Scjhmid et nous ferons campagne pour elle. Elle aura le logo EELV et PS, et sera la candisate de la gauche unie sur notre circonscruiption. Et il semble que son suppléant devrait socialiste.  

  • PAS DE GALETTE DES ROIS MAIS UN CAFE POLITIQUE POUR LES VERTS DE VANVES SUR LE THEME « COMMENT SORTIR DE LA Véme REPUBLIQUE ? »

    Aprés le nucléaire et la crise qui ont été les deux premiers thémes du café politique lancé par la section EELV de Vanves à la Rentrée 2011, la Véme République était au centre de leurs préoccupations avec cette question  qui revient à chaque débat : « Comment s’en sortir ? » Jeudi soir, les Verts s’étaient installés au Relais de Vanvres et avaient invités un professeur de science politiques à Paris I Panthéon-Sorbonne, conseiller régional comme Marc Lipinski qui animait la réunion : Bastien François, candidat de surcroît aux législatives de Juin 2012 à Paris. Et surtout ancien éléve du lycée Michelet pour lequel il garde un attachement particulier «  J’ai été interne car je venais de l’étranger, et ce lycée était ma seule maison à ce moment là ! ». En arrivant à Vanves, il n’a pas pu s’empêcher d’aller jusqu’à la porte du lycée sur le boulevard éponyme pour jeter un coup d’oeil sur la piscine qu’il avait fréquenté à l’époque.

     

    « Chacun constate dans la pratique qu’on est loin d’un fonctionnement démocratique ! S’en sortir, c’est sortir d’une concentration des pouvoirs intolérables, c’est approfondir la démocratie, c’est impliquer tout le monde, et le plus grand nombre dans la décision…Notre programme n’est réalisable qu’à cette condition !» a-t-il déclaré d’emblée en expliquant que « cette opération « démocratie » consiste à rechercher quelle est le meilleur niveau de représentativité ». Tout en constatant que « notre parlement est le plus vieux d’Europe » avec une majorité de plus de 60 ans : « l’Assemblée Nationale est un club de vieux mâles bourgeois ». Du coup, « c’est compliqué pour changer la société, car le décalage est trop important ! ». D’autant plus que « l’on a un mode de scrutin qui facilite les notabilités ! » D’où l’idée d’inclure de la proportionnelle, le vote des étrangers, la parité, de réfléchir à un statut des élus qui les normalise dans la vie sociale, avec des systémes de formations, qui  interdise le cumul des mandats, et qui organise un retour à l’emploi. « J’ai même proposé de permettre à des députés qui ont rempli 2 mandats de postuler au tour extérieur dans les grands corps d’Etat et valoriser ainsi leur temps d’engagements... Ce qui a fait hurler les hauts fonctionnaires… » a-t-il confié en commentant un premier paquet de propositions sur lesquels réfléchissent et planchent les grosses têtes pensantes d’EELV.

     

    Le second paquet est lié à la participation des citoyens : Il s’agit de redéfinir les modes de décision en mettant le plus possible de gens dans le coup, de relancer la possibilité donner aux citoyens d’imposer un débat à l’Assemblée Nationale (à certaines conditions), de relancer les budgets participatifs. Le troisiéme paquet est plutôt constitutionnel et s’intéresse au Président de la République en s’étonnant que « sur 12 pays élisant  au suffrage universel leur chef de l’Etat, la France soit le seul où il gouverne, en n’étant pas responsable devant le Parlement, sans aucun contre pouvoir ». Les Verts défendent l’idée d’en faire un garant du long terme, de lui donner la possibilité d’interpeller et de saisir ? Et de confier la puissance gouvernementale au Premier Ministre. C’est revenir au régime parlementaire, mais pas style IVéme République, plutôt primo-parlementaire. Enfin le quatriéme paquet concerne l’organisation terrritoriale de l’Etat de type fédéral, avec une réforme du Sénat…bien sûr.

     

    Ce qui a suscité beaucoup de questions dans l’assistance sur le danger d’un retour à la IVéme, sur le pouvoir de nomination du Présidet de la République, sur le référendum, sur le financement des partis, sur le traité de Lisbonne,   sur le tirage au sort qui revient à la mode : « On l’a redécouvert cheze EELV. Certains voudraient le proposer pour les législatives. Cela a été retoqué. Du coup d’autres ont proposé une 3éme assemblée dont la moitié des membres serait tiré au hasard ! » a-t-il indiqué.Ce qui a provoqué un débat sur l’amélioration de la désignation des élus, beaucoup reconnaissant « qu’il faut le désir » d’exercer la fonction – surtout pour un président de la République. « On ne peut pas être gouverné par des gens qui ne le veulent pâs. Je l’ai vécu pendant 6 ans où cela été difficile » a reconnu Véronique Hazéra qui a été adjointe au maire chargé de l’urbanisme entre 1995 et 2001, un peu contre son gré, en n’étant pas préparé, puisque le PS ne pensait pas gagner cette élection municipale du 18 Juin 1995 à une voix. Lorsque le local rejoint le national.  

  • VANVES ET LES PRESIDENTIELLES 2012 : UNE VANVEENNE DANS LE STAFF D’EVA JOLY (EELV)

    Une vanvéenne participe au staff de campagne de l’une des candidates à la présidentielle, Eva Joly,  où elle s’occupe du projet présidentiel. Il s’agit bien sûr de Lucile Schmid, candidat EELV de surcroît dans la 10éme circoncriptioon des Hauts de Seine (Vanves-Issy). Elle est pratiquement la seule élue verte des Hauts de Seine dans ce cas avec deux autres élus régionaux qui sont assez impliqués comme David Nbanza,  Françoise Diehlmann et sont été des soutiens d’Eva Joly de longue date, au moment des primaires. Marc Lipinski, autre élu régional,  par ses connaissances en matière de recherche, est actif sur le théme, au sein d’un conseil des experts

     

     Lucile Schmid s’occupe avec Philippe Mérrieu et Pascal Ganface du projet présidentiel et travaille sur la question des idées qui est une de ses obsessions en politique : « comment remettre du projet au cœur des campagnes, et au fond, refaire le lien entre pouvoir et projet. Nous travaillons à partir du projet d’EELV qui a été adopté le 18 décembre dernier. En sortiront entre 5 et 10 idées phares de la campagne d’Eva Joly qui annoncera son projet en Février. Chacun de ses axes du projet seront décliné sur une proposition concréte pour montrer comment les écologistes ne sont pas seulement dans une vision  de long terme, mais savent répondre à la crise, et sur une double approche française et européenne » explique t-elle en citant  le théme de la santé, « car les écologistes ont beaucoup à dire sur les comportements , l’alimentation, la prévention, la médecine de prévention  - qui est un parent pauvre en  France, les Verts ayant toujours  dit qu’il fallait consacré 1% du budget santé à la prévention - la médecine du travail à un moment où les dégradations de la vie au travail devient un sujet sur lequel les français ont marqué leurs préoccupations dans toutes les enquêtes d’opinion faîtes… ». Un certain nombre de conventions thématiques sont prévues pour développer certains points du projet EELV. « A chaque fois Eva Joly en sera l’invité d’honneur et dévoilera une partie de son projet : Elles porteront sur la santé, le logement, la culture, l’agriculture… » confie t elle à Vanves Au Quotidien

     

    « Nous travaillons en lien avec les permanents qui travaillent au jour le jour avec Eva Joly, gére son agenda, voit la cohérence entre le projet et les déplacements de terrain. Un conseil stratégique se réunit toutes les semaines pour définir des orientations stratégiques de la campagne en lien avec le projet. Un séminaire de l’équipe rapprochée a eu lieu ses derniers jours  pour discuter plus approfondie que la réunion hebdomadaire. Et je communiquer avec Philippe Mérrieu et Pascal Ganfain quotidiennement pour affiner le projet » explique t-elle en ajoutant : « Ce qui me marque chez elle ! Elle est une femme de dossier, qui aime l’écrit, lire, étudier les dossiers. Alors qu’on considére lorsqu’on est un politique de haut niveau, qu’on n’a plus le temps de lire, qu’on est d’abord dans la communication, la représentation. Ce n’est pas le cas d’Eva Joly. C’est quelqu’un qui pourra lire une centaine de page et se passionnera pour les aspects techniques d’un dossier parce qu’elle veut connaître les choses. Sa relation au savoir et à l’écrit est important et essentiel pour moi ».


    Lucile Schmid a une profonde admiration pour Eva Joly parce que « c’est quelqu’un qui a été engagé sur d’autres combats que ceux d’un parti politique, comme juge,  et qui en fait, se prolonge dans cet engagements politique et citoyen. Au fond, lorsqu’elle a affrontée les puissants, lorsqu’elle était juge, elle a montrée ses capacités à être la candidate prête, avec courage, à renverser le rapport de force par rapport à des intérêts économiques ou de pouvoirs dominants. L’affaire Elf a de vraies résonances dans ce qui peut se passer dans les Hauts de Seine. Car le sujet est de savoir  comment on organise les liens entre la séparation des pouvoirs, entre pouvoirs économique et politique. Eva Joly est la personne qui incarne le mieux la séparation des pouvoirs. Toute la question des liens est beaucoup plus suivie sur le plan juridique dans les pays anglo-saxon. Cela va de pair avec le non cumul des mandats. Et sur la question  des étrangers qui devient un point de fixaton aujourd’hui du côté de la majorioé présidentielle. Eva Joly incarne les valeurs françaises dont nous pouvons être fier ».

     

    Ce qui ne l’a pas empêché de se montrer critique sur les débuts de campagne d’Eva Joly : « On doit trouver pour Eva Joly un rythme de campagne. On était dans la pré-campagne à la fin 2011, et maintenant on est dans une campagne qui commence. Il faut dans notre rythme de campagne, articuler un projet global. On ne peut pas se contenter de la sortie du nucléaire, parce que les français attendent des propositions assez concrétes sur les questions d’emplois, de santé, et européennes parce que c’est un point essentiel. Eva Joly a proposé une initiative eurpéenne en écrivant aux différents candidats à la présidentielle, qui relaie ce qu’a proposé Cohn Bendit sur l’idée que « l’Europe ne pouvait pas être laissé aujourd’hui à des questions partisanes, que c’était un sujet suffisamment important pour se mettre tous autour de la table. Eva Joly refait le lien entre sa campagne et les positions des écologistes au parlement européen parce que c’est un point fort. Dans une campagne présidentielle, il faut savoir trouver ses références, articuler les choses par rapport à ce qui a pu être réussi dans le passé proche. Ce n’est pas un hasard si la question européenne est posée, car elle peut être un nouveau point d’ancrage pour Eva Joly ».